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 the gods can bleed (timeo)

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Érèbe Vasilios
✻ REALLY DON'T CARE
Érèbe Vasilios
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statut civil : un pied dans la tombe, une main sur le revolver.
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MessageSujet: the gods can bleed (timeo)   the gods can bleed (timeo) EmptySam 10 Nov - 11:33


I am a God
Even though I'm a man of God
My whole life in the hands of God
So y'all better quit playing with God




Dans les avenues noires de monde, se faufilant à travers les bras tentaculaires d'une circulation abondante, se frayait une ombrageuse berline dont les vitres teintées ne laissait qu'entrevoir de difformes masses indécises, mouvantes, telle une fumée sirupeuse, dont la consistance évanescente venait à se dissiper sous les lueurs de quelques rayons ensoleillés peinant à franchir une vaste mer de nuages de plombs. Son moteur vrombissant, aux ronronnements avides, insatiables, se calma devant l'entrée d'un petit perron fleuri. Le chauffeur en sorti, homme dont le costume tiré à quatre épingle venait à sied ses larges épaules de bœuf conquérant, obéissant. Des prunelles calmes, nourris par les ténèbres d'une paire de lunette noir. Ses larges mains vinrent à ouvrir une portière d'où se faufilèrent une paire de richelieu fastueuse, homme, à la démarche souple, féline. Dont le long pardessus semblant avoir été tissé à même un amas d'ombres fulminantes, battait dans son dos, sous la brise d'un automne écartelé de feuilles brinquebalantes et de flocons menaçant, d'arbres distordus, aux branches vierges, se terminant en lugubre pointes effilées, feuillages morts, perdant l'éclat de leurs vigueur printanière. Et lui. Silhouette silencieuse, discrète, dont le pas souple, rythmé en une symphonie funeste nichée dans sa psyché, venait à franchir le galbe pierreux d'escaliers jonchés de feuilles rêches, craquantes, sous sa démarche confiante. L'Ombrageux toqua finalement à la porte de trois coups porteurs d'échos antiques. Archaïque. Depuis là bas. Ce long voyage aux confins de la mer, de ses océans ayant enseveli les ruines de dieux déchus, échoués, dans leurs décadences hédonistes, le prix de leurs péchés et condamnations éternelles. Lorsque la porte s'ouvris dans un grincement sinistre, un vent âpre se faufila de l'extérieur, noir, sinistre, invisible, de murmures étouffés sous le couinement de gonds mal huilés. Son visage se releva, deux billes noires d'encres, comme deux trous noirs, gouffres, avalant toutes miettes de lueurs imparfaites. « Bonjour. Je souhaiterais voir Timeo Kostas. » Sa voix était claire, charmeuse, agréable et d'une fausse euphorie trahissant l'agonie d'un myocarde dont les battements étaient à peine visible sous ce large torse puissant recouvert d'habits noirs. Semblable à ceux qu'il aurait pu porter lors d'un deuil. Vivant, sans vraiment l'être. Son esprit ailleurs, dans un large champ de tombes lointaines, évanescentes sous le passage d'une brume noueuse. « Vous êtes ? » Ses lèvres se tordirent d'un sourire. « Son frère. » Il détailla à présent la femme qu'il avait sous les yeux. D'un regard affûté, comme de ces félins trop longtemps endormi se réveillant sous les éclats aveuglants d'un faisceau de lumière traversant le puis d'une grotte isolée. Et l'Ombrageux n'avait qu'une seule envie; celle de poursuivre ce trait abreuvé de lumière jusqu'à en atteindre de nouveaux sommets indomptables. « Si vous me le permettez. » Il jeta un coup de tête vers l'intérieur et entra de lui-même. La lame avide de ténèbres de ses orbes se posant sur chaque coin, recoin, de la salle de séjour. Des photos, encore et encore. Sourires éblouissant, bras par-dessus, dessous, défauts gorgés d'une perfection éphémère, la sensation d'une joie que transpirait ces murs de bois si tangible qu'il venait à en retirer ses gants pour en attraper un cadre entre ses doigts calleux. Ses pouces caressant le reflet d'une crinière brune pleine de boucles sauvages. Rien, rien d'ici n'appartenais à ce qu'il en aurait dû être. Seulement des pièces rapportées, échangées, contre la valeur antique d'autres. Il retint un mauvais rictus à la place d'un de ses sourires ternes, sans âme. « Comme il fait bon vivre chez vous, c'est une jolie petite maison. » Il reposa le cadre d'une légèreté trahissant le fauve battant à même l'encre sirupeuse tâchant sa peau et vint à s'asseoir sur l'un des fauteuils du salon. « Auriez-vous l'obligeance d'appeler Timeo pour moi ? »




@timeo kostas
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Timeo Kostas
✻ SAVE THE LAST CHANCE
Timeo Kostas
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MessageSujet: Re: the gods can bleed (timeo)   the gods can bleed (timeo) EmptyJeu 15 Nov - 9:39

THE GODS CAN BLEED //
ft. @érèbe vasilios.

il y a eu le silence que t'as perturbé, tes doigts sur les touches du piano, tes doigts qui font s'élever les mélodies, un soir automnal déjà trop proche de l'hiver.

tes doigts de parts et d'autres, s'évanouissant l'espace d'un instant.
sur les frêles mélodies, qui déjà s'évaporent bien trop tôt.
les mélodies qui s'élèvent dans les airs pour disparaître.
destin éphémère.


il y a le sourire fier d'maman que tu devines, derrière toi, là, dans l'encadrement d'la porte. l'sourire fier d'maman et l'regard d'papa qui n'en exprime pas moins. il y a la douceur de cet instant, comme si le temps venait d's'arrêter, de vous ramener à des temps anciens, bien avant tout ça. bien avant qu'vos vies soient changées, bouleversées. bien avant qu'tu n'saches que l'nom d'kostas n'était pas vraiment le tien.

mélodie douce et nostalgique à la fois.
timeo, le sourire en coin malgré tout.
timeo, l'gamin amoureux d'la vie autant qu'tu peux la maudir.


t'es ailleurs ce soir, t'es bien, gamin. t'es l'gamin qu't'as toujours été, fidèle à toi-même. l'gamin trop bien pour c'monde qui semble s'évertuer à tenter d'te détruire, t'envoyer au tapis, là, à genoux pour t'y flanquer l'dernier coup de massue fatal au dernier son de cloche de ton existence. mais t'as pas peur, peut-être trop naïf, peut-être inconscient. gamin bercé d'une espérance vaine pour une société qui n'est plus que vouée à détruire tous les rêves d'ceux qui ont la foi d'en imaginer. je reviens, tim. la main de maman sur ton épaule, l'chuchotement de sa voix à ton oreille et elle aussi, s'évapore. t'entends ses pas dévaler l'escalier, mais tu bouges pas gamin. te v'là à balancer ta frustration sur le piano, sur les notes qui s'font plus franches, plus violentes, moins douceur. parc'qu'il y a tellement d'choses que tu n'comprends pas encore, des choses auxquelles tu n'trouves pas encore de sens, à commencer par c'sombre bordel familial, la découverte des tiens qui t'effraie toutefois beaucoup trop au fond d'toi. ça va aller mon garçon. papa, qui s'exprime qu'trop rarement, papa qui t'rassure, bien souvent, qui t'ramène aussi trop à la réalité, aux choses que tu n'veux pas entendre, toi, timeo, l'rêveur. il y a quelqu'un qui te demande, en bas.

la mélodie qui cesse. tes doigts qui dérapent, qui cessent de torturer l'instrument cible de tes coups d'nerf, d'joie, d'colère.

tu t'redresses. qui est-ce ? papa n'répond pas vraiment. les silences lourds de sens, les silences qui t'filent mal au ventre, qui font s'tordre des entrailles dans tous les sens en t'laissant imaginer les pires scénarios. alors, tu fonces, timeo. impulsif, pas d'réflexion. t'es plus l'genre à t'jeter dans la gueule du loup qu'à fuir c'dernier. alors, tu fonces, gamin. tu sais pas c'qu'il se passera, tu sais pas c'qu'il t'attend en bas.

et il y a cette silhouette, sombre, une allure singulière, une allure que t'as rencontré qu'une fois dans ton existence, si bien qu't'en a l'palpitant qui flanche. maman, la vraie. on s'connait ? qu'tu lâches, un peu plus froidement qu'voulu.
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Nyx Vasilios
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MessageSujet: Re: the gods can bleed (timeo)   the gods can bleed (timeo) EmptyDim 25 Nov - 11:22




Il y’a une quête. Une recherche constante de la vérité, des éléments qui définissent tout un chacun, des pièces manquantes pour combler un puzzle inachevé. Et lorsque cette pensée éparse traverse l’esprit de la sauvageonne, elle se surprend à se laisser emparer par la réflexion.  Dans un silence presque solennel qui règne dans la berline noire roulant au milieu du trafic new-yorkais, Nyx s’interroge sur les attentes de son aîné. Ses pupilles caramel se posent sur le visage de son aîné, à la recherche d’un indice pouvant l’orienter sur ses intentions. Qu’espère-t-il réellement ? Dans un soupir las comme le monde, elle n’a pas le courage de le questionner, enfouissant ainsi son questionnement. Une main hasardeuse traverse le fouillis de sa chevelure altière, qui encadre son visage telle une couronne asservie à sa Reine. Sa frustration grandit à mesure où elle se nourrit de ses doutes les plus profonds, et elle ne trouve nul autre remède que celui de s’allumer une cigarette dans l’habitacle de la luxuriante voiture. La sulfureuse brune ne dit mot à celui qu’elle accompagne depuis l’autre bout du globe afin de l’épauler dans son périple insensé. Il n’a pas eu besoin de lui forcer la main, un regard a suffi à la convaincre de le suivre. Il en est et il en sera toujours ainsi, entre eux. Parce qu’il est son frère, le seul homme pour qui elle pourrait saigner sans broncher.  Elle recrache doucement la fumée à travers ses lèvres pulpeuses qui s’entrouvrent et se referment sans émettre le moindre son. Elle aimerait lui demander s’il ne se fourvoie pas dans sa décision, si cette situation n’avait pas été pour le mieux pour eux, mais aussi pour … lui. Ce gamin pour qui ils ont traversé les océans.

Et au moment où elle arrive enfin à trouver les bons mots, la voiture s’immobilise à destination. Elle n’a pas le temps de le retenir par le poignet qu’Erèbe a déjà un pied à l’extérieur de la voiture. Alea jacta est, les dés sont jetés. Consciente à l’idée qu’elle ne pourra plus le dissuader de faire marche arrière, Nyx se laisse distancer par le brun qui sonne à la porte qui ne tarde pas à s’ouvrir. S’il semble déterminé dans sa démarche, elle se montre plus réticente en restant en retrait à un mètre de l’entrée. Et lorsqu’il s’invite dans la baraque, que la porte est sur le point de se refermer derrière lui, la salope bloque la porte d’une main après avoir fait une grande enjambée pour réduire la distance. Et dans son geste, elle entend une voix juvénile qui s’élève et attire son attention. Un garçonnet se tient face à elle, aussi frêle qu’un enfant affamé, et à peine plus costaud qu’un adolescent. Elle arque un sourcil tout en ne pouvant s’empêcher d’imaginer le petit s’envoler à la moindre bourrasque de vent. « Mais c’est qu’il est insolent cet enfant » lâche-t-elle en éclatant de rire, la clope éteinte au bec. Elle le scrute de la tête au pied tout en croisant les bras avant d’ajouter. « Les chiens ne font décidément pas des chats ! » ; D’une démarche féline, Nyx s’approche de petit garçon avant d’attraper son visage d’une main afin de l’examiner de plus près. Son regard scanne ses yeux, la couleur de ses cheveux, le teint de sa peau, son visage et l’ensemble de sa silhouette. Puis elle lui caresse la joue du bout des doigts avant de la tapoter doucement, un sourire aux lèvres.
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