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 call me a safe bet, i'm betting i'm not

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Asher Ackermann
✻ SAVE THE LAST CHANCE
Asher Ackermann
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MessageSujet: call me a safe bet, i'm betting i'm not   call me a safe bet, i'm betting i'm not EmptyVen 28 Sep - 16:25

asher ackermann
what doesn't kill you
makes you wish you were dead

© bring me the horizon/drown


never trust or love a wild thing.
âge ~ la trentaine passée depuis deux ans, il a pourtant l'impression d'en avoir cinquante. les cernes se creusent un peu plus chaque jour, les cheveux blancs apparaissent, la fatigue le gagne toujours un peu plus. date et lieu de naissance ~ dix-sept septembre sous le ciel toujours gris de londres. nationalité ~ germano-anglaise, il est né de parents allemands, mais en sol anglais. métier ~ musicien, il a voyagé à travers le monde, adulé par des dizaines, des centaines de milliers de personnes. il a vécu la gloire, le stéréotype du sex, drugs, and rock'n'roll, mais plus on s'élève, plus la chute est longue et le retour sur terre brutal. statut civil ~ célibataire, il a pourtant partager ses draps avec de nombreuses femmes dans le but d'oublier celle qui a toujours fait battre son coeur, en vain. c'est toujours son nom qu'il finit par murmurer, toujours son image qu'il voit derrière ses paupières closes alors que d'autres lui procurent du plaisir. statut monétaire ~ il a de l'argent à ne plus savoir quoi en faire. les ventes de disques ont été plus que lucratives, les concerts à guichets fermés un peu partout sur le globe. il n'a clairement pas à se plaindre quant à cet aspect de sa vie. groupe ~ save the last chance

(i wanna be known by you)
Peu importe à qui tu penses, je vais t’assurer que dans quelques minutes, elle aura disparu de ta tête. Tandis que les lèvres de la jeune femme, une brune aux yeux bleus qui aurait plu à n’importe qui ou presque, touchèrent son cou, Ash’ esquissa un léger rire. Il les avait entendu plusieurs fois ces mots, des dizaines de fois, et à chaque fois, c’était la même histoire qui se répétait. Quand des doigts effleuraient sa peau, il imaginait que c’était les siens. Quand des lèvres se posaient sur les siennes, il y répondait avec fougue en prétendant que c’était elle qui l’embrassait. Quand il tirait sur un bout de tissu pour rapprocher un corps du sien, il imaginait que c’était son corps au-dessus du sien. Il avait beau essayé, rien n’y faisait. Dès que ses paupières étaient closes et qu’il était en compagnie d’une autre, il s’imaginait être en sa compagnie à elle. C’était sans aucun doute malsain et très inapproprié, mais c’était comme si, à chaque tentative qu’il faisait pour l’oublier, son image revenait le hanter, encore plus présente, plus claire dans son esprit qu’auparavant.

Un soupire passa les lèvres d’Asher. C’était toujours le moment le plus difficile, celui du départ, des adieux, celui ou il quittait son appartement, ses amis, mais surtout elle, Grace. Les textos échangés entre amis suffisaient, tout comme la connaissance qu’on aurait simplement plus de choses à se raconter la prochaine fois que l’on se verrait autour d’une bière. Mais ne pas sentir la chaleur de son corps alors qu’il s’étendait dans sa petite couchette, ne pas sentir ses cheveux qui lui chatouillaient le visage lorsqu’il ouvrait les yeux, ça lui faisait toujours mal. C’était bien de pouvoir entendre sa voix de temps à autre, c’est vrai, mais les moments étaient tellement rares. S’il n’était pas en train de dormir, il était en plein soundcheck pour le prochain concert, il était sur la route, traversant les frontières qui séparaient les états, ou encore à l’autre bout du monde à voyager de pays en pays, la réception plus ou moins fiable dans ces moments. Promets-moi que tu seras prudent. Il pouvait entendre l’inquiétude dans sa voix, l’incertitude. Il passa ses bras autour de son corps, la serrant contre lui avant de poser un baiser au sommet de sa tête. Je te le promets. Le silence s’installa un moment avant qu’elle ne reprenne parole. Et ne drague pas tout ce qui bouge. Il ne put s’empêcher de rouler les yeux. Comme si c’était mon genre. Tu sais bien que tu es la seule, que je sois ici ou à l’autre bout de la terre. Il baissa la tête pour la regarder droit dans les yeux. Je t’aime Grace. Que je sois ici avec toi, ou ailleurs entouré de fans, jamais ça ne changera. Et il vint poser ses lèvres contre les siennes une dernière fois, le klaxon du camion qui l’attendait à l’extérieur se faisant entendre en signe d’impatience.  Je t’appelle dès que je peux. Il s’empara de sa valise, de son sac à dos, ses clés et son portemonnaie avant de quitter leur logis, jetant un dernier coup d’œil par dessus son épaule avant de fermer la porte.

Il était désormais torse nu et elle non plus n’avait plus de t-shirt. Les mains d'Asher glissaient avec douceur sur le dos de la brunette. Comment s’appelait-elle déjà? Il n’en avait plus souvenir. Ce n’était pas vraiment important après tout. Il n’avait pas l’intention de la revoir de toute façon. Les mains de la femme glissèrent le long de son torse avant de s’arrêter à sa taille. Une fraction de seconde plus tard, ses pantalons se retrouvaient à ses chevilles. Leurs lèvres connectèrent à nouveau et leurs corps se rapprochèrent un peu plus.

Les derniers résidus de poudre étaient encore apparents sur le comptoir lorsque la porte de la salle de bain s’ouvrit. D’un geste rapide, il glissa son doigt sous son nez pour faire disparaître ce qui n’avait pas trouvé chemin jusque dans son organisme. Comme si elle ne se douterait de rien. Elle n’eut besoin de rien dire, il pouvait lire la déception sur son visage. Il avait ces instants de lucidité ou il réalisait qu’il n’était plus le même, qu’il était à des années lumières de celui qu’il était jadis, lorsqu’ils s’étaient rencontrés. Grace, ce n’est pas ce que- Il ne prit même pas la peine de terminer sa phrase. Déjà elle s’était retournée, avait glissé ses doigts dans ses cheveux, poussé un soupire. Il la sentait tranquillement glisser entre ses doigts, lui échapper et il avait peur. Il allait faire quoi sans elle? Parce qu’elle était son roc, Grace, celle avec qui il s’imaginait un jour vivre dans une maison en banlieue, avec des gamins qui cours sur la pelouse devant la maison tandis qu’ils sont tous deux assis sur le porche à regarder leurs enfants, un sourire aux lèvres. Il s’imaginait cette vie avec elle, mais voilà que l’image devenait de plus en plus fade, disparaissait peu à peu. Ce n’est pas ce que je crois? Qu’elle lui demanda, son ton beaucoup trop calme pour la situation. Il aurait de loin préféré qu’elle hurle, qu’elle l’injure, lui dire qu’il était idiot, tout mais pas cet air presque serein qui trônait sur son visage. Qu’est-ce qui t’arrives Asher? Il resta muet. Il ne pouvait répondre à cette question. Je ne te reconnais plus. Ça faisait mal de l’entendre parler, prononcer ces mots, mais ceux qui suivirent furent les plus difficiles à accepter. On ne peut plus continuer comme ça. Je ne peux pas continuer comme ça. Et, résigné, voyant bien que rien ne la ferait changé d’idée, il la regarda faire ses valises et quitter l’appartement, le laissant seul, debout au milieu de tous ces souvenirs, les yeux rivés sur la porte dans l’espoir que peut-être, s’il la fixait assez longtemps, elle s’ouvrirait, que le visage de Grace lui apparaitrait à nouveau, qu’il pourrait s’excuser de son comportement, lui faire des promesses qu’il n’était pas certain de pouvoir tenir. Les secondes se transformèrent en minutes, qui se transformèrent en heures et il ne bougea pas, Asher, figé dans ce moment, incapable de comprendre ce qui lui arrivait.

Leurs corps étaient en symbiose. Un faisait un mouvement, l’autre y répondait immédiatement. Ils ne leur restaient qu’un bout de tissu à enlever pour être nus comme des vers. Asher y était presque arrivé. Il pouvait presque se perdre dans les bras d’une autre, il arrivait presque à l’oublier. C’était bien ce qu’il voulait se faire croire. Grace. Son nom était sorti en un murmure. Peut-être qu’elle n’avait pas entendu. Non, évidemment qu’elle l’avait entendu. C’était la première fois que ça lui arrivait. Et ce serait sans doute la dernière. Aussi rapidement qu’elle lui avait fait des avances au bar, elle s’éloigna de lui, posa ses pieds sur le sol froid de la chambre. Sans même dire un mot, elle se rhabilla. Après avoir poussé un long soupire, Asher fit de même. J’espère que tu seras heureux avec ta Grace. Lui lança-t-elle avant qu’il ne quitte la pièce. Il avait envie de rire. Grace, elle était hors de portée maintenant. Trop bien. Grace, elle était une étangère maintenant, un fantôme. Asher se disait parfois que s’il se racontait ces mensonges assez souvent, il finirait par les croire et qu’à force, il allait l’oublier. C’était sans doute la plus grosse connerie, le plus gros mensonge qu’il pouvait inventer. Après avoir quitté l’appartement de la blonde, il s’adossa au mur de brique et s’alluma une clope. Tu n’es bon à rien. Tu ne seras jamais à la hauteur. Peut-être qu’être Asher Ackermann, c’était être voué à l’échec, ne rien connaitre de bon si ce n’est que le plaisir de la chaire pour tenter d’oublier tout le reste, pour tenter d’oublier qu’on est pas assez bon. Après avoir tiré sur sa clope, il leva les yeux au ciel. Si seulement les choses pouvaient être plus simples.

(though i'm weak and beaten down)
De drogues douces qu’on ingère juste parce que ça aide à faire tomber le stress devenu trop grand, trop lourd à porter, Asher était passé aux drogues plus dures qui lui faisait tout oublier, à l’exception des paroles de ses chansons. Étrangement, la musique était toujours là, sauveur de cette âme perdue tout autant que cause de la destruction de cet être. S’il pouvait compter sur ses playlists favorites pour accompagner son humeur changeante, il fallait toute de même prendre conscience que c’était pour cette même musique qu’il avait vendu son âme, littéralement. I sold my soul to rock’n’roll qu’il chantait. Et ce que la majorité de ses fans ignoraient – du moins jusqu’à quelques mois plus tôt – c’était qu’il avait fait un véritable pacte avec le diable en acceptant de signer ce fichu contrat de disque. Il était devenu une marionnette aux mains des grands de l’industrie, ceux que tout le monde adulait. Et lui, il voyait leur face cachée. Ils n’avaient dans les yeux que des signes d’argent. Ils ne vivaient que pour augmenter leurs profits, au détriment de la santé des artistes qu’ils produisaient. Près de deux cent concerts en un an sur les cinq continents au cours d’une année. Et on lui demandait maintenant de préparer un second album. On lui demandait qu’il soit aussi bon, sinon meilleur que le premier, chose qu’il savait impossible. Il ne pouvait pas offrir une réplique de ce premier opus. Et puis, l’inspiration ne semblait plus être au rendez-vous, quand même bien essayait-il de la forcer. Il s’obligeait à être assis sur sa chaise, son cahier devant lui, mais les mots ne lui venaient pas. La majorité du temps, lorsqu’on faisait mention d’un futur album, il avait envie d’envoyer valser quiconque lui parlait. Que ce soit en pleine entrevue, lors d’une réunion avec le label, peu lui importait. Il en était rendu à ce stade. C’était presque gérable son attitude, sa désinvolture et juste sa personne, jusqu’au jour ou, trop saoul et sans doute également trop défoncé, il était venu à agresser – physiquement, pas sexuellement – une fan. Elle était vraiment trop dérangeante et agaçante. Il lui avait répété des dizaines de fois qu’il n’était pas intéressé, bien que les mots aient sans doute été prononcés de façon trop incompréhensible pour qu’elle y saisisse quoi que ce soit. Avec la bouche pâteuse, impossible de bien parler et de se faire comprendre. Finalement, Ash' avait craqué. Il l’avait poussée et elle était tombée du haut de ses talons aiguille de trois pouces. What a fucking slut. Lui avait-il craché en la regardant avec dédain. S’il avait été coureur de jupon, s’il avait baisé bien des femmes, là, il avait bien trop souvent combiné alcool et drogue pour pouvoir même simplement se rendre à l’hôtel le plus proche de la salle – ou plutôt le stade, vu sa popularité sans cesse grandissante – dans laquelle il donnait un concert. Évidemment, le soir du fameux incident, on l’avait photographié, filmé et la vidéo était rapidement devenue virale. WHITE NOISE AGRESSE UNE FAN qu’on pouvait lire partout, sa photo rattachée à tous les articles. Et ce fut le début de la fin. C’était sans aucun doute un mal pour un bien, considérant l’état dans lequel son foie, de même que tout son corps et son esprit, était.

(i'll slip away into this sound)
La femme aux cheveux blonds comme le blé était là, debout devant Asher. Elle le regardait avec envie tandis que son regard, à lui, était vide. Il n’y avait pas d’envie, de désir. Des soirées comme celles-là, il en avait vécu des dizaines. Il en était presque blasé. Pourtant, il continuait ce cercle vicieux, il trouvait une nouvelle femme, une nouvelle chambre, un nouveau corps à parcourir. Tout pour oublier qu’il était seul. Certes, il y avait des dizaines de personnes qui l’entourait, qui était là pour répondre à ses moindres questions, combler ses moindres désirs, mais ce n’était pas assez. Il lui manquait encore et toujours cette chaleur humaine. Plus qu’un simple contact physique, plus que juste du sexe, mais pour l’instant, c’était tout ce dont il disposait, tout ce qu’il avait pour satisfaire ce besoin. Les lèvres de la femme se posèrent contre son cou tandis que ses mains glissèrent sous son t-shirt. Il aurait sans doute pu la repousser, lui dire qu’il ne voulait pas. Quelque part, au fond de sa tête, il y avait cette petite voix qui lui répétait que ce n’était pas correct de lui faire ça. Pourtant, elle savait. Elle était consciente que ça ne mènerait à rien cette histoire. Il la laissa faire tandis qu’elle fit passer son chandail par-dessus sa tête avant de le lancer au sol, créant une petite pile avec sa veste et son chandail à elle. Les mains de Asher glissèrent sur le corps de la jeune femme. Elle était belle, on ne pouvait pas le nier. Elle plairait sans doute à la majorité de la population masculine, mais Asher n’était pas là, il n’était même plus assez conscient pour voir la beauté qui se trouvait devant lui. Ou peut-être en était-il justement trop conscient et il voulait s’éviter trop de regrets plus tard. Enfin, ça n’avait plus vraiment d’importance. Ils étaient tous deux à moitié nus, étendus sur ce lit et prenaient presque plaisir à découvrir le corps de l’autre. Alors qu’il captura les lèvres de - comment s’appelait-elle déjà? - il ne s’en souvenait plus, Asher entendit la sonnerie de son téléphone retentir au loin. Sans doute son manager qui voulait savoir ou il était. Ce n’était pas important. Il avait d’autres préoccupations en ce moment. Il était en bonne compagnie et ça aurait été franchement dommage de gâcher le moment. Le brunet ferma les yeux alors que les lèvres de la femme parcouraient son corps. Étrangement, c’était un tout autre monde que celui dans lequel il vivait qui se trouvait derrière ses paupières closes. Sans doute un message de son subconscient. Il se revoyait quelques années plus tôt. Grace. C’était à cette époque ou il était encore heureux, ou les gens voulaient être avec lui parce qu’on appréciait sa compagnie et non pas parce qu’on voulait apparaitre dans les magazines à potins comme étant une quelconque relation de White Noise. Cette époque ou il était encore Asher Ackermann, ou on ne le reconnaissait pas dans la rue, ou on ne l’épiait pas encore. Il pouvait encore prendre un café sans se faire harcelé. Il pouvait encore avoir une discussion sensée avec une femme sans avoir en tête seulement le moment où il se retrouverait seul avec elle, le moment ou elle comblerait ses désirs.

Deux heures plus tard, il enfilait à nouveau son boxer. Tu pars? Asher ne jeta qu’un rapide coup d’œil à la femme, qui était toujours étendue sur le lit, avant de s’emparer de son blouson de cuir. Oui. Répondit-il simplement avant de quitter la chambre. Pas le temps ni l’envie de faire des adieux. Et puis, c’est la définition même d’un coup d’un soir, pas vrai? Quoi que pour eux, ça ne s’était résumé qu’à quelques heures de plaisir. Tous deux semblaient avoir eu leur compte si on en jugeait par leur respiration haletante et leur souffle court après leurs ébats. Asher devait maintenant passer à autre chose. Il était habitué, maintenant. Il ne faisait plus dans l’émotion, ne quittait pas la fille en l’embrassant comme il avait pu le faire auparavant. Il avait appris de ses erreurs. Agir ainsi, c’était leur donner un tout petit peu d’espoir et ça, c’était nocif, malsain. Elles n’avaient aucune chance avec lui. Elles n’étaient rien. Maintenant, elles le savaient. Sa réputation n’était plus à faire. On parlait de lui dans les journaux à potins, les magazines à scandales. White Noise sombre dans la déchéance. Non, on ne mentionnait plus Asher Ackermann parce qu’il était mort. Asher Ackermann était disparu, un jour il était parti et on ne l’a plus jamais revu. À ce moment, le mythe, la légende White Noise a fait son apparition. Au départ, le mec qui séduit toutes les filles, c’était bien. Les filles aiment les bad boy. Faites lui croire qu’elle est la seule et l’unique, mais ne jouez pas trop les romantiques. C’était la contradiction même, l’âme de ce qu’était devenu Asher. Attend. La voix de la femme dit sortir le jeune homme de ses pensées et lui rappela ce qu’il devait faire maintenant. Il ne l’écouterait pas. La laissant en plan, il s’avança vers la porte, ignorant les suppliques de la femme qui voulait tant qu’il reste, qu’ils passent un peu plus de temps ensemble, qui voulait plus. Sans hésitation, il posa la main sur la poignée de la porte avant de la tourner. Tu ne peux pas me quitter comme ça. Elle criait presque maintenant, pathétique, mais il ne s’en souciait pas. Il ouvrit la porte et fit le pas qu’il lui manquait pour quitter la pièce, fermant la porte derrière lui, sur cette histoire qui n’aurait jamais de lendemain malgré tout ce que la femme pouvait espérer. Un soupire passa à nouveau les lèvres de Asher après qu’il eut fermer la porte. À peine avait-il fait un pas que son téléphone vibra à nouveau dans la poche de sa veste. Levant les yeux au ciel, il s’en empara et fit glisser son doigt sur l’écran. J’arrive dans dix minutes. Déclara-t-il, coupant la parole à l’homme qui parlait – ou plutôt criait – au bout du fil. Il raccrocha, ne lui laissant pas le temps de dire quoi que ce soit. Il quitta l’hôtel, non pas sans avoir payé son du, et emprunta le chemin qui le mènerait jusqu’à son autobus de tournée.

(i've got two faces)
Les mois ont passés et l’état de Asher s’est largement détérioré. De drogues douces qu’on ingère juste parce que ça aide à faire tomber le stress devenu trop grand, trop lourd à porter, il était passé aux drogues plus dures qui lui faisait tout oublier, à l’exception des paroles de ses chansons. Étrangement, la musique était toujours là, sauveur de cette âme perdue tout autant que cause de la destruction de cet être. S’il pouvait compter sur ses playlists favorites pour accompagner son humeur changeante, il fallait toute de même prendre conscience que c’était pour cette même musique qu’il avait vendu son âme, littéralement. I sold my soul to rock’n’roll qu’il chantait. Et ce que la majorité de ses fans ignoraient – du moins jusqu’à quelques mois plus tôt – c’était qu’il avait fait un véritable pacte avec le diable en acceptant de signer ce fichu contrat de disque. Il était devenu une marionnette aux mains des grands de l’industrie, ceux que tout le monde adulait. Et lui, il voyait leur face cachée. Ils n’avaient dans les yeux que des signes d’argent. Ils ne vivaient que pour augmenter leurs profits, au détriment de la santé des artistes qu’ils produisaient. Près de deux cent concerts en un an sur les cinq continents au cours d’une année. Et on lui demandait maintenant de préparer un second album. On lui demandait qu’il soit aussi bon, sinon meilleur que le premier, chose qu’il savait impossible. Il ne pouvait pas offrir une réplique de ce premier opus. Et puis, l’inspiration ne semblait plus être au rendez-vous, quand même bien essayait-il de la forcer. Il s’obligeait à être assis sur sa chaise, son cahier devant lui, mais les mots ne lui venaient pas. La majorité du temps, lorsqu’on faisait mention d’un futur album, il avait envie d’envoyer valser quiconque lui parlait. Que ce soit en pleine entrevue, lors d’une réunion avec le label, peu lui importait. Il en était rendu à ce stade. C’était presque gérable son attitude, sa désinvolture et juste sa personne, jusqu’au jour ou, trop saoul et sans doute également trop défoncé, il était venu à agresser une fan. Elle était vraiment trop dérangeante et agaçante. Ii lui avait répété des dizaines de fois qu’il n’était pas intéressé, bien que les mots aient sans doute été prononcés de façon trop incompréhensible pour qu’elle y saisisse quoi que ce soit. Avec la bouche pâteuse, impossible de bien parler et de se faire comprendre. Finalement, Asher avait craqué. Il l’avait poussée et elle était tombée du haut de ses talons aiguille de trois pouces. What a fucking slut. Lui avait-il craché en la regardant avec dédain. S’il avait été coureur de jupon, s’il avait baisé bien des femmes, là, il avait bien trop souvent combiné alcool et drogue pour pouvoir même simplement se rendre à l’hôtel le plus proche de la salle – ou plutôt le stade, vu sa popularité sans cesse grandissante – dans laquelle il donnait un concert. Évidemment, le soir du fameux incident, on l’avait photographié, filmé et la vidéo était rapidement devenue virale. WHITE NOISE AGRESSE UNE FAN qu’on pouvait lire partout, sa photo rattachée à tous les articles.

(blurry's the one i'm not)
Asher, il faut qu’on parle. Il avait levé les yeux de son ordinateur portable pour les poser sur son gérant, visiblement peu intéressé par ce qu’il allait lui dire. On ne m’appelle plus White Noise? Parce qu’ils avaient tous pris l’habitude de l’appeler ainsi, lui rappelant à quel point ils comptaient sur son succès pour s’enrichir, lui démontrer qu’il n’était rien et que tout ce qui importait, c’était cette façade qu’ils avaient tous soigneusement créé. Mais le fait qu’on l’appelle par son prénom lui fit comprendre le sérieux de la chose. Il glissa un doigt sous son nez, histoire de faire disparaitre les traces de poudre qu’on pouvait peut-être voir et renifla un bon coup. Ouais, c’était mieux comme ça. Faut que t’arrête. Ils avaient tous parlés en cœur, à l’unisson. C’était presque comme une chorale, presque beau. Et lui, il les a regardé hébété. Qu’il arrête quoi? La musique? C’était hors de question. Non, parce que sans ça, c’était certain qu’il allait couler, un naufrage pire que le Titanic. Il a vivement secoué la tête, comme si soudainement il avait retrouvé toutes ses facultés mentales. Regardes-toi. T’es dans un état pathétique. Lui avait alors dit le responsable du son sur sa tournée. Il lâcha un rire sarcastique à souhait avant de les dévisager tous un par un. Et vous me blâmez pour ça? Vous ne vous rendez pas compte que c’est votre faute si je suis comme ça? Si je suis tombé aussi bas. Il soupira avant de reposer ses yeux sur l’écran de son ordinateur et de continuer à regarder son fil d’actualité Facebook. Asher, c’est du sérieux. Tu ne voudrais pas prendre deux secondes pour nous écouter? On ne t'a jamais blâmé. Lâchant le plus gros des soupires, il ferma son portable et s’assied un peu mieux sur la banquette. Merde, tu t’es vu? T’es une véritable loque humaine. Tu veux qu’on fasse quoi avec toi? Ta petite bagarre avec cette fille, c’est partout dans les magazines, les journaux, sur le net. Il roula des yeux, mais se contenta de les laisser parler. On ne peut rien faire pour toi si tu ne t’aides pas. Il faut que tu te reprennes en main. Il éclata de rire. Ils avaient créé cet atmosphère, ce milieu de débauche juste pour lui, pour renforcer son attitude bad boy. Et lui, il s’était laissé naïvement prendre au jeu. Comme Astérix dans la potion, il était tombé dedans et maintenant, il n’y avait plus d’issue. Il lui fallait de l’aide sinon c’était la mort assurée. What a fu*king pity. rétorqua-t-il sèchement. Vous voulez que je me reprenne en main seulement pour que je puisse écrire un autre album? You’re all f*cking a-holes. Il avait envie de tout balancer à travers l’autobus soudainement. Il en avait marre. You created this fucking life for me. You all made this up, made me believe I could’ve had it all and then watched me fall. I’m not f*cking White Noise. He’s dead. From now, I’m just Asher and you’re all fired. Et là, il s’empara de quelques trucs personnels, son sac à dos et quitta l’autobus. C’est ainsi que pris fin White Noise, du moins, comme on le connaissait.

(i need your help to take him out)
Home sweet home. Enfin, sweet home serait sans doute exagéré. New York, bien qu’elle ait été un jour sa maison, n’était plus ce qu’il avait connu. Ou peut-être était-ce lui qui avait trop changer. Les gens ne semblaient plus être les mêmes. Comment, en seulement quelques années, tout peut-il changer autant? Cette question pouvait se poser à bien des égards et on pouvait également la poser en le regardant, en voyant ce qu’il était devenu. Ce jeune homme avec un talent fou, un avenir prometteur aux dires de ses enseignants, voilà qu’il faisait la une des tabloïdes. WHITE NOISE EN DÉSINTOX pouvait-on maintenant lire sur la page couverture de la majorité des journaux à potins. Parce qu’il avait finalement fait le grand saut. Il était prêt à franchir cette étape vers une restauration de la personne qu’il fut jadis. Ce temps ou il était juste un jeune adulte normal qui ne faisait que jouer de la guitare semblait soudainement tellement lointain. Et c’est en posant le pied dans ce centre de désintoxication qu’il le réalisa. Trois jours qu’il était de retour à New York. Il lui avait fallu soixante-douze heures pour se convaincre que c’était la bonne chose à faire. Il avait erré dans les rues de la ville pendant soixante-douze heures avant de finalement se diriger vers ce bâtiment et oser franchir le pas de la porte. Ça semblait tellement difficile, la perspective de devoir abandonner tout ce qui lui permettait de tenir bon. Parce que c’était ces substances nocives qui lui donnaient la force de continuer depuis des mois. C’était la seule chose à laquelle il pouvait se raccrocher. Il avait tourné le dos à ses amis il y avait longtemps et la seule personne à qui il voulait vraiment parler semblait avoir changer de numéro puisqu’elle ne répondait plus à ses messages textes et que, lorsqu’il l’appelait, le message disant que le numéro était hors service était la seule chose qu’il entendait. Plus de voix douce au bout du fil. Plus de rire au beau milieu de la nuit. Plus de discussions interminables. Tout ça était terminé. Mort et enterré. Et il n’y avait que lui à blâmer. Il était le seul responsable de ce qui lui était arrivé, malgré qu’il se cache derrière le fait qu’il était facilement influençable pour expliquer ses déboires. Non, c’était terminé tout ça. Il lui fallait assumer et c’est ce qu’il fit en posant ses sacs sur le plancher de ce qui fut, pour les semaines suivantes, sa nouvelle demeure. Bien plus spacieuse que la couchette d’un autobus, mais tout aussi inintéressante. Il a passé de longues heures à fixer les murs blancs, entre deux séances de thérapie, et à se demander ce qu’elle était devenue. La seule qui avait vraiment compté malgré tout. Celle dont le visage était toujours gravée dans sa mémoire. Mais ses questions demeuraient sans réponses et le demeureraient sans doute pour un long moment puisqu’il n’avait aucune idée de l’endroit ou elle pouvait se trouver. Elle pouvait bien être à l’autre bout du monde ou être dans cette ville qu’il n’en saurait rien. Coupé de la réalité, il ne pouvait plus avoir de nouvelle du monde extérieur avant sa sortie. C’était sans doute mieux ainsi puisqu’il aurait été facile de retomber dans ses vieux vices, de retrouver ses vieux démons, tomber face à face avec eux. Non, tout ça, c’était pour son bien à lui au final. Pour une fois qu’il faisait vraiment quelque chose pour lui et non pour plaire à un quelconque membre d’un quelconque label.

(don't let me be gone)
Il y est resté quatre mois dans ce centre. Quatre mois à ne pas vraiment savoir ce qui se passait à l’extérieur et à n’avoir plus aucun contact avec sa famille ou même ses anciens amis. Après tout, qui aurait bien voulu le voir. Il avait abandonné tout le monde comme un lâche. Il ne récoltait que les fruits de ce qu’il avait semé. Mais au bout de ces cent vingt-trois jours de désintoxication, il a finalement pu poser le pied à nouveau dehors, respirer l’air frais - enfin aussi frais qu'il puisse l'être dans cette ville, l’odeur des fleurs, celle de la mer. C’était comme revivre à nouveau, comme sortir de la maison après un long hiver et voir les bourgeons sur les arbres. Parce que c’était un peu son printemps à lui après un long, terriblement long hiver. Mais le renouveau pour lui ne venait pas avec un nouveau groupe d’ami, non. Il devrait y arriver seul parce qu’il n’avait plus personne. Il devait jouer les grands garçons et vivre dans ce petit appartement qu’il avait trouvé. Il voulait faire un truc par lui-même pour une fois. C’était en quelque sorte un défi personnel qu’il s’était lancé, de réussir à rester sobre sans avoir recours à une quelconque aide. Et puis, la solitude a toujours été sa meilleure amie, la seule véritable constante dans toute cette tempête qui l'avait emporté. Elle ne l’avait jamais réellement quitté.

cause we're ready for the fame.

Spoiler:



Dernière édition par Asher Ackermann le Dim 30 Sep - 16:22, édité 9 fois
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MessageSujet: Re: call me a safe bet, i'm betting i'm not   call me a safe bet, i'm betting i'm not EmptyVen 28 Sep - 16:26

rebienvenue bb ♥️
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Asher Ackermann
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MessageSujet: Re: call me a safe bet, i'm betting i'm not   call me a safe bet, i'm betting i'm not EmptyVen 28 Sep - 16:28

merci call me a safe bet, i'm betting i'm not 974093833
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Cece Corsini
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MessageSujet: Re: call me a safe bet, i'm betting i'm not   call me a safe bet, i'm betting i'm not EmptyVen 28 Sep - 16:30

j'aime trop. call me a safe bet, i'm betting i'm not Herz
rebienvenue chez toi, je veux un lien avec cece. call me a safe bet, i'm betting i'm not 3696241002 call me a safe bet, i'm betting i'm not 2570226144
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Asher Ackermann
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MessageSujet: Re: call me a safe bet, i'm betting i'm not   call me a safe bet, i'm betting i'm not EmptyVen 28 Sep - 16:35

ce sera avec grand plaisir call me a safe bet, i'm betting i'm not 859726454 si t'as déjà des idées, ma boîte mp est grande ouverte. call me a safe bet, i'm betting i'm not 2570226144
merci call me a safe bet, i'm betting i'm not 974093833
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MessageSujet: Re: call me a safe bet, i'm betting i'm not   call me a safe bet, i'm betting i'm not EmptyVen 28 Sep - 16:37

t'es trop jolie, comme toujours call me a safe bet, i'm betting i'm not 1607294666 call me a safe bet, i'm betting i'm not 3179429776
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MessageSujet: Re: call me a safe bet, i'm betting i'm not   call me a safe bet, i'm betting i'm not EmptyVen 28 Sep - 16:38

merci call me a safe bet, i'm betting i'm not 859726454
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MessageSujet: Re: call me a safe bet, i'm betting i'm not   call me a safe bet, i'm betting i'm not EmptyVen 28 Sep - 16:42

holy moly you're a cutie call me a safe bet, i'm betting i'm not 70295360 call me a safe bet, i'm betting i'm not 70295360
rebienvenue par ici, j'ai hâte de lire la suite call me a safe bet, i'm betting i'm not Herz
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Rafael Eason
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statut civil : trying to fix his marriage, father of two kiddos.
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MessageSujet: Re: call me a safe bet, i'm betting i'm not   call me a safe bet, i'm betting i'm not EmptyVen 28 Sep - 16:48

JE VEILLE AU GRAIN call me a safe bet, i'm betting i'm not 2232078418
rebienvenue, t’es trop beau call me a safe bet, i'm betting i'm not Herz
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MessageSujet: Re: call me a safe bet, i'm betting i'm not   call me a safe bet, i'm betting i'm not EmptyVen 28 Sep - 16:49

comment vous êtes trop gentils call me a safe bet, i'm betting i'm not 405485205 j'vous retourne les compliments du coup. vous êtes à tomber call me a safe bet, i'm betting i'm not 70295360
merci call me a safe bet, i'm betting i'm not 974093833
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MessageSujet: Re: call me a safe bet, i'm betting i'm not   call me a safe bet, i'm betting i'm not EmptyVen 28 Sep - 17:05

Haaaaan mitchell.
Maintenant j'ai envie de faire ta coleman pffff
Re bienvenue mon chou
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MessageSujet: Re: call me a safe bet, i'm betting i'm not   call me a safe bet, i'm betting i'm not EmptyVen 28 Sep - 17:20

@jules bennet faut que tu cèdes. call me a safe bet, i'm betting i'm not 2570226144 j'ai une petite idée de pré-lien que j'veux mettre en place avec coleman en avatar. si tu veux, on peut en discuter par mp? call me a safe bet, i'm betting i'm not 3179429776

merci call me a safe bet, i'm betting i'm not 974093833
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MessageSujet: Re: call me a safe bet, i'm betting i'm not   call me a safe bet, i'm betting i'm not EmptyVen 28 Sep - 17:47

c'est quoi cet envahissement de bg d'un coup là ?! call me a safe bet, i'm betting i'm not 4109942226
bienvenue dans le bronx bb call me a safe bet, i'm betting i'm not 4090692252
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MessageSujet: Re: call me a safe bet, i'm betting i'm not   call me a safe bet, i'm betting i'm not EmptyVen 28 Sep - 17:58

thanks darling call me a safe bet, i'm betting i'm not 1304175289
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MessageSujet: Re: call me a safe bet, i'm betting i'm not   call me a safe bet, i'm betting i'm not EmptyVen 28 Sep - 18:07

T'es si beau et tu sens bon call me a safe bet, i'm betting i'm not 974093833 J'ai vraiment hâte de découvrir ce nouveau perso :brile:
Re-bienvenue call me a safe bet, i'm betting i'm not 974093833
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