lucia & keydan ❊ encore toi ?

Je suis de retour à l’hôpital, j’ai été opérer il y a un mois, je suis là pour une visite de contrôle. Les douleurs sont moins intenses, mais elles sont encore là. Je sais que c’est ma faute, j’ai voulu faire des choses que je ne dois pas faire. Je sais que cela peut influencer sur le résultat de l’opération. Je passe une main dans mes cheveux. Je pense encore à Keydan, il m’a demandé de l’oublier, mais c’est juste impossible il a sauvé la vie de mon fils, mais il a été aussi l’homme que mon père m’a choisi par le passé. Je pense que si je l’ai retrouvé c’est peut surement un signe du destin. Je suis dans le hall de l’hôpital, j’attends un taxi pour rentrer à la maison. Je caresse l’écran de mon téléphone, c’est la dernière photo que j’ai pris de Loan. Il est en train de jouer avec un de mes pull, je suis aux anges. J’ai de la chance de l’avoir eu, mais j’aimerais tellement lui donner une vraie vie de famille avec un père et des frères et sœurs. Mais pour ça tout est en suspens, je ne sais pas encore si je peux encore enfanter. Si c’est le cas, c’est une bonne nouvelle, je suis nerveuse je fais les cent pas dans le hall quand je percute quelqu’un comme je ne fais pas attention. Je fais tomber mon téléphone portable, je me relève et je vois regard azur de Keydan : « Pardonnes moi … Je ne t’ai pas vu … Comment tu vas ? ».

J’avais passé 9 mois dans le coma et deux mois de plus en soin à l’hôpital, dans moins d’un mois, ça fera un an que j’ai eu cet accident. Je commençais à peine à m’adapter à cette lourdeur dans ma tête et dans mes membres, même si le métal qui faisait maintenant office d’os dans mon corps, était à peine plus lourd que mes os originaux, je le ressentais quand même. J’avais maintenant une démarche boiteuse et avec une canne, en plus de pleins de cicatrices dû à toutes ces opérations que j’ai dû subir. J’étais en train de quitter l’hôpital pour rentrer chez moi et poursuivre une convalescence de deux mois encore, avant de pouvoir recommencer à travailler. Alors qu’on me fonça dessus. Je n’ai pas eu le temps de dire quoi que ce soit, parce que mon cerveau était lent à réagir maintenant. Reconnaissant la voix qui s’excusa, j’abandonna, mes insultes envers la personne. Ce n’est rien… t’avais le nez dans ton portable… j’ai toujours détester les gens qui faisaient ça. Ça regarde jamais ou ça va et ça fonce dans les gens…. Je soupire et me passe une main dans les cheveux. Tu rentres chez toi ou tu arrive à l’hôpital?

Je suis en train de ramasser mon téléphone portable qui est figé sur la petite bouille de mon fils qui n’a que les yeux bleus de son père. Je regarde Keydan qui a une canne dans la main, je me sens tellement honteuse. je lui ramasse ses papiers, je mets le tout dans la pochette et je lui donne : « Excuses moi j’étais en train de regarder la photo de Loan que j’ai pris de Loan. Tiens ton dossier, si tu veux je peux t’aider à faire quelque chose pour me faire pardonner. ». Je le regarde dans les yeux, le bleu de ses yeux est tellement profond. Je suis en train de m’y perdre dedans comme il y a deux mois. Mais notre conversation a coupé court. Je lui souris, je sais qu’il va encore plus me détester maintenant. Il doit rentrer chez lui, moi j’attends le résultat des examens que le médecin vient de me faire. Je suis complètement stressée. Je sais que c’est stupide, mais je n’ai jamais été patiente surtout en ce qui concerne les examens médicaux. Je lui dis : « Je suis en train d’attendre les résultats de mes examens et toi tu sors tu dois être content.». Je passe une main dans mes cheveux, je sais bien que je ne dois pas me stresser. Mais je suis comme ça depuis toujours et encore plus quand cela concerne mon fils.

Je me passe une main dans les cheveux, je rougis. Dire que cette fille aurait pu être ma femme et la mère de mes enfants. Aujourd’hui, elle ne peut même plus en avoir, même après une opération, ce n’est pas sur qu’elle puisse enfanter à nouveau. Elle a moins son fils, c’est déjà ça. Un jour je trouverai la femme idéal pour avoir ma famille. Même si j’ai tant espérer de revoir Lucia et essayer de conquérir son coeur. C’est pour ça que je ne me suis jamais mis en couple et que je suis toujours puceau à ce jour, mais maintenant que je l’ai retrouvé, je peux passer à autre chose. Il n’y a pas que l’amour, et il n’y a pas d’enfant sans amour et ce n’est pas elle qui me donnera un enfant, pas avec sa maladie. Je pouvais passé à autre chose maintenant et me trouver la femme parfaite pour fonder ma famille, mais faut d’abord que je tombe amoureux. Oui, je rentre chez moi, mon Taxi m’attend devant à l’instant… Alors, tu t’es fait opéré? Tu sais que… tu pourras peut être jamais avoir d’autres enfants, même après cette opération? Même si tu le pouvais maintenant, rien n’est sur que tes grossesses se dérouleront comme il faut ou que tu les mettra au monde en santé. Je ne voulais pas lui faire peur, mais j’étais médecin moi aussi. De mon côté je vais bien… en espérant que je vais finir par accepter ces nouveaux corps étranger en moi… en parlant de ces tiges de métal qui remplacent mes os brisés… je crois que je m’y habituerai jamais et je me retrouve avec une canne jusqu’à ma mort… pas de bol… Je soupire.

Je regarde Keydan il a toujours ce regard azur qui est une chose qui m’a plu quand je l’ai vu. Mais je ne pouvais pas à l’époque. Maintenant tout est diffèrent, je suis mère de famille et je viens de me faire opérer d’une maladie qui gâche la vie de nombreuses femmes. J’ai pris le courage de me faire opérer, mais je sais que ne peut plus avoir d’enfant si l’opération à louper. Je sais aussi qu’il est déçu que je sois partie il y a bien des années. Je le regarde dans les yeux et l’écoute. Je rougis et lui dis : « Je sais que j’ai des chances de ne pas avoir des grossesses des plus faciles, le risque est élevé par rapport aux enfants, mais le plus dur sera pour moi si je ne suis pas suivie, mais je veux prendre le risque pour donner à l’homme que j’aime si c’est un jour le cas d’avoir un ou plusieurs enfants avec lui. C’est cool que tu puisses rentrer chez moi. Je suis contente pour toi que tu rentres chez toi, tu dois être encore fatigué. J’aimerais qu’on puisse se revoir, je sais qu’on a commencé du mauvais pied. J’étais qu’une adolescente rebelle à l’époque … Je m’en veux, je sais que tu as été préparer à cette union qu’on devait avoir, je m’en veux tellement. ». Je baisse les yeux, je sais qu’il m’en veut encore, mais je ne suis pas comme l’adolescente, comme j’étais à l’époque. Je pense que tu as avoir du mal, donc si tu as besoin de quelque chose je suis là pour te rendre service. Je suis toujours disponible, je travaille à la maison donc si t’as besoin d’aide je suis là pour toi. ». Je mets à rougir, je sais que je suis honteuse, mais je suis aussi très angoissée par les résultats qui sont tellement longs à venir.  

Elle travaillait à la maison? Gardienne d'enfant? J'en savais trop rien. Oui à l'époque elle était jeune, j'ai quand même 13 ans de plus qu'elle. Après son départ, sa fuite et ma peine, je ne me suis pas mis en couple. Tout simplement parce j'étais en peine d'amour. Beaucoup d'homme finissent par tomber amoureux d'une fille qu'il ne connaissent pas. Tout d'abord, à cause de sa beauté et ensuite, il apprend à la connaitre et c'est qu'il voit si c'est un vrai amour où pas. Dans mon cas, je ne l'avais jamais approché, mais j'avais des vidéos d'elle qui me parlaient d'elle. Elle racontait ses envies, ses peurs, ce qu'elle aimait, ce qu'elle détestait. Son film préféré, sa couleur préféré, sens envie et j'en passe. Je la connaissais par coeur au moment ou nos fiançailles devaient avoir lieu. Mais j'étais pourtant persuadé qu'on avait fait la même chose avec elle qu'avec moi, parce que oui, je me faisais des vidéos de moi, parlant de moi à son attention, mais elles lui sont jamais été rendu à ce que j'ai compris. Et la voilà maintenant à vouloir se faire pardonner. C'est évident que ce n'est pas de sa faute, elle était jeune et son père la forcé à m'épouser sans qu'elle sache qui je suis. Alors que moi, on m'avait donné le choix suite aux vidéos. J'avais tellement envie de la connaitre, mais mon coeur s'est brisé ce jour là. Et aujourd'hui, qu'on s'est retrouvé, elle essaie de faire partie de ma vie. Dommage elle n'a pas ce qu'il faut. Oui j'étais très sélectif, ma famille l'a toujours été. À l'époque, on s'était assuré que ma prétendante pourrait me donner une famille nombreuse avec au moins 3 enfants au minimum. Même si ça changé de ce côté dans ma famille, ces valeurs sont restés en moi, et ça ne sera pas facile de me les faire retirer. Il n'y a pas que l'amour qui compte. Quand on aime, c'est forcément pour avoir un enfant de l'autre. Si ça se trouve, elle ne réussira pas à m'en offrir un vivant. Je ne peux pas prendre ce risque. Loan sera son seul enfant et il n'est pas le mien. Je la regarde. Merci c'est gentil... j'y penserais si j'ai besoin d'aide... même si je me doute de ce que tu cherches à faire... Pourquoi vouloir garder contact? Je suis un patient de l'hôpital comme un autre. Je suis le médecin de ton fils, comme un autre l'est surement aussi. Pourquoi moi? J'ai failli mourir, je réalise enfin que la vie est courte et qu'il serait temps que je pense plus à moi qu'à mon boulot et de me trouver un deuxième amour dans ma vie, celui qui voudra une famille avec moi, avant que je ne sois trop vieux pour ça.

Je le regarde dans les yeux, je ne sais comment réagir, je sais qu’il doit m’en vouloir encore pour notre union non réalisée. Je n’ai jamais rien eu de lui si ça se trouve, nous serions tombés amoureux et mariés. Et Loan serait surement son fils, je me sens tellement coupable de cette situation. il semble encore fragile. Je passe une main dans mes cheveux, je suis tellement nerveuse. Je sais qu’il ne doit pas comprendre pourquoi je travaille à la maison, en même temps ma famille n’a jamais vraiment approuvé mon choix de devenir écrivain et illustratrice de livres pour enfants. Pour eux ce n’est pas un vrai métier, comme je fais tous mes livres sous différents pseudonymes, personne ne sait que j’ai du succès. Je suis plutôt une personne discrète surtout depuis la naissance de Loan, j’aime tellement mon fils. Je tiens ma pochette sur laquelle il avait aussi des dessins que j’ai fait depuis le temps que j’attends. Je le regarde et lui dis : « Je comprends que tu dois encore m’en vouloir. Mais je t’assure que je n’ai jamais rien eu de toi. Je jure que je m’en veux encore, car je sais que si j’avais accepté rien n’aurait peut-être été pareil. Keydan, j’ai fait ça car j’avais honte de mon comportement par le passé. Je l’ai aussi fait, car tu as sauvé la vie de mon fils tu es le seul qui a eu la gentillesse de venir à la maison et tu l’as sauvé. Je veux te connaitre, comme je suis sûre que tu me connais déjà comme tu as vu toutes ces vidéos de moi. Je sais que tu as de la rancœur, mais s’il te plait laisses moi cette chance de te connaitre et de t’aider. ». Je me sens tellement mal, j’ai la tête qui tourne. J’ai envie de le connaitre, même si je sais que nous ne serons peut-être jamais un couple.

Elle avait raison, elle ne me connaissait pas. Elle n'avait pas eu cette chance de me connaitre de la façon dont je l'ai connu. Ce n'était pas sa faute, même si j'avais tout fait pour qu'elle me connaisse elle aussi. De mon côté, j'avais reçu deux vidéos d'elle. J'avais donc fait pareille, dans le même style et ensuite, on m'envoyait des photos aussi d'elle. J'ai fait aussi la même chose, mais elle ne les a jamais reçu. Par chance que j'ai tout gardé. Je la regarde, elle avait raison, je devais lui laisser cette chance de me connaitre, on deviendra peut-être amis ensuite. L'amitié est quelque chose qui se gagne, tu ne me connais pas, comme moi je te connais de ton passé. Je ne sais rien de toi pour ces dernières années. Si tu as changé et tout ça. La seule chose que je sais, c'est que t'as cette maladie qui est triste pour toi et pour celui qui voudra de toi un jour. En espérant que tu te trouve un mec qui ne voudra pas d'enfant, ce serait mieux pour lui et qu'il accepte ton fils, mais qu'il en veut pas à lui. Ce serait la meilleure chose pour toi et le mec. Je m'assois sur une chaise, ma jambe commence à me faire mal. Oui je devrais te laisser cette chance de me connaitre et peut-être que tu pourrais me ramener après ton rendez-vous? J'ai encore les vidéos que j'ai fait de moi à ton attention. Je te laisserai les regarder pendant que... je me reposerais, tu en penses quoi? Je me frotte ma jambe avec ma main. J'ai vraiment besoin de ses antidouleur. La jambe qui n'a pas subi de transformation me fait mal et c'est celle là qui a besoin d'une canne pour marcher. Elle est intact, mais elle me fait terriblement mal. Je soupire. On passera à la pharmacie d'abord si tu veux bien...

Je regarde Keydan qui doit encore souffrir, je ne comprends comment il peut avoir mal. Je passe une main nerveuse dans mes cheveux. Je ne sais pas comment réagir, en même temps j’ai mon propre stress qui est là. Le résultat de ses examens est capital, je vais savoir si un jour, je vais pouvoir enfanter avec tous les risques que cela peut entrainer. Je lui souris en l’écoutant, puis je lui dis : « Oui pas de soucis, je suis d’accord pour les vidéos et dans mon cas je n’ai pas beaucoup changé. Mais je te dirais ce qu’il en est de moi. De mes envies dans la vie, mes attentes, ma vie actuelle. Je ne veux pas qu’on parle de la maladie, même si elle est là d’accord ? Je veux qu’on puisse passer outre, c’est juste que cela me stresse un peu trop. Je ne sais pas si je trouverais à nouveau un homme, car le seul homme que j’ai pensé aimer m’a trahi et blessé. Toi aussi tu mérites une femme qui puisse prendre soin de toi. Tu es un homme bon Keydan, tu es un cœur pur. ».
Je le regarde dans les yeux et lui dis : « Oui on rentra ensemble et je pourrais aussi te faire un petit peu de ménage chez toi ? Ou si tu veux bien à la maison j’ai de la place, je ferais mon possible pour que tu te sentes à ton aise. On fera un maximum pour que tu sois à ton aise à la maison, et pour que ton séjour soit des plus agréables. ». Je le regarde dans les yeux, je sais que rien ne sera comme avant entre lui et moi. Je ne lui ai pas laissé cette chance d’être mon époux, je suis en train de le regretter amèrement.

Je pouvais lui donner cette seconde chance et on verra se que ça donnera. C'est une évidence qu'on ne sera pas un couple. Je veux une famille, pas qu'un seul enfant et, Lucia aura de la misère à m'offrir cette famille. Elle risque des fausses couches à répétition, ou même de ne jamais plus tombé enceinte. Mais je peux au moins devenir son ami, être là pour l'écouter. Oui, je veux bien de l'aide pour le ménage, mon frigo doit sentir... Je rougis de honte. Je n'ai personne dans ma vie, ce n'est pas mon père qui viendrait s'occuper de moi, il est juste bon à me payer des soins et cette opération que j'ai eu. Mais je ne t'y oblige pas non plus... Et un jour je trouverai cette femme pour prendre soin de moi, t'inquiète pas, mais j'accepte ton aide, c'est gentil Je me rassois, le temps qu'elle revienne de son rendez-vous.

Je regarde Keydan, je sais qu’il est important pour moi de me faire pardonner. Je passe une main dans mes cheveux. Je suis complètement nerveuse, car dans peu de temps je vais connaître les résultats de mon opération. Je sais qu’il mérite une femme meilleure que moi, j’ai été tellement stupide de ne pas avoir accepter. Je serais peut-être à l’heure actuelle, sa femme et aussi mère de plusieurs enfants. Je l’écoute et lui sourit : « Je te ferais le ménage et pour le frigo. Je te ferais des courses et des petits plats comme ça tu pourras faire le moins possible pour que tu te déplaces le moins possible. ». Je passe une main dans mes cheveux et je range mon téléphone portable. Je sais qu’il va trouver une femme un jour, il le mérite plus que tout au monde. Mais comment je vais faire pour qu’il puisse un jour réellement me pardonner. J’ai pis cette maladie comme un juste retour des choses de ma méchanceté envers lui et je compte bien lui dire un jour. Je le regarde et je lui dis : « Ne t’en fais pas pour moi ça me fait vraiment plaisir. Mais ce qu’on va faire c’est que ce soir tu viens dormir et manger à la maison. Je te ferais un bon plat de pâtes si cela te fait plaisir. Je pense que c’est un bon début pour une petite soirée entre amis. Qu’est que tu en penses ? Puis on pourra reg arder un film ensemble si tu n’es pas trop fatigué. Je reviens dans quelques minutes, je vois que le médecin arrive. En tout cas, je suis contente de te rendre service à mon tour. ». Je m’approche de lui et je lui fais un petit bisou sur la joue et je deviens rouge écarlate.

Elle était si gentille avec moi. Je sais très bien qu'elle cherche à se faire pardonner, mais ce n'était pas de sa faute non plus, si elle a fuit à nos fiançailles. Peut-être que je vais accepté son offre, de dormir chez elle ce soir. D'accord, ça me va, pour cette nuit et pour les repas que tu veux me faire pour m'aider. C'est gentil tu sais. Personne n'a... jamais pris soin de moi, comme tu as l'intention de le faire. Je rougis et souris. Sans son soutient, pendant ses neuf mois à l'hôpital après mon accident, je crois que je serais toujours seul en ce moment. Elle a été là pour moi, et ça du avoir aidé à mon bon rétablissement. Je l'attends donc, assis sur la chaise. Elle était parti voir son médecin. Je pose ma tête contre le dossier, je crois que je me suis assoupie, fatigué encore de tout ce qui m'est arrivé. J'ai l'impression d'être toujours fatigué. JE fais peut-être une sorte de dépression sans le savoir.

Je l’écoute me parler avant que le médecin qui doit me donner si je vais pouvoir un jour de nouveau enfanter. Je passe une main dans mes cheveux et je souris à Keydan, je lui dis : « Cela me fait le plus grand plaisir. Je veux que tu comprennes que je suis presque la même, mais je sais que tu es déçu parce qui s’est passé. Je te laisse le médecin arrive.. » Je pars avec lui dans son cabinet. Il me fait un examen de contrôle. Je le regarde, mais je ne comprends pas tout. Je me rhabille et je me mets devant lui et il me dit : « Je suis plutôt content, l’opération a réussi, vous allez pouvoir avoir de nouveau des enfants, mais ces grossesses pourront avoir des risques. Mais si cela arrive vous devez me contacter au plus vite pour qu’on puisse qu’elle se déroule dans les meilleures conditions. Vous pouvez y aller, mais prenez soin de vous. ». Je le remercie et je pars en direction de Keydan, je lui caresse doucement la joue de Keydan. Je lui souris doucement en lui disant : « On peut y aller, on parlera sur le chemin du retour si tu veux bien ».

J'ai dû l'attendre une dizaine de minutes avant qu'elle revienne vers moi. Je me demande encore si je fais la bonne chose en acceptant son aide. Je ne suis pas con. Je sais très bien qu'elle cherche à se faire pardonner et que je la récupère, comme elle aurait dû être à moi depuis des années. Elle peut rêvé oui. Elle a déjà un gamin, qui n'est pas le mien. Et elle a cette maladie qui risquera de nous donner des enfants par fausse couche ou morts nés, avec ces inquiétudes et ses rendez-vous à ne plus en finir quand elle attendra un bébé, notre vie sera que de stress à chaque grossesse et non de bonheur... J'ai pas envie de vivre ça. Je suis peut-être indulgent envers mes préférences de femme, mais moi je veux quelqu'un qui pourra me donner un fils un jour. et même si ça doit attendre encore 20 ans, je finirai par trouver la bonne femme. Je suis quelqu'un d'indulgent, mais de très aimant quand j'ai ce que je veux et désir. Je la vois revenir à moi. D'accord, comme tu veux. Nous quittons l'hôpital. Je suis médecin et je sais ce qui s'en suivra si son opération à marché et tous les risques qu'elle aura si elle tombe enceinte à nouveau. Nous prenons sa voiture, comme j'en ai plus depuis l'accident, j'ai toujours voyagé à pieds quand j'allais travailler, je n'habite pas très loins de l'hôpital, mais là on se rend chez elle. JE reste silencieux pendant le voyage.

Je suis nerveuse et cela se voit sur mon visage, je passe une main nerveuse dans mes cheveux je regarde mon compagnon de route du coin de l’œil. Quand nous arrivons à la maison, nous sommes encore seuls comme Loan est gardé pour la journée. Je l’aide à sortir de la voiture et je prends sa valise que je fais rouler jusqu’à la maison. Nous sommes passés entre temps à la pharmacie pour lui et pour moi. J’ai encore les paroles du médecin en tête, les larmes coulent le long de mes joues. Je ne sais pas si je dois lui dire, en même temps il est médecin. Il peut sûrement de donner des conseils. J’ouvre la porte de la maison et je fais entrer, je pose sa valise près du canapé et j’aide à se poser sur le canapé.  Je défais mon manteau et je me mets à ses côtés et lui dot : « Voilà j’espère que tu es bien installé. Je vais te servir à boire si tu veux. Loan arrive dans la fin d’après-midi comme je l’ai fais garder. Tu veux manger quelque chose ou pas. ». Je lui fais un petit sourire, cela se voit que j’ai pleuré. Mais je n’ai pas honte de mes larmes. j’espère juste qu’il n’a pas remarqué, je passe une main  dans mes cheveux et le regarde avec gentillesse.