only when i walk away, eden

— Girl this little game you play, Don't stop 'till you run too far
So what's a man like me to say? With a bullet laying in my heart
Damn girl, we go from so hot to so cold, What am I gonna do about this damn love
Is that shit in sync or insane, love, I guess that's the way we play it  —

T'as cette image en tête, cette drôle d'image qui te rend étrangement impatient. T'as cette image qui perdure depuis quelques jours. Que tu sois à la maison, que tu sois au boulot, cette image te reviens en boucle et t'arrives pas à comprendre pourquoi t'es aussi perturbé. T'es pas au boulot, t'es pas devant la télé. T'as la tête dans les nuages Uuka, à quoi tu penses vraiment ? T'es installé là sur l'herbe, les mains ballantes vers l'arrière. T'as littéralement la tête dans les nuages, tes yeux fixe le ciel à travers tes verres fumés et tu te perds dans ta tête à nouveau. Un sourire be-bête sur la gueule, tu penses à quoi ? Tu penses à qui ? Soudainement tu te lèves d'un bon avant de replacer ta veste et ton écharpe. Tu te racles la gorges et  observe autour de toi, ce n'est pas très chaud aujourd'hui. Tu t'écrases dans ta veste et tu serres la mâchoire, t'as aucune idée de ce que tu pourrais faire de cette journée de congé. Un coup d'oeil à ta montre et t'es en route, tu marches. Tu t'arrêtes dans une petite boutique et tu en sors avec un petit sachet de noix et tu marches d'un pas nonchalant en regardant de gauche à droite, ça et là puis du coin de l'oeil, tu reconnais une enseigne, puis le nom sur l'enseigne. T'as ce sourire bête sur la gueule à nouveau et tu te plaques tout près de la porte. Ton sac de noix ouvert, tu en récupères une poignée avant de les glisser une à la fois dans ta bouche. Puis tu tournes la tête, tu reconnais cette tignasse d'ébène et ton sourire s'étire. Elle ouvre la porte et tu te permets de la siffler pour attirer son attention. " Salut beauté fatale. " Tu te contentes de satisfaire ton appétit avec tes noix avec ce sourire amusé au coin des lèvres.

@Eden Lawson  

— Girl this little game you play, Don't stop 'till you run too far
So what's a man like me to say? With a bullet laying in my heart
Damn girl, we go from so hot to so cold, What am I gonna do about this damn love
Is that shit in sync or insane, love, I guess that's the way we play it  —

T'as aucune idée de ce qui c'est passé dans ta tête pour que tu te pointes devant ce cabinet d'avocats. T'as pas besoin d'avocat, en fait peut-être, mais ce n'est pas la raison de ta venu ici. Tu la vois, elle et sa chevelure ébène. T'as déjà le sourire sur la gueule. Tu l'observes s'éloigner jusqu'à ce qu'elle se tourne vers toi. T'as ce sourire vainqueur sur la gueule dès que le sien s'illumine. Tu donnes ta mâchoire en pâture à quelques noix avant de t'approcher d'elle. Ton bras, tiré vers elle, tu es surpris et puis la voilà qui dépose ses lèvres contre ta joue. Tu te surprends à avoir ce frisson qui te parcours l'échine comme si ce contact signifiait vraiment quelque chose. Ton sourire à disparu un instant et tes yeux sont devenu rond. De là à penser que tu perdrais pied. Tu te racles la gorge et croise son regard au moment ou elle se recule. Tu la fixes un court moment, silencieux, stoïque. Qu'est-ce qui te prend ? T'as jamais été comme ça face à quelqu'un. Tu t'ordonnes de bouger, de faire quelque chose et tout ce que tu arrives à faire, c'est t'approcher d'elle à ton tour pour poser tes lèvres contre sa joue. Tu profites on dirait, tu l'as laissé duré en silence avant de t'écarter à nouveau. Tu replaces ta veste, cache ta collation dans ta poche avant de glisse ton bras autour de ses épaules pour la ramener contre toi. " Alors beauté, ta journée? J'espère pour toi qu'elle fut bonne. J'espère pour moi qu'elle fut mauvaise, j'aurais un peu de mérite pour ce sourire magnifique. " Tu lui fais un clin d'oeil avant de voir cette femme à la posture imposante. T'as un frisson inconfortable qui se glisse dans ton dos et elle croise ton regard. Madame Lawson. Tu serres la mâchoire et ramène ton attention sur Eden, son odeur qui t'émerge de cet inconfort. Tu le sens, ce regard lourd contre ta nuque, t'as ce malaise qui te prend et ton bras se retire comme un chien battu. Tu tournes la tête à nouveau vers elle, tu sursautes, elle est trop près de toi et ta main agrippe celle de Eden que tu tires vers toi. Ton bras se glisse autour de sa taille au moment ou son corps se plaque contre le tient. " Madame Lawson. Vous nous excuserez, mais la... La réservation n'attendra pas éternellement. " Tu souris faiblement avant de faire un pas vers l'arrière entraînant en douceur Eden avec toi. T'espères juste qu'elle ne vous arrêtera pas. Cette femme te donne des frissons.

@Eden Lawson  

— Girl this little game you play, Don't stop 'till you run too far
So what's a man like me to say? With a bullet laying in my heart
Damn girl, we go from so hot to so cold, What am I gonna do about this damn love
Is that shit in sync or insane, love, I guess that's the way we play it  —

Y t'arrives quoi ? Qu'est-ce que tu fais là? Qu'est-ce qu'elle te fait. T'as ce pincement au coeur, t'as le souffle court, tu supportes mal. Ton regard est resté planté sur elle, toi un peu bête, surpris par ce contact de sa part. Tu aurais pu dire quelque chose, mais tu n'arrives à rien, ton cerveau semble embrouillé, tu sembles perdus dans ta tête, mais t'as ce sourire bête qui te colle au visage. T'as aucune idée de ce qui se passe dans ta tête, ni même dans ta poitrine. Tu le sens, là, ce coeur meurtri qui se serre un peu trop, qui fait de ta respiration un martyr passager. Tu regard reste planté sur elle, tu restes bien concentré, peut-être un peu trop puis vient ses mots qui te font sourire un peu plus. " Si j'arrives à te faire sourire, ça fait ma journée. " Tu lui fais un clin d'oeil et tu penses au boulot. " Oh, non, c'est ma journée de congé, la seule cette semaine malheureusement. Il fallait bien que je l'embellie un peu. " C'est vrai, son simple sourire avait illuminé ton ennui qui avait enfin fait le mur. Tu n'avais aucune idée de ce que tu pourrais faire de cette journée avec elle et puis, t'as ce regard qui te brûle l'échine, qui te rend peut-être même malade. Il t'a suffit d'un regard pour comprendre que c'est la mère de la brune qui t'accompagne. Elle te fait peur, en fait, elle te fait un peu pensé à ton père face à sa chaîne de clinique vétérinaire en Afrique. Tu ne verrais pas les deux dans la même pièce, tu prendrais sûrement un bol de pop corn. Tu la vois entrouvrir la bouche, mais Eden l'a devance. Ton regard se pose sur la demoiselle et tu souris aisément face à la marâtre. Tu l'As bien compris, elle n'a pas la même relation avec sa mère que tu as avec ton père. Malgré ce côté froid, ton père ne l'a jamais été avec toi et tu l'en remercie. Tu fuis accompagné de la belle avec un léger rire qui se glisse entre tes lèvres. Un tournant s'impose à vous et tu t'arrêtes, t'appuyant contre le mur. Tu respires, tu souffles et ton regard se pose sur elle. Ses mains contre ton torse, tu les fixes un instant avant de croiser son regard. Tu commences tes mots en riant. " Je ne la verrais pas avec mon père. " Tu éclates de rire. " En fait, oui. Je me prendrais même un bol de popcorn. " Tu agrippes en douceur l'une de ses mains et tes doigts effleure sa peau qui par son simple contact te fait frissonner. " Ce ne sera jamais une femme de ce genre qui pourrait me faire peur. C'est qui a fait de ta journée un enfer ? " Tu la ramènes contre toi, comme si tu prévoyais que la marâtre pointe le bout de son nez à nouveau. Ton autre main glisse dans son dos et tu souris bêtement. " Tu sais quoi, je t'invite au resto, je ne me ferai pas mentir comme ça. " Tu lui fais un clin d'oeil amusé.

@Eden Lawson  

— Girl this little game you play, Don't stop 'till you run too far
So what's a man like me to say? With a bullet laying in my heart
Damn girl, we go from so hot to so cold, What am I gonna do about this damn love
Is that shit in sync or insane, love, I guess that's the way we play it  —

Tu t'es laissé guidé par quelque chose, tu t'es pas retrouvé là en fermant les yeux. Quelque chose t'as traîné dans ses bras. Ce regard si profond, ce sourire si ravageur, tu n'aurais pas su l'éviter si tu l'avais croisé par pur hasard. Putain cette femme va finir par te rendre dingue. Tu la connais depuis des années, mais depuis quelques temps, c'est un peu comme si ça te dévore de l'intérieur, cet envie étrange, ce désir infâme. T'as essayé, t'as bien essayé de pas t'en approcher de ne pas te brûler et tu tiens le coup, encore. Chaque fois que son sourire s'affiche, c'est comme une décharge en plein coeur, un frisson qui te parcours  l'échine. Tu te dois bien de protéger ta peau de cette sensation insupportable. Ta main à légèrement glisser sur ta nuque avec ce petit sourire incertain puis ton regard croise le sien à nouveau. Tu la fixes aisément, sans remord. " Tu me poses vraiment la question? Ou tu veux simplement l'entendre? Oui, c'est toi qui me fait sourire. " Tu souris un peu plus et tu lui fais un clin d'oeil léger. Tu vois son sourire disparaître et toi au contraire, tu laisses tomber un rire. Tu roules légèrement les yeux, mais t'arrives difficilement à détourner le regard d'elle. Tes yeux croisent sa lèvre inférieur, adorablement tirer vers l'arrière par ses dents. Tu te surprends à fixer ses lèvres un sourcil arqué puis ton regard retrouve le sien en douceur. T'avais aucun plan pour cette après midi, t'avais pas d'idée, mais ça a changé. Elle t'a donné des frissons inconfortables, dire que cette femme est la mère de la suave Eden qui se trouve dans tes bras. T'avais qu'envie de foutre le camp et c'est bien ce que vous avez fait.

Vous voilà, tous les deux à nouveau et cette proximité te donne une impression bizarre. Ses mains contre ton torse, tu sens ton coeur tambouriner trop fort, comme s'il cherchait à rejoindre ses mains, puis ce rire qui te donne cet air bête. T'en as même oublié un instant qu'on parlait de ton père et de sa mère. " T'es belle quand tu ris. " T'as ce drôle de sourire sur la gueule, ça t'amuse puis soudainement, tu te souviens de ce que vous parliez et tu te racles la gorge reprenant un rictus plus sérieux. "  Ce serait un combat trop équitable. Je crois qu'ils se boufferaient tous les deux. " Tu laisses tomber un rire en appuyant ta tête contre le mur. Tu ne la quittes pas des yeux malgré tout, comme si elle pouvait s'envoler comme un oiseau. T'as besoin de bouger, tu peux pas rester comme ça, tu sens ta respiration plus courte, t'as besoin de faire quelque chose et c'est ce que tu fais, sa main dans la tienne, tu vois cette rougeur s'imprimer contre ses joues. T'as l'air d'un gros béta, d'un imbécile avec ce sourire sur la gueule. Tu traînes sa main en douceur vers ton visage et tu poses un simple baiser contre sa peau porcelaine. " Alors faisons de cette fin de journée quelque chose de plus agréable. " Puis tu as une idée de génie, pourquoi ne pas vraiment le faire ce restaurent. Elle accepte ton invitation et sa main étrangement toujours prisonnière de la tienne, tu l'entraînes en douceur sur le trottoir pour t'éloigner de ce démon, cette succube. T'as aucune idée si elle a prit le choix de vous suivre et tu ne veux pas rester là pour voir si son nez de sorcière s'affichera. " Italiana ce sera! Je connais un restaurent pas très loin. " Tu l'accroches aisément à ton bras pour qu'elle reste près de toi et tu la regardes du coin de l'oeil. " Le rouge te vas à ravir tu sais. " Tu fais allusion à ses joues qui se sont enflammé un peu plus tôt.

@Eden Lawson  

— Girl this little game you play, Don't stop 'till you run too far
So what's a man like me to say? With a bullet laying in my heart
Damn girl, we go from so hot to so cold, What am I gonna do about this damn love
Is that shit in sync or insane, love, I guess that's the way we play it  —

Tu ne te rends pas compte de ce que tu vis, tu ne vois pas ce sourire stupide que tu as sur la gueule. Elle te donne envie de sourire, tu en oublis même que tu étais passé par ici pour l’agacer. Ce sourire qu’elle te donne, il emballe ton cœur et te rends à moitié sourd. Tout résonne autour de toi et tu ne vois presque plus rien qu’elle. T’as eu la gorge nouée pendant un instant, mais tu t’en es sorti. Tu en oublis aussi tous ces surnoms que tu as entendus, tout ce que les autres ont pu lui mettre sur le dos. Tu t’en fiches, c’est pas comme ça que tu la vois et tu n’aimes pas te fier sur ce que les autres disent des gens. Ce que tu oublis vraiment avec le sourire qu’elle te lance, là, maintenant, c’est que tu restes un homme marié. Elle te pourrit le cœur depuis près de cinq ans, t’as pas eu de femme dans ta vie depuis cinq ans, parce que tu pourris de l’intérieur. La demoiselle près de toi fait que tu n’arrives plus à penser clairement, à rester selon tes plans. Sa main dans la sienne agit comme une décharge et ton cœur s’emballe à nouveau. Fuir sa mère, c’était enfantin et ça te faisait un bien fou de rire de cette façon, de la voir sourire comme ça.

Tu sens plusieurs frissons te parcourir le corps avec elle contre toi et tu en oublis même un court instant de sourire, jusqu’à ce que tu croises sont regard à nouveau. Comment ne pas respirer la joie quand tu la vois de cette façon. Tu ne sais pas si en quatre ans tu l’as déjà vu aussi rayonnante, ça te perturbe un peu. Tu ne réfléchis plus avant de parler, vous avez parlé d’un combat entre sa mère et ton père et puis ta langue s’est enfourchée elle-même. « Y’a toujours d’autre moyen pour fuir les parents tu sais? » Est-ce que tu venais de l’invité à disparaitre quelques temps ? Tout dépendra de comment elle prendra tes mots et ils ont coulé comme si rien n’était. Tu ne le réalises toujours pas, que oui, à travers tes mots tu serais prêt à foutre le camp quelque part avec elle. Puis vous voilà, en bout de ligne, le restaurent de l’autre côté de la rue, un feu qui vous sépare. Tu observes les voitures passer entre le but final et la douce aux cheveux d’éden près de toi. Ce coup d’épaule te donne le fou rire et tu glisses ta main contre la zone agressée et serrant un peu son bras du tien. Puis du bout des doigts tu effleures l’une de ses joues. « Si, tu l’es. Tu es magnifique. » Tu lui fais un clin d’œil avant d’enfouir cette main dans la poche de ta veste. Ton attention sur la route tu fronces les sourcils, perdu dans ta tête. « T’as raison, c’est jamais arrivé! Par chance, il faut absolument résoudre ce problème. » La lumière change au vert et c’est à vous tous. Tu te laisse guider à l’intersection, jusqu’au restaurent ou tu libères en douceur son bras pour aller lui ouvrir la porte avec un sourire. « Après vous mademoiselle Lawson. » Tu entres à ton tour et glisse une main autour de sa taille pour passer la seconde porte. Tu observes la salle, il n’y a personne, ou presque, que des gens qui mangent seul.

@Eden Lawson  

— Girl this little game you play, Don't stop 'till you run too far
So what's a man like me to say? With a bullet laying in my heart
Damn girl, we go from so hot to so cold, What am I gonna do about this damn love
Is that shit in sync or insane, love, I guess that's the way we play it  —

T'as jamais eu de mal avec tes parents. T'as jamais manqué de rien. Ton père a toujours su t'écouter et il était toujours trop protecteur envers toi. C'est bien à cause de papa que tu es à New York. C'est bien parce qu'il tenait à ta vie qu'il t'a éloigné de l'Afrique. Ta mère te manque, elle qui ne cherchait pas à te contrôler, elle qui veillait sur toi à distance, celle qui parfois regrettait de te laisser faire. Ta mère n'a jamais su défier ton envie d'aventure, elle l'a toujours nourri et même à distance elle le fait encore. Tu te souviens de l'appel que tu as eut la veille. Elle qui espérait que tu aies tourné la page sur ta femme, que tu étais passé à autre chose. Tu comprends qu'elle tienne à ce que ta vie continue, mais les vœux sacrés du mariage te tiennent pieds et poings liés. Eden te fait sentir autrement. Tu ne penses plus à cet alliance que tu as balancer à l'eau dès ton arrivé à New York, tu ne penses plus à cette femme qui t'a trahie, pourtant, tu le devrais. Naïa est la raison que tu gardes tes distances avec les femmes. Naïa est la raison pour laquelle tu gardes ton coeur loin des femmes. Tu te fais prendre au jeu, sûrement, tu fais l'aveugle, le sourd. Ton coeur hurle à chaque fois qu'il se tient trop près d'elle. Tu ne vois pas ce sourire béat qui te tien au visage, qui ne semble pas disparaître. Si tu n'étais pas un minimum conscient de ce qui se passait, tu l'aurais sûrement embrassé, comme ça, sans réfléchir. Même arrêté à une lumière, tu te contentes de la regarder elle, elle et ce sourire envoûtant. Dire que pour la première fois, tu l'invites dans un restaurent, dire que pour la première fois, vous vous retrouverez seuls tous les deux. Tu souris en roulant les yeux à ce retour de compliment avant de lui faire un simple clin d'oeil. Tu l'accompagne jusqu'au restaurent, tu lui tiens la porte, que le veulent tes valeurs et tu la garde près de toi pour que personne n'ose de voler ta partenaire de repas. « Il faut t'avouer, jolie demoiselle, que pour vous rien ne se perd vraiment. » Tu joues les preux chevaliers avec ce large sourire et cette légère courbette. Puis tu l'accompagnes à la table, tirant sa chaise par bonne volonté. Tu as contourné la table pour t'installer face à elle. Tu observes un instant le serveur qui récupère son briquet pour allumer la chandelle qui dessine une flamme chaleureuse entre vous. Tu le remercies d'un signe de tête et tu l'observes quitter la table. Tu étouffes un léger rire en tournant les yeux vers Eden. Tu récupères doucement sa main et mêle tes doigts aux siens avant d'y poser un baiser furtif. « C'est ce que j'aime entendre. » Tu te penches un peu vers l'avant. « Et faut l'avouer, le serveur croit à un rencard romantique. Je ne serais pas surpris qu'il arrive avec une bouteille. »

@Eden Lawson  

— Girl this little game you play, Don't stop 'till you run too far
So what's a man like me to say? With a bullet laying in my heart
Damn girl, we go from so hot to so cold, What am I gonna do about this damn love
Is that shit in sync or insane, love, I guess that's the way we play it  —

Ton regard la détaille sans arrêt, chaque trait de son visage passe sous ton oeil aiguisé. T'as aucune idée pourquoi tu restes aussi accroché à elle. T'as ce sourire à la limite niais sur le coin des lèvres. Tu pourrais t'accoudé contre la table et l'observer pendant longtemps, mais ton corps reste un peu trop détendu. Ton sourire se transforme, un peu plus dragueur. Tu inclines légèrement la tête sur le côté, toujours en la fixant. C'est quoi cette idée, un restaurent italien, ta seule journée de congé. T'as aucune idée de ce qui t'a prit de faire ça, mais tu avais envie de la voir et parfois attendre après un moment commun, attendre un rendez-vous, ça t'agace. Tu as toujours préféré la spontanéité que la prédiction. Tu ne le cacherais pas si on te posait la question. Tu lui dirais bien que vous vous verriez lorsque ça arriverait. Tu laisses tomber un faible rire. « Je crois bien que tu en aurais de besoin de cette bouteille. » Tu lui lances un clin d'oeil supplémentaire accompagné d'un sourire ravageur. En fait, toi aussi tu en aurais besoin, une touche d'alcool dans cette journée étrange te ferait plaisir. Elle te relance sur ta journée de congé et tu roules des yeux. Tu glisses ta main libre contre ta nuque et tu regardes un instant ailleurs. Tes yeux terminent leur course contre vos mains qui s'entrelacent toujours. Tu restes pendu à son pouce qui dessine des ronds contre ta peau. À chaque fois qu'elle termine une loupe, t'as ce frisson qui te prend à l'échine. Mais qu'est-ce qu'elle te fait ? Mais qu'est-ce que tu fais ? Tu ne bouges plus, même si on te le demandait, tu ne bougerais sûrement pas de là, tu as envie de rester auprès d'elle, là, maintenant. Tu relèves les yeux vers elle après un moment. « Si tu n'arrêtes pas de me ramener à mon jour de congé et me rappeler que je bosse demain, je crois que je vais me mettre à bosser à distance. Je trouves que tu combles bien cette journée et si par la même occasion ça rend la tienne plus belle, ça me ravi. » Tu laisses tomber un faible rire avant de voir du coin de l'oeil le serveur revenir avec, justement, une bouteille de champagne et deux coupes. Tu le remercies d'un signe de tête avec un sourire et tend une coupe à ta partenaire. « T'es parfaite pour comblé ce genre de congé, l'unique journée de congé de ma semaine. J'aime passer du temps avec toi, donc un moment à l'improviste comme ça, ça me plait. »

@Eden Lawson