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 ça s'arrêtera jamais (bambi)

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Marvin Bennet
✻ SAVE THE LAST CHANCE
Marvin Bennet
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ça s'arrêtera jamais (bambi) 5d852ae2bea0fee9bc8c078ba3d6a681
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MessageSujet: ça s'arrêtera jamais (bambi)   ça s'arrêtera jamais (bambi) EmptySam 29 Sep - 19:26

(ça s'arrêtera jamais)  ça s'arrêtera jamais (bambi) 3623067278 verrouiller la porte, un regard à droite, un à gauche. deux derrières et un très long bloqué sur la porte d'entrée. assis sur le perron, la tête entre les mains. à chialer. il avait plus à se retenir. il avait plus à mentir. y'avait personne pour le pointer du doigt. y'avait plus personne pour se moquer. l'engueuler. pleurer avec lui. tout seul, sa veste entre les mains. sa tête se vidait au rythme de ses pleures. le monde tournait sans lui pendant quelques minutes. il saura pas dire combien. il était bien là, marvin. à chialer sur le monde. sur la misère qu'on pouvait infliger à des adultes. à des gosses. à n'importe qui. mikey. putain, mikey. ça changeait tout. pas grand chose à vrai dire. ça rapprochait. ça pouvait éloigner. il avait soif. besoin de boire, se shooter au bourbon. effacer ce mauvais passage. l'indicent. le désastre. la calomnie d'aujourd'hui. et demain, ils feront quoi? comme ci rien n'était. comme ci le monde était parfait. on embrassera les siens avec la même fourberies qu'hier. des insultes qui verbaliseront l'amour le temps d'une nuit. on retournera au boulot, le sourire aux lèvres. un regard éveillé, alors qu'on a pas dormit d'la nuit. cette putain de nuit.

il se redresse marvin. difficilement. il tangue un peu. trop vide de sentiment. il pense avoir vidé 50% d'eau. son col de chemise mouillé par ses larmes. il avance, traverse le jardin de mikey pour rentrer enfin chez lui. la lumière du salon est allumée, il y fait pas trop attention. quoique. au moment de franchir la porte, y'a bambi qui clignote dans sa cervelle. y'a le sang dans la cuisine qui s'imprime sur ses rétines. mikey était venue panser sa blessure chez les bennet, marvin, n'ayant pas le temps de nettoyer avait tout laissé en plan. merde. la gosse devait être morte- pas le bon mot approprié. folle d'inquiétude. connaissant sa gamine, elle n'avait pas du mettre un seul pas dans la cuisine.
(la flemme associé)
[on se retrouve à la pizzeria du bout de la rue pour bouffer convenablement ce soir]
-festin des dieux l’appel-
il s'approche du salon, la télévision crachant un vieux son. bambi crevée dans le canapé. pizza and stuff sur la table basse. un sourire fond sur ses lèvres. sa peau tombe sur son visage. les larmes se bloquent à la gorge. il croise le regard de sa gamine. il ressemble plus à rien marvin. les cheveux débraillés. les yeux bouffies. rougies. rongés par les remords dociles. la chemise pendouillant, tâchée de quelques brides rouges -le sang de mikey pour ne faire qu'un. il voit qu'elle ouvre la bouche. c'est d'une larme qu'il la fait taire.
- t'es pas encore couchée toi?
il lui sourit comme un con.
la larme de crocodile à la joue.
- je vais prendre une douche. me changer par la même occasion ; il rigole. y'a pas lieu d'être. t'endors pas tout de suite, il faut que je te parle.
il sourit de trop. il pleure de trop. il rigole de trop. il peine de trop. alors il se défile, s'échappe sous la douche. pense à brûler ses vêtements demain. marvin il s'échappe. il chiale encore sous la douche. lui qui pensait avoir vidé son stock d'eau, faut croire qu'il lui reste encore 20%.

il redescend.
il s'installe dans le canapé à côté de sa fille.
à côté de sa fille.
sa fille.
sa bambi.
il lui embrasse le front.
la serre fort contre lui.
puis y'a les mots qui restent bloqués dans la gorge.
la vérité qui veux pas sortir.
ça bloque.
impossibilité.
alors marvin, il lâche deux trois larmes pour le plaisir.


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MessageSujet: Re: ça s'arrêtera jamais (bambi)   ça s'arrêtera jamais (bambi) EmptyDim 30 Sep - 17:30

(ça s'arrêtera jamais)  ça s'arrêtera jamais (bambi) 3623067278 douce brise, élan de fraîcheur, qui vient inonder chaque centimètre de la baraque. pas inaudibles, comme si elle marchait sur les nuages, comme si elle était la gardienne des cieux, elle crie "bonjour p'pa" en sachant même pas s'il est là et elle s'en va se réfugier dans sa chambre, pour quelques minutes qui passent comme des secondes. sac à dos lancé à côté de sa porte, elle se laisse tomber sur ce lit qui ressemble plus à rien, avec les vêtements et les cours dont elle n'a pas eu besoin aujourd'hui. c'est pas confortable pour les autres, mais pour elle, c'est la meilleure sensation au monde. sentir les coins des livres contre son dos ou ses côtes, utiliser un pull comme coussin parce que les autres, les vrais, sont introuvables. chaque jour, elle se promet de ranger ce bordel, mais chaque fois, elle se demande pourquoi. pourquoi ranger alors qu'c'est bon, alors qu'c'est son oeuvre? alors, le soir, elle balance tout sur le sol déjà bien rempli et le lendemain matin, les vêtements et livres reprennent leur place sur ce foutu lit. elle sait qu'son père dira rien, il s'en fout un peu. heureusement, il lui laisse cette liberté, il lui laisse son endroit, même si elle passe pas sa vie ici. nan, sa vie, elle la passe dehors, ou du moins, pas cloîtrée dans sa chambre. elle a besoin de place, besoin de bouger, parce que rester enfermer, c'est une torture pour elle. c'est pas humain. (elle suffoque). 

elle quitte sa cage pour se promener dans la maison, très rapidement, parce qu'elle trouve refuge devant la télévision et cette série, peut-être un peu trop dramatique pour bambi, puisqu'elle décroche rapidement. toujours dans la rapidité, jamais dans la tranquillité. elle aurait du, aujourd'hui, bambi aurait du faire, ne serait-ce qu'un peu, attention à c'qu'il se passait autour d'elle. le déluge. et elle, se doutant de rien, elle arrivait encore à se plaindre que les choix étaient pas terribles aujourd'hui. si elle savait, pourtant, si elle avait ouvert la porte de la cuisine, si elle avait vu tout ce sang, elle se rendrait compte que les programmes d'aujourd'hui n'étaient pas le plus important. bambi, pour une fois, elle a pas fait la gourmande. surtout trop crevée pour faire une halte dans la cuisine. elle aurait certainement perdue le contrôle de ses jambes qui auraient cédées sous la peur. pas fan du sang, du moins, pas quand elle y fait face. bambi, inconsciente, gamine encore préservée de toute l'horreur du monde. c'est fou comme elle a de la chance, comme l'horreur peut pas l'atteindre, comme l'horreur n'a pas le droit de submerger la gentille bambi. 

elle entend la porte se refermer et se tourne pour voir son père apparaître. elle sent dans l'air quelque chose de louche, d'anormal, d'inconnu, mais elle ne relève pas. elle n'a pas le temps de tout assimiler que son père prend déjà la parole. il faut que je te parle. il termine sa phrase comme ça avant de disparaître. elle aurait aimé en placer une, mais c'est vaincue qu'elle observe son père disparaître avec une chemise tâchée de quelques tâches rouges brunâtres. elle sait pas vraiment décrire la couleur, mais elle en vient rapidement à la conclusion que c'est pas de la peinture. ça ne peut pas être de la peinture, qu'elle se dit. c'est sûrement l'atmosphère qui l'aide avec les conclusions, ce soir. alors, elle reste là, assise en tailleur sur le canapé et vient même à éteindre la télévision. elle reste plantée là, à attendre son père, pressée d'entendre ce que son père à lui dire. et bizarrement, le terme de l'inconnu, à ce moment-là, ne la fait pas vibrer. elle tremblerait presque. (de peur? d'angoisse?) le corps, l'esprit, peut sentir ce genre de choses. et là, elle l'a sûrement sentie. que c'était pas bon. que c'était mauvais. pourri.
il revient, prend place à ses côtés et l'observe.
 
papa, dans ton regard, c'est plus pareil, 
papa, tes yeux pleurent. 
papa? qu'est-ce qu'il y a? 
papa, mon coeur m'dit d'pleurer avec toi.


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Marvin Bennet
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MessageSujet: Re: ça s'arrêtera jamais (bambi)   ça s'arrêtera jamais (bambi) EmptyDim 30 Sep - 19:02

(ça s'arrêtera jamais)  ça s'arrêtera jamais (bambi) 3623067278 la voix chantante de bambi. il y a une once de son cœur qui se réchauffe un instant. un léger battement. plus fort. plus tendre. qui fond au contact de sa fille. parce qu'en voyant le corps de dale, c'est bambi qu'il a vue. ses cheveux blonds luisaient à terre. ses yeux ressemblaient à des petites billes mortes. d'un coup de doigt, il aurait pu l'envoyer dans l'espace. le temps s'était figé. il pensait ne plus pouvoir entendre la voix de sa fille à nouveau. ne plus sentir sa présence planer dans cette vieille baraque. ne plus voir sa gamine danser au milieu du salon, pour déranger son père entrain de regarder son feuilleton. le rire mélodieux de bambi. celui qui fait mouver son cœur. par petites vagues. un océan si grand, mais si calme. des vagues minuscules et chaudes. s'échouant à ses pieds. remonte jusqu'à l'échine, finissant son parcours sur le bout de son nez. et ce regard. ses yeux bleus ciels. ce regard si joli. si délicat. comme des perles blanches, défilant un escalier de marbre. c'est joli à l'écoute, c'est joli à voir. la prestance d'une jeune femme. quand elle enfile des talons haut, où ses chevilles manquent de se casser à chaque pas. quand sa robe fleurit remonte jusqu'à ses genoux. il repense à tout ça marvin. aux après-midi au parc. aux rires chatoyants. aux larmes timides. à sa voix printanière. à sa délicatesse meurtrie. il efface les mauvais souvenirs. les engueulades. les disputes modestes. les portes qui claquent. la haine qui s'ouvre sur le bord de leurs lèvres quand un sujet explose. celui de mathilda. celui de toni. celui de ash. ça fait trembler les lustres. mais leurs mains se retrouvent toujours. parce qu'il porte un amour incandescent. qu'il irait jusqu'à se noyer pour l'imaginer encore une fois rire. imaginer cette voix. l'entendre chuchoter à son cœur. sa gorge qui continue à se serrer. quelques larmes qui s'échappent à droite, deux fois à gauche. qu'est-ce qu'il y a, qu'elle lui demande.
- tu peux te fâcher si tu veux.
elle a le droit.
- tu peux pleurer si ça te fais du bien.
ça lui fera de bien.
- tu peux crier si ça fera un poids en moins.
crier jusqu'à les rendre sourds.
- tu peux même aller t'enfermer dans ta chambre en claquant la porte.
du bout des doigts, il s'accroche à son visage. à ses traits. ceux qui comprennent pas ce qu'il va arriver. à ce regard innocent. marvin voudrait attendre. attendre un coup de fil. un voisin qui viendrait annoncer la nouvelle. que ça fasse le tour du quartier. qu'il nie qu'il était là. il refuse de croire que c'est un héro. un héro, parce qu'il a touché le bras de mikey quand il était à terre. un héro, c'est pas ça. un héro ça sauve des vies. ça ne les laissent pas crever.
- mikey a...
il respire. mais ça veut pas sortir. il continue à croire que c'est jamais arrivé.
il continue à croire.
jusqu'à ce que ça sorte.
- mikey a retrouvé dalton dans sa chambre.
elle commence à faire le lien. elle est pas conne sa gamine.
- dale s'est suicidé cet après-midi.
il ravale ses larmes. il ravale ce qui pourrait lui faire de la peine. il voudrait ravaler ses mots. la prendre par la main, l'emmener loin. loin d'ici, de ce pays. il combattra sa phobie de la mer rien que pour elle. marvin, il la tira jusqu'à ce que sa main se détache. crier que leur vie est ailleurs, que rien de mal n'est arrivé. que tout ce passe bien dans le meilleur des mondes. que tout est beau. que le monde a tant à offrir. tant de vie à vivre. tant de chose à découvrir. regarder les jeunes à l'école, sortir avec leur plus beaux sourires. regarder les enfant s'épanouirent dans une aire de jeu. chialer lors de leurs premiers pas. sourire. rire. parler. échanger. tomber. se relever. marvin ravale tout ça. d'une bouffée d'air. il ravale ses pensées heureuses. il les pose sur le coin de la table. pour s'affairer à bambi. il sait pas comment réagir. comme annoncer ça plus joliment; en existe t-elle?? il arbore un sourire miséreux. pour lui dire sans mot, que c'est rien. qu'ils continuent à être là, tous les deux. qu'ils continueront à avancer. encore un peu. pour longtemps. pour toujours, il en rêve. il n'ose pas toucher bambi. peur de la contrarier. peur de la blesser. il l'embrasse visuellement. épouse la courbe de son âme. faire mal à un gosse, ça devrait être interdit. mais vaux mieux lui mentir, alors?
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