(masael) pyjama party

trop de choses ont changé depuis quelques jours. déjà, tu es passée chez le coiffeur, coupant tes cheveux dans un léger carré. beaucoup te dise aux tu es plus sexy comme ça, que tu fais plus femme, moins gamine et tu ne peux pas dire que c'est faux. tu as aussi commencé tes examens de fin d'années, le lycée n'est pas encore finit et tu continues de bosser, surtout que tu as raté quelques cours ces derniers temps. entre le kidnapping, la fugue, la prise de sang. parce que oui, t'as été faire une prise de sang qui a confirmer qu'il y avait bien un futur bébé dans ton ventre. t'es enceinte. t'as dix-huit ans, t'as pas finit le lycée, mais t'es enceinte. t'as encore du mal à l'accepter, mais s'il y a bien quelqu'un qui adore cette idée et qui est tout fou, c'est le papa. Il est juste adorable. Il harcele chaque personne qui fume dans le QG et non pas dehors, il gueule contre ceux qui touche à tes pistaches.. c'est ton envie de femme enceinte qu'il dit. et il veille a ce que tu fasses attention, il engueule Joyce qui doit vérifier que tu manges correctement. bref, il emmerde tout le monde avec ca. mais toi tu le trouve trop adorable. après quelques messages, tu as eu la surprise d'avoir une invitation pour une soirée pyjama, dans le lit avec un film ou une série, juste tout les deux. t'as demandé a ce que vous ne soyez pas déranger pour quelques heures, sauf pour grosse connerie. et t'espère vraiment que vous pourrez profiter de ce moment. Tu sors de la douche, après avoir manger un morceau et avoir fait tes révisions. tu enfiles une nuisette blanche avec de la dentelle au niveau de ta poitrine. ton ventre, il ne se voit pas, c'est pas encore assez développer et puis t'as toujours été très mince, ça doit surement jouer. tu finis par rejoindre le lit, sautant dedans pour rejoindre Sam, embrassant ses lèvres rapidement. « alors, t'as choisi le programme ? » tu souris, te glissant sous la couverture et posant ta tête contre son épaule.

T’avais eu du mal à te faire à ses cheveux plus courts. Pas que tu n’aimais pas. Au contraire, tu trouvais qu’elle faisait encore plus femme et l’envie de la prendre dans tous les coins te prenait souvent… Tu essayais malgré tout de calmer tes ardeurs. Tu ne voulais pas qu’elle soit exténuée. La confirmation de sa grossesse t’avait rempli de joie. Toi, le grand Hooper, t’allais être père. Il n’était pas rare de te voir entrain de gronder les mecs qui fumaient dans le QG. Ils sortaient, essayant de négocier sur le fait que Masha n’était pas là, mais tu n’écoutais pas. Tu avais de la chance, Joyce avait son cours en infirmerie et elle s’assurait que Masha ne manque de rien, y comprit les suppléments de grossesse. Tu avais même cessé de prendre ta moto lorsque tu devais te déplacer avec la blonde. Ce soir, tu lui as promis une soirée, que pour vous deux. Tu avais tout préparé. La glace à la pistache, son craving de femme enceinte. Tu avais même lavé les draps du lit que vous partagiez. Tu avais chargé ton bras droit de surveiller le QG et de prendre toute les décisions, de ne pas te déranger. Que si un des membres allait mourir. Vous aviez mangé avec le groupe avant de quitter pour votre chambre. Tu laissais Masha se glisser sous la douche, alors que toi, tu en profitais pour aller vers la petite pièce que tu avais aménagé pour gamin. Tu ne lui avais pas dit. Une sorte de cadeau. Tu sais que ce n’est pas toujours évident de vivre avec les mecs du groupe et leurs régulières. Tu revenais dans la chambre au moment où elle sortait de la salle de bain, vêtue de sa petite nuisette. Tu grimaças un peu avant de venir te glisser sous la couette. Tu avais quand même prit le temps de garder que ton boxer, au diable le reste. «Nah, chaque fois que je décide, tu aimes pas. Alors choisis. Netflix est plein.» Tu grimaces un peu avant remonter ton bras autour de ses épaules. Tes lèvres se posent sur le haut de son crâne. «Rappel moi de t’acheter de gros pyjama… La coupe de cheveux et la nuisette… J’suis déjà à l’étroit dans mon boxer. Tu vas devoir t’en occuper.» Tu toussotes un peu, te callant un peu plus contre les oreillers.

ta nouvelle coupe de cheveux en avait surpris plus d'un. Joyce trouvait que ça t'allait super bien et que ca te donnait un air de femme fatale. Les autres gars te trouvaient jolis même s'ils essaient de ne pas le dire avec Sam dans le coin, ils ont vraiment peur de te faire un compliment et que ce soit mal interprêter. Mais surtout, Sam, il a eu du mal à s'y faire. enfin il a surtout eu du mal à ne pas te sauter dessus dès qu'il te voyait. ça t'amuse encore, de voir comment une coupe de cheveux te change. de petite poupée tu as pris plusieurs levels pour devenir une vraie femme. ou presque. tu souris en te glissant dans le lit, t'espère simplement que vous allez pouvoir passer un bon moment rien que vous deux. Vivre ici, c'est pas tout le temps évident, tu ne passes que rarement du temps en tete a tête avec lui, autre que pour dormir et vos galipettes d'avant sommeil. alors évidement tu es heureuse de son initiative et de tout ce qu'il a préparait pour toi. Tu lui prends un baiser en riant doucement, attrapant la télécommande. « et en plus, je n'ai absolument rien en dessous » que tu lui souffles à l'oreille pour le taquiner encore plus. Tu zappe pour finis par sélectionner stranger things. t'as pas encore eu l'occasion de commencer la série alors c'est le moment ou jamais. enfin non peut être pas jamais. tu souris, posant la télécommande sur la table de chevet et en prenant le pot de glace à la pistache. « calme tes ardeurs mon beau, je toucherais pas à ton esquimau avant d'avoir finir mon pot de glace  » tu ricanes, lui tirant la langue avant de planter ta cuillère dans le pot que tu as ouvert. tu t'installes un peu plus confortablement, assise avec l'oreiller dans ton dos, ta tete bien droite parce que c'est difficile de manger sinon. pourtant, alors que le premier épisode de la série se joue, tu finis par lacher. « j'aime bien Lucas. » tu ne parles pas du personnage, t'as juste entendu le prenom. et c'est bien de ca dont tu parles.

Tu lâches un grognement lorsqu’elle mentionne être nue sous sa nuisette. Comment voulait-elle que tu te concentre maintenant. Maugréant dans ta barbe, tu allas à la salle de bain, brossant tes dents avant de venir la rejoindre. Tu la détaillas, qui mangeait sa glace à la pistache, alors que toi, tu décidais de te glisser sous les draps, venant entre ses jambes. Prêt à remonter sa nuisette pour arriver à l’endroit de ton désir, elle lâcha un nom. Tu te stoppas puis tu repoussas la couette, toujours entre ses jambes. «Lucas Hooper… Ouais, ça rends bien… J’adore.» Tu souris puis tu viens prendre une bouchée de sa glace avant de te lever et de lui prendre la main. «J’ai une surprise pour toi, babymama.» Tu lui retirais le pot de glace des mains puis tu te mis derrière elle, lui bloquant la vue avec tes mains tatouées. Tu la fis avancer, allant dans le couloir puis tu t’arrêtas devant la porte, qui était en diagonale de la vôtre. «Ne triche pas.» Tu ouvris la porte et tu la fis avancer jusqu’au milieu de la pièce avant de la laisser là. Tu alluma la lumière et tu te posas dans la chaise berçante, posant ta cheville contre ton genou. «Allez, ouvre les yeux.» C’était ton projet personnel. En moins de 4 jours, tu avais tout refait la pièce, la décorant dans des teintes claires. Tu avais même été magasiner un landeau avec ton bras droit. Heureusement pour toi, Joyce t’avais aussi aider avec la déco. Tout était au gout du jour… Tu étais fier de ton coup… Tu espérais que Masha aimerait tout autant de toi. Le plus dur, avait été de l’empêcher de rentrer dans la pièce, qui était ton ancien bureau… Là. Tu avais élu domicile dans une pièce où le chauffage ne se rendait même pas. Sourire aux lèvres, tu attendais sa réaction.

Tu manges ta glace, alors que Sam bouge pour venir sous la couette. Tu regardes l'écran alors tu n'as pas vraiment fais attention à ce qu'il fabrique mais tu souris en le sentant se glisser entre tes jambes. Evidemment que dire que tu n'avais pas de petite culotte allait l'intriguer. Mais il ne va pas bien loin puisque tu parles d'un prénom. pour un garçon. tu souris quand il prononce le nom qu'aurait l'enfant dans ce cas là et tu prends une moue quand il prend ta glace. Mais rapidement il te relève.  « une surprise ?! » t'es intriguée, surtout qu'il cache ses yeux et te guide en dehors de la chambre pour t'amener ailleurs, au vu des pas que tu fais, et à force de connaitre les lieux, tu sais que vous êtes au niveau de son bureau. mais quand il retire ses mains pour te laisser dans une chambre d'enfant magnifique, tu en as le souffle coupé. Tu as les larmes aux yeux. cette pièce, elle est juste magique, sublime. même si tu te dis que c’était malgré tout trop tot. mais tu ne peux pas ignorer ces efforts, parce que cette pièce, en quelques jours, il en a fait une vrai chambre d'enfant. pour votre enfant. votre petite fille, votre petit garçon, vous ne savez pas encore. c'est juste parfait. Alors tu t'approches de lui, attrapant sa main pour qu'il se relève et tu viens lui prendre un baiser. une main sur sa joue, la caressant, grattouillant même sa barbe. et puis tu laches, d'une voix lourde, remplit de tout un tas de sentiment. « je t'aime, Samael Hooper. » c'est tout ce que tu peux dire, et c'est bien la première fois que tu prononces ces mots pour quelqu'un d'autre que ta grand mère. Parce que tu l'aimes. Tu passes tes mains sous tes yeux pour en sécher les larmes avant de regarder autour de toi. « c'est parfait.. t'es complètement dingue.. mais c'est parfait. » tu souris doucement, mais c'est là que tu captes, posant tes yeux sur ta tenue plus que déshabiller. « tu m'as fait sortir de la chambre dans cette tenue ? » Tu ricanes, venant lui sauter dessus, tes bras entourant son cou pour te blottir contre lui, et tes jambes se liant autour de ses hanches pour faire le koala, mais en bien plus sexy. tu reprends ses lèvres simplement.

Tu l’as amené dans la futur chambre de votre gamin. Tu lui as fait cette surprise. Tu tenais à ce que ce soit parfait. Toi, t’es pas le mec doux, ni le mec romantique… C’était ta façon de lui faire plaisir. Tu la laissais admirer ton oeuvre, silencieux, alors que l’envie de fumer te brûlait les doigts. Heureusement pour toi, elle coupa ton envie. Te levant, tes mains qui se posaient sur ses hanches, ses lèvres contre les tiennes… Tu restes tout de même surpris lorsqu’elle sortit les 3 mots. Ton coeur se stoppa net. Tu ne l’avais pas dit depuis ta séparation avec Joyce. Tu souris faiblement puis tu lui embrassais le front avant de la laisser regarder autour d’elle. Tu ne voulais pas gâcher le moment. Alors que tu allais répondre sur sa tenue, elle se jeta dans tes bras. Tes mains qui lui attrapaient ses fesses, tu sortis de la chambre, prenant le temps de fermer derrière toi puis tu retourna dans votre chambre, te laissant tomber sur le lit avec elle. Tu grimaces, te rappelant que ton épaule n’était pas totalement guéris. Tu toussas un peu sous la douleur puis tu l’attira contre toi pour juste la câliner. T’avais pas envie de d’autres choses. Tu souris encore avant de poser ta main sur son ventre plat. Tu espérais presque en ressentir un petit renflement. T’avais ce petit rêve, celui de devenir père… Tu ignores si tu serais capable de dire à ton enfant comment sa mère et toi vous vous êtes connus… Certainement que tu romancerais l'histoire… Enfin, tu l’ignores. Tu souris faiblement contre son front, alors que ta main caressait son ventre et que l’autre caressait sa nuque. ”J’aime bien Sara pour une fille… C’est doux…” Tu souris puis tu lâchas son petit ventre pour lui relever le visage afin de pouvoir l’embrasser tendrement. Tu ne sais pas comment tu vois ta nouvelle vie. T’aurais envie de tout lâcher, vivre avec Masha et ne plus penser à rien, mais tu es bloqué. T’as encore l’agression qui te revient en tête, quand tu la regardes, assise à la table, entourée de tout les mecs de ton clan, tu te rappels pourquoi tu vis ici. Tu sais qu’elle est en sécurité… Et ça, c’est tout ce qui t’importes.

tu lui as dis ces mots. ça te semblait le moment parfait, l'endroit parfait pour les dire. et tant pis si lui ne le dis pas, tu t'en moque. tu sais que ce n'est pas son genre, et ça rendra le moment ou tu les entendras pour la première fois, magique. tu sais juste que tu avais besoin de lui dire, qu'il comprenne bien que tes sentiments c'est pas juste un flirte, que c'est bien plus fort, plus ancrés que cela et que ça enflamme ton coeur à chaque instant. Tu lui souris, parce que t'es heureuse, que tu n'imaginais pas un jour devenir mère de cette façon, aussi vite, aussi jeune, mais que cette idée commence vraiment à te plaire, à s'installer. tout deviendra plus réelle quand tu auras ta première échographie, quand vous verrez apparaître sur l'écran votre enfant, quand vous entendrez son coeur battre au creux de ton ventre. Tu lui saute dessus, lancer par la passion et les émotions de sa surprise, t'en oublie même son épaule et tu grimaces quand tu le vois grimacer. tu as été un peu trop brusque mais ça semble allait malgré tout. Tu restes dans ses bras, vous retournez dans la chambre et tu lui voles de multiples baisers sur le court chemin qu'il a à faire pour rejoigne votre chambre. il se plaint a nouveau de son épaule, alors tu décides de te reculer un peu, mais c'est lui qui t'attire a nouveau contre lui, tu glisses une main dans ses cheveux, une manie que tu as prise depuis quelques jours, depuis qu'il câline ton ventre. Tu fermes les yeux un instant, tu profites simplement de ce moment avec lui, sans entendre les gars l’appeler, sans entendre joyce, sans personne pour interrompre ce petit moment à deux. Sa main sur ton ventre, tu le regardes avec douceur avant qu'un sourire ne vienne a nouveau prendre place sur tes lèvres. Sara est un joli prénom, il a raison. Pas le temps de répondre qu'il t'embrasse, et tu le lui rend bien. tu aimes ses baisers, tu le recules un peu pour qu'il soit allongé sur le lit et tu viens de mettre à califourchon au dessus, tes mains se posant de chaque coté de son visage alors que tu te penches pour reprendre un baiser, puis enfin répondre « Sara Hooper, ça sonne bien aussi. » tu acquiesces son choix. tout sourire. « et si on se remettait au lit pour mater un épisode presque finit.. avec de la glace !  » tu ricanes, l'episode que tu as mis est pratiquement finit avec votre absence dans la chambre d'enfant, mais tu t'en moques de la série, toi, tu veux juste du temps en tete a tete avec l'homme que tu aimes. une fois de temps en temps, ça fait du bien.

T’aime le petit moment paisible que vous vous offrez. Comme si le monde avait arrêté de tourner pendant une soirée. Ta main sur sa chute de rein, tu profites de sa tendresse, avant qu’elle ne te fasse rouler sur le dos pour venir t’embrasser et te proposer de finir la série. Tu hausses un sourcil puis tu regardes son corps. T’as pas envie de regarder la tv, lorsque tu la vois ainsi. De plus, tu as une magnifique vue sur sa poitrine et l’intérieur de sa nuisette. Un sourire se dessine sur tes lèvres, alors que tu viens poser une de tes mains sur ses fesses, sous la nuisette, que tu remontes, sans aucun regret. «Disons que j’suis distrait et que je ne suis pas apte à regarder une série là… Et tu as manger ta glace…» Tu souris, venant la coller contre ton bassin. Elle peut facilement sentir ton envie, ton désir. Tu lui attrapes les lèvres, plongeant ta langue dans la sienne, alors que tu roules pour être sur elle. Tes baisers qui descendent le long de son corps. Tu remontes la nuisette sous ses seins, venant juste embrasser son ventre, doucement, tendrement. T’as l’impression que tu peux être un autre homme avec elle. Pas juste le motard, le gros connard qui ne fait que hurler des ordres et se mettre dans la merde. Tu soupires contre sa peau tendre. Tu t’en veux un peu, de lui avoir voler sa jeunesse… Elle a 18 ans, elle pourrait vivre. À la place, elle va devenir maman… Si jeune, si belle. Ton cœur qui bat la chamade, tu redescends sa nuisette, avant de poser ta tête contre son ventre. «Tu remets la série ou pas?» Tu freines tes désirs, tes envies. Parce que tout ça, ça te fait peur un peu. T’as peur d’avoir le cœur brisé, de te faire trahir encore…

ce n'est pas cette vie que tu imaginais il y a quelques mois encore. tu pensais continuer le lycée, avoir le diplome de fin d'année puis allait à la fac pour plus tard devenir institutrice. tu pensais rencontrer un type, surtout de ton age, de qui tu tomberais amoureuse, et vous viveriez une vie simple. mais c'est pas ta vie. t'as dix huit ans, t'as plus de famille, un job merdique, t'as fait la pute, t'as rencontré Sam. tu vas etre maman. t'iras surement jamais à la fac, tu ne deviendras surement jamais institutrice, mais au fond ça te va. t'es avoir lui, parce que tu l'as lui. il fait partie de ta vie, il fait partie de toi, quoi que les autres penses. c'est pas une vie idéale pour une jeune fille de ton age, dans le fond t'es encore une gamine. mais c'est ta vie et tu l'as vis autant intensément que tu peux, sans remord, sans regret. tu essaies en tout cas. et c'est ce genre de moments qui font que tu apprécies cette vie. Tu le fixes, là en dessous de toi, ton sourire sur les lèvres alors que tu l'embrasses. ces mots te font rire, surtout que tu sens parfaitement l'effet que tu lui fais. et t'es heureuse, tant que tu sens cette bosse quand tu es contre lui, alors c'est que tout va bien. Tu ricanes, quand il roule a son tour pour que tu retrouves ta position initiale, celle en dessous de lui. tu lui tires la langue mais tu frissonnes a ses caresses. Ses lèvres t'attrapent, et vos langues dansent dans un ballet sensuelle et remplit d'envie. parce que toi aussi, il te fait un effet fou. ton coeur frappant ta poitrine, ton corps le réclamant. Dès qu'il soulève la nuisette, il embrasse ton ventre, et tu souris, fermant les yeux un instant avant de reposer ton regard sur lui. Mais il se stoppe, remettant ta lingerie de nuit en place pour poser sa tete contre ton ventre. tu souris. il a l'air tellement heureux de devenir père. tu avoues, tu l'imaginais plutôt en train de te gueuler dessus pour que tu avortes, et non pas si prévenant, si tendre. tu t'en aurais surement voulut si tu avais décidé d'avorter. à le voir ainsi, tu n'as aucun doute sur le fait qu'il sera un bon père, qu'il fera tout ce qu'il peut pour que le bébé soit heureux. et ça te rassure, de le savoir si fort malgré cette nouvelle qui chamboule votre vie. « je m'en fiche de la télé.. » que tu souffles, une main dans ses cheveux que tu caresses simplement. t'aime ce genre de moment, ou plus rien ne compte que vous deux, que vous trois. tu te redresse un peu, sans pour autant le repousser, tu retires ta nuisette, pour finir totalement nue et tu te rallonges, sa tête sur ton ventre plat. « hum.. ça t'attire pas d'ennuies, avec les gars ? » que tu demande finalement, tu te dis juste que ça doit bouleverser le club aussi, surtout quand ils se prennent des sermons et se font gueuler dessus à cause de ça. la clope, les joints, et tu sais qu'il y a quelques space-cakes qui ont tourné il n'y a pas longtemps. t'a faillit prendre une part de brownie, avant qu'un des gars ne te disent de pas y toucher. t'as vite compris pourquoi. bon, il a été gentil, il t'avait ramener un paquet de pistache à la place. garanti sans drogue.

Si on t’avait dit, il y a 3 mois, que tu deviendrais père, tu aurais éclaté de rire. Tu ignorais si la vie t’aurait donné cette chance. Toi, Samael Hooper, taulard et motard. Homme peu respectable, tu touchais le bonheur du bout des doigts. Ta tête posée contre son ventre plat, tu caressais l’extérieur de ses cuisses, fixant le vide. Tu étais bien, là, tout de suite. Tu haussas un sourcil lorsqu’elle retira sa nuisette puis tu embrassas son ventre, avant de reposer ta tête. Le silence qui remplissait la pièce, elle le brisa, te posant une question qui te fit froncer les sourcils. «Tu sais, les mecs, c’est comme ma famille… Si je suis heureux, ils le sauront et inversement. Ne t’en fais pas. Tous sont bien heureux de savoir que je touche le bonheur du bout des doigts… Je sais, c’est dure, je suis chiant, mais je veux que tu aies une belle grossesse.» Tu souris contre sa peau, alors que tu commençais à la couvrir de baiser, remontant, venant embrasser sa poitrine, puis capturer ses lèvres. «Ne t’en fais pas, les mecs ici, t’aiment comme une petite sœur, c’est plutôt moi qui devrait se tenir le cul serré.» Tu éclatais de rire avant de te coucher à côté d’elle, fixant le plafond. Les journées étaient longues, tu étais crevé. Tu l’attirais contre toi puis tu embrassas son front, remontant la couette sur vous. Ta main qui descendait le long de son cou, pour venir caresser sa poitrine, puis son ventre, avant de descendre vers sa féminité. «J’aime pas la glace à la pistache, mais j’aime autre chose…» Tu souris avant de disparaitre sous la couette. Tes lèvres qui couvraient son corps de baiser, tu lui écartas doucement ses jambes avant de commencer à lui faire la tendresse avec ta bouche. Tu aimais lui faire plaisir, sans que ce soit obligé qu’elle te donne en retour.

t'es ici chez toi, meme si c'est pas toujours évident, c'est le seul endroit qui te fait te sentir en sécurité, même quand Sam n'est pas là. Les gars t'apprécient, enfin la plupart, parce que tu es sur que certain ont du mal avec ta présence. mais tu t'en moque. t'as pris tes habitudes ici, comme t'installer dans le divan et regarder des emissions sur les motos avec certain gars. ils t'expliquent, ça te permet de comprendre les choses qu'ils aiment, et de comprendre quand ils parlent de moto surtout. Et puis ils ont pris l'habitude de te voir avec tes propres habitudes et c'est vraiment une vie de famille, tu t'y sens bien et tu es sur que de là ou elle est, ta grand mère est contente que tu te sois trouver un abris avec tellement de gens pour veiller sur toi. mais tu avais un peu peur que ta grossesse n'attire des problèmes, on ne sait jamais la réaction de certain. tu redoutes principalement celle de joyce, qui est vraiment gentille avec toi mais tu connais son histoire avec Samael et tu ne peux pas t'empêcher de te sentir inquiète, menacer, par elle. C'est du passé, pourtant, mais un bébé ça peut peut-etre la blesser. t'en sais trop rien. tu reste juste contre lui et tu souris en l'écoutant, acquiesçant. il a raison, les gars sont heureux de tout cela, t'en as même entendu un s'auto-attitré le rôle de tonton. ça t'as fait rire, t'as trouvé ça mignon. Tu ris a la suite de ses mots, il n'a pas totalement tord après tout. Il vient s'allonger a tes cotés et tu te blotti contre lui, tu fermes les yeux pour simplement profiter, le sentant recouvrir ton corps de la couette. il doit etre fatigué, ou pas, puisqu'il a les mains baladeuses.

Les dernières semaines avaient été un peu dures pour Joyce. Tu rayonnais, Masha aussi. Vous étiez le centre d’attention et tu voyais bien que la brunette n’appréciait pas. Elle avait malgré tout accepté de t’aider pour la création de la chambre du gamin. Les mecs se relayaient pour s’assurer de la protection de Masha, lorsque toi, tu ne pouvais pas l’assurer. Tu savais qu’elle était en sécurité et que votre enfant à venir aussi… Ce bambin deviendrait le joyau de la place. Tu ne pouvais pas promettre à Masha une vie parfaite, celle où elle préparait le repas tranquillement, pendant que les enfants jouaient dans le salon et que toi, tu arrivais tel un prince charmant à la fin de ton quart de travail. Tu ne savais jamais lorsque tu pouvais te retrouver avec une balle entre les deux yeux. Tes lèvres qui découvrent son corps, tu souris contre sa peau tendre. Tu te levais du lit, attrapant ton jeans que tu enfilas rapidement. Tu ouvris la porte de ta chambre, hurlant à Joyce d’appeler un ambulance. Tu reviens vers la blonde, caressant son visage. «Ça va aller, ok?» Tu disais ça, mais en vrai, tu étais paniqué. Tu alla lui chercher un survet’ et un t-shirt. Tes mains tremblaient. Tu voulais que tout aille bien… Joyce arriva sur le pas de la porte, disant que l’ambulance ne serait pas là avant un moment. La panique fit place à la rage. Tu mis une veste sur les épaules de Masha avant de la soulever. Tant pis, tu te rendrais à l’hôpital sans l’ambulance.

tu ne peux qu'apprécier les moments avec lui, c'est pas le prince charmant, c'est vrai, mais avec lui tu es sur que rien ne peut t'arriver, qu'il veille sur toi et te protège. Tu te moques bien du reste, tant qu'il est la, prêt de toi. Alors tu profites de ce moment ou le monde ne tourne qu'autour de vous, où il n'y a que vous et vos corps qui s'entremêlent. tu gémis, le corps brûlant. tu le désir, plut que tout, tu veux qu'il te fasse sienne, qu'il te possède et te dise je t'aime de la plus belle des manières. tu ne t'ais jamais demandé si la chambre était insonorisée, mais tant pis pour ceux qui sont pas le loin et qui doivent subir ses petits gémissements qui quittent des lèvres. Tu lui souris, tes yeux dans les siens quand finalement il remonte vers toi, se glissant dans ton écrin de velours brûlant. tu prends ses lèvres, avec douceur, alors que ton corps danse en cadence avec le sien. tu prends ses lèvres, l'embrassant avec envie avant qu'il se s'éloigne. tu lui souris, toi, coquine, passant ta langue sur tes lèvres comme pour lui faire comprendre de ne pas te laisser aussi loin trop longtemps. Mais l'envie, le désir, ce plaisir que tu prenais redescend immédiatement quand il dit que tu saigne. tu hausses un sourcil, c'est pas possible après tout. mais quand tu baisses les yeux pour voir la réalité des choses, tu paniques. Tes joues roses par vos ébats écourtés, font place à une peau blanche, les yeux s'humidifiant sans pour autant que tu ne te mettes à pleurer. t'as peur. pourtant le jour ou tu as appris ta grossesse, t'aurais surement tout donner pour le perdre. mais plus maintenant. parce que même si t'es pas encore assez consciente de ce qu'il se passe, tu t'es attachée à ce bébé. Sam, est tellement heureux, ça le détruirait si tu venais a perdre cet enfant. t'as peur. Sam court partout, tu comprends pas, tu tentes simplement de garder ton corps, de ne pas céder à la panique parce que c'est déjà suffisant la panique de Sam. il tente de te rassurer, tu acquiesces, tu veux le croire, te dire que c'est rien, que ca ira. Mais c'est finalement Joyce, et la réponse sur l'ambulance, qui le met en rage. Il t'aide à te rhabiller, t'enfile des fringues rapidement et il te soulève, t'arrive pas à marcher, t'as peur, t'es tétanisée. et si finalement, votre bonheur était de courte durée ?

Tu avais quitté le QG rapidement, venant poser la belle dans la voiture. Tu avais bouclé sa ceinture, n’osant même pas la regarder. Tu ne voulais pas qu’elle voit la panique dans tes yeux. Joyce t’avais suivi, te mentionnant qu’elle avait déjà prévenue l’hôpital. Tu hochais la tête avant de prendre place derrière le volant. Tes doigts agrippèrent les mains de la belle. Tu vaguais entre les voitures. C’était l’avantage d’être motard. Tu connaissais la ville par cœur. Ta voiture garée devant l’hôpital, tu sortis et tu récupéras Masha, la gardant dans tes bras. Tes portes qui s’ouvrirent, tu vis alors un infirmier qui arrivait avec un fauteuil roulant. Tu y posais Masha, embrassant son front. Tu n’eus pas ton mot à dire que déjà, ils partaient avec elle. Le cœur battant, tu sentis encore plus la rage montée lorsque l’on te refusa l’accès. Tu traças ton chemin vers la salle d’attente puis tu posas ta tête dans tes mains. Tu ne voulais pas pleurer, pas hurler. T’es un mec fort. Tes doigts qui jouaient avec la bague noire que tu portais à ton majeur, tu espérais avoir des nouvelles. Une heure passa avant que l’infirmier vienne te voir, te demandant de le suivre. Il était muet comme une huitre. Il te fit entrer dans une petite pièce, où Masha était, couchée sur le brancard, vêtue de la jaquette d’hôpital. «T’es presque sexy comme ça…» Tu essayais de garder le moral, de sourire. Tu approchais d’elle, venant l’embrasser tendrement, alors que le médecin entrait. «Bonjour, Dr Farrel. Alors, des saignements vaginaux, suite à un rapport sexuel et vous êtes enceinte. On va vérifier le tout.» Le docteur enfila ses gants puis il demanda à Masha de remonter ses jambes. Il souleva légèrement la couverture, avant de lui faire un examen. Toi, tu tenais la main de la belle, fuyant le regard du médecin. T’aimait pas trop l’idée qu’il la touche. Ok, c’est médical, mais t’aime pas. Le docteur sourit puis demanda à la belle de baisser ses jambes avant de remonter sa jaquette, laissant que son ventre à l’air. Il le palpa un peu avant de sourire. «Vous êtes bien enceinte, 5 semaines environ. On va faire un écho… Il est possible que l’on ne voit rien. On devrait au moins entendre un cœur.» Tu bouillais. Il semblait top serein, trop doux pour le moment. Tu grinçais des dents avant de regarder Masha, attendant qu’il commence l’écho.

dans la voiture, tu tentes de garder ton calme, de ne pas céder a la panique. pourtant, il y a des tonnes de scénarios qui se faufilent dans ta tête. et si tu perdais le bébé, et si la grossesse se passe mal, et si le bébé n'allait pas bien.. et si... plein de "et si". t'as peur, et tu serres la main de sam dans la tienne. ça te rassures qu'il soit là, qu'il soit avec toi. vous arrivez rapidement à l'hosto et on te prend rapidement en charge. tu finis dans une chambre, toute seule, sam n'a pas eu le droit de te suivre et t'aimes pas ça. tu as du patienter, longtemps, sans lui. et ta panique n'a fait que continuer à grandir. et si tout cela venait des coups que tu as pris lors du kidnapping ? tu devais déjà être enceinte à ce moment là, enfin tu crois, t'es même pas sur. Sam arrive enfin et tu souris, attrapant sa main, et réclamant ses lèvres. ça te rassure déjà. Le médecin arrive, et tu obéis sagement. tu remontes les jambes pour lui laisser le plaisir de fouiller l'endroit ou se trouver Sam un peu plus tôt. C'est pas le même délire, et loin d’être un plaisir en tout cas. tu vois bien qu'il n'est pas rassurer, et voir un homme te toucher ne doit pas être évident pour lui, tu connais son caractère. Alors tu lui serres la main pour simplement lui souffler doucement « ça ira.. il fait que son job.. » tu lui souris, un peu amusé malgré la situation. Le médecin se recule, il est un peu trop calme à ton gout, et puis c'est quoi son petit sourire là ? Mais tu ne dis rien, tu fais ce qu'il te dit et tu remontes le haut pour qu'il puisse examiner ton ventre encore plat. il confirme ta grossesse, donne même une date et là, il parle d'une echo. c'est votre première échographie, et tu as peur. tu serres un peu plus la main de Sam, surtout avec ce gel glacial qu'il applique sur ton ventre avant de passer la sonde. tu fixes l'écran, t'as peur de ne rien voir, de ne rien entendre. Et ça te terrifie. parce que tu n'entends rien. pas de petit coeur qui bat, tu ne vois quasiment rien, tu as peur. mais finalement, l'ouie aux aguets, tu distingues les battements d'un coeur, léger, t'as l'impression qu'il n'a pas mis le volume à fond. « alors ? c'est lui.. qu'on entend, non ? » et il a interet de te répondre sinon tu casse tout.