tatoo heart (aleksandre)

Elias te tuerais s'il venait à savoir pour ce tatouage que tu avais envie d'avoir, laisser l'encre contre ta peau à jamais, le seul moyen pour toi d'évacuer ce moment de stress, martyriser ta peau avec une aiguille. Lors de ton entrée dans le salon de tatouages, il t'as intrigué à la seconde où ton regard s'est posé sur lui, le genre d'homme dont tu n'as guère habitude de côtoyer puisque ton mari ne voit que le gratin de New York, ceux possédant une énorme fortune en leur compte en banque. Ce genre de soirées ne t'avais jamais vraiment impressionnée, tu adorais être dans ces robes normales, pas celles qui valaient une petite fortune pour chacune d'entre elle. Ton mari adorait ce genre de vie, il baignait dans ces soirées mondaines, à fumer des cigares et boire du champagne. Te sentant malheureuse depuis ces derniers jours, tu décides que ce soir allait être ton soir de fugue, lorsque tu allais te décider à sortir de ta cage dorée, pour marcher dans les rues de la grosse pomme, comme tu l'avais fais il y a quelques jours de cela, en la charmante compagnie d'Hudson. Adorant surtout observer les nombreuses décorations tout au long de ton chemin, ces couples passant tout près de toi, te rendant légèrement jalouse et pourtant, tu n'en faisais rien. Depuis quelques heures, tu n'étais pas dans ton état normal, aucune force dans tes membres, coeur palpitant dans ta poitrine et pourtant, tu ne décides pas de remettre ton rendez-vous. Hors de question de rester enfermer dans l'appartement que tu possédais avec Elias, entendant les mensonges répétés par ton cher mari, affirmant qu'il était en réunion, sachant très bien qu'il se trouvait dans les bras d'une autre femme. À cette réflexion, tu lâches un léger soupir, glissant tes doigts contre tes cheveux, derrière ton oreille. Le vent épousa tes joues, devenant légèrement rougies par l'hiver, observant l'adresse que tu possèdes sur ton téléphone, arrivant en face d'un immeuble. Tu ne t'attendais pas à ce qu'un vulgaire tatoueur possède ce genre d'habitation, observant ce hall d'entrée très luxueux, le genre d'endroit que seul les hautes personnes peuvent posséder. Te retirant ces images de ton esprit, tu entres dans l'ascenceur, histoire de monter à l'étage requises et détacher ton manteau, posant ton écharpe contre la manche de ce dernier et dès que les deux portes s'ouvraient, tu marche jusqu'à sa porte. Te retrouver dans le loft d'un vulgaire inconnu, ne te tentait pas vraiment et pourtant, tu te dois d'être brave, risquer tous les dangers possibles. Toquant quelques coups dans la porte, tes lippes pincées par tes dents, tu attends patiemment, observant à droite et à gauche, histoire de ne pas tomber face à des tuants.

Cela fait maintenant quelques semaines que tu es présent sur la ville, tu as trouvé rapidement un toit confortable et un shop ou tu pouvais bosser. Il fallait bien que tu ramènes un peu d’argent, même si clairement tu en avais pas besoin. Tu voulais te fondre dans la masse, ne pas te faire repérer et ce malgré ton accent très prononcé. Tout le monde savait que tu n’étais pas d’ici, ton accent russe prenait toujours le dessus. Tu avais décidé de refaire la décoration et l’agencement de ton shop, il allait être donc fermé pendant quelques jours, le temps que les artisans puissent faire leur travail tranquillement. Tu allais donc assurer tes tatouages chez toi, tu avais un bureau dont tu ne te servais pas, tu l’avais agencer comme un réel shop. Clairement, tu ne déclarais pas totalement tout tes tatouages, pour les petites pièces, les personnes venaient chez toi ou tard le soir dans ton shop. En même temps, quel tatoueur ne faisait pas des prix à ses amis ou autre? Tu t’étais rendu dans la journée dans ton shop pour voir l’avancement des travaux et celui-ci commençait à vraiment ressembler à un shop de tatoueur. Quelques bières pour les ouvriers et tu avais repris le chemin par la suite pour rentrer chez toi et te préparer. Tu avais un rendez-vous dans quelques heures avec une demoiselle pour un tatouage. Tu avais également quelques papiers à faire pour la Russie, tu avais déjà pris du retard. La musique dans les oreilles, les mains dans les poches, tu marchais tranquillement dans la rue jusqu’à ton logement. Tu habitais dans un lieu plutôt agréable et même très luxueux, personne n’aurait pu imaginer qu’un tatoueur pouvait se payer un logement comme celui-ci. Une fois devant la porte, le badge en main, tu montas dans l’ascenseur, et ensuite dans ton appartement. Tu rangeas quelques trucs, histoire que celui-ci soit propre pour l’arrivé de ta cliente. Une musique de fond, tu préparas déjà ton aiguille et le reste, cherchant le dessin que tu lui avais fait. Une petite pause dans ton canapé, te laissant bercer par la musique, histoire de reprendre un peu de force. C’est les tocs-tocs à la porte qui te tira de tes pensées. Elle était déjà là, toujours à l’heure et pas une minute de retard. Direction la porte pour lui ouvrir rapidement, un léger sourire sur tes lèvres. « Salut, vas-y entre. » lâchas-tu rapidement. La laissant pénétrer dans ton univers, un loft absolument dans le thème industriel. Tu fermas la porte derrière elle, portant ton regard sur elle « Tu veux boire quelque chose avant de commencer? » après tout, il fallait que tu la mette à l’aise, ce n ‘était pas forcément évident de débarquer chez une personne qu’elle ne connaissait pas et tout ça pour se faire tatouer.

Le niveau d'anxiété avait atteint un sommet des plus importants, celui dont tu n'avais aucun contrôle et que maintenant, tu devais tenter de décliner, tenter d'oublier. Tu passais tes soirées seule, dans ton luxueux appartement, laissant Elias s'occuper de ses soirées en charmante compagnie de demoiselles voulant son bien-être. Tu ignores combien de temps allait durer toute cette mascarade, l'envie de divorcer devenait de plus en plus forte, tentant d'avoir les idées claires pour le reste de ta vie. Beaucoup trop de choses dont tu n'as pas eu la chance d'accomplir, celle d'avoir des enfants et être épanouie dans les bras d'un homme qui t'aimes véritablement et inconditionnellement. Toquant quelques coups dans la porte, te pinçant la lippe inférieure, te voilà légèrement stressée, te demandant ce que tu allais bien faire par la suite des choses, garder un certain contrôle sur tes actes. Ne connaissant rien de sa personne, tu restes dans le néant, ignorant ce que tu vas trouver sur ton passage. Elle s'ouvre officiellement sur toi, relevant la tête devant ce grand jeune homme, sourire contre ton visage. Salut Sans trop de formalités, tu pénètres à l'intérieur, jetant un rapide coup d'oeil dans les alentours, observant le décor surplombant toutes les pièces communes. Ton corps ne souhaitait pas garder cette dextérité, cancer ravageur dans son ensemble, l'envie de dormir était beaucoup trop grande et pourtant, tu gardes un certain calme face à Aleksandre, tentant de démontrer que tout va bien, qu'il n'y a aucun problème dans ta vie. Je veux bien un verre d'eau, merci Politesse, te voir retirer ton manteau ainsi que tes bottes d'hiver, découvrant de petits pieds fragiles, gelés par le temps glacial de New York. Les vibrations de ton téléphone contre la poche de ton jeans, appels entrant de ton cher mari, te demandant où tu pouvais te trouver à une heure aussi tardive, voulant surtout le rendre jaloux en sachant que tu te faisais tatouer par un vulgaire inconnu. Tu l'avais jadis rencontré lors de tes sorties dans son lieu de travail, loin d'être sûre si tu voulais ou non faire marquer ta peau, par un encre qui ne pouvait s'effacer. Il t'avait surtout mise en confiance, ce qui t'avais surprise car personne n'avait agit de la sorte en ta compagnie et pourtant, tu te sent étrange en sa compagnie. Venant à le suivre jusqu'à la cuisine, tu ne peux t'empêcher de sourire, montrant cette facette de ta personnalité, dont tu mettais de l'avant avec toutes personnes croisant ta route. Tu reçois souvent les inconnus chez toi ? Croisant les bras à ta poitrine, tu attends une réponse de sa part, tout aussi chaleureuse que tu ne puisses le paraître. Tu sembles aimer ce choix de carrière

Ce n’était simple de se faire tatouer pour la première fois, tu te souviens de ton premier tatouage et cela remontait à plusieurs années maintenant. Tu étais stressé, mais au final ce stress avait disparu au bout de quelques minutes, une fois bien mis en confiance par ton tatoueur. C’est pourquoi tu devais rassurer tes clients et les faire se sentir bien, c’est donc ce que tu allais faire avec elle. Ce n’est pas pour rien que tu avais lancé de la musique, histoire de l’occuper et qu’une fois dans ton appartement, tu lui avais proposé quelque chose à boire. Tu lui laissas la peine de poser ses affaires, son manteau sur le porte-vêtement et le reste ou elle le désirait. Il y avait de la place, tu avais eu de la chance de trouver cet appartement, il était grand et spacieux. Tu l’avais refait dans tes gouts car bien évidemment avant de l’acheter, les couleurs n’étaient pas vraiment terribles, assez vieillot. Tu avais fait appel à des artisans en seulement une semaine, ils avaient refait entièrement tout : Salle de bain, cuisine, salon et bien d’autre pièce. Ton regard balaya la demoiselle, elle n’était pas mal du tout, bien évidemment tu chassas rapidement ses pensées, tu ne devais pas avoir ce genre de pensée pour ta cliente. Tu t’éclipsas alors dans la cuisine pour aller chercher ce qu’elle t’avait demandé. Revenant auprès d’elle avec un grand verre d’eau, lui tenant. Un léger sourire s’afficha sur tes lèvres, en effet sa question n’était pas bête, loin de là. « Disons que ça arrive très rarement, c’est juste que le shop est en travaux et que tu voulais te faire tatouer, je n’allais pas repousser ton rendez-vous. Alors que j’ai une pièce à ma disposition dans mon appartement. » tu ne disais que la vérité, tu avais déjà tatoué une autre femme que tu ne connaissais pas chez toi, et sinon tu tatouais tes amis ici, dans cet endroit. Donc clairement, elle n’avait pas de soucis à se faire, tu savais rester purement professionnel et en plus de ça, niveau hygiène, il n’y avait rien à redire. Ton regard se posa sur la jeune femme, prenant un verre également, mais de jus de fruit. Tu avais bien besoin de ça, la gorge sèche, tu buvais rapidement ton verre avant de le poser sur l’ilot central. Tu fouillas rapidement dans la pièce pour ressortir son papier avec le dessin qu’il avait fait pour cette jeune femme qui portait le jolie prénom Aphrodite. Il ne l’avait pas oublié, en même temps comment aurait-il pu oublier un prénom si unique et peu connu. « En effet, j’aime ce métier, ce sentir libre de faire ce qu’on aime et rencontrer des personnes exceptionnelles. » ce qui n’était pas faux, il faisait parfois des belles rencontres. Il déposa le dessin sur la table « Dis moi ce que tu en penses, ce que tu veux que je modifie. » lâchas-tu. En effet, tu avais fait un dessin avec les idées qu’elle t’avait donné, mais il se peut qu’il y ait des choses qu’elle voulait changer, grossir ou diminuer le dessins, changer des formes et bien d’autres choses. « L’envie de se faire un tatouage, t’es venu comme ça ? Ou ça fait longtemps que tu en avais l’idée? » un léger sourire sur tes lèvres, tu prenais place sur une chaise haute, lui montrant celle en face de lui.

Cet homme pouvait paraître intimidant, loin d'être le genre de personne dont tu as habitude de fréquenter lorsque tu te pavanais au bras de ton mari, tentant de montrer votre joie à qui voulait l'entendre. Aleksandre avait ce petit je-ne-sais-quoi, partie importante de son caractère, le genre d'homme désirant montrer une facette de sa personnalité, fort en toute circonstance, regard froid lorsque l'on s'en approchait, ne voulant démontrer aucune faille dans ses traits de caractère. Ce style de vie semblait être important pour lui, tout comme le métier que tu avais en ce moment, tentant de montrer ces petits écrivains au septième ciel, montrant qu'ils pouvaient, eux aussi, s'attendre à une vie chargée d'émotion. Il est surtout difficile de faire confiance à quelqu'un dont on ne connaissait que très peu d'information, rencontre soudaine dans un magasin de tatouage, le regard de ses congénères en ta direction, ceux étant surpris de voir cette petite bourgeoise, dans les rues délabrées de New York, seule. Elias allait certainement t'en vouloir, te hurler dessus lorsque son regard se posera contre cet encre, sur ta peau et pourtant, ta vie était celle dont tu as décidé de suivre, tracer sans aucun moment de faiblesse. Phrase ne pouvant s'empêcher de s'éclipser de ta bouche, tu ne peux t'empêcher de lui faire un petit sourire amusé contre ton visage. Je vois, en réalité j'aurais peur de me retrouver en compagnie de personne dont je ne connais rien De nos jours, l'être humain devenait imprudente, ne dépendant de rien et de personne, tentant de surtout faire régner sa loi. Les nouvelles dans les journaux n'étaient guère bonnes, meurtres ici et là, où allait le monde à cet instant précis ? Posant le verre contre tes lippes, laissant le froid liquide le long de ta gorge, tu restes malgré tout confiante du résultat de ce tatouage. Aleksandre semblait maitre de ses actes, sachant où il devait aller et comment le faire. Ne sachant guère où poser tes pieds, tu restes donc debout, observant le beau brun chercher le croquis contre l'îlot central, endroit malgré tout spacieux et chaleureux, le genre d'endroit qui était loin de ressembler à ton appartement, celui que tu partageais avec ton mari. Je suis du même avis Approuvant d'un léger signe de la tête, posant tes lobes contre le croquis, déposé contre la petite table, dessin fait aux soins du jeune homme, approchant les quelques pas vous laissant distance. Étais-ce un bon choix ? Ton état de santé se détériorait, cancer prenant tout espace possible dans ton organisme, énergie manquant aujourd'hui. Laissant ton regard vaguer contre le dessin, quelques secondes passées jusqu'à reposer ton attention vers Aleksandre. Tout est parfait, je l'adore Suivant le tatoueur, petite pièce non loin de là, laissant sa main te tracer un chemin, affirmant que tu devais prendre place en face de la chaise. Posant tes fesses contre cette petite chaise de cuir, déposant ton verre d'eau contre la table, reposant toute attention vers ce dernier. En fait, il faisait partie de ma liste des dix choses avant de mourir Sarcasme à son comble, faisant mention à ton cancer, maladie te pourrissant la vie depuis de nombreuses semaines déjà et pourtant, tu n'as aucunement envie d'en discuter avec les personnes que tu connaissais peu. J'aimerais bien avoir ce tatouage contre mon omoplate, ici Souffles-tu, dévoilant ta peau de ton chandail, épaule dénudée.

» rose tatoo + Samael
» you got her heart and my heart (ferblantier)
» aleksandre zakhraov ~ (212) 657-9065
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» |this heart just wants to break.