i owe you one (liam)

Liam && June
if i don't have you
i don't want nothing

Les journées se succédaient et se ressemblaient toutes, du moins, c’était l’impression qu’avait June. Les clients étaient différents, mais il n’en restait pas moins que le travail restait le même. Ses pieds la faisaient souffrir, mais elle n’avait pas le temps de se préoccuper de sa santé physique. Elle devait travailler, son patron lui faisait comprendre. Il semblait avoir des yeux tout le tour de la tête parce que dès qu’elle prenait une minute pour souffler, il était là, derrière son épaule à lui dire de retourner travailler. Elle retint un soupire, elle qui avait terriblement besoin de ce job, et retourna dans la salle à manger, voir si les clients qui étaient assis aux tables qu’elle servait appréciaient leur repas, s’ils avaient besoin de quoi que ce soit. C’était en revenant de servir l’une de ses tables qu’elle vit l’écran de la télévision. Elle avait toujours trouvé l’idée d’avoir des téléviseurs dans un restaurant absolument ridicule, mais pour le coup, elle était heureuse que le sien en ait. Se stoppant en plein milieu d’une allée, son regard ne pouvait quitter le téléviseur. La scène qui s’y déroulait, la couverture d’un braquage, n’était pas ce qui avait capté son attention, mais bien les images des personnes impliquées. Ça va, June? Vint demander une de ses collègues. Elle n’entendait rien, June. Pour quelques minutes, son monde ne tourna qu’autour des images qui lui étaient renvoyées, son regard cherchant ce visage familier à chaque nouveau plan des corps policiers. June? Tout ce qu’elle arriva à dire, lorsqu’elle le vit disparaitre dans une ambulance accompagné de deux hommes et semblaient s’enquérir de son état, ce fut son nom. Liam. Et là, c’est le pire des scénarios qu’elle s’imagina, parce qu’il était étendu sur une civière, qu’on le transportait en ambulance. Ça ne pouvait être que mauvais signe, non? Tu le connais? Elle hocha la tête, le cœur au bord des lèvres, incapable de dire quoi que ce soit. S’il lui arrivait malheur, qu’adviendrait-il de Mickaëlla? Qui prendrait soin d’elle? Et qu’adviendrait-il d’elle? Parce que sa fille n’était pas la seule personne qui avait besoin de lui, June aussi. Les filles, au travail. June ne répondit pas. Je crois que June n’est plus en état de travailler, monsieur. Après des minutes à argmenter, voir là s’engueuler, il finit par accepter de la laisser partir, ce qu’elle fit en quatrième vitesse, se dirigeant vers l’hôpital le plus près, les larmes roulant sur ses joues. Auprès de la secrétaire, elle s’informa dans quelle chambre elle pouvait trouver Liam, s’il était possible de le voir et suivit par la suite les directions qu’on lui donna et, bien évidemment, se perdit dans les couloirs de ce gigantesque hôpital. Finalement, elle se trouva devant cette chambre, le cœur battant la chamade, incertaine de l’état dans lequel elle le verrait. Elle qui s’était imaginé le trouver bien amoché le vit au contraire plutôt en forme. Liam. Fut tout ce qu’elle arriva à murmurer, ne sachant plus trop comment se sentir, entre la joie de le voir relativement en santé, mais aussi toujours un peu terrifiée à l’idée qu’il soit blessé, qu’elle aurait pu peut-être le perdre. Elle se dirigea vers lui, l'envie de le prendre dans ses bras, de le sentir présent envahissant son corps, mais elle se retint en voyant les pansements sur son bras.

I owe you one.

Avec June Carter

En arrêtant les courses de rues, je m'étais immédiatement tourné vers la police, afin de pouvoir venir en aide aux autres, sans même prendre le soin de préparer quelque chose pour que ma fille ne grandisse pas seule au cas où je mourrais dans l'exercice de mes fonctions. J'y avais souvent pensé, et malgré quelques blessures de temps en temps, je ne m'étais jamais préparé à cette situation, car cela reviendrait à déjà commencer à faire mes adieux à ma fille d'une certaine manière, et je m'y refusais, même si cela aurait été plus sûr pour elle.

Aujourd'hui, j'étais en patrouille avec un collègue dans la ville lorsqu'un appel radio nous prévint d'un braquage dans l'une des boutiques qui se trouvait à proximité de notre position. J'allumais la sirène, appuyais pleinement sur l'accélérateur, et en peu de temps nous arrivions sur les lieux du braquage.

Comme toujours, nous commencions par prendre les informations auprès des agents déjà présents, qui nous expliquaient qu'il y avait deux hommes armés à l'intérieur ainsi que l'employé de la boutique et une cliente. Nous tentions, dans un premier temps, d'établir le contact, mais la seule réponse que nous obtenions fut la menace de tuer un otage si nous ne leur donnions pas une voiture pour les laisser partir.

Les braqueurs nous laissaient seulement une poignée de minutes pour réfléchir, et il nous fallait donc trouver un plan rapidement, de façon à ce que tout se termine au mieux pour tout le monde. Après avoir réfléchi un petit peu, nous en venions à trouver un plan qui pourrait marcher et décidions de le mettre en place.

Un agent de police amena une voiture devant l'entrée de la boutique, puis il s'éloigna, laissant sortir les braqueurs dont l'un braquait son arme sur la cliente de la boutique pour s'assurer de pouvoir partir tranquillement. Cependant, juste avant qu'il n'entre dans la voiture, je vis son doigt se rapprocher de la gâchette, il allait tirer sur l'otage et la tuer en partant. Sans hésitation, je sortis mon arme et, en visant au plus vite, je parvins à lui mettre une balle dans l'épaule, qui lui fit immédiatement lâcher son arme, protégeant ainsi la victime.

Je n'eus cependant pas le temps de voir venir l'autre braqueur qui me tira une balle dans le bras, me blessant et m'empêchant de finir le travail. Mon équipier lui tira dessus immédiatement en réponse, mettant un terme au braquage, tandis qu'un agent appela une ambulance pour venir me chercher. Quand celle-ci arrive, on me mit sur une civière et je partais en souriant à mes collègues et en leur lançant une bonne réplique pour ne pas les inquiéter.

« I'll be back ! »

Les portes de l'ambulance se fermaient et j'étais emmené à l'hôpital où l'on s'occupa de me retirer la balle du bras avant de me faire un bandage sur la blessure et de m'emmener dans une chambre pour que je puisse me reposer et être surveillé par les médecins. A peine arrivé dans cette chambre, je n'avais qu'une seule envie, m'enfuir de l'hôpital, je n'aimais vraiment pas être là, mais j'allais devoir attendre un peu avant de partir, les médecins ne me laisseraient pas faire en cinq minutes même si je me sentais bien.

Heureusement pour lui, quelqu'un frappait à la porte, pour me délivrer de la solitude. Quand la porte s'ouvrit et qu le visage de June apparut, j'affichais un grand sourire, content de voir qu'elle était venue me rendre visite, mais elle semblait être bien plus affectée que moi par la situation. Pour l'aider à se détendre, je luis dis alors.

« Bah alors, c'est quoi cette mine ? On dirait que tu viens de voir un fantôme. »

Je repensais ensuite au fait qu'elle devait sûrement travailler, et qu'elle loupait actuellement le boulot pour moi, espérant que cela ne lui apporte pas de problèmes par la suite. Je l'invitais ensuite à me rejoindre et à prendre place à mes côtés.

Code by Joy

» another one bites the dust (liam)
» Liam ► « L’amitié améliore le bonheur, apaise la misère, double la joie et divise la peine. »
» Liam ► « C’est pendant nos moments les plus sombres que nous devons nous concentrer pour voir la lumière. »