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 chews me up and spits me out [r]

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Hudson Reyes
✻ REALLY DON'T CARE
Hudson Reyes
messages : 56
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MessageSujet: chews me up and spits me out [r]   chews me up and spits me out [r] EmptyJeu 29 Nov - 16:30

Diana & Hudson.
When the time comes to leave, just walk away quietly and don’t make any fuss..

Il l’avait vu venir, de loin ; comme un essaim prêt à rifler les couches superficielles et s’insinuer jusqu’à l’os, infectieux. C’était un savoir. Pas seulement un pressentiment. Une fantasmagorie éphémère ayant brillamment réussi à déjouer les pièges ; à sarcler tous les contours pour déterrer les quelques reliquats, chichement conservés, sous plusieurs kilomètres de déni. Il n’avait jamais eu l’intention de se prendre au jeu, de le faire défiant toute règle ; il n’avait ni besoin d’être jugé, ni envie de s’offrir aux remarques acerbes.
C’était une décision qu’il avait regretté à la minute où ses lèvres étaient rentrées en contact avec les siennes ; le schème était surfait et l’incidence trop pernicieuse pour qu’il en comprenne – à cet instant là, celui qui les avait vu cracher sur les limites, d’un mouvement fébrile, sourires canailles imprégnant l’audace aux joues, l’ivresse aux pupilles – les effets dévastateurs.
C’était dans sa rétine qu’il avait retrouvé son identité,  le reflet qu’il avait perdu en cours de route – entre  Bagrâm et Ghazni – dans les montages arides, sous le cagnar d’un pays qu’il n’avait jamais voulu visiter, dont il n’avait jamais entendu parler. C’était dans ce rétroviseur, à quelques blocs du croisement entre la cinquième et la quarante sixième, qu’il avait fait une découverte.
Ça n’était pas tant Diana Collins.
Mais, plutôt, tout ce qu’elle véhiculait ; avec son maquillage savamment travaillé, les grands airs dont elle se paraît. Il avait trouvé, dans cette attitude, ce qui lui avait manqué, ce qu’il avait manqué – à la minute même où il avait pris la décision de devenir de la chair à canon.
Ça n’était pas tant le quiproquo, les effluves de liberté et le goût  débilitant qu’elle lui avait foutu dans les papilles qui avaient fait office de mise en garde. De toute façon, Hudson Reyes avait ignoré tous les signes ; l’on pouvait facilement le taxer d’impiété si ce n'est de stupidité.
Depuis qu’il avait mis un ripaton dans ce bourbier là, toutes les parties sans exception s’étaient jouées à sa défaveur, lui offrant constamment du grain à moudre, des raisons de se désolidariser de l’union qu’ils représentaient – au bon vouloir de la jeune femme, dictant d’un claquement de doigt à l’autre le moindre de ses désirs, frivoles et à son image, éthérés et inconséquents.
Elle était, à son plus grand malheur,  de celles auxquelles n’importe quel abruti aurait offert le bon dieu sans confession ; lui qui se pensait averti fut le premier à se surprendre comptant les minutes, les risibles secondes et bientôt, c’était toute la foutue théorie de la relativité qui était lâchement envoyée à la poubelle, après avoir été écrasée sous les tonnes de compromis.
Il n’en était pas rendu à parler d’amour – parce qu’il en détestait la résonance, les insinuations qui l’accompagnaient et la position de soumission qu’il évoquait – surtout parce qu’il n’en ressentait pas l'absurdité ou qu’il luttait, de manière profondément pleutre, afin de ne pas en saisir les implications.
De l’affection, un flirt passager, un plan cul, une amitié améliorée – somme toute, l’un comme l’autre peinait à coller une étiquette sur leur « quatorze à quinze » et c'était bien comme ça.
Hudson savait, pourtant, qu’il était l’amant. Et, il la haïssait, cette position là, il la méprisait comme il méprisait Natalie pour avoir été celle qui avait mis un coup d'canif à leur contrat.
Pourtant, lorsqu’il découvrit la jeune femme sur le pas de sa porte, un jeudi, il ne fut pas surpris ; il s’effaça, l’invitant par ce biais à pénétrer dans cet appartement dont elle connaissait désormais toutes les pièces et leurs agencements.
Le parquet avait souvent grincé sous ses talons ; les murs essuyés bon nombres de ses gémissements et de ses rires.
C’étaient des éclats, tonitruants, dont il lui semblait parfois – aux heures creuses, avant que la Tarentule ne vienne torturer ses fibres – entendre les échos résiduels. Il avait vu passer l’alerte enlèvement  - relayées sur toutes les chaînes d’informations ( des moins aux plus fiables – rabâchées, reformulées). S’il avait caressé l’idée de la joindre – est-ce qu’un vulgaire coup de fil insinuait qu’il était en manque ou qu’il s’accrochait ? – il n’en fit rien ; se cantonnant à s’informer comme le commun. Pas ses oignons, même si c’était – de manière indirecte et injustifiée – en partie ses oignons. Il ne fut pas surpris mais, il ne fut pas rassuré pour autant, de la revoir, après quelques semaines de silence radio ; même éplorée, elle ne perdait pas le nord, aussi policée qu’une gravure de mode, peut-être que la différence perceptible par son sens accru de l’observation résidait bien plus que dans cette conjonctive de l’oeil complètement rougie par les pleurs et l’inquiétude.
Son premier instinct aurait été de la prendre dans ses bras : lui offrir un espace réconfortant, à sa taille (pas complètement sur mesure mais capable de la contenir) , rassurant. Mais, il n’en fit rien ; il se contenta de la regarder derrière le voile de ses paupières, expectatif d’une réaction qui annoncerait la couleur. Il s’était retrouvé pataugeant dans une marée de gris, pas blanc, pas noir – un entre-deux indistinct – dépourvu et il était peut-être temps de redéfinir avec précision ces bornes au delà desquelles ils avaient fait le choix de s’aventurer. - Je suis au courant – fit-il, bras croisés sur le torse. Il voulut lui épargner les questions, surtout celle qui aurait visé sa présence chez lui, à cette heure là. Mais, il lui refusa cette chance. Tu tiens le coup ? J’imagine que tu as une bonne raison de débarquer à cette heure ci ? - peut-être que son ton avait été plus rêche que voulu.
Ou peut-être tout simplement qu'il l'avait voulu ainsi.
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Diana Collins
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MessageSujet: Re: chews me up and spits me out [r]   chews me up and spits me out [r] EmptySam 22 Déc - 18:06

- HUDSON & DIANA -

But what if I need you in my darkest hour ?
And what if it turns out there is no other ?
Presque deux semaines depuis la disparition de Kate. Deux semaines d'enfer. L'impression que le monde s'est arrêté de tourner, alors que la vie continue pourtant, comme si son unique but était de broyer le cœur de Diana. Diana qui s'efforce de lutter. Diana qui suffoque. Et Diana qui ne va pas tarder à s'écrouler. Elle essaye de rester forte. La tête toujours haute tandis qu'elle fait du porte à porte à la recherche de potentiels témoins, ou qu'elle placarde des affiches un peu partout en ville, quartier par quartier. Parce que c'est sa marque de fabrique, la fierté. Pourtant elle est en train de se noyer, intérieurement. Chaque jour est pire que le précédent. Résister pour Matthew. Résister pour Kate, que diana refuse de penser morte. Résister pour rester saine, pour ne pas sombrer dans la folie. Mais comment tenir le coup face à la disparition d'un enfant, de la chaire de sa chaire ? Le rire de la petite fille ne raisonne plus dans l'appartement familial, c'est ça le plus dur. Et ne pas pouvoir la serrer dans ses bras. Et ne pas pouvoir la border le soir, après lui avoir lu une histoire de princesses et d'animaux qui parlent. Un quotidien qui n'en est plus un. Fracture. Ils sont passés du bonheur au malheur, comme ça, en un claquement de doigt. Parce que finalement, les disputes d'avant ne valent plus grand chose. Matthew est là, plus que jamais. Des soucis oubliés. Soudés dans le drame. Plus proches que jamais, c'est vrai, pourtant elle sent qu'il y a quelque chose qui cloche. Unis, mais si distants. La douleur qui les abat, qui les empêche d'être heureux à deux. À trois. Leur relation pourrait-elle durer si Kate n'est pas retrouvée ? Elle en doute, Di. Serait-elle capable de le regarder dans les yeux alors qu'elle a perdu leur fille ? Leur couple déjà si fragile pourra-t-il surmonter une telle épreuve ? Pas sûr. Elle se demande même si elle en a réellement envie. Elle ne pourra plus continuer à côtoyer Matthew s'ils ne retrouvent pas leur fille. Ça sera au-dessus de ses forces. Elle le sait. Peut-être que leur couple est voué à l'échec depuis le début, et que la vie s'acharne sur eux pour le leur faire comprendre. Têtus, mais finalement pas invincibles. Ensemble, mais pas trop. La preuve, Matthew est retourné chez lui ce soir. Besoin d'être seul, de s'isoler, de réfléchir. Besoin de pleurer dans l'avouer. Et Di, elle se retrouve seule alors qu'elle aurait besoin d'être rassurée, alors qu'elle aurait besoin que quelqu'un la serre dans ses bras. Elle erre comme une âme en peine. Deux verres de whisky alors qu'elle déteste ça. Un manteau enfilé à la hâte. Elle vagabonde dans les rues froides de New-York, qu'elle connaît si bien. Ville de ses rêves, mais aussi de ses cauchemars. Nid qui l'a vu naître et qui l'a fait grandir. Les pieds qui la guide, sans qu'elle ne pense à une destination précise. Trop perdue dans ses pensées. Et elle arrive devant sa porte. Hudson. L'amant. Le rayon de lumière dans les ténèbres de son existence. Hudson, celui vers qui elle revient toujours, malgré qu'elle s'interdise de reprendre contact à chaque fois qu'elle claque la porte. L'interdit, la bêtise. Mais aussi la passion dévorante, le plaisir. Trois coups frappés à la porte qui s'ouvre après seulement quelques secondes. Il est là, devant elle. Face à face, silencieux. Ils ne disent rien, ni l'un ni l'autre. Elle voudrait se jeter dans ses bras. Mais elle ne fit rien. Des talons qui résonnent sur le vieux parquet quand elle entre après qu'il l'y ait invité. Je suis au courant. Évidemment qu'il l'est. Tout le monde sait. La disparition fait l'objet de toute l'actualité de la ville et des environs. Pourtant son cœur se serre, si fort qu'elle a une nouvelle fois l'impression qu'elle va mourir sur place. Mais elle reste impassible. Ne pas montrer la douleur. Elle se contente d'hocher la tête, parce qu'elle ne sait pas quoi répondre. Je n'ai pas vraiment le choix, de tenir le coup. Même si ça fait terriblement mal. lâcher prise serait peut-être une bonne solution. Accepter. Se forcer à oublier. Honnêtement, j'ignore ce que je fais là. J'ai eu besoin de prendre l'air, de marcher un peu. Et je me suis retrouvée devant ta porte. La complexité de l'inconscient du cerveau humain, un truc dans le genre. son regard inspecte les lieux qu'elle connaît dorénavant par cœur. Elle en a passé du temps ici durant ces derniers mois. De bons moments, pour la plupart. Et puis son regard croise enfin celui d'Hudson, qu'elle avait soigneusement évité jusque là. Dis-moi que je ne te dérange pas et que je peux rester un peu, s'il te plaît. C'est presque une supplication, en fait. Comme un enfant chagriné qui demande du réconfort.
@hudson reyes
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