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 I knew you were trouble (ft. Langdon)

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MessageSujet: I knew you were trouble (ft. Langdon)   I knew you were trouble (ft. Langdon) EmptyVen 14 Sep - 19:06

I knew you were trouble
when you walked in, so shame on me now
Flew me to places I'd never been, now
I'm lying on the cold hard ground

Langdon, un prénom que la brune n’avait pas entendu depuis bien longtemps. Deux syllabes qui lui arrachèrent un sourire, qui lentement se mua en une petite grimace pleine de douleurs et de mauvais souvenirs. Langdon Bratford, le premier et seul amour d’Eden, ce garçon qui était parvenu à entrer dans son cœur alors que la jeune femme n’avait que vingt-et-un ans, celui qui avait su apaiser le dragon qu’elle était l’espace de deux belles et longues années, peut-être les plus heureuses de la vie d’Eden. Leur relation n’avait rien de mielleuse, ils ne se chuchotaient quasiment jamais de mots doux, ne s’étaient pas donnés de surnoms complètements niais et ne s’étaient jamais dit qu’ils s’aimaient. A quoi bon quand les gestes le prouve ? Langdon et Eden étaient en parfaite osmose, trop similaires pour ne pas s’entendre et pas assez différents pour se disputer, ils formaient un couple improbable et en même temps prévisible quand on les connaissait bien. Et puis il avait fallut que la brune vienne tout gâcher. Tout était allé trop vite, sa mère parlait de fiançailles, son père à lui parlait de s’installer ensemble et ça avait été trop. Trop pour Eden qui n’avait jamais rien connu d’autre qu’une maison vide dans laquelle elle avait du s’élever toute seule. Alors au lieu de lui en parler franchement et de prendre le risque de vivre la plus belle histoire de sa vie, elle avait été voir ailleurs, tout simplement. Elle l’avait trahit lui et toute la confiance qu’il avait placé en elle. Elle avait bafoué les promesses silencieuses qu’ils s’étaient faits et le respect que chacun se portait. Et quatre ans après, la simple évocation de Langdon parvenait encore à lui arracher un sourire avant que tout ne lui revienne de plein fouet.

Ce soir, le hall du Plaza Hotel avait été réservé pour l’une des plus grosses récoltes de dons de l’année, une œuvre de charité importante à laquelle Eden et le reste du clan Lawson avaient été conviés. Par politesse, ou parce qu’elle avait souhaité qu’Eden « remette ça », sa mère l’avait informé sans prendre de pincettes et sans détours que le jeune Bratford serait là, et que les Lawson aurait le bonheur de partager la table de sa famille. Elle avait dit ça comme si elle lui avait annoncé qu’elle changeait de robe pour la réception ou que la météo avait prévu un léger rafraîchissement des températures en fin de soirée. Clairement, Mrs. Lawson était restée égale à elle-même, froide, distante et sans aucune compassion pour sa fille, qui des années auparavant, avait vu son cœur se briser. Comme on dit, les chiens ne font pas des chats. Le hall de l’immeuble était élégamment décoré tout comme la salle de réception qui se montrait toute aussi éblouissante. Eden salua quelques personnalités, serra plusieurs mains et se fit prendre en photos avec une poignée de personnes importantes –ses parents y compris. Ce genre de soirée se déroulait toujours de la sorte, les gens arrivaient et passaient de petits groupes en petits groupes afin d’être vus de tous avant que le repas ne commence. Au loin, Mrs. Bratford reconnut Eden et la salua chaleureusement en la prenant dans ses bras. Cette dernière salua également son mari avant de lentement se tourner vers le fils, difficile de l’ignorer dans un si petit groupe de personnes. Elle lui fit face et esquissa un petit sourire qui disparut aussitôt. Salut Langdon. La soirée risquait d’être longue, Langdon était son alter-égo masculin et dire qu’il était encore en colère derrière elle était un euphémisme. Tu vas bien ?


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MessageSujet: Re: I knew you were trouble (ft. Langdon)   I knew you were trouble (ft. Langdon) EmptyVen 14 Sep - 20:22

Should've known your love was a game
Now I can't get you out of my brain

Tu observes le reflet que te renvoie la vitre teintée de la limousine. Parfait petit automate dont le visage ne laisse rien transparaitre. Tes mains se meuvent jusqu’à ton col pour réajuster le nœud de ta cravate alors que la voiture s’approche du bâtiment devant lequel s’agglutine déjà de nombreux photographes, tous prêts à capturer le moindre écart de conduite ou la moindre faute de gout. Tu es rodé à l’exercice. Tu sais que tu n’as pas le droit à l’erreur. Tu dois coller à l’étiquette qui est la tienne. Sourire de façade. Costume trois pièces hors de prix. La moindre mèche de tes cheveux parfaitement fixée. « Monsieur Bratford. » Ton visage reste toujours aussi impassible alors la portière du véhicule s’ouvre pour te laisser t’en extirper. Tu n’adresses pas le moindre regard au valet qui tient la portière et te salue poliment. Tes mains restent se posent sur le col de ta veste, veste que tu réajustes une fois hors de l’imposante limousine.

Tu reconnais des silhouettes, des visages, mais aucune n’a assez d’importance pour retenir ton attention. A leur tour, tes parents s’extirpent de la voiture. Ton père adresse quelques sourires à des photographes et autres journalistes couvrant l’événement. Une soirée caritative en l’honneur de… A dire vrai tu n’avais pas la moindre idée de la cause pour laquelle vous alliez devoir verser une alléchante somme d’argent, cela ne t’intéressait guère. Tu savais juste qu’il fallait te montrer ici ce soir. Pour montrer que vous n’étiez pas les grands méchants riches qui n’avaient pas d’autres ambitions que de voler l’argent des plus pauvres. Foutaises. Mise en scène. Tous ces sourires de façade et ces poignées de mains n’avaient pas d’autre objectif que se donner bonne conscience tout en se rachetant une image dans la conscience populaire. Redorer son blason en distribuant quelques billets pour en récupérer bien davantage. Pathétique. Et si facile. A peine êtes-vous entrés dans le hall que des mains se tendent déjà en direction de ton paternel. Léchage de bottes. Tu esquisses un sourire hypocrite alors qu’à ton tour tu serres les mains qui se tendent dans ta direction. Tu les salues tous, un par un, chaleureusement. Selon le protocole. Avoir une attention pour chaque personne de l’assemblée. Prendre des nouvelles, comme si t’en avais quelque chose à faire. Prétendre. Feindre l’intérêt. Parler business. Parler des dernières tendances. Et soudain, la main de ta mère qui se pose sur ton avant-bras, alors qu’à son tour, elle porte ce masque d’hypocrisie qui caractérise votre milieu. Surpris, tu suis son regard à travers la foule éparse. Ton cœur manque un battement. Tu aurais dû te douter qu’elle serait là. Tout sourire disparait de ton visage pour laisser un nuage de colère traverser ton regard. Ta mère l’enlace avant de saluer poliment madame Lawson. « Salut Langdon. » Ton regard, dédaigneux, se pose sur elle. « Eden. » Regard froid. Ton soutenu, contrôlé, poli. « Tu vas bien ? » Sourire de circonstance. Silence pesant. Tu esquisses un pas en sa direction, te baissant vers elle comme pour déposer un baiser sur sa joue, mais tes lèvres ne font que frôler sa peau pour venir se lover près de son oreille « Tu peux ravaler ton numéro de petite fille polie et bien élevée avec moi, j’ai déjà donné et je ne suis pas d’humeur pour le moment… mais on pourra se prendre une chambre après miss Marie couche toi là ! » Lentement, tu te redresses pour plonger ton regard dans le siens, un large sourire aux lèvres. Puis, ton regard se pose sur la mère de la jeune femme « Une coupe de champagne madame Lawson ?! »
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MessageSujet: Re: I knew you were trouble (ft. Langdon)   I knew you were trouble (ft. Langdon) EmptySam 15 Sep - 13:31

I knew you were trouble
when you walked in, so shame on me now
Flew me to places I'd never been, now
I'm lying on the cold hard ground

Jamais Langdon ne l’avait regardé si méchamment, si Eden avait espéré que les années passées auraient aidé à apaiser sa colère, elle réalisa soudain que c’était tout le contraire. Plus féroce que jamais, il posa sur elle un regard qui la fit tressaillir, comment était-il possible qu’ils en soient arrivés là ? Comment les caresses volées et les baisers torrides s’étaient-ils changés en regards froids et rictus méprisants ? Tu le sais très bien Eden, petite conne. Son prénom dans sa bouche sonna comme une menace, lui qui l’avait longtemps soupiré durant leurs nuits de plaisir, et ça lui fit mal à la brune. Alors, comme sa mère lui avait appris, elle revêtit son masque de marbre, ce visage impassible qu’elle arborait quand une situation la touchait de trop près. Elle fit tout de même l’effort de lui demander comment il allait, pour être polie, se montrer charmante et civilisée, surtout. Ce soir, elle ne pouvait se permettre de faire un faux-pas, toutes les caméras et tous les yeux étaient rivés sur les convives de ce gala, et chaque petite expression serait épluchée. Il s’approcha doucement d’elle et elle fronça imperceptiblement les sourcils, ils n’avaient pas été aussi proches depuis leur rupture il y a quatre ans. Son parfum emplit l’atmosphère autour d’eux et une vague de souvenirs remonta à la surface, leur rencontre, les sourires échangées timidement, les piques pleins de sous-entendus et de provocation pour faire craquer l’autre, le premier baiser, complètement inattendue mais délicieusement sucré, la première nuit passionnée et toutes les autres qui suivirent. Lorsque ses lèvres la frôlèrent, Eden dut regrouper toute sa concentration pour ne pas tourner la tête dans sa direction. Ne pas attirer l’attention pour ne pas qu’il te voit frissonner. Et puis sa voix rauque et chaude susurra à son oreille, tuant immédiatement le flot d’images qui lui passait en tête. Sa bouche s’ouvrit et se ferma sans aucun son n’en soit sortit. Comme c’est douloureux d’être celle des deux qui subit, n’est-ce pas Eden ? Oh oui ça faisait mal, même après quatre ans, même après les jugements et les insultes, les mots prononcés sur le coup de la colère et peut-être regrettés quelques minutes après. Pas pour Langdon apparemment. L’espace d’une seconde, un voile humide passa dans les yeux de la brune, aussitôt remplacé par de la rancœur, et puis l’indifférence. Toujours et encore l’indifférence. Il n’est pas né le premier qui me mettra à genoux. Et malgré toutes ces belles pensées rebelles et en colères, elle le laissa s’éloigner d’elle sans rien trouver à répondre et ne répondit pas à son sourire, incapable de digérer ses mots. Même elle, rancunière et capricieuse ne parvenait pas à rester en colère si longtemps derrière quelqu’un.

Elle le suivit des yeux jusqu’à une table recouverte de flutes de champagne vers laquelle il escortait sa mère et sourit à son père, qui lui demanda si tout allait bien. Tout va très bien, merci. Et puis le groupe se dispersa et la brune laissa ses pieds la guider jusqu’à lui encore une fois. Doucement, elle s’approcha de sa mère et chuchota à son oreille. Maman, Mrs. Higgins se demande où tu as déniché tes merveilleuses boucles d’oreille. Aussitôt, sa mère sourit et s’excusa auprès de Langdon, prétextant avoir un devoir de femme à accomplir. Elle les planta là, ignorant totalement Eden. Cette soirée risque d’être longue, tu ne penses pas ? Cette dernière attrapa nonchalamment une coupe pleine de ce liquide pétillant et demanda à son interlocuteur. Je ne laisserais personne me traiter comme ça Langdon, j’ai peut-être fait une erreur mais il serait temps que tu grandisses et que tu passes à autre chose, parce que devines quoi. En faisant le tour de la salle tout à l’heure, j’ai remarqué que ton nom était placé juste à côté du mien. Alors il va falloir que ça cesse immédiatement. Elle but une coupe et sourit à un homme qui passait près d’eux et reprit, plus bas cette fois-ci. Je ne passerai pas le repas à me faire traiter de traînée. Et puis elle fit mine de tourner les talons avant qu’il puisse répondre. Enervée ? Elle l’était. Blessée ? Encore plus.


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MessageSujet: Re: I knew you were trouble (ft. Langdon)   I knew you were trouble (ft. Langdon) EmptyLun 17 Sep - 9:49

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Tu tends le bras vers celle qui aurait pu être ta belle-mère, cette femme qui te sourit et se comporte comme si elle l’était. Bonne manière et hypocrisie. Elle se saisit de ton bras et se laisse emporter vers le buffet, te congratulant de quelques compliments polis au grès de vos pas. Tu la gratifies de quelques sourires, tout aussi poli, la complimentant sur sa tenue. L’honnêteté n’a que peu d’importance, seuls comptent les sourires et l’image renvoyés aux quelques photographes présents dans la pièce. C’est dans ce monde de paillettes et d’apparence que tu as grandi. C’est à cette réalité de façade que tu as, chaque jour été confronté depuis ta plus tendre enfance. Rien n’est vrai. Rien n’est sincère. Ni les mots prononcés, ni les regards. Tout est calculé. Chaque parole, chaque bise, chaque poignée de mains échangées. Chaque relation. Chaque baiser. Tu la regardes s’avancer vers vous, vers toi, de ce pas assuré qui la caractérise tant. Hypocrisie. Manipulation. Mensonge. Tromperie. Que de mots qui la caractérisent. Tu avais fait l’erreur d’y croire. L’erreur de croire qu’entre vous, il ne s’agissait pas que d’une façade. L’erreur de croire que vous pourriez être sincères, avoir une relation basée sur l’amour plus que sur l’argent et le pouvoir. « Maman, Mrs. Higgins se demande où tu as déniché tes merveilleuses boucles d’oreille. » Tu souries du coin des lèvres alors que madame Lawson s’éloigne en te laissant en tête à tête avec sa fille. Ton regard, amusé, se pose alors sur la jeune femme qui, nonchalamment, se penche pour se saisir d’une coupe de champagne. « Je ne laisserais personne me traiter comme ça Langdon, j’ai peut-être fait une erreur mais il serait temps que tu grandisses et que tu passes à autre chose, parce que devines quoi. En faisant le tour de la salle tout à l’heure, j’ai remarqué que ton nom était placé juste à côté du mien. Alors il va falloir que ça cesse immédiatement. » D’un air indifférent, tu portes ton verre à tes lèvres, comme si ses paroles ne t’atteignaient pas, feignant de ne pas l’entendre alors que déjà elle tourne les talons pour s’éloigner de toi. Tu la regardes s’éloigner, un air satisfait peint sur le visage. Petite chose fière vexée dans son orgueil. Quand bien même elle jouait les grandes dames, elle avait pris la peine de revenir vers toi pour avoir le dernier mot, preuve que tes paroles l’avaient atteintes, preuve que tu pouvais encore la blesser, preuve qu’elle s’en souciait, de ce que tu pouvais bien penser. Un point pour toi, et la soirée ne faisait que commencer…

Tu avais passé la demi-heure qui avait suivi à serrer des mains et à saluer des épouses pour lesquelles tu n’avais pas été avare de compliments. Tu avais pris quelques photos, notamment en compagnie de ton paternel et de quelques entrepreneurs fortunés desquels ton père cherchait à se faire bien voir. Tu avais soigneusement évité la fille Lawson, bien que te montrant des plus agréable auprès de sa mère, pour rappeler à cette dernière que tu aurais été le gendre parfait, ce qu’elle ne manquerait pas de signaler à sa fille, tu n’en doutais pas. Et puis un verre avait teinté. Il était temps de porter un toast, temps de commencer le repas, de parler du sujet qui vous amenez ici ce soir, temps de parler argent. Alors, chacun avait cherché sa place tandis que l’hôte de la soirée commençait son discours de présentation et de remerciements. Sans réfléchir, d’un pas nonchalant, tu te rapproches de ta chaise, alors qu’Eden est déjà installée. Lentement, tu attires la chaise à toi, sans prêter la moindre attention à la demoiselle, mais adressant un large sourire à la jeune femme assise en face de toi. Puis, vient la fin du discours. Alors, tu lèves ton verre, imitant les autres convives, ton attention rivée sur la demoiselle assise face à toi, ignorant totalement celle assise à tes cotés. Il était temps de passer à autre chose qu’elle avait dit, soit.


@Eden Lawson
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MessageSujet: Re: I knew you were trouble (ft. Langdon)   I knew you were trouble (ft. Langdon) EmptyLun 17 Sep - 15:04

I knew you were trouble
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Son petit échange de textos avec Diana lui avait fait du bien et lui avait redonné confiance en elle. Si au départ, sa meilleure amie lui avait proposé de se faire porter pâle et de rentrer chez elle pour éviter le désastre que serait cette soirée, Eden avait refusé. Si elle quittait la soirée maintenant, ses parents ne lui pardonneraient jamais. Sa mère était heureuse de montrer au monde qu’Eden était devenue une brillante avocate comme elle et qu’elle savait se montrer élégante et distinguée. Ses parents n’avaient jamais montré une once de fierté ou de gratitude envers elle, pourtant, en public, ils donnaient l’image d’une famille parfaite, unie, soudée et très heureuse. C’était pour ça qu’Eden détestait ce genre de soirée, parce qu’elle devait se montrer niaise en souriant à tous et en riant à de fausses anecdotes mignonnes que ses parents sortaient sur sa jeunesse, dont ils ne gardaient apparemment aucun souvenir. La brune avait plein de défauts, elle en était parfaitement conscience, mais l’hypocrisie n’en faisait pas partie. Si, l’idée de discrètement se faufiler hors d’ici l’avait d’abord séduite, quitte à s’attirer la foudre des parents Lawson, c’est autre chose qui l’avait fait rester : Langdon. Eden était trop fière pour s’écraser devant lui et le laisser gagner cette partie. Jamais elle ne prendrait la fuite devant lui, jamais elle ne montrerait qu’il avait réussit là où beaucoup avait échoué : la toucher là où ça faisait mal. Alors elle avait dit à Diana qu’elle allait mettre les choses au clair et faire sa soirée de son côté, sourire et prétendre que la situation ne l’atteignait pas. Comme elle était heureuse de l’avoir dans sa vie Eden, Diana, sa meilleure amie, son tout, sa seule famille. Alors Eden avait été mettre les choses au clair avec Langdon et était repartie. Il ne lui avait même pas accordé un regard, rien, comme si elle avait parlé dans le vide. Pire que les insultes et les regards froids, Langdon savait que l’indifférence blesserait Eden au plus profond d’elle-même. Alors, elle avait tourné les talons et avait passé la demi-heure suivante à serrer des mains et sourire poliment. Elle avait tenté de ne pas glisser trop souvent son regard vers le brun qui l’ignorait royalement, jouant son rôle tout comme elle. Et puis, l’heure de s’installer à table arriva et son estomac se serra. Son père lui attrapa le bras avec un sourire faux et l’escorta royalement jusqu’à leur table. Langdon arriva bien plus tard et l’ignora avec une facilité déconcertante alors que les poils de la brune s’était hérissés en sa présence. Il n’avait pas changé de parfum, il se tenait toujours aussi droit, et soudain, c’était comme si rien n’avait changé. Il ne manquait que les regards complices et les regards échangés à la dérobade, il manquait les mots coquins chuchotés au creux de l’oreille et leurs mains qui se frôlaient sous la table. Se mordant la lèvre, Eden lui jeta un regard discret et le vit sourire à la femme qui lui faisait face tandis qu’il s’installait. Elle sentit alors la jalousie monter et grogner au plus profond d’elle mais feignit l’indifférence, comme si elle n’avait rien vu. Si Diana avait été là, elle l’aurait réprimandé de l’avoir regardé alors, comme son voisin, elle écouta le discours d’ouverture, sentant la présence de Langdon comme si lui touchait le bras, si près mais si loin à la fois. Elle leva son verre, sourit et écouta des centaines de verres tinter à l’unisson. Après une petite gorgée, elle déposa lentement sa coupe et surprit le sourire que Langdon adressait à la femme en face de lui, alors Eden la fusilla du regard. Sentant ses petits yeux de vipère sur elle, la jeune femme pivota vers Eden et détourna immédiatement le regard. Langdon avait le don de faire ressortir ce qu’il y avait de pire en elle. Se penchant vers lui, elle ne put s’empêcher de chuchoter. Sérieusement Langdon, cette blondasse ? Elle grinça des dents et lui jeta un regard mauvais. Pourrait-on essayer de se comporter de manière un minimum civilisé au moins le temps du repas, s’il te plaît ? Si Eden avait cru à toutes ces conneries d’homme idéal et d’âme-sœur, Langdon aurait été le sien, dans une autre vie.


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MessageSujet: Re: I knew you were trouble (ft. Langdon)   I knew you were trouble (ft. Langdon) EmptyLun 17 Sep - 17:28

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Tu ne la connais que trop bien. Tu sais qu’elle te complète. Qui se ressemble s’assemble qu’ils disent. Ils n’ont que trop raison. Eden et toi. Toi et Eden. Les deux faces d’une même pièce. Vous formez un tout. Vous vous complétez. Vous brulez l’un pour l’autre, l’un en présence de l’autre. Parce que vous ne savez que trop bien ce qui fait mal, comment blesser l’autre. Tu ne sais que trop où taper pour faire mal, sur quelle corde tirer pour obtenir la réaction souhaitée. Tu connais la moindre de ses réactions, la vérité derrière chaque mensonge, la signification de chaque regard, de chaque sourire. Elle est ton reflet, ton autre moitié, celle qui te complète. La seule à avoir un jour pu faire battre ton cœur, la seule à qui tu aies un jour offert tout ce que tu étais. La seule à avoir su comment te briser, la seule à t’avoir mis à terre. Parce que tu lui avais donné les armes pour le faire. Erreur que tu n’avais plus jamais commise par la suite, erreur que tu ne commettrais jamais plus.

Alors tu l’ignores. Cette femme que tu as tant aimée. Cette femme auprès de laquelle tu t’imaginais vieillir, avec qui tu imaginais avoir des enfants. Cette femme que tu pensais pouvoir faire tienne. Le temps d’un instant, alors que tu regardes cette femme aux lèvres rouge carmin face à toi, tu penses à celle qui se tient à tes côtés, comme le ferait une épouse. Le temps de ce court instant, tu te souviens de cette alliance. Cette bague. Tu te souviens des mots que tu avais imaginé prononcer. Ces quelques mots ponctués d’une simple question. Cette question que tu n’avais jamais posée. Tu sens ton cœur devenir lourd et douloureux. Tu oublies le reste de l’audience. Tous ces visages autour de vous. Et malgré ce radieux sourire face à toi, tu ne parviens pas à prétendre. Tu ne parviens pas à sourire. Tu vois son sourire fondre, et son regard se détourner de toi. « Sérieusement Langdon, cette blondasse ? » Tu n’as pas à la regarder, tu ne connais que trop le regard désapprobateur qu’elle a probablement déjà posé sur toi, et cette simple idée t’arrache un rictus amusé. « Tu préfèrerais que je m’intéresses à une brune ?! » Une lueur de défi dans le regard, tu te détournes vers elle pour plonger ton regard dans le siens. « Pourrait-on essayer de se comporter de manière un minimum civilisé au moins le temps du repas, s’il te plaît ? » « A quoi bon ? Échanger des banalités ? Parler de nos dernières conquêtes ?! Comme deux personnes bien élevées le feraient ? » Tu souries davantage, cette étincelle de défi dans tes yeux s’intensifiant sans cesse davantage « Te savoir assise à côté de moi me coupe l’appétit alors non, je ne jouerais à ton petit jeu dans l’espoir que ton repas se passe bien. Et si cela ne te convient pas, il me semble qu’il y a des places disponibles à la table située près des toilettes! »  


@Eden Lawson
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MessageSujet: Re: I knew you were trouble (ft. Langdon)   I knew you were trouble (ft. Langdon) EmptyMar 18 Sep - 2:04

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Le sentir près de toi étais une torture, tout ton corps réclamait le sien, t’avais envie de te pencher, un tout petit peu, juste pour sentir la chaleur de son corps et le parfum de sa peau. Il te fallut toute ta concentration et ton mental pour résister, pour rester digne. A ce moment précis, tu n’avais jamais autant apprécié ta fierté, cet orgueil qui d’habitude faisait de ta vie un enfer, parvienait ce soir à sauvegarder le peu de dignité qu’il te restait. T’allais finir par le détester, ou alors l’oublier, tu le savais, tu l’espérais. D’après Diana, ce n’était qu’une question de temps. Déjà quatre ans que vous étiez séparés, et t’avais pas franchement avancé sentimentalement parlant. T’avais eu une brève et intense aventure avec un de tes professeurs de droits, aventure secrète et passionnée qui t’avait permis d’oublier Langdon l’espace de quelques mois, mais quand la réalité vous avez rattrapés, vous aviez réalisé que vous n’aviez aucun avenir et t’étais revenue à la case départ. Depuis, t’étais seule, désespérément seule. Trop hautaine pour réussir à t’ouvrir vraiment, trop sauvage pour être apprivoiser, trop blessée pour aimer de nouveau. Le karma, qui s’acharnait contre toi, cette pute de karma qui te faisait payer tes erreurs encore et encore. T’avais entendu des rumeurs sur Langdon et une femme, mais t’avais refusé d’en savoir plus. Tu fuyais le nom Bratford aussi fort que la peste. Mais le voir la mater éhontément avec son petit sourire satisfait avait eu raison de toi et de tous tes principes, alors t’avais grincé des dents avant d’attaquer, du Eden tout craché. Il avait l’air de s’amuser de la situation. T’aurais bien répondu que blonde, brune ou rousse, tu voulais qu’il te voit toi mais ça faisait bien trop désespérée, même pour toi. Dans le fond, tu voulais pas y croire qu’il puisse se montrer s’y indifférent à ta présence alors que vous étiez si proches physiquement. Cette simple pensée te faisait mal, parce que si c’était le cas, si vraiment Langdon arrivait à voir une autre quand tu étais dans la même pièce que lui, alors il avait réussi là où tu avais échoué, il avait tourné la page et pas toi. Tu le voyais dans ses yeux, il te défiait, il attendait quelque chose de toi. Probablement que tu t’abaisses à dire ce que tu pensais vraiment mais tu n’en ferais rien, alors avec le plus de nonchalance possible –c’est-à-dire si peu vu l’état mental dans lequel tu te trouvais, tu haussais les épaules et lâchais. Fais c’que tu veux, j’m’en fous. Mensonge, tromperie. Tu ne t’en foutais pas, loin de là. T’avais envie de lui coller ton poing dans le nez à cette blonde presque entièrement refaite. Faux, toujours faux. Et puis, il plongea son regard dans le tien. T’aurais dû détourner les yeux, tu le savais, mais t’avais envie, juste une dernière fois. T’avais envie de plonger dans ce regard noisette que tu connaissais par cœur, à la recherche de la moindre petit flamme, même infime soit-elle, d’espoir. Grave erreur, sa réplique t’atteignit en plein cœur et tu n’eus pas le temps de détourner le regard avant qu’un voile humide n’y passe. Tu te mordais la lèvre inférieure et détournais vivement la tête. Oh non Eden, tu ne pleurerais pas devant lui, tu ne lui ferais pas ce plaisir, jamais. Alors, d’une voix un peu trop tremblante à ton goût, tu fis mine de rien. Eh bien, le repas promet d’être gai. C’était malin, toi aussi t’avais l’appétit coupé. Un regard dédaigneux vers le menu et la nausée s’empara de toi. Ouais t’as raison, vaut peut-être mieux qu’on en reste là avant que les choses dégénèrent. Et c’était l’arroseur arrosé, qui avait blessé se retrouvait blessé à son tour.


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