asphyxiation (boaz)

boaz gunn
je crains ce que je veux et veux ce que je crains.
© créateurdelacitation/titre

never trust or love a wild thing.

âge ~ vingt-trois ans que t'attends, que t'espères. un bravo à demi-mots, un merci susurré du bout de ses lèvres. lamentable, pitoyable. vingt-trois ans que tu t'accroches à une chimère, que tu crèves d'être l'objet de son attention, de susciter sa fierté, de chasser le mépris que tu lis dans ses pupilles chaque fois qu'elles s'attardent sur toi. la déception. l'incompréhension. la perte de temps. vingt-trois ans que t'assistes impuissant à ce manque d'amour, de considération, que tu supportes toutes les exigences pour enfin arriver à lui plaire. vingt-trois ans que tu tentes d'être à la hauteur pour satisfaire aux objectifs inatteignables de ton père. date et lieu de naissance ~ le deuxième héritier des gunn, le premier désormais, expulsé le vingt-cinq novembre 1995 sur le tapis hors de prix du salon de la demeure new-yorkaise. déjà tu contrariais par ton arrivée précoce, mauvais présage qui t'est resté collé à la peau. comme une malédiction, le gosse voué à échouer. nationalité ~ les états-unis dans les veines, pays chéri auquel tu te raccroches désespérément, farouchement. peu friand de l'exploration, de l'inattendu, de ces autres qui passionnent ta soeur, tu préfères rester coincé, le cerveau alourdi par les discours patriotiques et les valeurs de travail et de réussite. tu veux faire honneur au patronyme que tu portes fièrement mais qui pèse de plus en plus sur tes épaules fragiles. alors tu titubes, un peu. métier ~ t'es le fils du boss, le chien qui surveille le troupeau. celui qui mord fort, mais qui est trop réticent à achever la bête malade. celui qui lorgne les clients d'vos putes pour éviter les dérapages et qui s'assure que vos dealers s'arrachent sur les trottoirs sans être tenté par la concurrence, l'appât du gain. celui qu'on envoie au charbon pour gérer les emmerdes. celui qu'on appelle quand ça sent le roussi. celui qui doit anticiper, gérer avant que ça n'attire inutilement l'attention de papa. on pourrait croire que t'as un poste de confiance, alors que t'es un simple exécutant avec une marge de manœuvre limitée. alors tu t’octroies parfois certaines libertés qui déplaisent, et tu n'respectes pas toujours l'autorité des vieux cons qui lèchent les couilles de ton père. statut civil ~ fiancé à la fille d'un homme influent, t'as pêché un beau poisson dans ton filet. c'est du moins c'que t'avais imaginé jusqu'à ce qu'elle te parle d'emménager, de gosses, et qu'elle commence à dépenser tout ton pognon. toi tu fais ça juste pour la forme, pour le papier, pour satisfaire les volontés de ton père. mais cette petite peste t'insupporte, et plus tu lui partages ton indifférence, plus elle te colle. pas question qu'elle s'incruste dans ton intimité, dans ton quotidien, et surtout qu'elle comprenne que ta peau ne frissonne qu'au contact des mains rugueuses, des étreintes masculines. statut monétaire ~ riche à crever, l'argent de papa remplit largement tes poches et ton compte en banque. t'as jamais manqué de rien, matériellement parlant. tu vis dans le luxe malgré ton apparence de gamin des rues qui exaspère ton père. groupe ~ really don't care.

all night long slow down the song

t'as de plus en plus de mal à te souvenir du temps où ton père t'aimait bien, où ton père riait, où ton père exigeait moins. tu n'sais plus très bien à quel moment ça a changé, si c'est vous ou si c'est lui. t'as l'impression que c'était un rêve un peu flou qui s'est rapidement évaporé. parce qu'aujourd'hui, tu te souviens juste du père intransigeant, du père contrarié, du père toujours trop occupé. celui qui te toise avec condescendance, comme si t'étais un putain d'incapable, que t'irrites en permanence juste en étant toi. y'en a qui murmurent que t'es un bâtard, que c'est pour ça qu'il a du mal à te regarder dans les yeux. que t'es pas l'sien, que ta mère a trompé la première. y'en a d'autres qui disent que c'est parce qu'il sent la faiblesse en toi, que t'as pas les tripes pour lui succéder et que ça lui déchire l'âme. (-) pourtant t'en fais des efforts, pour camoufler l'insuffisance. t'as fait un paquet de trucs dégueulasses, et t'as vu beaucoup trop de saleté pour ton âge. pour se faire respecter, faut savoir être un enculé. faut s'faire craindre, faut s'faire détester. mais ces derniers temps tu cilles en écorchant, t'es laxiste. t'en as marre de toute cette merde, toute cette misère, toute cette douleur. tu prends aucun plaisir à menacer, à frapper, à mutiler. pour une histoire de came, de trahison, de règles à la con. (-) parce que les règles, toi non plus tu les aimes pas. t'es trop imprévisible il paraît, trop prompt à faire passer tes propres désirs avant ceux de la famille, ceux du nom, ceux du père. malgré ta volonté de lui plaire, tu n'peux pas t'empêcher de prendre des décisions que tu sais qu'il va désapprouver. tu t'fringues comme un gars d'la rue, tu préfères traîner avec les putes et les dealers pour "t'intégrer" selon tes propres mythos, t'as aucun respect de l'autorité autre que celle de ton paternel, tu largues trois insultes à la seconde, tu baises des mecs, tu mens souvent, tu te moques beaucoup, et tu ne te soucies pas assez. (-) t'as joué du piano pendant longtemps, t'as même tenu tête à ton père à dix-sept ans, tu l'as insulté lui et son putain de sale business. toi, tu voulais devenir compositeur, artiste, te barrer tout simplement. t'avais aucune chance de toute façon, mais six jours plus tard quatre types cagoulés t'ont pété les doigts et laissé agoniser dans une ruelle. t'as toujours clamé que ton père t'aurait jamais fait ça, mais au fond t'es convaincu que c'est lui, qui t'a calmé. en même temps, est-ce que tu l'méritais pas un peu ? t'as plus jamais joué de piano après ça. (-) c'est pas la seule crasse qu'il t'a fait papa, mais vous n'en parlez jamais. dan, vous n'en avez jamais parlé non plus. ce garçon que tu ramenais à la maison, que t'as touché, embrassé, désiré. ton père il a compris quand il l'a vu te prendre la main alors que vous pensiez être seuls, il t'a regardé comme si son coeur était mort. t'as jamais plus eu de nouvelles de lui, de ses parents, de sa soeur. tous disparus, tous envolés. t'as jamais vraiment su s'il les avait tous butés, s'ils avaient juste déménagé, et t'as pas spécialement envie de connaître la réponse. c'est comme une ombre qui plane, une incertitude qui te glace le sang chaque fois qu'un autre te touche. (-) tu t'évertues à éviter une désagréable répétition du passé, à limiter les corps que t'enlaces à ce qu'ils sont : des corps. t'essaies de t'en tenir à ceux que tu n'connais pas, à qui tu peux raconter que t'es un gars banal du bronx qui s'appelle jaxon, fils unique, père mort histoire d'attirer la sympathie. acte manqué. tu racontes un tas de conneries et tu disparais sans laisser la moindre trace. quand tu déconnes, que t'effleures ceux qui te connaissent tu menaces, et ton nom suffit à sceller les lèvres. (-) le pognon, t'en as rien à branler. tu l'aimes pas, le pognon. ça pourrit tout, ça attire les connards qui viennent gratter l'amitié pour mieux te poignarder ensuite. tu préfères la compagnie de ceux qui n'ont rien, parce qu'au fond tu les envies. t'as clairement la rage, le désir de réussir, la volonté de prouver à ton père que t'es capable d'accomplir un truc grand, laisser ta trace. d'ailleurs tu méprises les faibles, ceux qui profitent, ceux qui gémissent, qui se plaignent, qui s'bougent pas le cul. mais pour toi, la réussite ne rime pas forcément avec fric. tu détestes autant les fils de cons blindés qui se reposent sur leurs lauriers que les déchets de la société qui traînent leur carcasse en acceptant la fatalité. toi tu fous les mains dans la fange tous les jours pour construire, ou du moins consolider un empire déjà bien établi. même si en vérité tu voudrais ton propre empire, ta propre création. (-) tu rejoins parfois ta soeur au fight club pour entrer dans l'arène, te faire démonter la gueule, volontairement. parce que ça t'fait du bien, de te prendre une branlée. t'as l'impression d'expier tes péchés, de payer pour toutes les saloperies que tu fais endurer aux autres. t'as juste besoin de t'faire rétamer, y'a rien qui réussi mieux à t'apaiser. (-) t'aimes les bêtes abandonnées, les chiens galeux et les chats boiteux. t'as un clebs à l'oeil crevé qui te colle sans arrêt sur le territoire des gunn, dans les ruelles où deale ton personnel. (-) t'ignores vraiment pourquoi, mais personne n'a jamais eu l'idée de t'enseigner la natation. faille ignorée par 98% des gens que tu côtoies, tu pourrais te noyer dans une putain de piscine. (-) tu ne comptes que sur toi, et seulement toi. tu ne fais confiance à personne, et surtout pas à ton père. à tout moment, tu sais que n'importe qui pourrait bien te planter une lame entre les omoplates. (-) paradoxalement t'es un putain de dépendant affectif, incapable de survivre sans les autres. t'as besoin qu'on fasse attention à toi, peu importe la manière. t'as besoin qu'on te remarque. t'as besoin qu'on t'aime, qu'on te déteste. t'as besoin d'être aux yeux des autres, tout simplement. (-) la naïveté, la pureté, l'innocence, la gentillesse, toutes les qualités positives t'attirent irrémédiablement. t'as beau grincer entre tes dents et rouler des yeux, les réprimander et les traiter d'abrutis, tu ne peux pas t'empêcher de vouloir les approcher, les préserver. (-) t'es assez vicieux, quand t'as envie d'obtenir quelque chose. t'es capable de tout pour atteindre ton but, et tu rechignes devant peu d'obstacles. mentir, tricher, révéler un secret, frapper, ruser. (-) t'es souvent pris de remords dans la vie, pour tout et n'importe quoi. à chaque fois que tu fais le con, t'as une vague de culpabilité qui t'envahit. parfois elle ne dure que quelques minutes puis tu l'oublies, d'autres fois c'est plusieurs mois, ça s'accroche et ça t'obsède. (-) t'as besoin de faire le con, à côté de ton quotidien rempli de violence. des conneries qui se multiplient quand t'as picolé, ce qui arrive trop fréquemment. souvent sans aucune conséquence, mais qui pourrait bien te porter préjudice un jour où tu décides de franchir la limite. pourtant t'es censé les éviter les emmerdes, pas les créer. (-) tu râles pas mal, comme une vieille mamie trop stricte. dès qu'un truc t'agace, tu le fais bien savoir. assez lunatique sur le sujet, tu peux passer du rire au doigt d'honneur en deux secondes chrono si on te titille au mauvais endroit. (-) tu réfléchis beaucoup. trop. t'es toujours en train de cogiter au pourquoi du comment, aux conséquences pour avoir vingt coups d'avance. quand quelque chose ne marche pas comme tu l'avais prévu, ça te contrarie salement et tu deviens particulièrement féroce. (-) secret, t'es assez avare de mots quand il s'agit de partager les détails de ta vie. t'essaies généralement d'embrouiller l'autre par une ou deux conneries, tu changes subtilement de sujet ou t'annonces clairement que ça te les brise pour éviter d'avoir à t'étaler. (-) tu refiles souvent des surnoms aux gens, t'as des petits soucis de mémorisation dans ce domaine.

cause we're ready for the fame.

Spoiler:

tu es joli asphyxiation (boaz) 82367690

bienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fiche asphyxiation (boaz) 974093833

n'hésite surtout pas si tu as la moindre question asphyxiation (boaz) 2352406129

il est mignon
bienvenue parmi nous

merci les filles
j'hésiterai pas ens', je sais où te trouver

la fille d’un homme influent, ça m’interesse asphyxiation (boaz) 82367690

quel debut de fiche, j’suis d’jà sous l’charme.
le choix du pré-lien, le pseudo et puis, l’avatar.. franchement j’suis fan! asphyxiation (boaz) 1960719701

bienvenue parmi nous asphyxiation (boaz) 974093833

hellooooooo, gosh je m'attendais pas à ça, ton perso est trop bien je meurs asphyxiation (boaz) 531342768

bienvenue parmi nouuuuuuus asphyxiation (boaz) Herz

@toni king s'tu veux j'te la donne asphyxiation (boaz) 1626979680

je te paie même pour que tu la prennes.
moh mais merci beaucoup c'est trop d'compliments asphyxiation (boaz) 974093833

puis dylan quoi asphyxiation (boaz) 1157830493

@nora hortega le gif j'suis pliée asphyxiation (boaz) 1607294666

comment ça, tu t'attendais à quoi ? asphyxiation (boaz) 235684108

mah merci c'trop mignon, câlinette asphyxiation (boaz) 3435009471

hmmmm jsais pas je m'attendais à...
asphyxiation (boaz) Iitc

mdr je suis fan de la communication par gif va falloir t'y habituer avec moi asphyxiation (boaz) 2570226144

de rien, vraiment j'aime beaucoup ton histoire je l'ai dévorée asphyxiation (boaz) 2369551186

je kiffe ce genre de perso asphyxiation (boaz) 183452240

voilà c'est tout faut que j'arrête de flooder everywhere pardon asphyxiation (boaz) 974093833

je m'adapte facilement asphyxiation (boaz) 1626979680

bon ben va nous falloir un lien alors, obligé asphyxiation (boaz) 4090692252

MAIS EN PLUS, j'viens de percuter c'pas nora qui s'fait draguer par une meuf et qui fait genre j'y touche pas ? asphyxiation (boaz) 1046566883

(ouais je stalke déjà so what ?) parce que je kiffe comment t'écris.

tentatrice du démon
surnom de merde oui, qui te va à ravir asphyxiation (boaz) 82367690

nan mais ça va tu stalkes déjà je rêve asphyxiation (boaz) 82367690

oui mais cette catégorie ce n'est qu'un rêve alors on peut rp ce qu'on veut, parce qu'à côté de ça j'ai déjà quelqu'un avec qui je commence de superbes hides... dommage que tu puisses pas les lire hein asphyxiation (boaz) 1146254469

en tout cas t'es trop cute ça me touche ce que tu dis ...
moi quand tu me fais ce compliment :
asphyxiation (boaz) Fpza

et je kiffe ta façon d'écrire également asphyxiation (boaz) Herz

so yes we will have a link for sure asphyxiation (boaz) 2352406129

non mais
cette petite dédicace asphyxiation (boaz) 82367690

~~j'aime~~
allez tout est bon pour moi et je te souhaite surtout bon jeu parmi nous asphyxiation (boaz) 974093833

merci bb

Bienvenueeeee sur le forum asphyxiation (boaz) 3542511262

» breathin (boaz)
» stairway to heaven (boaz)