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 recharge mes batteries, j'ai besoin de ton regard. (isaac)

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Nora Hortega
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MessageSujet: recharge mes batteries, j'ai besoin de ton regard. (isaac)   recharge mes batteries, j'ai besoin de ton regard. (isaac) EmptyVen 21 Déc - 21:25

samedi soir, tard dans la nuit. tu touches du doigt la fin de ton service, bientôt tu pourras rentrer chez toi. il ne reste plus personne dans le restaurant, les deniers clients sont partis, les cuisiniers aussi. la soirée a été éprouvante. une centaine de couverts pour un endroit pas si grand que ça. t'as du servir, nettoyer, redresser. puis recommencer. encore et encore. comme tous les jours, la même routine, la même chanson. t'es comme un robot, nora. tu travailles machinalement, tu souris en contractant ce muscle presque instinctivement lorsque quelqu'un vient à ta rencontre. t'es plus toi-même quand il te manque, quand il n'est pas à tes côtés. t'es là, mais t'es pas là à la fois. parce que ton esprit est ailleurs. tu penses à lui, toujours. à chaque moment de la journée. tu te demandes ce qu'il fait, si son travail se passe bien, s'il a le temps de manger ou de se reposer. vous êtes occupés tous les deux, vous n'avez pas le temps de vous envoyer une tonne de sms chaque jour. alors tu te retiens de ne pas le déranger, tu effaces chaque brouillon que tu rédiges en te disant qu'il faut que tu arrêtes de le perturber pendant son travail. tu savais à quoi tu t'engageais en retournant à ses côtés. ou du moins tu pensais le comprendre et réussir à le gérer. mais il n'en était rien. t'es frustrée, énervée. t'arrives pas à être heureuse, alors que dans quelques minutes tu seras en vacances. c'est à ton tour de les avoir cette année pendant la période des fêtes, et comme par hasard, c'est cette année là que tu te retrouves seule, sans personne autour. t'as un énorme coup de cafard. t'as même pas envie de te dépêcher pour rentrer chez toi, tu traînes presque la patte. tu détaches le tablier qui recouvre ton uniforme avant de le poser sur le bar. tu soupires, tu dois encore compter la caisse et vérifier qu'il n'y a aucune erreur, sous peine de devoir rajouter toi même l'argent qu'il manque. triste réalité. tu éteins les lumières de la devanture, puis tu regardes par la fenêtre, d'un air distant et nostalgique. il y a un mois de ça, vous étiez encore tous les deux dans son chalet, pour ce weekend féerique. et là, tout ce qu'il te reste comme effluve de ce souvenir, ce sont les flocons de neige qui viennent s'échouer sur le trottoir, et ce vent glacial qui balaiera tes cheveux, lorsque tu sortiras pour braver le froid. après avoir tout rangé et tout nettoyé, tu pars te changer dans les vestiaires, parce que tu commences sérieusement à avoir froid avec cette mini jupe et ce t-shirt. y a déjà plus de chauffage à cette heure-ci, le patron a bien envie de faire des économies, quitte à te retrouver avec une crève d'enfer d'ici quelques jours. t'enfiles ton gros pull et ton manteau ☆, puis tu viens derrière le comptoir et t'ouvres la caisse, prête à compter minutieusement, pour être sûre de ne faire aucune erreur avant de t'en aller. tu soupires encore, parce que plus ton départ approche, plus tu appréhendes cette solitude qui va te ronger. tu t'y étais habituée depuis ces dernières semaines, mais le fait de te savoir seule, avec tes cartons pour réveillonner, te mettait le moral au plus bas. tu attrapes ton téléphone dans ta poche arrière, fixes l'écran. aucune nouvelle. comme d'habitude. tu te remets à compter la liasse de billets que t'as entre les mains, tu secoues la tête. t'arrives pas à te concentrer, tu dois recommencer. tes mains s'agitent nerveusement au fur et à mesure que l'argent glisse entre tes doigts. t'en as marre, t'as juste envie de clôturer cette journée pourrie. t'entends la porte qui s'ouvre, mais tu te donnes pas la peine de relever la tête, trop occupée à compter les billets verts. tu fronces les sourcils, t'as pas envie d'être déconcentrée et de devoir reprendre du début. " nous sommes fermés, je suis désolée ! " grondes-tu, un peu moins aimable qu'à ton habitude.


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MessageSujet: Re: recharge mes batteries, j'ai besoin de ton regard. (isaac)   recharge mes batteries, j'ai besoin de ton regard. (isaac) EmptySam 22 Déc - 13:13

j'ai besoin de ton regard
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○ outfit

T’étais revenu à New York quelques jours avant Noël. T’étais resté silencieux quant à ton retour soudain, voulant faire la surprise à Nora que tu serais avec elle pour les fêtes. T’avais vu pour déléguer ta place à tes associés qui, n’ayant pas vraiment de vie familiale, avaient accepté de te représenter à tes rendez-vous. T’étais conscient de ne pas être indispensable, conscient que tes clients comprendront. Les fêtes approchant, t’avais, en plus, peu de rendez-vous importants et tu ne parvenais à te résoudre de la laisser seule, à ne pas être là alors que ton frère, Arty, semblait avoir pris la fuite. Tu venais de la retrouver et tu voulais être là parce que tu savais que c’était important pour elle. Conscient d’avoir été absent, pris dans ton travail, dans tes tourments professionnels, t’avais envie de lui montrer que t’étais prêt à faire des efforts. Alors t’avais quitté Londres, pris un billet le vendredi après-midi pour arriver dans la matinée du samedi. T’avais réglé quelques affaires de New York, t’assurant que l’entreprise continuerait à tourner sans toi et t’en avais profité pour te reposer, rejoignant Nora après son service. Tu n’avais daigné répondre à son message, conscient de t’attirer prochainement ses foudres mais tu ne voulais pas qu’elle ait des doutes, quitte à te faire haïr un peu plus. T’avais essayé de joindre Arty, mais tu n’avais eu aucune nouvelle de lui et son propre entourage n’en n’avait pas non plus. Arty, il était du genre à prendre la fuite, à quitter le pays sans un mot mais tu te sentais trahi. Parce qu’à toi, Arty, il ne cachait rien. Et vous vous étiez toujours promis de tout vous dire, de vous confier vos plus sombres secrets. Mais fallait croire que tu t’étais trompé, peut-être que tu ne connaissais pas autant ton frère que tu ne le prétendais. Alors t’avais erré dans ton appartement, peu habitué à ne rien faire. T’avais cherché quelque chose à faire, répondant à de vieux mails auxquels t’avais oublié de répondre, puis réapprovisionnas ton frigo. T’avais hâte de la retrouver. La serrer dans tes bras. L’embrasser. Elle t’avait manquée Nora. Tu n’avais pu te résoudre à l’oublier alors que t’étais tiraillé par le travail. Tiraillé par les rendez-vous à droite et à gauche. Les vols de nuit pour retrouver des clients. Pas une minute pour l’appeler. Alors t’avais pris la décision de venir ici. Contre toute attente. Provoquant la colère de ton père qui disait que tu devais représenter la société à l’étranger. T’en avais fait qu’à ta tête, parce que jusqu’ici t’avais pas pris de vacances, jusqu’ici t’avais tout accepté sans réellement broncher. Mais délaisser Nora, tu ne pouvais pas. Pas encore une fois. Tu t’étais promis de ne plus commettre les mêmes erreurs, promis de ne plus la délaisser. Alors t’avais pris ton vol de Londres contre son approbation, conscient d’animer quelques tensions entre vous. Il finirait par comprendre et s’il ne comprenait pas, tu t’en fichais royalement. La nuit tombant, t’avais commandé quelque chose, pris une douche et avais enfilé une tenue bien hivernal. T’étais venu avec ta vieille Mustang, arpentant les rues de New York avec, parce que t’aimais conduire, te sentant plus libre que d’être conduit par un chauffeur et puis Nora, elle préférerait. Tu t’étais garé pas très loin du restaurant dans lequel elle travaillait et t’avais trainé dans un café pas loin, surveillant les derniers clients qui poussaient la porte de l’enseigne du restaurant où Nora était. Quand tu voyais que les lumières commençaient à s’éteindre, t’avançais avec hâte, serrant ton écharpe autour de ton cou. Tu poussais la porte, découvrant les lieux, conscient que Nora ne travaillait pas dans un endroit les plus huppés de Manhattan. Les lèvres pincées, t’avançais alors qu’elle était seule, à faire la caisse. Sa moue énervée, tu ne pus contrôler un sourire et les paroles qui sortirent de sa bouche te firent légèrement rire. « C’est comme ça que tu fidélises ta clientèle ? » Tu demandais, les mains dans les poches, observant Nora, un sourire en coin. Ses yeux perdus se levaient vers toi : « Surprise. Tu viens pas dire bonjour à ton petit-ami ? » Tu demandais, les yeux malicieux, heureux de la retrouver, tes mains dans les poches, serrant tes clefs de voiture. T’espérais qu’elle soit heureuse de te voir, parce qu’elle t’avait manquée. Beaucoup trop.

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MessageSujet: Re: recharge mes batteries, j'ai besoin de ton regard. (isaac)   recharge mes batteries, j'ai besoin de ton regard. (isaac) EmptySam 22 Déc - 14:16

ça fait déjà plusieurs fois que t'essaies de compter cette caisse, mais t'y arrives pas, t'es pas assez concentrée pour réussir à le faire du premier coup. jusqu'au bout, cette soirée aura été interminable. les carillons de la porte retentissent et t'entends des bruits de pas qui s'approchent de toi. t'as pas envie d'y prêter attention. il est déjà beaucoup trop tard, t'as éteint presque toutes les lumières. pourtant, il y a toujours des gens qui arrivent à croire qu'il est possible de manger continuellement. parce que ce genre de chose arrive tous les jours. tu bougonnes de ton air contrarié que le restaurant est fermé, sans pour autant relever le menton, persuadée que ce sont des énièmes clients illettrés, incapables de lire la pancarte "closed". en entendant le son de la voix qui te fait face, tu te figes instantanément. parce que tu la reconnaîtrais entre mille. tes yeux de biche se redressent la seconde d'après, et tu le découvres, à quelques mètres de toi. isaac. ton isaac. avec son long manteau d'hiver, ses mains dans les poches et son air malicieux qui t'avait tant manqué. tu restes idiote quelques secondes, incapable d'articuler un mot pour répondre à sa question. " isaac ? " murmures-tu, ton cœur battant la chamade au creux de ta poitrine. il t'avait dit qu'il ne reviendrait pas pour les fêtes. qu'il avait du travail, des choses à régler. t'as l'impression qu'il n'est qu'une illusion et que t'es en train de rêver. cette histoire te monte beaucoup trop à la tête, nora, tu commences à devenir dingue. il parle à nouveau, tu le regardes toujours bouche bée, spectatrice de son visage parfait dont les traits te reviennent peu à peu. surprise ? il est revenu ? " mais... mais... " dis-tu de ta voix incertaine, ne comprenant pas tout ce qu'il t'arrivait en l'espace de ces quelques secondes. tes mains tremblantes reposent la liasse de billets, tu restes sur place, refermant le tiroir de la caisse, sondant ses prunelles azur. " tu me fais pas une blague ?... tu reviens vraiment ? " dis-tu, décontenancée, tes mains recroquevillées, comme si t'étais une gamine. t'osais même pas t'avancer jusqu'à lui de peur qu'il te dise qu'il n'est là que pour une nuit. tu veux pas qu'il reparte. tu veux qu'il reste avec toi. t'as pas envie d'être déçue, alors tu veux plus ouvrir la bouche. t'arrives presque plus à respirer, ton cœur va exploser. tu peux plus tenir loin de lui. ça fait déjà trop longtemps. ton sourire malicieux fait enfin surface, en réponse au sien, puis tu fais le tour du comptoir, te retrouvant à deux pas de lui. tu le fixes de tes iris émerveillés, comme si c'était noël avant l'heure. parce qu'isaac serait probablement le plus beau de tous les cadeaux qu'on aurait pu t'offrir. tu voulais rien d'autre. juste lui. en une fraction de secondes, tu fonds la distance entre vous. tu te jettes dans ses bras avant de le serrer contre toi. fort. beaucoup trop fort. tu voulais le sentir tout près de toi. humer son parfum, retrouver ce contact grisant dont t'avais tant besoin. tu restes ainsi quelques secondes, puis tu te recules, confrontant son regard de braise qui te faisait toujours autant d'effet. " tu m'as manqué, t'imagines pas à quel point. " murmures-tu, tes mains venant attraper son visage pour le caresser tendrement. tu te mets sur la pointe des pieds, pour arriver presque à sa hauteur, puis tu l'embrasses passionnément. de tout ton cœur. toi qui croyait passer une mauvaise journée, au final, tu te retrouves avec la plus belle des surprises. tu presses ton corps contre lui, l'entoures de tes bras pour l'approcher au plus près de toi. et t'arrives plus à te détacher de ses lèvres. comme un manque insatiable que tu peux pas combler.


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Dernière édition par Nora Hortega le Sam 22 Déc - 16:46, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: recharge mes batteries, j'ai besoin de ton regard. (isaac)   recharge mes batteries, j'ai besoin de ton regard. (isaac) EmptySam 22 Déc - 15:32

j'ai besoin de ton regard
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Tu observais Nora, un brin amusé par son agacement qu’elle n’était parvenue à masquer – ou qu’elle ne se donnait même pas la peine de cacher –. Conscient qu’elle n’exerçait pas le travail le plus évident, qu’elle était probablement extenuée par la clientèle qui tournait toute la journée, t’étais jamais venu la voir jusqu’ici. Ne voulant pas la déranger sur son lieu de travail et puis tu n’étais pas sûr de pouvoir composer avec le comportement de certains clients qui se rendaient ici. Nora t’en parlait peu mais tu parvenais à te faire ta propre idée. Parce que ce n’était pas le coin de Manhattan le plus chic, les bonnes manières n’étaient pas obligatoires. Ce n’était pas ces restaurants que tu côtoyais où aucun client s’aventurait dans des comportements déplacés au risque de salir leur image publiquement. Les cernes creusés, Nora, elle semblait avoir besoin de vacances, besoin de s’extirper de cet endroit miteux. Tu observais les recoins, aux aguets. Nora, elle semblait perturbée par ton arrivée. Ton sourire béat aux lèvres, tu la contemplais. Parce que t’aimais cette timidité, cette part de sensibilité. Nora, elle était cette douceur, que toi tu n’étais pas ou bien trop peu. Elle parvenait à atténuer tes mauvais cotés, éveillant jusqu’ici des cotés chez toi que tu n’avais jamais soupçonnés. Tes mains dans les poches, tu hausses les épaules à sa question.  « D’après toi, j’ai l’air d’être un mirage ? » Tu demandais, doucement. Tu lui avais dit que tu ne pouvais te libérer pour les fêtes et pourtant, à quelques jours du réveillon, tu t’étais extirpé de tes contraintes professionnelles pour enfin reprendre le pas sur ta vie privée. Et t’avais pas regretté ta décision parce que tu t’en serais voulu si tu étais resté à Londres, la laissant seule. Et Nora aussi. Parce qu’elle avait beau comprendre que ton métier impliquait beaucoup de responsabilités, elle ne parviendrait pas à oublier que tu l’avais laissée livrer à elle-même. Elle n’avait personne, à part toi. Et toi aujourd’hui, tu avais ta famille d’accueil, celle qui t’avait offerte cette vie, mais elle n’était pas vraiment ‘ta’ famille. Elle ne pourrait jamais combler l’absence de Nora, jamais tu ne pourrais te résoudre à l’oublier, plus jamais. Incapable d’être séparé d’elle ; comme un besoin inexorable de la savoir près de toi. Elle semblait décontenancée et tu l’observais, de ton plus beau sourire. « Non, je repars pas. Je reste avec toi.» Tu dis simplement, l’observant reposer les billets dans la caisse. Elle vient finalement faire le tour du comptoir pour te serrer dans les bras. Tu passes tes bras autour d’elle, pour la serrer encore un peu plus fort, embrassant ses cheveux, fermant les yeux, profitant de vos retrouvailles. Le temps avait paru une éternité et t’étais heureux d’être revenu ici. Elle se sépare de toi et tu caresses son doux visage, un léger sourire à ses mots. « Tu m’as manqué aussi. C’est pour ça que je suis revenu. » Tu dis simplement, haussant les épaules. Simplement pour ne plus te sentir ce manque d’elle lorsqu’elle est à des kilomètres de toi et que tu ne peux la serrer dans tes bras. Elle vient fondre ses lèvres et tu ne te fis pas prier pour prolonger le baiser, la serrant contre toi. Le doux parfum de ses lèvres t’avait manqué, tu te demandais comment t’avais fait pour tenir si loin d’elle. T’avais envie de la retrouver, dans un endroit un peu plus intimiste et tu finis par te reculer, à contre cœur. « Je suis venu avec ma voiture. » Tu dis, en montrant les clefs de ta voiture. Parce que jusqu’ici, vous ne voyagiez que grâce à ton chauffeur mais ce soir, tu lui avais donné sa soirée. « T’as fini qu’on puisse y aller ? J’ai envie de m’en aller d’ici.» Tu dis, un sourire malicieux, t’approchant d’elle, pour l’embrasser un peu plus passionnément, un baiser empli de désirs et d’envie. Envie d’elle après avoir été séparés trop longtemps.

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MessageSujet: Re: recharge mes batteries, j'ai besoin de ton regard. (isaac)   recharge mes batteries, j'ai besoin de ton regard. (isaac) EmptySam 22 Déc - 18:51

t'arrivais pas à en croire tes yeux. il était là, juste devant toi. il était revenu, pour toi. pour te faire plaisir. parce que tu lui manquais aussi, probablement. vous étiez tellement en symbiose, que tu pouvais pas te sentir vivante loin de lui. t'avais besoin de sa présence, pour te sentir épanouie et pour réussir à gérer correctement les aléas du quotidien. ces jours-ci t'étais tendue, t'avais le moral en berne, et c'était dû uniquement à son absence. mais quand tu le vois, c'est comme si tu relâchais toute cette pression en quelques secondes. t'oublies tout. tu penses qu'à te fondre dans ses bras. t'as l'impression d'halluciner quand tu découvres sa silhouette de géant, et que t'entends sa voix suave qui vient délicieusement caresser tes oreilles. tu ris légèrement à sa remarque, puis tu hausses les épaules en prenant ta mine boudeuse. " j'espère que non, je m'en remettrai pas sinon... " tu reposes tout l'argent que tu tiens entre tes mains, puis tu refermes le tiroir. lorsqu'il t'annonce qu'il ne compte plus repartir, tu fermes les yeux, et tu pousses un soupir de soulagement. il va rester là, avec toi. vous allez passer noël rien que tous les deux, en amoureux, à défaut de ne pas avoir de proches autour de vous. mais il était ta seule famille à présent, le seul qui serait toujours là pour toi et qui ne t'abandonnerait jamais, t'en étais persuadée. tu lui adresses ton plus beau sourire, avant de venir te blottir contre lui, entre ses bras protecteurs, dans cette étreinte dont t'avais besoin depuis si longtemps. tu fermes les yeux, tu profites de l'instant présent. avec lui t'as connu les cris, les disputes et les retrouvailles intenses qui s’en suivaient. t'as connu le bonheur à l’état pur, celui qui t'emporte dans un tourbillon euphorique. alors malgré la distance, malgré les difficultés, tu t'en fiches d’avoir mal aujourd’hui. si c’est le prix à payer pour vivre des émotions aussi intenses, tu veux bien souffrir. cet amour passionnel qui te consume peu à peu, c'est ta seule raison de vivre en ce moment. cet homme, c'est le seul capable de faire battre ton cœur à tout rompre. et ce depuis des années, et probablement pendant les futures à venir. tes lèvres viennent se poser sur les siennes, tu l'embrasses tendrement, tes mains caressant sa nuque et ton souffle s'échouant contre le sien. plus rien ne compte à présent, à part lui. il se recule finalement, agite ses clefs devant toi pour te dire qu'il a pris le volant pour venir te rejoindre. tu arques un sourcil, riant légèrement à sa réplique. " super, j'avais oublié que tu savais conduire depuis le temps ! " tu lui tapais doucement l'épaule, lui tirant la langue pour l'embêter un peu. ce soir, isaac avait donné congé à son chauffeur pour profiter de vos retrouvailles, rien que tous les deux. cette idée ne te déplaisait pas. il te demande si tu as terminé ce que tu as à faire, avant de pouvoir partir. tu lèves les yeux au ciel, en soupirant. " je dois encore compter la caisse. " mais le fauve s'approche de toi, armé de son sourire irrésistible contre lequel tu ne peux jamais lutter. et tu comprends qu'il y a urgence. sa bouche vient s'emparer de la tienne avec cette pointe de sauvagerie, tu lui rends son baiser, tirant sur son manteau pour l'approcher un peu plus de toi. t'as pas envie de rester ici. tu veux rentrer. tu veux le retrouver en bonne et due forme. tes sens en éveil, ton corps en alerte à son contact qui se faisait plus oppressant. tu le repousses, de tes deux mains sur son torse, te mordant doucement la lèvre en le regardant. " je pense qu'on va s'en aller. tant pis pour ma collègue, elle se débrouillera. " le même sourire malicieux que ton amant, tu te diriges vers le comptoir pour attraper ton sac à main, tu éteins les dernières lumières, jusqu'à te retrouver presque dans le noir, éclairée uniquement par les lampes de l'extérieur. t'attrapes la main d'isaac, puis vous sortez du restaurant. tu refermes derrière toi, et tu tends une de tes paumes, appréciant ces flocons de neige qui viennent s'échouer sur toi. t'aimais ce genre de choses simples. t'avais pas besoin de beaucoup pour te sentir bien. vous marchez quelques mètres tous les deux, jusqu'à arriver à sa belle mustang. tu prends place à côté de lui, balançant ton sac sur la banquette arrière. tu touches à tout, comme à ton habitude. t'allumes la radio pour faire une petite musique d'ambiance, puis tu le laisses démarrer. vous êtes plutôt silencieux pendant le trajet. t'as pas grand chose à dire de plus. si ce n'est que ton corps est en ébullition et que l'attente devient un supplice. ta main vient s'égarer sur sa cuisse, il te lance un regard amusé, probablement surpris par tes agissements. tu souris comme une idiote, jouant les innocentes. " quoi ? ". t'avais envie de le pousser jusqu'à ses retranchements. tu voulais qu'il brûle de désir pour toi. que ces retrouvailles soient torrides et intenses, une fois arrivés chez lui. tu détaches ta ceinture, te penches doucement jusqu'à son cou, puis tu laisses tes lèvres s'égarer sur sa peau brûlante. l'odeur masculine de son parfum vient embrumer ton esprit, tu laisses ta langue se promener dans son encolure. ta main continue de le caresser par dessus son pantalon, mais tu te fais plus entreprenante. tu la dirige jusqu'à son entrejambe, déboutonnant d'une main son vêtement, faisant glisser sa braguette. tes dents avides de sa chair viennent mordre sensuellement son oreille. tu chuchotes, presque dans un murmure. " dépêche-toi. ". ton sourire malicieux qui ne quitte pas tes traits, tu embrasses sa joue. ta main se mouvant sous son vêtement pour venir finalement caresser son membre. tu continuais ce petit jeu tout le long du chemin, entre baisers tendres dans son cou et caresses intimes, sur l'objet de tes désirs. tu ne tenais plus. t'avais hâte de rentrer pour le retrouver.


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MessageSujet: Re: recharge mes batteries, j'ai besoin de ton regard. (isaac)   recharge mes batteries, j'ai besoin de ton regard. (isaac) EmptyMar 25 Déc - 19:02

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MessageSujet: Re: recharge mes batteries, j'ai besoin de ton regard. (isaac)   recharge mes batteries, j'ai besoin de ton regard. (isaac) EmptyJeu 27 Déc - 14:01




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