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Malo, il a pas vraiment réussi à dormir cette nuit. Il est trop excité. Trop impatient. Cela fait quelques semaines que les deux garçons en parlent. Adopter un petit animal. Chien ou chat. Malo, il s'en fiche un peu. Il adore les deux, même si, faut avouer qu'il préférerait avoir un chien, au final. Gros d'préférence, mais ça, ça dépendra d'Effy. Ils le choisiront à deux, dans un refuge qu'ils ont choisit ensemble. Ils ne devaient pas vraiment le prendre tout de suite, mais depuis que Félix a découvert pour eux, les deux garçons semblent aller mieux. Ils peuvent faire des projets plus facilement, Effy a l'air plus détendu, aussi, aux yeux de son petit ami. Pour le plus grand bonheur de Malo. Ainsi, il s'est levé très tôt ce matin. Il laisse pourtant Effy dormir, s'attelant à se préparer, à se faire beau. Il s'est lavé pendant près d'une demie-heure, comme si sa vie en dépendait. Il veut être présentable, pour le futur habitant de cet appartement. Cela le rend heureux, au final. De se dire qu'ils vont adopter un animal tous les deux. Les choses vont biens. Oui. C'est certain. Une fois prêt, vêtu d'un pull en laine et d'un slim, Malo s'empresse d'aller préparer le petit déjeuner. Il a fait des crêpes ce matin. Elles ne sont certainement pas aussi bonnes que celles d'Effy, mais … c'est déjà bien. C'est bien là, l'un des rares plats – si on peut appeler cela ainsi – que le beau châtain sait faire sans trop de dégâts.

« Effyyyyyyy, c'est l'heuuuuure ! » Murmure-t-il, alors qu'il entre doucement dans la chambre qu'ils partagent avec son petit ami. Il vient rapidement poser le plateau repas sur la table de chevet, allant ouvrir les rideaux, avec douceur, pour laisser le beau rouquin s'habituer à la lumière. « C'est le grand jour, et j'tiens pas en place. Alors vite, vite ! Faut que tu te prépares. » Il glousse, rejoint rapidement le lit pour parcourir le visage de son petit ami de doux baisers. Effy, il est vraiment trop mignon. Il est beau. Il est adorable. Et bon sang, ce qu'il aime regarder son visage endormi durant des heures – enfin, quand il se réveille avant lui. Ce qui n'arrive vraiment pas souvent, au final. Malo, il tient pas. Il attrape rapidement un crêpe, qu'il tartine de confiture, avant de la bouffer à une allure folle. Il pourrait p't'être en vomir, mais son ventre est habitué. Malo est un vrai glouton. Un estomac sur pattes. Heureusement qu'il fait du sport, sinon, il prendrait certainement beaucoup trop de kilos pour son bien.

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Effy est rentré du boulot et il s’est endormi d’un coup. Il avait déjà mangé là bas alors il a pas attendu longtemps pour s’endormir contre son petit ami. Il avait presque oublié que le lendemain, ils allaient au refuge pour chercher une boule de poils. Presque. Parce que l’excitation de Malo venait de lui rappeler à l'instant qu’ils étaient de sortie. Il entend lui dire que c’est l’heure mais Effy, il veut pas se lever. Il est bien dans leur lit, enfoui sous les draps, il veut pas s’en aller. Il ouvre doucement les rideaux tandis que le cuistot grogne et met sa tête dans le coussin. Il est trop tôt. Il se demande encore qui a eu la merveilleuse idée de céder pour adopter un chien ou chat. Il s’en veut déjà. C’est l’odeur de crêpe qui lui fait lever le nez de son oreiller. Alors Malo en profite pour venir l’embrasser. Tu tiens jamais en place. Il soupira alors avant de se redresser sur ses avants bras. Ses yeux s’habituent doucement à la lumière, il avise l’assiette de crêpes sur le plateau. Il le regarde, amusé, engloutir sa crêpe d’un coup. Il tend la main pour attraper ce que son petit ami à préparer. Il met un peu de confiture, mâche doucement. Y’a d’l’amélioration. Il lui dit alors, taquin. Il finit par finir sa crêpe et se lever pour aller se préparer, laissant le chatain à s’empiffrer de crêpes sur le lit. Un vrai gosse.

Il traîne son corps jusqu’à la salle de bain. Effy a la flemme, ni plus ni moins. Alors il prend une douche avant de s’emmitoufler dans une serviette. À la manière d’un zombie, il se retraîne jusqu’à la chambre et envoie la serviette sur le lit sans aucune gêne. Il est un peu trop fatigué pour être gêné. Il enfile un sous vêtement, un jean et le premier sweat qu’il peut attraper. Il est même pas sûr que ça soit le sien. Rectification faite, c’est pas à lui, c’est trop grand pour lui. Mais tant pis. Il rabat la capuche sur sa tête, se tourne vers Malo. Il avait pas remarqué, mais il s’était fait tout beau Malo. Il se mord la lèvre inférieur en voyant que ses vêtements lui collent à la peau. Alors que lui, il a l’impression d’être un épouvantail. Tant pis. Il prend une crêpe au passage, se contente de lâcher un léger rire après avoir observé Malo. Bon, j’croyais que tu tenais pas en place ? Il demande alors qu’il enfile ses converses, réveillant par la même occasion ses muscles. Ça faisait longtemps qu’il avait pas pris le temps de courir le matin. Fallait peut être qu’il s’y remette. Et avant de partir, avant d’ouvrir la porte, il coince Malo dans l’entrée. Au fait, bonjour. Il lâche alors avant de venir chercher un baiser sur ses lèvres. Il finit par disparaître dans la cage d’escalier. Mission boule de poils activée.

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Malo glousse. Faut avouer que son petit ami est vraiment trop mignon, avec son air endormi sur le visage. Il le regard, le détaille, parcourt son nez et ses joues de baisers tout doux. Il aime le voir comme ça. « Je sais, c'est pour ça que tu m'aimes, non ? » Qu'il marmonne, pouffant de rire, avant de regarder Effy goûter à l'une de ses crêpes. Il attend sagement son avis, en le fixant, un peu inquiet. Et s'il a foiré ? Et s'il les trouve pas bonnes ? Peut-être que Munroe fait de meilleurs crêpes. Rah. Putain c'que ça le gonfle de penser de telles choses. Il fronce un peu les sourcils, avant de sourire bêtement, quand Effy avoue qu'il y a de l'amélioration. Il le taquine, certes, mais au moins, c'est que ce n'est pas si mauvais que ça. « Mmh .. tu m'en vois ravis. » Il lui tire la langue, restant dans le lit, sous la couette, alors que le beau rouquin se lève pour aller se préparer. Enfin ! Malo l'attend patiemment, en profitant pour manger quatre crêpes d'affiler. Autant ne pas se priver. Il ira faire du sport demain soir, quand Effy partira au travail. Au moins, cela l'occupera un petit peu. Plutôt qu'il soit tout seul à l'appartement. Enfin, il y a aura leur nouveau bébé, mais il faut tout de même qu'il se garde en forme. Faudrait pas qu'il devienne trop gras, le Gaudreault.

Malo se redresse, quand Effy revient dans la chambre. Il sourit en coin, alors que le beau garçon enfile l'un de ses sweat à capuches. Tiens, tiens. Il lui pique ses fringues maintenant ? Ou alors, il n'est pas encore assez bien réveillé. Mais cela lui plaît atrocement. Parce qu'Effy, il se trimbale pas tout nu en temps normal. Au moins, il a pu avoir une belle vue dès le matin. Et s'ils n'avaient pas quelque chose de prévu, c'est certain que Malo lui aurait fait l'amour sans lui demander son avis. Enfin, si quand même, mais … Bref. « Hein ?! Si si ! Tu t'moques de moi ! J't'attends depuis tal heure ! » Il marmonne, se levant rapidement pour rejoindre son petit ami dans l'entrée. Effy le bloque rapidement pour l'embrasser, mais le beau châtain n'a pas vraiment le temps d'en profiter, puisqu'il sort de l'appartement. Fronçant légèrement les sourcils, Malo lui attrape le bras, au beau milieux des escaliers. « Eh. Tu te calmes oui ? » Il vient l'embrasser avec tendresse, mais également force. La première fois, en dehors de leur appartement, depuis le début de leur relation. Malo, il a pas peur que Félix les surprenne. Il sait pour eux, maintenant. Alors, il essaie de faire un effort. De faire un pas de plus en avant. Les voisins peuvent bien les surprendre. Il leur montrera sa verge, s'il faut, pour les rendre encore plus mal à l'aise, ces cons. « Maintenant, mission toutou ! Bouge toi le fion, beauté fatale ! » Qu'il braille, en courant jusqu'à la sortie, avant de rejoindre le métro. Il passe sa carte, avant de se poser contre une barre, dans l'engin ultra rapide. « On prend un chien alors ? » Qu'il demande, en lui faisant les yeux doux. Un chien, c'est bien mieux qu'un chat. Au moins, ils pourront l'amener avec eux en vacances. Faire de la randonnée avec lui. Et du camping aussi !

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Il a l’air d’un ado. Alors quand il est endormi, il a encore plus l’air d’un ado. Il a l’air d’un ado en pleine crise d’adolescence, c'était exactement ça. Le nez froncé, le regard paumé et les cheveux en batailles. Le tableau parfait. Mouais. Il répond avec un sourire. Il fait vite pour se préparer, de toute façon, ça a jamais le genre à passer deux plombes sous la douche. Il laisse ça à Malo et ses cheveux. Ça le fait pouffer, alors il est mort de rire quand il revient s’habiller. Il enfile un sweat qui n’est pas le sien, mais il se sent bien dedans. Il pourrait très bien s’habituer à piquer les vêtements de son petit ami, surtout qu’il ne répond rien. En plus, le vêtement à encore son parfum. Ça le fait sourire un peu bêtement, Effy. Il rit quand il lui dit qu’il l’attend depuis tout à l’heure. T’exagère pas un peu ? Il demanda alors avant de lever les yeux au ciel. Une drama queen son chéri. Mais ça va, il commençait à s’y habituer. Il l’embrasse rapidement au milieu du couloir avant de s’éclipser. Cette fois ci, c’est Malo qui l’attrape au milieu des escaliers. Mais je suis très calme. Il sourit avant qu’il ne vienne l’embrasser. Il est surpris, pendant quelques secondes, surpris qu’il l’embrasse en plein milieu de l’escalier, lui qui venait de reprendre son rôle de coloc. Il est content. Il sourit bêtement quand leurs lèvres se séparent. Ça aussi, c’était quelque chose à laquelle il pouvait rapidement s’habituer. Il éclate de rire quand Malo détale devant lui. Non mais je rêve ! Il s'exclame alors avant de le suivre.

Il entre à son tour dans le métro, se pose à côté de lui contre une barre. Effy le voit faire les yeux doux, il sourit. Comment il peut résister à ce regard de Chat Potté. Il le fait languir un peu, fait mine de réfléchir alors que c’est déjà tout réfléchi. Effy aussi, il veut un chien. Il a toujours préféré les chiens de toute façon. On prend un chien. Il confirma avec un rire. Finalement, c’était une bonne idée, ce projet d’adoption de chien. Tout allait bien entre eux, alors c’était le moment de faire un pas de plus vers l’avenir. Quoi de mieux qu’un chien ? Plus les stations de métro passaient, plus le rouquin commençait lui aussi à être impatient. Un grand ? Il demanda alors. Effy, il savait même quelle race il voulait. Un dalmatien, comme dans le dessin animé. En réalité, ils prendront celui qui leur taperont le plus dans l’œil, mais il aimerait bien un dalmatien. Et finalement, on le prend déjà grand ou un bébé ? Il demanda alors en sortant de la rame de métro. Le refuge n’était plus très loin.

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Malo, il détale rapidement, après avoir embrassé tendrement le beau rouquin, au beau milieu des escaliers communs de leur immeuble. Il sait que ça a dû lui faire bizarre. Mais Effy, il a l'air détendu, et c'est désormais tout ce qui compte pour le beau châtain. Si Félix a su bien réagir à son coming-out et aux présentations avec son petit ami, c'est que Lara et Jim devraient bien réagir, eux aussi, non ? Après tout, cela ne change rien. Il ne va pas se mettre à agir différemment maintenant qu'il a tout avoué à son frangin. Il a toujours été lui-même en tout temps. Malgré le fait qu'il cachait une partie de lui à tout le monde, dans le fond. Un détail, rien de plus. Ce n'est qu'un petit détail, au final. « Supeeeeer ! » Il lâche, un large sourire étirant soudainement ses lèvres, alors qu'en braillant ainsi, il a fait sursauté un vieillard qui préfère changer de siège pour s'éloigner. Malo le foudroie du regard. Vieux con. Fallait pas prendre le métro si tu veux pas être dérangé par les conversations des autres. Malo il sourit à Effy, il lui lance un clin d'oeil. Il ose tout de même pas trop s'approcher de lui. Il est pas encore super à l'aise, mais il prend sur lui, en restant tout de même accroché à la même barre que le beau rouquin, son pied droit posé contre celui du jeune homme.

« Je sais pas, j'suis pas fan des petits chiens. J'pourrais pas lui apprendre à grogner, ça fera bizarre. Alors un moyen ou un grand ? Bébé ? Comme ça il dégommera l'appartement et ce sera le bon moment pour refaire la déco du salon. » Il sourit en coin, passant une main dans ses cheveux, alors qu'il suit rapidement Effy, quand ce dernier sort de la rame de métro. Malo rejoint alors le refuge, et inspire longuement, il ouvre la porte, la tenant pour que son petit ami passe devant, en profitant pour glisser une main dans son dos, pour lui offrir une petite caresse. La décoration laisse à désirer, mais au final, ce n'est pas le plus important dans un refuge. Malo s'empresse de rejoindre l'accueil pour saluer la gérante, se présentant rapidement, en indiquant qu'ils désirent tous les deux, adopter un chien. Jeune de préférence. Ce sera leur premier. Alors autant prendre un bébé, non ? Bien que Malo n'aie rien contre l'idée de prendre un chien plus vieux. C'est juste qu'il veut connaître les joies du caca sur le tapis du salon, et les chaussures déchiquetées. Ça le foutra en rogne, c'est sûr, mais au moins, ils connaîtront tous les bons et les mauvais côtés dans le fait d'avoir un chien. « Viens ! » Il attrape la main d'Effy, sous l'impatience, pour l'attirer vers le jardin, où se trouve plusieurs enclos. « T'as une préférence pour certaines races ? » Qu'il demande. Malo, lui, il s'en fiche un peu au final. Tant que le chien est pas trop petit. Faut qu'il soit gentil aussi. Un peu bête, c'est encore mieux. Câlin, si possible. Et qu'il puisse lui apprendre pleins de conneries, bien-sûr.

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Son cri de joie le fait sursauter. Toujours dans la délicatesse, toujours classe son mec. Il fait mine de ne le pas le connaître, regarder ailleurs avant de finalement voir son clin d’œil et son sourire. Il se contente de passer une main dans ses cheveux avant de croiser ses bras sur son torse. On va dire moyen grand. Il rit alors. Et un bébé, allons y, par contre, il monte pas sur le lit. Il finit par dire avant que la rame ne s’immobilise. C’était son côté maniaque qui ressortait, il voulait pas avoir des poils de chiens sur le lit. Déjà qu’il ramassait parfois les cheveux de Malo, un qui perdait ses poils, ça suffisait. Ils trouvent rapidement le refuge, Effy passe devant quand il lui tient la porte, esquisse un sourire léger quand il sent sa main dans son dos. Ça lui fait toujours quelque chose, qu’il le touche dehors. Il a pas l’habitude et bon sang, qu’est ce que ça lui fait du bien, de juste avoir un contact de sa part. Les choses avancent, il sait le rouquin que c’est en bonne voie, qu’au bout du chemin il pourra l’embrasser dans un coin de rue sans se soucier des passants. Il laisse Malo parler, les mains dans les poches, il observe le refuge. Malo l’arrête dans sa contemplation quand il lui prend la main pour le tirer à l’extérieur.

Ils sont joyeusement accueillis par les jappements des chiots. Et Effy fond automatiquement en les voyant. Il tourne la tête vers le chataîn. J’aurais bien aimé avoir un dalmatien, ou un berger allemand, comme ça on l’appelle Rex, comme dans la série, mais sinon, n’importe, je suis ouvert à tout type de chien. Il rit alors. Il s’imaginait déjà avoir la petite boule de poils dans leur vie. Le promener le matin, parce que c’est sûr que ça serait lui qui s’y collerait, il partait déjà tôt. Et puis, avoir un chien, ça permettait aussi de rencontrer les autres maîtres de chien du quartier. En réalité, il y trouvait beaucoup d’avantages. Alors bien sûr, il allait falloir nettoyer derrière, lui apprendre la propreté et tout ce qu’il allait avec mais à côté d’ça, ils partageraient de super moment à trois. Effy se décolle de Malo, commence à regarder dans les enclos. Il en trouve un, noir et blanc. Il fait une moue au chiot endormi avant de continuer sa visite. Ils avaient quand même le temps de se décider. Il finit par finir son tour, revient se coller contre lui, dans son dos. Ça va, y’a personne, même la gérante était pas là, elle les laissait faire leur tour. J’en ai vu un, trop chou, qui dormait, noir et blanc et un autre aussi, ils sont tous trop mignons. Il se plaint en posant son front sur sa nuque.

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Malo fait la moue, quand Effy annonce que leur chien n'aura pas le droit d'aller dans leur lit. C'est assez dommage. Quand le rouquin n'est pas là, cela aurait pu lui faire un peu de compagnie. Histoire qu'il se sente pas trop seul, quand Effy est au travail. Mais, les ordres sont les ordres, et Malo hoche vivement de la tête, pour lui montrer qu'il a compris. Il lui apprendra pas cette connerie là, à leur chien, du coup. Tant pis. Le canapé alors. P't'être qu'il pourra faire craquer Effy pour le canapé, au moins. « J't'avoue que j'ai une préférence pour les Dalmatiens, dans ce cas-là. Puis Rex c'est nul comme prénom, eh ! » Il lui tire la langue, outré qu'il veuille appeler leur nouveau compagnon ainsi. Pourquoi pas l'appeler Cliford, ou encore Médor, pendant qu'ils y sont ! Non, non, non ! Malo, il veut un prénom hors du commun. Même Pussy, ce serait plus sympa que Rex. Ou p't'être pas, au final. Il en sait trop rien. P't'être qu'il laissera Effy choisir le prénom, aussi. Cela sera sûrement plus simple. Tant qu'il lui donne au moins deux choix, qu'il puisse trancher. Il aura au moins l'impression de servir à quelque chose, le Gaudreault. Il suit son petit ami doucement, finissant par le lâcher pour pouvoir regarder tous les chiens du refuge avec attention. Même les plus vieux. Sait-on jamais. S'il craque sur l'un d'eux. Il s'arrête parfois devant certains chiots, frissonne en les entendant japper. Ils sont vraiment trop mignons. Il pourrait presque tous les adopter, s'il le pouvait. Mais malheureusement, Malo, il va devoir se contenter d'un seul toutou à chouchouter. Pour l'instant. Et pour toujours.

Un chien, c'est déjà beaucoup de travail, après tout. Mais il est certain qu'ils y arriveront avec Effy. Un pas de plus dans leur relation. Cela le réjouit, au final. Plus qu'il ne le faudrait d'ailleurs. « Mmh ... » Le châtain soupire d'aise, quand son petit ami vient se coller à son dos. Il frissonne aussi, quand Effy pose son front contre sa nuque. C'est un endroit plutôt sensible chez lui. Il se mordille la lèvre inférieure, caressant doucement les mains du rouquin. « Lequel qui est trop chou ? » Il hausse un sourcil, lui pointant le chiot sur lequel Effy semble avoir un peu craquer. « Il a l'air de dormir encore. P't'être qu'il est aussi flemmard que moi ? Et p't'être qu'il est aussi têtu que toi ? » Il hausse un sourcil, s'accroupissant, tout en sifflant avec douceur, pour regarder le chiot se redresser mollement, avant qu'il ne se mette à secouer la queue. « T'as raison, il est trop mignon. » Il appelle rapidement la quinquagénaire, lui demandant s'ils peuvent jouer un peu avec le chiot, avant de prendre leur choix. Elle semble acquiescer silencieusement et Malo revient, s'octroyant donc le droit d'ouvrir, sous le regard tout de même persan de la gérante. Elle les surveille. Quoi de plus normal. Malo prend le chiot dans ses bras. Avec douceur. Avec tendresse, un sourire béat étirant ses lèvres. « Il me ressemble, regarde. Il est beaucoup trop beau gosse. » Il avoue, en bombant le torse.

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Il sourit quand il voit Malo hocher la tête. Il savait pas pour leur futur chien mais il avait au moins bien dressé son petit ami. Il savait qu’il fût un temps où le chataîn aurait négocier, mais après quelques mois passées à ses côtés, il savait que la décision était irrévocable. Effy avait parfois des allures de dictateur. C’est très bien Rex. Mais d’accord, on l’appellera pas Rex. Il renchérit alors rapidement, ça sera pas Rex, Effy devra se faire une raison. Au fond, le prénom c’était pas le plus important. Enfin, peut être un peu. Effy se voyait pas gueuler un truc ridicule quand le chien se ferait la malle dans la rue. Mais encore fallait il le chien. Le rouquin se fait la réflexion, le refuge avait l’air plus petit de l’extérieur. Il est surpris pas le nombre d’enclos et surtout pas le nombre de chiens qui se trouvent au refuge. Le jeune homme comprend pas comment on peut laisser son chien comme ça. Alors certes, parfois, il a de bonnes raisons, mais ça reste quand même rare. Quand on a un chien, c’est jusqu’à sa mort. Il est attendri par les boules de poils qui jappent quand il passe devant. Il se dit qu’il pourra au moins donner une vie meilleure au chien qu’ils choisiront. C’est déjà ça de gagner. Il entend son soupire quand il vient se coller à lui, quand il pose son front contre sa nuque. Ça l’amuse, les réactions qu’il peut avoir à son toucher. Il lui montre alors le chiot noir et blanc que le rouquin avait repéré, celui qui dormait encore, qui semblait pas être réveillé par les bruits autour d’eux.

Surtout aussi flemmard que toi. Il renchérit avec un rire avant de se décoller de Malo quand celui ci s’approche de la cage. Le chiot se redresse sur ses pattes, s’étirent. Ça le fait rire. Il aurait jamais pensé être aussi attendri par un chiot. Il regarde ensuite Malo. Il est dans le même état que lui, le cœur transformait en guimauve devant tous les museaux. Surtout devant celui du noir et blanc. Son petit ami appelle la gérante du refuge pour sortir le petit flemmard. Le chatain prend le chiot dans ses bras, il le regarde le serrer tendrement contre lui. C’est qu’il en serait presque jaloux Effy, de voir le chatain le prendre avec tellement de tendresse et de douceur. Il rit doucement avant de venir caresser le chiot. Ton portrait craché. Il plaisante en levant les yeux au ciel avant que la boule de poils ne baille. C’est vrai, vous avez la même façon de bailler. Il dit alors, en essayant d’avoir un air sérieux. Mais ça ne le faisait que rire plus. Le chiot était en train de se réveiller, alors quand il comprit enfin qu’il était dans les bras de Malo, sa queue remua plus vite. Vraiment trop mignon. J’pense qu’on doit le prendre, c’est un signe du destin. Il dit alors en relevant les yeux vers son petit ami.

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Malo glousse, hochant doucement de la tête alors qu'Effy accepte le fait qu'ils n'appelleront pas leur chien Rex. Aux yeux du beau châtain, c'est tant mieux. Il trouve cela un peu trop facile, mais ce n'est pas de sa faute, s'il désire un prénom qui a du cachet, pour leur toutou. Faut qu'il claque. Que ça donne envie d'le gueuler à toutes les heures de la journée et de la nuit. Même pour faire chier les voisins. Ouais. « Eeeh ! J'suis pas si flemmard. Je bosse la semaine, c'est déjà bien ! » Il gonfle les joues avant de faire un doigt d'honneur à son petit ami, pouffant ensuite de rire. Il aime énormément ce genre de moments, passés aux côtés d'Effy. Il faut admettre qu'ils s'entendent vraiment bien, tous les deux, malgré leurs quelques disputes. En règle général, c'est bien trop souvent de la faute de Malo, s'ils se prennent la tête. Mais que voulez-vous, le Gaudreault a un très mauvais caractère. Il n'y peut pas grand-chose. Mais il fait des efforts. Pour Effy. Pour le rendre heureux. Pour être un meilleur petit ami. Le plus parfait qu'il puisse devenir, malgré ses nombreux défauts. Malo n'a jamais dit qu'il valait mieux que d'autres. Il est simplement lui et c'est tout ce qui compte au final, n'est-ce pas ?

Malo finit par prendre le chiot dans ses bras, tout sourire. Il est si petit. Adorable ! Mais il semble avoir déjà des pattes incroyables et une mâchoire qui ne rendra pas fiers les quelques personnes du quartier avec leurs petits chiens. Malo, il le veut bien, ça. Qu'ils changent de trottoir quand il passera avec cette petite crotte qui sera grande, plus rapidement qu'il ne le pense. « Eeeh ! En plus t'en rajoutes, saloperie va ! Pour la peine, tu me dois un massage. » Quémande Malo, en faisant les yeux doux à son petit ami. Il sourit en coin, ensuite, quand le chiot semble finalement réveillé. Ce n'est pas trop tôt ! « Salut bonhomme. » Lance Malo, avant de le tendre à Effy. « Va voir ton second papa. C'est le plus strict, mais j'espère que tu l'aimeras quand même ! » Qu'il balance, pour simple réponse, quand Effy dit qu'ils devraient le prendre. Malo lance un clin d'oeil au beau rouquin, avant de venir l'enlacer pour derrière, collant son torse à son dos, tout en claquant un baiser sur son épaule. « J'veux bien qu'on le prenne. Il se laisse faire, en plus. Il a l'air mimi. Alors si t'as aussi un p'tit coup d'foudre, c'est fait, on a fait notre choix. » Il murmure, tout en caressant les hanches de son petit ami. La vieille dame ne devrait pas leur refuser l'adoption du chiot sous prétexte qu'ils sortent ensembles. De toute manière, elle n'aurait aucun droit, et Malo hurlerait comme un putois si une telle chose venait à se produire. Alors, il est serein. Ils l'ont trouvés, leur nouveau copain.

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Effy ne peut que rire devant le magnifique doigt d’honneur de son petit ami. Prévisible. Il rajoute en riant toujours. C’était en quelque sorte la signature du mécano, de faire un doigt d’honneur. Et d’une certaine façon, c’était pour ça qu’il aimait. Avec son caractère, ses gestes parfois déplacés, sa capacité à vouloir mettre le feu à sa cuisine ou avec ses cheveux dans le vent. Il l’aimait parce qu’il était lui et pas quelqu’un d’autre. Effy rêvait ni du prince charmant, ni du mec parfait, c’était pas intéressant. Il voulait juste Malo. Et il avait Malo. Que pouvait il demander de plus (mise à part de pouvoir librement lui prendre la main en public) ? Le rouquin le regarde prendre le chiot dans les bras. C’est sûr que ça sera pas un petit chien et avec ça, sûr que la voisine d’à côté ne les ferait plus chier. Un massage ? Hmm, d’accord. Il finit par répondre en riant, laissant apparaître un sourire en coin sur son visage. S’il le voulait. Effy réceptionne le chiot dans ses bras quand Malo lui tend. Il sourit quand il dit « second papa », il lève les yeux au ciel quand il ajoute qu’il est plus stricte. De toute façon, avec un petit ami qui se balade à poils dans l’appartement, c’est facile d’être le plus stricte. Il apprécie son corps contre le sien, son baiser sur son épaule. Il pourrait rester des heures comme ça, bébé chien dans ses bras, sa moitié dans le dos. Super ! Il s’exclame alors que Malo bouge ses mains sur ses hanches. Il continue de caliner la petite boule de poils qui commence à se manifester dans ses bras. Il ne lui manquait plus qu’un prénom. Bon, comme j’ai choisi le chiot, je te laisse choisir le nom. Il finit par dire, pariant directement sur un nom de super-héros du mcu. En même temps, si c’était un truc du genre, il ne pouvait que valider. T’as carte blanche. Il ajoute en plantant un baiser sur sa joue.

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Malo hausse doucement des épaules. Il apprécie le fait qu'Effy le trouve prévisible ; cela veut dire qu'ils commencent à bien se connaître tous les deux et c'est plutôt bon signe. Enfin, aux yeux du beau châtain, ça l'est, en tout cas. Et il ne peut s'empêcher de rire, avant de se calmer, attendri. Effy le rend toutes choses, à n'importe quel moment de la journée. Il en est fou amoureux, au final, même s'il tente de calmer ses sentiments. S'il devait y avoir une chute soudaine, il en souffrirait beaucoup trop, désormais. Et ça l'effraie, à dire vrai. D'oser imaginer qu'un jour, Effy pourrait disparaître pour une quelconque raison. Mort. Accident. Rupture. Ces trois choses là seraient bien trop douloureuses. Il a besoin de lui, au final. Parce qu'il l'aime et parce qu'il ne peut plus se passer de lui, désormais. « Yoohoooo ! Un massage ! Génial ! J'te le rendrai, promis ! » Il sourit en coin, Malo, parce qu'il a réussi à négocier, mais il sait qu'il pourra pas tenir très longtemps avant de sauter sur Effy, si ce dernier lui caresse le corps avec douceur. C'est la torture. Il est beaucoup trop sensible face au toucher du joli rouquin. Cruelles réactions de son corps, qui montre au cuisinier à quel point il lui fait de l'effet.

Malo finit par tendre le chiot à son petit ami, tout sourire, regardant ce dernier le prend avec douceur. Le mécanicien tente de faire quelques blagues, alors qu'il enlace Effy pour lui embrasser l'épaule. Il se sent vraiment bien depuis que son frangin est au courant, pour eux deux, mais surtout, de son homosexualité. Félix ne l'a pas si mal pris. Alors, tant que ce dernier est toujours à ses côtés, tout comme Effy, tout ira bien, n'est-ce pas ? « Rex. On va l'appeler Rex, Effy. J'pourrai le déguiser en dinosaure pour Halloween. » Lance Malo, un sourire en coin étirant soudainement ses lèvres. Il aurait kiffé l'appeler Thor ou Bucky, mais Malo, il a vraiment envie de faire plaisir à Effy et puis, ce n'est qu'un nom et y'a tellement de jeux de mots avec Rex, que le beau châtain est impatient de tous les balancer les uns après les autres. « J't'aime Effy. » Il murmure à son oreille, lui vole un baiser, avant de lui prendre la main pour retourner à l'intérieur du refuge, interpellant la propriétaire pour lui indiquer leur choix. Il s'assoit ensuite sur une chaise pour remplir les documents, tendant un le stylo à Effy ensuite. « Ton tour de mettre tes coordonnées et de signer beau gosse ! » Il minaude, il fait les yeux doux, Malo. Parce qu'il faut qu'il reste sage, pour pouvoir espérer avoir son massage en rentrant. Évidemment.

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Effy était heureux. Il y avait certes des hauts et des bas, mais c’était le lot de tous couples. Et là, tout de suite maintenant, comme quatre vingt pour cent du temps, il était heureux. Il aimait partager sa vie, il aimait l’entendre dire des conneries, râler, il aimait voir dans ses yeux cette lueur qui lui disait qu’il l’aimait. Il essayait de ne penser qu’au meilleur, pas aux fois où ils se disputent, où ils s’ignorent. Non. Il pense à ces moments tendres qu’ils peuvent partager, à ceux plus passionnés. Alors ouais, il lui fera un massage. Parce qu’il savait déjà comment ça allait se terminer. Parce qu’il allait prendre un malin plaisir à toucher son corps en lui interdisant de bouger. Il voulait juste un massage, après tout, non ? Effy garde le chiot dans les bras le regarde réagir à son contact. Il est vraiment trop mignon, avec ses petites taches noirs, son petit museau. Il se laisse aller contre son petit ami, appuie un peu plus son corps contre le sien. Il a un peu l’impression qu’ils sont seuls au monde, ça lui fait du bien. Il éclate de rire malgré lui quand finalement, Malo lui dit qu’il s’appellera finalement Rex. Il devait l’admettre, il n'était finalement pas si prévisible que ça. D’accord, d’accord. Il dit finalement en se calmant tandis que le chatain vient lui chuchoter ces trois petits mots qu’il adore entendre. Ça sonne si bien à ses oreilles. Je t’aime aussi. Il répond alors, un sourire béat sur les lèvres. Il lui en faut peu, pour que son cœur s’accélère un peu, pour qu’une douce chaleur s’empare de son corps. C’est lui qui lui fait tout cet effet, lui, l’homme qui partage sa vie. Effy suit le jeune homme à l’intérieur du batîment, pose Rex sur ses genoux le temps de mettre ses coordonnées et d’apposer sa signature. Et voilà. Il sourit alors en poussant les documents remplis à la gérante du refuge. Le petit dalmatien est à eux. Ça y est. Alors après avoir eu les dernières recommandations et le strict nécessaire pour s’occuper de la boule de poils, ils sortent du refuge. Allez viens, je vais te faire ton massage. Il rit en s’engouffrant dans la bouche de métro, le chiot toujours dans ses bras.

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Finalement, ils ont fait leur choix sur un joli chiot dalmatien. Il serra donc nommé Rex, d'après le plus jeune du beau petit couple et ce dernier ne peut s'empêcher de sourire bêtement, impatient de faire le tour de leur appartement, aux côtés de la boule de poils qui semble apprécier les caresses et l'attention qu'on lui donne soudainement. Malo sent ses joues s'empourprer légèrement, lorsque le rouquin lui dit quelques mots doux. Ça lui fait toujours un effet dingue, les je t'aime, dis par Effy. Et aujourd'hui, le beau châtain est certain qu'il ne pourrait plus s'en passer. « Super, bienvenue dans ta famille, joli Rex. » Lance-t-il avec tendresse, récupérant le sac d'affaires pour le nouvel habitant, avant de suivre tranquillement son petit ami jusqu'au métro. « Oui, j'attends que ça ! » Il glousse, parlant de son massage, amusé. Le trajet se passe rapidement, Malo n'ayant d'yeux que pour la petite crotte semblant s'être accoutumée aux bras confortables du cuisinier et ce dernier guide rapidement Effy et leur nouveau copain jusqu'à leur appartement. Ce n'est pas énorme, mais ça suffit, pour eux trois, c'est certain. « Voilà ta jolie demeure, petit Rex ! » Lance soudainement Malo, alors qu'il pique la bête des bras de son petit ami pour le poser par terre et le laisser découvrir sa nouvelle maison. « Il est trop mignon ... » Avoue-t-il, alors qu'il vient embrasser avec amour le beau rouquin, tout sourire.

Malo s'empresse de poser le petit coussin près du canapé, avant de mettre en place les gamelles dans la cuisine et ses quelques jouets dans le salon. Il est certain que le dalmatien se plaira ici. Il ne sera pas souvent seul, au final. « On le laisse découvrir tranquille, pendant que tu me masses ? » Il sourit en coin, le châtain, pas prêt d'oublier qu'Effy lui a dit oui, pour un tel moment intime entre eux. Et il attrape la main du cuisinier pour l'attirer dans la chambre, fermant la porte derrière eux, avant de retirer son haut, nullement gêné. Effy le connaît par cœur désormais. Que ce soit mentalement, ou physiquement et il sait qu'il lui plaît, sinon, ils ne seraient pas ensemble à l'heure qu'il est, n'est-ce pas ? « On pourra l'emmener avec nous à notre week-end en amoureux comme ça, non ? » Il propose alors qu'il retire sa ceinture, la laissant tomber au sol, suivit rapidement par son jean, avant qu'il ne s'étale sur le ventre, sur le grand lit présent dans leur chambre.

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Effy pousse la porte avec son dos avant que Malo lui prenne Rex des bras pour le poser par terre. Il voit le chiot lever sa truffe en l’air renifler avant de partir à la découverte de l’appartement. Il hoche la tête avant de se laisser aller contre lui. Il le laisse installer gamelles, jouets et le coussin avant que le chataîn lui prenne la main pour l’entrainer dans la chambre. Tu perds pas le nord. La porte se ferme derrière lui tandis que le jeune homme enlève son haut. Il a ce même réflexe, à chaque fois qu’il dévoile sa peau devant lui, de mordre sa lèvre inférieure, de se perdre dans la contemplation de son corps. Il finit par hocher la tête, par passer une main sur son visage. Totalement, il va voyager ce petit. Il rit alors que le mécano tombe sur le lit sur le ventre. Effy réchauffe ses mains, s’empare du flacon que Malo lui a fait acheter puis commence à promener ses mains sur le dos de son petit ami. Il passe sur ses épaules, descend jusqu’aux bas de ses reins. Le jeune homme s’arrête à la bordure de son sous vêtement et se contente de remonter, avec un sourire qu’il tente de dissimuler. Une idée de destination pour ce week end en amoureux ? Parce que j’ai juste eu l’ordre de prendre des jours. Parce qu’après avoir négocié avec son meilleur ami pour prendre deux week ends, le rouquin avait eu le droit à un interrogatoire. Il avait répondu à toutes ses questions, en riant, laissant dans un coin de tête le fait que c’était pour aller salir les draps d’un hôtel avec son petit ami. Effy massa ses cuisses avant de lui dire de se tourner. Il prit son temps, laissa ses mains parcourir la peau brûlante. Il eut un sourire en coin quand il vit que son petit ami avait des frissons. Malgré sa brusquerie, Malo pouvait parfois avoir des réactions d’adolescent amoureux et le cuistot, ça l’avait toujours fait fondre. Il finit par se pencher et par l’embrasser.

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Malo glousse, tout sourire. Évidemment qu'il perd pas l'nord. Il a bien envie de se retrouver un peu tout seul avec Effy. Faut dire qu'ils ont pas pu profiter l'un de l'autre énormément ces derniers jours, avec leurs boulots respectifs, et son frère qu'est venu squatter pour l'apéro. Alors, Malo, il s'active à tout mettre en place pour leur chiot rapidement, avant d'attirer Effy dans la chambre. Au moins, ils verront tout de suite si Rex est du genre destructeur quand il est tout seul ou ignorer, non ? C'est déjà ça. Même si Malo lui en voudrait pas forcément, s'il bouffait la table basse, vu qu'ils pensent tous les deux à la changer depuis quelques semaines. Malo ne perd pas de temps. Il retire son haut rapidement, avant de s'étaler sur le ventre, s'allongeant sur le matelas de leur grand lit deux places. « J'sais pas trop … j'pensais aux chutes du Niagara ? T'y as déjà été ? C'est qu'à six heures de voiture, alors j'pourrais toujours piquer celle de mon père. » Il penche la tête sur le côté. « Sinon, aller passer un week-end en montagnes, pour s'casser un peu de l'univers des grandes villes comme New-York ? » Il propose, Malo, la voix légèrement tremblante, à cause des sensations créent par les doigts de fée d'Effy contre sa peau. Il est toujours très sensible avec le beau rouquin et ça l'met un peu mal à l'aise, même s'il n'y peut rien. Il se mordille la lèvre inférieure pour retenir un soupire d'aise, lorsqu'il passe sur ses cuisses, avant de se retourner docilement, pour faire face au cuisinier. « T'es beau Effy. Et j'bande maintenant, à cause de toi. » Malo, il y va pas par quatre chemins, il se redresse rapidement pour embrasser son petit ami avec envie, alors qu'il glisse ses doigts sous le haut de ce dernier, collant son torse au sien, une fois le vêtement retiré par ses soins. « Tu veux un massage aussi ? Avant que j'te saute dessus, bien-sûr. » Qu'il demande, un sourire en coin étirant ses lèvres avec amusement.

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