-- cause you take parts of it every evening. (ensley)

i'm sat here wishing i was sober
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L’air frais te fait frissonner, alors que la clope clouée à ton bec t’apporte ce semblant de chaleur, celui que tu recherches malgré tout. Tu ne sais pas ce qu’il t’a pris, d’aller dehors, d’en tirer une. Tu t’étais promis d’arrêter pourtant, mais la situation actuelle de ta vie a fait que tu n’as pas pu. Tu as besoin de cette nicotine, de souffler cette fumée comme si tu relâchais la pression. Mais ta cigarette se termine bien trop vite à ton goût, alors dans un élan de nonchalance, tu la jettes sur le trottoir sur lequel tu te trouves. Tu pousses la porte de ce bar de Manhattan que tu connais un peu trop bien et que tu fréquentes un peu trop souvent ces dernières semaines, ces derniers mois même. Tu salues le barman, comme si tu le connaissais. Tu te diriges vers une place encore libre au bar et tu t’empresses de commander un bourbon. Sans glace. Car tu trouves que ça ne sert à rien, tu préfères sentir toute la puissance de cette boisson sans qu’elle ne soit altérée par quelque chose d’autre. Ta commande arrive et tu portes le verre à tes lèvres. Tu laisses le liquide ambré envahir ta bouche, et tu pousses une légère grimace lorsqu’il glisse dans ta gorge. Et tu restes là, à regarder ce verre d’une façon bien trop désespérée, comme s’il allait t’apporter réponse à tous tes problèmes. Tu n’as même pas pris la peine de regarder autour de toi, pour voir si tu ne connais pas quelqu’un. Car tu t’en fiches, tout simplement. La solitude est ta seule amie depuis que t’es parti.

the future you had hoped for is now
b u r n i n g and the dreams you held
so tight lost their m e a n i n g

t'avais envoyé des messages à argie, messages qui semblaient si compliqués à comprendre que même toi, tu n'y comprenais rien. pourquoi agissait-elle comme ça avec toi ? impossible, tu dois passer à travers de cette solitude et c'est pourquoi tu décides de sortir un peu. depuis votre dernière soirée à toutes les deux, le fait que cosmo à encore frapper en affirmant ce que certaines personnes avaient vus sur la piste de danse, tu avais la tête qui explosait. marchant d'un pas décidé jusqu'au comptoir du bar, tu observes un peu tout autour de toi, cherchant quelques visages familiers et dès que tu remarques une personne que tu connaissais bien, un petit sourire se dessine sur tes lèvres. arrivant derrière lui, ta main se glisse doucement contre ses larges épaules, geste que tu faisais toujours lorsque tu rencontrais peter dans cette condition. « toujours ici à broyer du noir. » disais-tu avant de prendre place sur le tabouret voisin du beau brun, commandant un verre de cosmo. ton sac à main se dépose contre le sol et tu retournes la tête vers lui, posant la paume de ta main contre ton menton, petit sourire contre tes lèvres. harvey, il ne connaissait pas ton vrai âge ni même ton vrai prénom et c'était mieux ainsi, car tout le monde savait qui tu étais, qui était ta famille et t'as pas envie de te faire du mal, c'était presque qu'un jeu pour toi. sauf que l'homme, il t'avait tapé dans l'oeil et c'était un bon moyen de distraction pour oublier cette tension entre toi et argie. « alors, comment vas-tu. » ton verre en face de toi, tu l'empoignes, sans lâcher ce dernier du regard, avalant une longue gorgée avant de le reposer contre le comptoir.

@harvey simons  

Tu bois ton verre à une vitesse folle, comme si tu n’avais pris qu’un simple coca-cola. Pourtant, c’est bien de l’alcool qui coule dans ton corps et dans tes veines. La musique t’énerve un peu trop, mais tu essayes de ne pas faire attention. D’une main et d’un signe montrant ton verre vide, tu fais passer le message au barman afin qu’il te serve un nouveau verre. Et il le fait, sans poser de question. Peut-être te prend-il pour un alcoolique, peut-être a-t-il pitié de toi. Mais tu t’en moques, car il a peut-être raison après tout. Peut-être que la guerre et ta femme t’ont rendu alcoolique, comme ces hommes désemparés que tu espérais ne jamais devenir. Et maintenant, tu en fais partie. Mais plus rien ne t’importe, car elle a préféré les bras d’un autre, de ton meilleur ami. Le barman revient avec ton bourdon que tu t’empresses d’entamer alors que tu sens une présence à tes côtés. Cette voix douce et fluette, tu pourrais la reconnaître entre mille, car elle est devenue une habitude. Tu tournes la tête en déposant ton verre sur le comptoir. Ton regard croise le sien et délicatement, tu esquisses ce qui semblerait être un sourire. — Toujours aussi aguicheuse. Elle n’avait pas faux la blonde, d’un côté. Tu le sais, et elle le sait aussi, que tu ne vas pas bien. — Je pète la forme. Et toi, que me vaut cette présence ? Menteur. Ca fait bien longtemps que tu ne vas plus bien, te demandant même quand était la dernière fois où tu as vraiment été bien. — Le prochain est pour moi. Tu ne peux détacher ton regard de celui de cette blonde, qui porte son verre de cosmo à la bouche.

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ton regard s'est automatiquement posé sur harvey, disons-le, tu n'as aucunement hésiter à venir le rejoindre, passer un moment en sa compagnie mais surtout, oublier ce qui s'est passé avec argie la dernière fois que vous aviez été dans ta maison. ta main se pose contre son épaule, d'une manière douce et prononcée. tu ne voulais pas passer pour une personne qui adorait avoir l'attention de la gente masculine, non, tu voulais simplement boire un verre afin de passer du bon temps. à ce qu'il te sortait, tu arques un sourcil avant de poser tes fesses contre le tabouret près du sien. « pourquoi, tu n'as pas l'air de t'en plaindre. » dis-tu en poussant un léger rire, sourire qui restait accroché contre tes lèvres. vous aviez l'air de deux personnes, totalement perdues dans ce qu'elles voulaient. c'est bien pour cela que tu t'entendais bien avec harvey, à cet instant, tu voulais avoir une discussion civilisée avec quelqu'un, pas pour sortir et te frotter sur tous les hommes que tu rencontrais. « c'est ce que je vois. » dis-tu en le regardant de haut en bas, avant de reprendre la parole. « je viens me changer les idées, comme toi. » posant ta main contre ton verre, tu avales une gorgée, plongeant tes prunelles dans les siennes. une fois le verre posé contre le comptoir, tu ne pouvais pas t'empêcher de l'observer, de poser ta main sous ton menton. « alors quoi, harvey, tu n'es pas content de me voir ? ça me désole, vraiment. sauf si tu veux, je peux partir... »

@harvey simons  

Tu pensais passer ta soirée seul. À boire. À essayer d’oublier. Mais une force supérieure à toi en a décidé autrement, mettant sur ta route ce soir-là Ensley. Elle était devenue, contre toute attente, ton rayon de soleil en ces jours sombres, celle qui te permettait de te changer les idées le temps d’un instant. Ça te fait plaisir de la voir, elle et son visage de poupée aux cheveux dorés. Tu réussis à esquisser ce qui semble être un sourire et porte à nouveau à ta bouche le liquide ambre qui se trouve dans ton verre et qui t’arrache une petite grimace de par sa puissance. — Je n’ai jamais dit que je m’en plaignais. — Tu le regardes, un brin de malice dans les yeux. — Alors changeons nous les idées ensemble. — Tu lèves ton verre, comme si tu portais un toast à cette soirée. Peut-être allait-elle être moins morose que ce que tu ne l’as espéré et même si tu lui montres le contraire, sa simple présence te suffit à te soulager. — Je ne veux pas que tu partes, Ensley. — Ton regard se plonge dans le sien, ton ton est sincère. Tu ne veux pas qu’elle parte. — Sinon je ne t’aurais pas proposé un verre. — Un clin d’oeil et tu continues à le fixer, buvant encore un peu de ton bourbon. — Alors, qu’as-tu à me raconter ? —

Citation :

@ensley eason ultra désolée pour le retard, il a fallut que je me remette un peu dans le bain.

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vous aviez besoin tous les deux de vous changer les idées, passer du temps ensemble et surtout de boire pour oublier vos problèmes partagés. argie avait quitté new york et maintenant tu passais presque ta vie dans les bars, penser aux autres choses, les trucs qui sont difficiles à oublier. marchant d'un pas décidé vers harvey, ton coeur tambourinait dans ta poitrine, tu gardais ce même petit sourire contre tes lèvres. « contente de te l'entendre dire, sinon je serais triste. » affichant une petite moue, tu poses tes fesses contre le petit tabouret non loin de lui. l'homme marié, typique de new york qui était mal dans sa peau, pourquoi décider de se marier alors qu'au bout de la chose, on est malheureux. tu portes un toast, petit sourire contre le coin de tes lèvres, approchant par la même occasion le verre que tu bus presque en une traite. il te garde près de lui, ton corps frémit après avoir entendu ses paroles. « je reste alors. » prunelles plongées dans les siennes, tu restes non loin. cette soudaine envie d'aider les âmes perdues, avant de s'aider soi-même. « pas grand chose, tu sais quoi. on es pas obligés de parler de nos problèmes, on est surtout ici pour rire et oublier le présent. » ta main s'est posée contre la sienne, d'un geste que tu ne pouvais pas nier, caressant le dessus de sa peau du bout de tes doigts. « danser, ça te dis. »

(t'inquiètes ma belle, ça arrive )

@harvey simons