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 electric feel — mia

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MessageSujet: electric feel — mia   electric feel — mia EmptyLun 10 Sep - 18:16

mia brennan
je peux compter sur mes doigts, un deux trois et même sans toi
© crédits/blablabla.tumblr


never trust or love a wild thing.
identité complète ~ les sonorités presque distinguées se sont raccourcies en trois syllabes empreintes de familiarité, à force d'habitude, à force de devoir crier son prénom d'un bout à l'autre du petit appartement. amelia qui devient mia, le surnom qui devient l'usage, l'appellation affectueuse qui devient l'officielle. et puis il y a le nom de famille, brennan, la seule corde qui l'unit encore à son père hormis celles d'une guitare abandonnée. le lien du sang qui ne s'efface pas même lorsque celui-ci se tarit à jamais. âge ~ gamine de vingt ans, les responsabilités d'une mère au foyer de vingt de plus, et l'immaturité d'une gosse de cinq de moins souvent. date et lieu de naissance ~ elle n'a jamais su l'histoire exacte derrière la rencontre de ses parents, la manière dont l'immigré irlandais fraîchement débarqué de sa terre natale a pu séduire la jeune américaine des quartiers populaires. mais elle est à peu près certaine d'avoir été conçue sur un canapé miteux, dans l'appartement qu'ils occupaient alors, au coeur du queens ouvrier. c'est en tout cas là qu'elle les a maintenus éveillés des nuits entières au coeur de la chaleur étouffante de juillet 1998, à brailler de toutes la force de ses petits poumons tout juste éclos. nationalité ~ américaine, d'un ennui mortel, les clichés qui la suivraient probablement si elle s'aventurait au delà des frontières. mais elle se sent de son quartier bien plus que de son pays, mia. son territoire, c'est la ville qui ne dort jamais et le dédale de ruelles qu'elle connaît par coeur. quelque part, au delà de l'océan, il y aurait peut-être l'espoir d'une autre identité dans laquelle se draper; mais le lien qui la rattache à l'irlande est tissé de sang bien plus que de papiers. métier ~ mia, c'est la gamine que vous avez probablement déjà croisée à la caisse du fast-food du coin, y a deux ans. ou peut-être l'avez-vous aperçue l'été dernier, perchée sur un vélo, occupée à déraper devant chaque boîte aux lettres du queens traditionnel pour l'inonder de prospectus en tous genres. habituée des petits boulots, elle s'est pourtant faite remerciée sans ménagement du dernier en date. alors en attendant, elle est revenue aux origines, armée de sa guitare et d'une foi inébranlable, prête à conquérir le monde de son bout de trottoir. statut civil ~ il fut un temps où elle en avait bien assez pour des histoires à la limite des sentiments, flirtant parfois avec le sérieux, se repliant derrière l'étreinte réconfortante de draps qui n'étaient pas les siens. mais depuis quelques mois, même ses instincts les plus primitifs semblent s'atténuer progressivement, étouffés par une passion différente, tout aussi chronophage et dévorante. statut monétaire ~ de la gloire et des paillettes dont rêvait son père, il ne leur aura finalement laissé que les dettes, matérielles et abstraites. le prix à payer d'une vie sacrifiée pour son rêve, et le poids qui creuse aujourd'hui chaque jour un peu plus les rides de sa mère. ils n'ont jamais roulé sur l'or, les comptes en banque flirtant avec le point mort, le conte de fées un peu rouillé sur les bords. trois enfants à charge, avec un seul salaire frôlant le minimum vital, déjà sur le papier, ça part carrément mal. alors elle n'a jamais rechigné, mia, à se mettre au boulot dès que l'occasion s'est présentée. caractère ~ l'air parfois un peu ailleurs, l'expression parfois un peu abstraite, mais lorsque ses prunelles s'ancrent sur un objectif, même un battement de cil ne pourrait l'en détourner. perdue entre l'insouciance de ses vingt ans et la témérité affichée pour provoquer le monde, elle vacille entre ses rêves et la réalité, incapable de choisir définitivement. les gestes saccadés et souvent trop brusques de celle qui a du se battre pour les siens, mais les mains qui se font pourtant si précises et concentrées au contact de ses cordes. un tourbillon constant, tempête qui se doit d'avancer mais menacée par le surplace, au risque de ne plus tournoyer que sur elle-même, au risque de se donner le vertige. sa mère lui a dit qu'elle était trop entière, mia, comme son père, et elle a compris la menace de cet héritage, ce sang qui alourdit ses veines, l'entraînant lentement mais sûrement vers le fond. mais elle n'arrive pas à exister en demi-teinte. et elle n'est pas sûre d'avoir envie d'essayer. groupe ~ it's a wonderful lie elle ne connaît pas bien cet univers doré, mia, pourtant juste de l'autre côté des gratte-ciels qui brisent l'horizon. ça ne l'a jamais intéressée, les rumeurs qui courent les grandes avenues, se glissant aux oreilles d'une jeunesse qui n'est en rien comparable à la sienne. mais elle pourrait si vite déraper, la petite blonde, entraînée par les chimères si semblables à celles qui ont perdu son père. elle pourrait succomber au poison enivrant de la lutte pour la gloire, au nom d'un héritage familial à enfin amener vers la lumière.

all night long slow down the song
un — l'histoire vieille comme le monde, le conte le plus ancien qui puisse exister. il était une fois l'ombre qui part sans se retourner, s'arrache à sa terre natale pour affronter les contrées inconnues, au delà des mers. le prix de l'exil comme dette supplémentaire, le coût à payer pour avoir l'infime chance de conquérir un territoire qui ne nous attendait même pas. il était une fois son père, le jeune pianiste prodige échoué sur les rives américaines, venu se mesurer aux gratte-ciels tranchants et aux lumières aveuglantes, ivre d'espoir et de mélodies voulues révolutionnaires. il était une fois sa mère, la gamine de dix-huit ans étourdie par les étoiles qui brillaient de l'autre côté de la ville, venue se confronter à tout ce qu'elle ne pourrait jamais avoir. il était une fois l'union du petit prince irlandais et de la petite fiancée du bitume, à travers le pire en espérant le meilleur. deux — et puis soudain vivre heureux ne suffit plus, et il faut accomplir la seconde condition de tout conte de fée qui se respecte, même au milieu des gratte-ciels. il y a eu l'amour tel qu'on voudrait le voir se refléter dans l'arrondi d'un ventre qui grandit, et plus trivialement, il y a eu la boîte de pilules que l'on délaisse au fond d'un tiroir. il y a eu mia, des petites mèches blondes en bataille, des doigts étonnamment fins et une capacité hors norme à réveiller toute la maternité de ses cris. il y a eu adrian, d'immenses yeux noirs, des nuits paisibles et une douceur à chambouler le monde.  il y a eu seamus, un petit nez semblable à celui du grand-père, des escapades risquées hors du berceau et un rire contagieux. et il y a eu papa qui chantait des mélodies le soir, juste au dessus de leurs petits lits d'enfants, pendant que maman poussait lentement la porte du tout petit appartement, exténuée. trois — mais les histoires de princesse ne précisent jamais que les chansons douces et les rêves passion ne suffisent pas à subvenir aux besoins d'une famille qui ne cesse de grandir, là sur le bitume bien trop terre-à-terre, loin d'un univers féerique où tout s'arrangerait à flot d'or et d'argent. mia, elle a vu son père rentrer chaque matin de petits bars miteux, les épaules de plus en plus basses, le talent de plus en plus las de ne pas se voir donner une chance d'éclore sur de plus grandes scènes. elle a vu l'acidité des rêves qui demeurent chimères, ce poison qui se répand dans les veines jusqu'à peser sur chaque pas. elle a vu la passion au double-tranchant si acéré, la lame qui finit par se retourner contre la main qui la brandissait autrefois comme arme de conquête. elle a vu les iris brillantes qui se vident lentement de toute lueur, hantées par la désillusion encre qui ancre davantage l'obscurité. "ça suffit, trouve toi un vrai boulot". elle a vu les yeux bienveillants de sa mère se faire balles perdues, elle l'a vue devenir lionne prête à tout pour protéger sa progéniture, reprochant à son irlandais toutes les raisons pour lesquelles elle était tombée amoureuse de lui fut un temps. "je vais y arriver, je sens que c'est pour bientôt. laisse moi juste encore un peu de temps." quatre — mais le temps se joue des volontés humaines, destinées à s'éteindre aussi soudainement que leurs propriétaires tristement mortels. maman le leur a expliqué et répété, une crise cardiaque ça ne prévient jamais, c'est un rapace agile qui s'abat aveuglément sur sa proie pour resserrer sa prise et l'entraîner avec lui dans ses griffes acérées. elle ne savait pas, mia, la réalité qui se cachait derrière ces excuses médicales choisies avec soin, celle qu'on a pris soin d'éloigner de ses yeux encore trop jeunes. elle ne l'a découvert que des années plus tard, que le coeur de son père n'avait cessé de battre uniquement parce qu'il l'avait décidé ainsi. égoïste jusqu'au bout, aurait dit sa mère, choisissant de mourir en musicien incompris plutôt que de vivre en père normal. elle aurait voulu lui dire, mia, qu'il serait resté son héros même s'il ne faisait résonner son piano que dans le petit café du coin de la rue, et même s'il avait décidé de le refermer pour rejoindre les autres parents caissiers, épiciers, ouvriers. mais le livre s'est clos à jamais, fin tragique d'une histoire laissée trop longtemps dans le noir. cinq"tu dois la vendre, mia." adrian ne comprend pas, adrian ne comprend rien. il devrait pourtant, mieux que personne. parce qu'il était là, toutes ces fois où elle s'est penchée sur cette guitare, son père jamais très loin derrière elle. il était là, silencieux, à les contempler de ses prunelles sombres alors que philipp rajustait patiemment les doigts de la petite blonde sur les cordes usées. il se bouchait même dramatiquement les oreilles à l'entente des sons laborieux qui sortaient des profondeurs de l'instrument, alors que le professeur improvisé riait doucement de la maladresse de son aînée. oui, adrian devrait en savoir bien assez pour ne pas lui faire l'affront de lui demander une chose pareille. "arrête de faire l'enfant, franchement. que papa n'ait jamais voulu s'en débarrasser, ok, mais toi, mia, sérieusement? elle est encore pas trop vieille, on pourrait vraiment en tirer un bon prix. on aurait même assez pour que tu t'en rachètes une." c'est inscrit sur son visage, presque imperceptible, mais flagrant pour elle qui le connait par coeur ; c'est dans son froncement de sourcil, dans la légère moue qui déforme ses lèvres, dans la rancoeur qui scintille au creux de ses yeux. il n'a pas oublié. et c'est justement parce qu'il n'a pas oublié qu'il est si enclin à précipiter au feu les moindres souvenirs restants. ça la fait bouillir intérieurement, mia, mais elle ne peut rien dire, parce qu'au fond, elle sait qu'il a sans doute raison. qu'elle aussi devrait en vouloir à celui dont l'ombre plane comme un nuage orageux au dessus de leurs vies, celui qui est parti sans songer un seul instant aux blessures qui restent plaies béantes, au vide qui ne se comble jamais vraiment, à la vie qui continue derrière un cercueil qui se ferme. mais elle n'y arrive pas. "tu sais quoi? non seulement j'vais pas la vendre, mais j'vais vous ramener du fric avec."

cause we're ready for the fame.

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Dernière édition par Mia Brennan le Mar 11 Sep - 7:48, édité 7 fois
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age : tout juste vingt-cinq pétales de roses déjà trop fanées sous l'influence de l'alcool et de la drogue.
statut civil : en couple, amoureuse de ton meilleur ami après avoir passé un long moment sans être dans ses bras.
job/métier : mannequin ainsi qu'un court début en tant qu'actrice dans un film mais derrière tout ça, nouvellement sortie de son centre de désintoxication.

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MessageSujet: Re: electric feel — mia   electric feel — mia EmptyLun 10 Sep - 19:03

michelle electric feel — mia 2352406129
bienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fiche, si tu as des questions n’hésite pas electric feel — mia Herz
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MessageSujet: Re: electric feel — mia   electric feel — mia EmptyLun 10 Sep - 21:48

bienvenue parmi nous electric feel — mia 70295360
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MessageSujet: Re: electric feel — mia   electric feel — mia EmptyLun 10 Sep - 22:00

Bienvenue parmi nous! electric feel — mia 859726454
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MessageSujet: Re: electric feel — mia   electric feel — mia EmptyMar 11 Sep - 2:53

Quelle jolie plume. electric feel — mia 859726454
Bienvenue et bon courage pour la suite de ta fiche. electric feel — mia 1113383775
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MessageSujet: Re: electric feel — mia   electric feel — mia EmptyMar 11 Sep - 4:12


jolie début de fiche electric feel — mia Herz bienvenue parmi nous.
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MessageSujet: Re: electric feel — mia   electric feel — mia EmptyMar 11 Sep - 6:13

merci beaucoup pour votre accueil electric feel — mia 974093833 (vous êtes tous si beaux electric feel — mia 3364237943)
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age : tout juste vingt-cinq pétales de roses déjà trop fanées sous l'influence de l'alcool et de la drogue.
statut civil : en couple, amoureuse de ton meilleur ami après avoir passé un long moment sans être dans ses bras.
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MessageSujet: Re: electric feel — mia   electric feel — mia EmptyMar 11 Sep - 8:20

@mia brennan cette plume, bon dieu electric feel — mia 2352406129 
allez tout est bon pour moi ma belle, bon jeu parmi nous et n'oublie pas de recenser ton avatar (si ce n'est déjà fait electric feel — mia Herz )
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MessageSujet: Re: electric feel — mia   electric feel — mia EmptyMar 11 Sep - 8:23

ravie qu'elle te plaise, au plaisir de rp avec toi, lula a l'air si intéressante  electric feel — mia 70295360
j'y vais de ce pas! electric feel — mia 3364237943 merci pour cette validation si rapide electric feel — mia 974093833
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