second chance - w/ carla ♡

le temps passe.. tu traînes toujours à droite et à gauche pour ne pas rester enfermer à la maison à te morfondre d'avoir brisé le cœur de carla. blondie, s'en est allé. te laissant avec tes regrets. n'ayant pas eu la moindre occasion pour aller t'expliquer auprès d'elle. expliquer tes gestes et ton erreur de l'avoir trahie. dans le fond, neyla, tu l'aimais un peu. son allure, ses manières, ses baisers ... c'était tellement fort. mais elle est partie, elle aussi. certainement pas pour les mêmes raisons que carla vis-à-vis de toi, mais quoi qu'il en soit, tu te retrouves seul. sans l'une, ni l'autre. sans amour, sans artifice. sans rien du tout. ce n'était pas prévu. tu t'en veux d'avoir fait du mal à ta jolie blonde. tes sentiments à son égard sont tellement fort, mais tellement incompréhensible à la fois. ça fais trois semaines. trois longues semaines qu'on t'a abandonnées, délaissé. t'as plus de nouvelles de carla. son dernier signe était un simple texto dans lequel elle annonçait qu'elle partait. tu as longuement essayé de la joindre. même en prenant contact avec cece, la sœur qui ne peut pas te voir ne serait-ce qu'en peinture. t'as blessé sa sœur. ce n'est pas elle qui allait te donner un coup de main. de nombreux sms dans lesquels tu expliquais ton désarroi, ta tristesse de l'avoir perdu. jamais elle n'a daigné te répondre. et puis ce matin après trois semaines de silence, carla t'a écrit. te demandant de la retrouver dans le petit café prés de central park. t'as pas mis longtemps à te préparer pour la retrouver. tu ne sais pas quel genre de retrouvailles ça va être, mais tu t'en fiches. c'est l'heure d'arrêter tes bêtises. tu rejoins manhattan en taxi. ce n'est pas ton quartier. tu ne connais que très peu ses coins-là pour t'y aventurer avec ta voiture. et puis, tu mets un pied dans ce café. elle n'est pas encore là. tu t'installes et tu attends sagement.

Les jours passent, mais tes sentiments demeurent intacts. Au gré des flots tu sens ton coeur chavirer Carla, chaque fois que son visage vient hanter tes songes. Tu t'en veux pour d'être attaché à ce type, à lui ainsi qu'à ce sourire trop parfait pour être réel. Longuement, tu as repensé aux paroles de tes deux soeurs aînées, à leurs mises en garde contre cet homme d'un autre monde. Celui qui t'attires tant, loin des paillettes, des caméras et des chaussures de haute couture qui rythme ton quotidien. Il y a ce rictus sur les lèvres de Cece que tu ne veux pas voir, celui qui te renvoie en pleine figure toutes tes erreurs après un énième avertissement. La rumeur. Neyla et Toni. L'équation était si simple, le résultat devant tes yeux, mais tu préférais les cacher par peur de verser des larmes. Tu t'en veux terriblement de l'avoir écouté lui et ses belles paroles, d'avoir cru en quelques brèves explications qui te paraissent aujourd'hui si fades. Et d'avoir plongé ton regard dans ses yeux qui savaient t'hypnotiser. Et cette photo t'as ramené à la réalité, aussi soudainement que le jour où tu l'avais quitté. Après une énième séance photos en relation avec What's Up With The Corsini, tu te décides enfin à envoyer ce message, un dernier message. Celui qui t'aidera à chasser ses traits de ton esprit beaucoup trop attaché à cette image, à tourner définitivement la page. La page d'un chapitre qui se terminera dans un café proche de central park, sans la moindre effusion, dans les règles de l'art. Tes escarpins Jimmy Choo claquent sur le bitume New-yorkais, tu n'as pas tellement eu le temps de te changer après ta séance. Mais ces quelques mètres qui séparent ta voiture avec ton chauffeur privé de l'entrée du café sont presque achevées. Et tu tires cette porte, Carla Corsini ne passe pas inaperçue. Des lunettes noires sur le bout de ton nez, tu feins l'ignorance avant de croiser son regarde derrière ta monture colorée. Ces petites semaines ne t'ont pas servies de leçons, toi qui pensait t'être échappée suffisamment loin quelque part entre New-York et Pékin. Cette hauteur presque vertigineuse, que tu aimes te donner sur tes talons, ne te donne plus autant d'assurance. Tu t'avances doucement vers cette table où il s'est assit pour le rejoindre. Tu tires une chaise et tu t'assois face à lui, retirant au passage tes lunettes. Le regard sombre tourné dans sa direction, tu tentes de sonder son esprit à travers ses pupilles noires. Même si en vérité tu n'as jamais su ce qu'il pensait. T'es trop gentille Carla. Y en avait combien ? Tu lances sèchement, faisant référence à d'autres éventuelles conquêtes pour lesquelles tu n'aurais pas été avertie, pour combler ce silence presque étouffant. Tu hausses un sourcil avant de continuer. Tu n'es pas si différent de ton père finalement. Comme quoi la lâcheté est héréditaire. On en apprend tous les jours. Tu ajoutes avec une belle pointe de sarcasme, c'est ce que tu sais faire de mieux dans une telle situation. Dans ce rôle de la femme trompée.

Trop longtemps, tu as fait du mal autour de toi. Tu t'es toujours interdit de briser le cœur d'une fille, mais tu n'as jamais su faire autrement au final. Tu as souffert de l'absence de ta mère et de celle de ton père, par la même occasion. Cette vie que tu as vécue jusqu'ici n'a pas été des plus simples. Une vie remplie de haine, de mépris et de conflits. Ce qui fait de toi ce que tu es aujourd'hui. Un vaurien. Une mauvaise personne. Tu t'en veux terriblement d'avoir fait du mal à la seule fille qui arrive à t'apaiser. Alors, lorsqu'elle a quitté la ville, t'as vrillé. Son abandon a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Tu n'as pas supporté alors tu t'es renfermé sur toi-même, encore une fois. Tu as passé tes journées à la maison, noyant ton chagrin dans une bouteille de bourbon. Comme l'a fait ton vieux père. Rien que d'imaginer lui ressembler ça te donne la nausée. Rien ne pouvait égayer tes journées, pas même Neyla qui est aussitôt parti. À son tour. Comme si ton destin était de subir de nombreuses pertes. Carla compte beaucoup pour toi. Elle est le soleil qui illumine tes nuits sombres. Quand elle t'a écrit ce dernier sms, tu pensais l'avoir perdu à jamais. Un texto qui n'était pas si clair pour toi. Tu as mis du temps avant de comprendre que tout était terminée entre vous. Du moins, tu le pensais. Une triste fin, sans explications. En tout cas, jusqu'en ce jour. Carla t'a écrit en te demandant de venir la rejoindre au café près de Central Park. T'as pas hésité une seconde. Tu l'as vu débarquer sur ses grands talons, légèrement cacher par cette grosse paire de lunette de soleil. En plein hiver. Y en avait combien ? Lâche-t-elle, à peine arriver près de toi. Surpris, ta bouche peine à s'ouvrir pour y lâcher un mot. Qu...Quoi ? Minable. Tu es ridicule et tu n'es pas en mesure de protester. Ce n'est pas le moment. Tu n'es pas si différent de ton père finalement. Comme quoi la lâcheté est héréditaire. On en apprend tous les jours. S'il y a un truc qui te méprises par-dessus tout c'est que l'on t'identifie à ton paternel. À aucun moment, tu lui es ressemblant. Jamais. Tu n'as pas envie de répliquer. Tu n'es pas prêt à jouer sur ce terrain-là avec elle. Carla, je ... Je suis désolé. Rien de plus, rien de moins. T'espères que ça suffiras, mais c'est évident que non. Tu t'obstines à croire qu'elle vient ici pour te reconquérir. Ce n'est pas le cas non plus. Tu ne sais pas ce qu'il t'attend. Tes jambes se mettent à vaciller sous la table. Je m'en veux.. Si tu savais.. Tu sais pertinemment que ce n'est pas ce qu'elle attend de toi aujourd'hui. Carla, si elle est ici, c'est simplement pour savoir. Pour connaître la vérité. La vraie vérité. Mais tu n'es pas capable. Comme ton père. T'es incapable de faire sourire les gens et incapable de dire la vérité.

Toni, tu le connais suffisamment pouvoir savoir ce qui le touche, pour connaitre toutes ces allusions qu'il ne supporte pas. Le comparé à ce père absent qu'il ne peut supporter en est une. Et, toi, tu t'en sers sans une once de remords, parce que tu as tellement envie qu'il souffre à son tour. Lui infliger cette même douleur, atteindre son coeur et le serrer si fort jusqu'à ce qu'il suffoque. C'est ce que tu ressens, Carla, lorsque tes pensées virevoltes en peu trop haut. Dans ces moments où cette vision submerge ton esprit, dont tu ne peux t'en défaire. Cette fille et Toni, ensemble, à l'image de cette photo que tu avais reçu alors que tu étais coincée dans l'un de ces buildings new-yorkais à t'occuper de ta collection de chaussures. L'humiliation. Alors, ça t'apaise de lui faire mal même si tu connais son caractère impulsif. Pourtant, là, il reste calme, il ne cherche pas à nier tes propos. Il s'en veut, c'est ce qu'il te dit. Mais tu n'es plus certaine de toi Carla, tu as tellement peur que ce soit encore l'un de ses mensonges. T'es tellement naïve que tu ne peux plus lui accorder le bénéfice du doute. Tes sourcils se froncent sur ses paroles.Tu as l'air tellement sûr de toi Carla et pourtant sous la table tes doigts ne cesse de jouer avec les branches de cette paire de lunettes que tu finiras bien par casser à un moment ou à un autre. « Je ne viens pas pour des excuses. » Un soupire au bord des lèvres, tu viens ancrer tes deux yeux verts dans ceux de Toni. Pour lui montrer toute cette amertume que tu gardes en toi, même si au fond tu as beaucoup de mal à le tenir ce regard. Et quand un serveur arrive pour prendre la commande tu lui demandes simplement un peu d'eau fraiche. Comme ça tu auras quelque chose à jeter sur la tête de Toni s'il remet ta parole en cause, juste au cas où. Tu lances un regard furtif dans sa direction, attendant qu'il passe sa commande et tu reprends une fois que le serveur a le dos tourné. « Elle a quoi de plus que moi cette Neyla ? » Tu demandes en baissant les yeux. Question fatidique qui te brûlait les lèvres. Ça te fait terriblement mal de prononcer le nom de cette fille mais tu veux savoir ce qu'il en retourne avant de rentrer dans ton confort New-Yorkais et laisser Toni seul avec ses remords. Il peut bien se les garder pour lui, tu as bien l'intention de repartir plus sereine de ce café. « C'était quoi ces mensonges Toni ? » Tu demandes à nouveau presque en serrant les dents. Tu as tellement envie de crier Carla, et même de le secouer pour qu'il la sorte cette vérité. Mais c'est bien pour ça que tu as choisi un espace neutre, pour ne pas terminer toute cette histoire dans les cris et les pleurs. Pour terminer rapidement ce chapitre de ta vie.

« Je ne viens pas pour des excuses. » Cash. Tu sais très bien qu'elle n'est pas là pour toi, pour te retrouver. Non, Carla, elle est là dans un but précis. Avoir des réponses à ses questions. Tu comprends. Tu ne peux rien faire d'autres que de lui répondre et surtout de lui faire part de la vérité. Pourquoi ses agissements ? Pourquoi autant de mensonges ? Pourquoi ? Tout ça n'est même pas claire dans ton propre esprit. Alors, comment toi, tu pourrais l'expliquer à blondie ? Tu ne sais pas comment faire. Tu n'as pas envie non plus de t'enfoncer. À ce moment-là, t'as juste envie de prendre tes jambes à ton cou et te tirer loin d'ici. Adieu New-York et ses rues enneigées. Tu la regardes, t'arrive même pas à sortir un mot. Tu ne cherches plus à t'excuser. Carla, elle commande un verre d'eau fraîche. Toi, tu fais signe que tu ne veux rien. Il fait demi-tour et elle ne perd pas de temps. « Elle a quoi de plus que moi cette Neyla ? » Direct, encore une fois. Tête baissée, t'en fais autant. Que faire dans un cas comme celui-ci ? Lui dire la vérité au risque de la blessée. Ou bien, jouer la carte du "je ne sais pas ce qu'il m'arrive". Elle veut savoir. La réalité. Tant pis. Tu fais ce qu'elle te demande. Ça t'intéresse vraiment, Carla ? Tes mains s'entrelacent, elles sont moites et tu flanches. Tu n'as pas envie de lui faire plus de mal. Mais tu sais également qu'elle ne s'en ira pas comme ça. Pas sans avoir eu la vérité de ta bouche. Elle.. Elle était différente. Ta voix vacille, tes mots se perdent. Tes lèvres tremblent légèrement. Elle avait ce.. Ce côté sauvage qui refaisait sortir une autre partie de moi qui me plaisait. Mais.. Elle n'était rien comparer à toi, Carla. Je.. Tu ne dis plus rien, tu baisses la tête. T'as honte de sortir cela, mais tu ne veux plus mentir et puis c'est ça qu'elle attend de toi. Je n'ai jamais été plus heureux qu'à tes côtés, Carla. Je m'en veux. C'est tout. Tu n'ajoutes rien de plus puisqu'il n'y a rien à dire d'autre. « C'était quoi ces mensonges Toni ? » Mais elle n'a pas fini. Blondie, elle continue dans sa lancer. Elle te scrute, t'as presque peur. J'sais pas. J'voulais éviter de te faire du mal. J'tiens à toi. Je m'en veux d'en être arrivé là. De t'avoir fait souffrir. De t'avoir menti également. J'sais pas pourquoi j'ai fait ça. Cosmos doit être ravi de l'ampleur que ça a engendrer. T'as perdu celle que tu aimes à cause de ses articles. Tu ne peux t'en prendre qu'à toi. Après tout, c'est de ta faute si tu rames autant aujourd'hui. La roue tourne. Le karma se charge de toi.

Dans un mouvement presque imperceptible tu tournes la tête de gauche à droite, bien évidemment que ça t’intéresse de le savoir. La vérité, c’est bien la principale raison de ta venue. Depuis plusieurs jours tu as eu le temps d’y réfléchir, de panser tes plaies avant l’inévitable, mais maintenant tu es bien prête à entendre à quel point tu étais pathétique, Carla. Tu es prête à savoir pourquoi ses mains sont allées se perdre dans cette chevelure exotique, pourquoi tu as partagé les bras de Toni avec cette autre fille sans le savoir. Tant bien que mal tu essayes de ne rien laisser paraître, de feindre l’insolence dans tes yeux verts. « Elle.. Elle était différente. » Rien que ces trois mots font monter ta peine. Et la suite fait bouillir ton sang italien au plus profond de tes entrailles. Une de tes mains se pose au-dessus de ta poitrine, tu manques de t'étouffer. Mais tu ne le lâches pas du regard. Un haussement de sourcil et tu ignores ses tentatives pour se faire pardonner. Parce qu'il croit encore que tu vas le faire. Mais toi, tu ne sais que rire nerveusement. Parce que ça t'aide à reprendre ce souffle coupé par ses plates explications. « T'es vraiment con Toni. » Tu n'as pas envie de faire dans la dentelle Carla. Il n'y a jamais eu ce côté sauvage chez toi, certes, mais il aurait pu rompre avec toi. Tu lui en aurais voulu, mais peut-être pas autant. Mais visiblement l'honnêteté ce n'est pas son point fort. Et, Carla, tu n'as pas l'impression qu'il est été aussi heureux qu'il le dise pour te tromper aussi ouvertement. Tu aimerais revenir en arrière, remonter le temps pour écouter les conseils avisés de Cece avant de mordre à l'hameçon. « Pourquoi je devrais te croire ? » Tu glisses ton regard vers le sien, les bras croisés sous la poitrine. « Tu m'as regardé, dans les yeux, en m'affirmant qu'il ne s'agissait que de rumeurs. » Non enfaîte c'est toi qui a été stupide de croire en ses belles paroles. « Si tu ne l'as toujours pas compris, nous deux c'est fini. » Un ton sec et une voix tranché pour accompagner tes paroles. « Tu pourras te taper qui tu voudras comme ça.. » Tu aimerais lui jeter ce verre d'eau à la figure, mais finalement tu as trop de dignité. Et il n'en vaut pas la peine.

Si tu pouvais revenir en arrière, tu changerais beaucoup de choses certainement. À commencer par la relation que tu entretiens avec ton paternel. Ce dernier t'a abandonné. Toi, ton frère. Aujourd'hui, ce que tu es devenu est en parti causé par l'absence, par l'abandon d'un père. Quelque chose s'est rompu depuis son départ, tu le sais, mais tu n'as pas envie d'y faire face. C'est une douleur qui se referme chaque jour un peu plus. Tu ne laisses personne ouvrir cette carapace que tu t'es imposée. Même blondie, Carla n'y arriverais pas. Elle ne t'a pas vu pleurer durant ses trois semaines et pourtant, tu la fais. Dans ton lit. Tard le soir. En plein milieu de la nuit à te réveiller en transe, pris de panique. Malheureux. Tu étais au plus mal et aujourd'hui, tu espères un retour officielle de ton couple. Mais c'est peine perdue. Elle t'insulte et t'exprime toute sa colère, toute cette rancœur. Elle t'en veut. Là, oui, tu le ressens et ça te fais chier. T'as mal au cœur, ça se resserre dans ta poitrine, mais tu serais trop ridicule à chialer devant elle. Alors tu fais le bonhomme. Tu fais le fort. Tu essaies de ne pas montrer ta peine, mais ça se voit quand même un peu. Je t'aime Carla, je le sais maintenant. J'm'en veux, tu ne sais même pas. Lâches-tu simplement. Première fois où tu avoues l'aimer. Premier, je t'aime. Ce n'était peut-être pas le bon moment pour le dire, mais tu le dis quand même. Parce que t'es con, stupide et très bête. Tu sais que ça ne sert à rien, mais tu tentes malgré tout. Elle te fait comprendre que c'est fini. Que tu pourras te taper qui tu voudras comme ça. Tu lèves les yeux au ciel, tu comprends qu'elle est blessée. C'est le genre de phrase qu'on sort quand on tient tout de même un peu à la personne. Tu penses qu'elle a toujours des sentiments pour toi, même après ses trois semaines. Enfin, c'est sûrement beau de rêver. J'suis comme ça. J'mens pour ne pas faire de mal. J'mens parce que c'est la seule chose que je sais faire. J'suis comme ça parce que je ne sais pas comment j'dois m'comporter. Tu n'as pas eu de repère, alors vivre une relation sans savoir ce que s'est d'être accroché à quelqu'un, de ressentir quelque chose, c'est vachement complexe. Tu ne sais pas t'y prendre, tout simplement. Je n'ai pas envie d'me taper qui j'veux. C'que j'veux aujourd'hui, c'est être avec toi Carla. Laisse-moi une chance. Laisse-moi te prouver que j'peux changer et devenir quelqu'un de bien. Quelqu'un de bien pour être avec toi. Jusqu'à preuve du contraire, t'es loin d'être quelqu'un de bien. Mais maintenant, t'es prêt. Tu es prêt à changer.

Spoiler:

» carla corsini ~ (212) 579-2735