sun goes down (noa)

Le noir silence, la seule chose dont tu te souviens est de ton mari, t'infligeant une seconde giffle, celle qui est arrivée comme un missile nucléaire contre ta joue. Tombant contre le sol, ta tête avait heurté ce dernier, ces larmes qui perlaient ton visage, le coeur battant la chamade dans ta poitrine. Tu avais cette peur au ventre, toi qui restait très sûre de toi, aujourd'hui, c'était loin de t'arriver... Il était devenu violent, le mari qui te servait d'appât pour une meilleure vie, venait maintenant de montrer une nouvelle facette de sa personnalité. Tu as découvert ce qu'il faisait dans ton dos, n'appréciant pas que tu sois un peu trop curieuse, voilà que tu assumais les conséquences. Que vas-tu faire maintenant ? Fuire pouvait résoudre tous ces problèmes, prendre une chambre d'hôtel peut-être, sauf qu'il allait te retrouver malgré tout. Prenant tes jambes à ton cou, empoignant ton manteau, tes escarpins et ton sac à main, tu sors de la villa familiale, marchant d'un pas délicat, appelant le premier taxi sur ta route. Tes jambes tremblent, tu ne te reconnais plus... Sophia Chamberlain, celle qui devait n'avoir peur de rien, la voilà morte de peur, terrassée par le dragon qu'est ton mari. Ignorant qui appeler, ton choix n'as pas été simple et pourtant, c'est en voyant le nom de Noa contre l'écran, que tu décides de te rendre chez lui. Petite poupée de porcelaine, maintenant fragile, tout au long du chemin, grelottant et fermant son téléphone après avoir reçu plusieurs messages venant de ton mari. Mariage qui aurait dût être heureux, te voilà détruite. Tu sursautes après avoir entendu la voix du chauffeur, venant de te faire signe d'une arrivée hâtive chez monsieur Wilson. Ta main empoigne les quelques billets, les donnant sans aucune hésitation avant de sortir de la voiture et marcher jusqu'à l'appartement de Noa. Petite chose meurtrie par le désir de se venger, contre l'homme qui lui a infliger toutes ces blessures et pourtant, tu laissais cette facette de ta vie, derrière toi. Toquant ces quelques coups, tu tentes de te réchauffer, passant tes bras contre ton corps, restant un long moment sans bouger, grelotant contre le souffle hivernal. Tu voulais le voir, sentir que tu pouvais compter sur lui, une seconde fois, relation fusionnelle avec le beau blond...

@Noa Wilson

Invité

Le cliquetis de la clé dans la serrure annonçait le retour de Noa chez lui. Un sourire charmeur attaché aux lèvres il pénétrait dans le couloir légèrement tamisé par la faible lumière extérieure qui pénétrait par les fenêtres, sans rideaux, du salon. Sa main droite tenait celle de sa partenaire pour la soirée, une magnifique brune aux cheveux longs et bouclés d’un geste il l’amena tout contre lui et tandis que son autre bras s’enroulait autour de la taille fine de la demoiselle, ses lèvres prenaient possession de la bouche pulpeuse de la danseuse pour un baiser charnu. Plaquant son corps musclé contre le sien il la poussait contre la porte, fermant celle-ci au passage, son baiser de plus en plus audacieux, sa main droite venait se placer sur sa cuisse, relevant celle-ci et sa jupe au passage. Doucement sa main curieuse et avide se frayait un passage sous le léger tissu qui la couvrait atteignant la naissance de ses fesses. Noa de plus en plus excité et désireux, posait ses deux mains sous ses fesses et soulevait sa partenaire du sol qui entourait ses cuisses musclées de danseuse autour de ses hanches. Sans quitter ses lèvres, sa langue jouant avec la sienne, il la menait au salon où il la plaquait contre le mur. Noa quittait ses lèvres et lui adressa un sourire sensuel et taquin, se mordillant la lèvre inférieure, il déposait un baiser dans son cou, la libérant de son étreinte ses talons touchaient à nouveau le sol, le bout de la langue du blondinet suivait la courbure de son cou, descendait sur sa peau jusqu'à la naissance de ses seins, ouvrant au passage son chemisier de ses doigts agiles, sa langue toujours plus avide descendait le long de la ligne imaginaire dessinée par sa poitrine. Ses mains retrouvant le dessous de sa jupe, la remontait, ses doigts atteignant l’élastique de sa culotte s’en emparait pour la faire glisser doucement, tandis que sa bouche déposait des baisers fiévreux sur ses mamelons qu'il sentait réceptifs.
TOC TOC TOC
Soudain on frappait à sa porte. Il était si tard que notre acteur se demandait de qui il pouvait bien s’agir. Il n’avait aucune envie d’ouvrir, bien trop occupé, bien trop excité. Il entendait encore cogner. Et s’il s’agissait d’un ami à lui, après tout c’était fort possible. Et si c’était urgent ? Il relâchait la culotte de sa partenaire, la laissant à mi-cuisse et se décolla d’elle pour aller ouvrir la porte. Au passage il alluma les lumières. Il ouvrit la porte et découvrit, surpris, une Sophia en piteux état : grelottante, au visage tuméfié. "Princesse ??!! Qu’est-ce qui t’es arrivé ? Entre !!" La tension sexuelle était complètement retombée, Noa était à présent envahit par l’inquiétude mais aussi la colère. D'une main qui se voulait chaleureuse et rassurante, posée dans son dos, il guidait Sophia au salon où se trouvait encore la jolie brune qu’il avait ramené. Il attrapa le blouson qui était au sol, se dirigeait vers la fille et lui tandis son blouson. "On se refera ça une prochaine fois!" La jeune femme ne paraissait pas en joie au contraire elle lança un regard noir à la nouvelle venue.

Visage endolori, quelques marques de violence commises par ton mari, corps délabré. Tu ne te reconnaissais plus. La délicate poupée, inaccessible pour tous, se retrouvait dans une situation déplorable, cassée en deux, loin de rayonner... Tu avais pris le chemin de l'appartement de Noa, l'un de tes véritables amis dans ce bas monde, celui qui avait su gagner ta confiance au fil des années et qui maintenant, était quelqu'un de très important dans ta vie. Il n'y avait rien de plus qu'une amitié, en fait, tu t'étais jurée que rien n'allait vous arriver mutuellement, comme tu te devais d'être droite dans tous tes faits et gestes. Quelques coups frénétiques dans la porte de bois, tes jambes tremblaient contre le froid qui claquait sur l'une et sur l'autre. Aucune réponse. Tu répètes l'action, à maintes reprises jusqu'à ce que la lumière ne s'ouvre, faisant plisser tes paupières. Porte ouverte, un Noa dans une fâcheuse position, le regard pétrifié de voir dans quel état tu te retrouvais en ce moment. Je voulais pas te déranger, surtout pas à une heure pareille... Souffles-tu, bras croisés contre ta poitrine, sentant la chaleur de l'intérieur, fouetter ton corps entier. Sa main se pose contre ton dos, tu sursautes légèrement, totalement désemparée. Vos pas vous emmenaient tous les deux vers le salon, où se trouvait une brunette légèrement habillée, tes yeux se plissaient à sa vue, ne voulant pas vraiment être en sa compagnie ce soir. Tu n'étais peut-être pas la même ce soir, mais tu savais parfaitement que le beau blond allait la laisser filer entre ses doigts, pour ce soir. Physique masculin parfait, tu sais pertinemment que cette dernière risquait d'accepter son invitation s'il venait à la recontacter. Elle finit par reprendre ses choses, enfilant ses vêtements avant de quitter les lieux, te faisant pousser un long soupir. Silence, instant de solitude, tentant de reprendre ce souffle, ta gorge nouée par ce qui venait tout juste d'arriver. Il m'a frappée... Silence rompu, prunelles levées vers Noa, incapable de lui mentir, dire des trucs qui dépassaient ta pensée, le coeur battant la chamade, l'impression de faire une crise cardiaque à cet instant. Tu étais impuissante, ne sachant pas quoi faire, sans appréhender les gestes qu'allait faire le beau blond, afin qu'il ne commettes pas l'irréparable...

Invité

La pauvre âme faible, blessée et apeurée, c’est ainsi qu’il considérait son ami à cet instant elle qui d’ordinaire était si vivante, pleine de vie et souriante, s’excusait de le déranger à cette heure tardive. Doucement, instinctivement il approchait sa main ouverte pour tendrement juste du bout des doigts effleurer cette joue marquée par la violence. « Tu m’dérange pas, jamais ! » Noa l’invitait à pénétrer chez lui, elle avait besoin de chaleur, son corps ne cessait de trembler. D’un geste amical qui la fit pourtant sursauter il l’invita à aller au salon où assez rapidement il se débarrassa de sa conquête. Des remords ? Il n’en avait absolument pas. Trouver une fille avec qui passer un bon moment il pouvait le faire chaque jour mais avoir une amie telle que Sophia ça se comptait sur les doigts d’une main surtout dans le cas de notre blondinet. Alors, il voulait être là pour elle, ce qui importait le plus à ce moment c’était ce petit animal blessé qui lui fracturait le cœur à chaque grelottement. La voir ainsi le rendait fou alors quand la brune disparue enfin il s’approcha de son invitée surprise. Il se dirigea vers le canapé où prônait un plaid, d’un geste il s’en emparait et venait l’entourer autour des épaules de la demoiselle. Quand elle lâchait enfin les mots qui devaient la meurtrir et qui éveilla encore un peu plus la colère en lui, sentant son sang bouillonner peu à peu dans ses veines « Qui ? Quel est l’enfoiré qui a osé te toucher ? Un client ? Ton patron ? » Il pouvait s’agir de nombreuses personnes, avec le métier qu’elle faisait Sophia pouvait attirer tout un tas de malades qui au vu de son métier pensaient tout de suite que ce n’était qu’une salope qui couchait avec tout le monde et surtout le premier venu. Mais … la jeune femme était tout autre et surtout un métier, une activité ne définissait absolument pas qui on était dans l’intimité. Noa était un salopard aux dires de certains et surtout des femmes qu’il effaçait de sa vie après avoir pris son pied mais il avait des principes, même si on pouvait croire le contraire, quand une femme disait NON c’était non et il continuait sa route sans se prendre la tête. Son regard intense et profond était plongé dans ses yeux la transperçant presque comme si de cette façon il pouvait lire en elle et trouver la réponse. Et ce fut peut-être le cas. Il y avait en elle une telle tristesse, une si grande impuissante mélangée à un profond désarroi. « Putain ! C’est ton mari ?! J’vais le tuer ce bâtard ! » Ses mains quittaient les épaules de la jeune femme, il pivota sur lui-même passant sa main droite dans des cheveux, geste qu’il faisait quand il était animé par un violent dégoût et une haine qu’il avait bien du mal à canaliser. Il avait besoin de réfléchir et en même temps il se disait que ce n’était pas la peine, n’y de se contrôler, qu’il n’y avait qu’une seule solution. Trouver cet ordure et le cogner à son tour histoire de lui montrer un peu et surtout de lui passer l’envie de recommencer. "Où est-ce qu'il est ? Chez vous ?"

Ses doigts, posés contre ta joue rougie par la marque de sa main, te fit frémir, t'incitant à fermer les yeux sous l'impulsion, cette douleur toujours présente. Il était malgré tout, présent pour toi, petite âme sans défense, toi qui était d'humeur très volcanique, prête à exploser à n'importe quel moment, tu te sentais comme une moins que rien, en quête de connaissance. Noa tente de te rassurer, de te dire que tu ne le dérangeais pas, bien que celui-ci semblait être en charmante compagnie, femme qui te laissa un regard de vipère. Geste typiquement altruiste, il t'invite à prendre place sur le canapé avec celle qui devra malheureusement quitter les lieux, celle qui semblait t'envoyer promener et qui marche d'un pas décidé vers la porte de sortie. Se faire jeter de la sorte, comme si vous n'étiez qu'une chose sans importance, tu ne connaissais pas cela et par chance, car vu ton tempérament, tu lui aurais dit tout ce qui te vient en tête. Veste contre tes épaules, tu lâches donc un soupir, fermant les yeux. Non, pas eux Des personnes totalement en position pour le faire et pourtant, ce ne sont pas celles qu'il vient tout juste de te décrire, qui a osé te toucher, poser la main sur ton joli minois. Ces images dans ton subconscient, te faisaient tremblée comme une feuille que l'on cueille à la première journée d'Automne. Croisant le regard du beau blond, il n'en fallait pas plus, qu'un seul regard, pour que ce dernier lise à l'intérieur de toi, au plus profond de ton âme, comprendre ce qui s'est réellement passé. Il lit le désarroi dans ton regard, le traumatisme que tu as vécu lors de cette discussion avec ton mari, l'impuissance dans tes gestes. La bombe larguée, tu lèves la tête, retirant la veste contre tes frêles épaules. Non, non je ne te laisserai pas aller le toucher Si Noa venait à se pointer à la villa familiale, qu'il donnait une raclée à ton cher mari, vous étiez morts tous les deux. Point, aucune possibilité possible. Ta main se pose contre ton visage, tes prunelles se ferment automatiquement, ton coeur bat la chamade dans ta poitrine. Tu ne sais pas ce qu'il est capable de te faire Noa, il a des part dans des trucs pas très net et j'ai engagé un détective privé pour mieux divorcer... Venant à lui dire tes points, réels, ceux que tu as proposé à Artyom, histoire que ce dernier puisse t'envoyer les dossiers requis pour ce fameux divorce, la seule chose dont tu as envie c'est d'en finir et de t'enfuir avec une bonne partie de la fortune. Bleus encrés dans les siens, tu t'approches finalement, posant tes mains contre son visage, totalement désemparée. S'il te plaît, je te le demande... Ne fait rien de stupide Noa.