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Cece Corsini
✻ BONFIRE OF THE VANITY
Cece Corsini
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MessageSujet: -- loaded heart with a dagger.    -- loaded heart with a dagger.  EmptyLun 22 Oct - 22:23

@rafael eason + cece corsini
@manhattan - halloween night (two weeks after philip's funeral).
We laughed at the darkness
So scared that we lost it
We stood on the ceilings
You showed me love was all you needed


Philip Eason, murdered after an apparent revenge attack. Les jours qui avaient le drame suivi avaient été le théâtre du meilleur comme du pire, la recette parfait pour les torchons et autres tabloïds, pour les sites de gossips et forums de fans en tout genre. Tout et n’importe quoi avaient été dits, eux ne s’étaient jamais exprimés, si ce n’est via leurs attachés de presse respectifs, implorant les médias et public de « respecter leur deuil et volonté de tranquillité », ou quelque chose du style. C’est un verre d’aspirine à la main qu’elle avait donné son accord pour diffusé le communiqué; verre qu’elle n’a au final jamais bu, par peur, conscience ou réel instinct maternel. S’en étaient suivis une horde de condoléances, des fleurs en recommandé, des regards de pitié, des fleurs plus grosses et plus parfumées encore. Elle s’était chargée, personnellement d’écrire les mots de remerciement, de rédiger les banalités que l’on répond dans ces circonstances; elle avait tenu la main de Rafe, posé un menton sur son épaule des dizaines de fois; elle s’était redécouverte une envie presque primaire de le protéger, comme si leurs problèmes n’avaient pas existé, comme s’ils ne venaient pas de vivre les moments les plus angoissants de leur vie. Depuis le moment où il lui avait demandé de rester à ses côtés le soir de l’annonce dans leur salle de bain, elle ne l’avalt pas quitté et lui, n’était jamais retourné dans leur résidence secondaire. Les funérailles s’étaient tenues, dans la plus stricte intimité; un moment  où colère et tristesse étaient ambiants. Pourtant, ce jour-là, personne n’avait eu un mot plus haut que l’autre, personne n’avait blâmé qui que ce soit; même sa mère d’habitude friande d’injures et expressions de mépris vis-à-vis de son époux s’était abstenue. D’un accord implicite, les rivalités et autres querelles avaient été mis de côté, l’espace de quelques heures - triste occasion. Les détails du décès de l’aîné des Eason avaient été révélés juste après, de quoi confirmer leurs soupçons à tous; de quoi renforcer l’angoisse, son angoisse,  que les mafieux viennent s’en prendre à Rafael. C’est un Luca particulièrement agité - c’est pour dire le degré d’excitation de l’enfant - qui vient la tirer par la main, et accessoirement hors de ses pensées cafardeuses. Il insiste, pour qu’elle viennent les voir vêtus de leurs costumes fièrement choisis - well, Olivia s’en était surtout chargée et pour une fois, à son énorme surprise, le petit garçon n’avait pas bronché. « Wow, my babies look so awesome. Let me see. » Elle les fait tourner chacun leur tour sur eux-mêmes, les enfants posent volontairement pour l’appareil - l’iphone -, Olivia en digne starlette tourbillonne plus de fois que nécessaires et finit au sol, riant aux éclats, entrainant les rires du cadet. L’émotion prend la mère de famille qui pendant un court instant, parvient à imaginer une troisième petite tête , un troisième petit rire joint aux leurs. Whew. Elle replace une mèche de cheveux derrière son oreille et invite la toile et son araignée à rejoindre l’entrée de l’appartement où se trouve leur père. Si le choc du drame est toujours présent, c’est lentement, mais sûrement qu’ils retrouvent un semblant de normal; alors ils iront accompagner leurs enfants quémander les bonbons les plus chers du marché, dans le quartier le plus cher de la ville, comme à leur habitude. La chasse ne sera cette année cependant pas suivie par une soirée déguisée pour adultes, le coeur n’y est tout simplement pas. Cece les rejoint et elle baisse les yeux vers son nombril, la culpabilité la gagne. Voilà huit semaines, huit,  qu’elle est enceinte et elle se sent toujours incapable de faire face à cette nouvelle grossesse et ce qu’elle implique, se sent encore moins à même d’en fait part à l’homme qui se tient à quelques centimètres. « Ready? » Les sentiments sont là, toujours là; ils n’ont jamais disparu, ils étaient simplement enfouis sous une énorme bâche de haine passagère et de rancoeur tenace. La confiance elle, est volatile; elle va et vient. Et si elle est plus présente que le contraire, elle n’est pas suffisante pour que l’héritière se résolve tout bonnement à prononcer les trois mots qui la soulageraient certainement d’un poids considérable. Elle souffle, la douleur lancinante qu’elle subit depuis quelques jours déjà se fait ressentir, un peu plus vivement. Breathe, breathe, breathe. C’est ce qu’elle se répète machinalement et pour quelques secondes, l’exercice de respiration fonctionne. Entourés de gardes du corps plus ou moins discrets, ils quittent le Plaza Hotel pour les ruelles de Manhattan et Cece se perd à nouveau dans ses pensées. Elle est toujours sur tous les fronts et malgré son statut de superwoman, elle n’est pas surhumaine. Le show, les magasins, les enfants; elle assume ses multiples casquettes avec toujours plus de difficulté, le stress latent faisant désormais partie intégrante de son quotidien. Sommeil, Repos; Des mots qui se rapprochent de plus en plus de la simple notion, dans un monde, son monde qui tourne toujours plus vite et dont le rythme ne cesse d’accélérer sans qu’elle puisse y faire quoi que ce soit. Alors ce soir-là et malgré son caractère exceptionnel, Cece se fait excuser pour le non-port de costume; l’idée de s’en dégoter un ne lui a pas effleuré l’esprit, elle qui se plie d’habitude en quatre pour faire en sortes que les fêtes symboliques du genre soient les plus parfaites possible. Cette satanée douleur revient - elle ne s’inquiète pas, pas vraiment, pas encore. Elle en a eu des similaires lors de ses précédentes grossesses; jamais rien de grave n’a eu lieu - pourquoi en serait-il autrement cette fois-ci? Certes, les symptômes sont différents, plus prononcés, mais elle n’est pas alarmée, - ou refuse de l’être.  « You guys should go ahead, i’ll be right behind you. » Elle sourit, une main au niveau du rein, main qui appuie sur la zone particulièrement douloureuse, espérant que son geste pourrait avoir un effet salvateur. Mais ça tire, ça lance et God it hurts.
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Rafael Eason
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MessageSujet: Re: -- loaded heart with a dagger.    -- loaded heart with a dagger.  EmptySam 27 Oct - 0:54

Deux semaines depuis la mort de son frère aîné et pourtant, ça lui semble plus long, à Rafael. Tout ce qu'il aurait voulu lui dire, le poing qu'il aurait voulu lui foutre en pleine figure, le prendre dans ses bras une dernière fois, Rafe, il a eu toutes ces pensées. Et d'autres fois, tout semblait se passer si rapidement. Une fois son fils aîné six pieds sous terre, Priam Eason ne s'était pas embêter de messes bases et politiques pour relever Rafael de ses fonctions. Si le vieillard ne s'était plus impliqué dans les affaires familiales depuis que Philip en avait reprit les commandes et malgré le fait qu'il comprenait que Rafael, n'avait été qu'un accessoire; les faits restaient les mêmes. He screwed up. Il n'avait pas seulement perdu la confiance de Cece, mais celle de ses parents, probablement celle d'Ensley, et alors que tout semblait s'écrouler, sa famille, son mariage, son travail, l'héritier se retrouvait étrangement en paix. La tête claire, pour la première fois en si longtemps. Et si sa sobriété était devenu un combat sans pitié quotidien, les pour valaient définitivement les contre. « Woah, you're scaring me !! »  Il a un air faussement effrayé imprimé sur le visage, ce qui a le mérite de faire rire Luca et Olivia. Dans le salon, il entraîne ses deux enfants, dans un câlin presque étouffant. Rafe ferme les yeux quelques secondes, reconnaissant à tous les jours d'avoir la chance d'être encore en vie pour les prendre dans ses bras. Il embrasse leurs têtes, puis se dégage pour les regarder dans les yeux. « Go and get mommy, show her how cool you guys look and then let's go get some candies. » Eux et Cece, ils étaient la raison pour laquelle il avait trouvé la force de rester clean, parce que malgré tout ce qu'il lui avait fait enduré, malgré qu'ils avaient rencontrés les pires moments de leur vie de couple, elle était restée. if Cece was that strong, he had to live up to her. L'héritier était enfin de retour au penthouse, mais pas de manière officielle dans le lit conjugal. Avec la frénésie médiatique entourant la mort de son frère, son propre choc causé par la perte de ce dernier et l'halloween que les enfants attendaient avec impatience, un brin inconscient de ce qui se passait autour d'eux  - ils n'avaient pas eu le temps de parler de leur couple et même si, dans les trop courtes heures leurs étant allouées pour le sommeil, Rafe et Cece se retrouvaient souvent ensemble, il n'osait pas reprendre sa place, ne voulant en aucun cas imposer sa présence à son épouse, qui lui avait clairement exprimer avoir besoin de temps. Il avait serré sa main - souvent trop fort - un nombre incalculable de fois ces derniers jours, il avait recherché son regard à travers tous les visages familiers plus qu'il ne pourrait se le rappeler. Elle avait été son roc à travers une étape particulièrement difficile et maybe. just maybe, they'd be okay. Cece et les enfants reviennent, alors que le brun enfile sa veste en cuir. Il se retourne et sourit faiblement, essayant tant bien que mal d'être contaminé par la joie de vivre de Luca et Liv. Parce que lorsqu'il était avec eux, c'était plus facile d'oublier le froid qu'il ressentait au fond de lui. « I'm not sure they are ready. » que Rafael prétend, faussement douteux de l'attitude de leurs enfants, lançant un regard amusé vers Cece. Ils trépignent encore plus, assurant avec fermeté qu'ils n'avaient jamais été aussi prêts de toute leur vie. Et finalement, ils quittent le Plaza. Trick-or-treating n'avait jamais été aussi upper east side, pour le gamin que Rafe était à l'époque; parce que bien que né dans une famille d'aristocrate, ils n'avaient jamais eu l'attention médiatique qu'ils avaient désormais. Faisant outre des gardes en tout genre dissimulés, Rafael porte les sacs de bonbons des deux enfants pendant qu'ils explorent et découvre les maison décorées en tout genre. « Right here daddy !! » c'est Luca, qui en désigne une, leur prochaine cible, donc. Lui non plus, n'avait pas trouvé le courage de se déguiser - et alors que leurs enfants s'aventuraient un peu plus loin, Rafael accélère un peu le pas afin de ne pas les perdre de vues, fronçant tout de même les sourcils en repensant aux paroles de Cece. Le trio s'arrête, et le trentenaire tend les sacs de bonbons, alors que frère et soeur, main dans la mains, ils vont cogner asking for treats. Son épouse le rejoint enfin et s'il n'a franchement pas la meilleure mine, celle de Cece, malgré le sourire qu'il sait faux - après tout, il la connaissait mieux que quiconque - semblait blême. « Hey, are you okay ? Are you cold ? » Et leurs deux petits diables reviennent déjà, prêts à conquérir la fifth avenue en intégral, le regard de Rafe alterne between wife and kids, ne voulant en aucun cas perdre deux enfants hyperactifs dans les rues de Manhattan.
@cece corsini
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Cece Corsini
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MessageSujet: Re: -- loaded heart with a dagger.    -- loaded heart with a dagger.  EmptyDim 28 Oct - 22:36

Halloween dans l’Upper East Side, ou la fête la plus commerciale ayant le meilleur public. Le plus dépensier pour pas grand chose, les plus m’as-tu vu - c’est à celui qui explosera le plus sa facture d’électricité en voulant illuminer le pâté de maison tout entier. Le coeur n’est pas à la fête chez les Eason, le deuil n’est pas encore fait et le trop-plein de sentiments est encore trop récent. C’est une tempête d’émotions auxquelles ils ont du faire face au cours de ces dernières semaines, de quoi donner envie à quelqu’un de ne rien faire qui exigerait une once d’énergie. S’ils n’avaient pas eu d’enfants, leur soirée aurait sûrement été morose mais tranquille, de quoi se reposer un minimum et tenter de faire le vide. Mais les progénitures sont là, ne demandent qu’à se déguiser, terroriser les voisins et se remplir l’estomac de cochonneries en tout genre. Malgré la fatigue fortement accumulée, malgré la déprime qui guette et un nombre incalculable de problèmes non résolus, Cece tient à ce qu’ils passent la soirée comme il se doit; parce qu’il faudrait lui passer sur le corps pour qu’elles pâtissent de quoi que ce soit, qu’elles ressentent un changement qui n’irait pas dans le bon sens. Tout pour les voir s’émerveiller, profiter pleinement de l’expérience trick or treat comme n’importe quel enfant.Tout pour eux et leurs beaux yeux. Tout. Quelques regards sont braqués sur eux, ils sont franchement reconnus par certains, vaguement par d’autres et ce malgré le fait que rien ne les distingue clairement des autres parents accompagnateurs du quartier - tous pleins aux as et/ou célèbres. Elle adresse des sourires contrôlés, refuse poliment de signer des autographes, implorant la tranquillité et le respect pour ses enfants. « Nah, just a little dizzy. » Elle ignore à présent pour qui elle ment le plus, encore plus le pourquoi. Elle a profité qu’ils marchent sur une dizaine de mètres pour chercher à calmer sa douleur, douleur plus que jamais ravivée par un élément déclencheur qu’elle a du mal à identifier. Toujours présente mais amoindrie par un coup d’adrénaline provoqué par le fait de voir Luca et Olivia revenir avec leurs sacs remplis, la douleur redevient lancinante. Passablement discrète et plus simple à dissimuler.  « Oh my goodness, all of that? » Et ils agitent fièrement leur récolte, le sucre déjà ingéré ne faisant qu’augmenter leur degré d’excitation. Sucette nouvellement ouverte en bouche, Olivia tend - impose - l’emballage vide à sa mère avant de cherche à repartir à la chasse à la maison la plus effrayante. « Of course mommy’s the trash. Can I have one missy? » Amusée par la moue affichée par son aînée, elle la gratifie d’une main dans les cheveux. « Thank you. I’ll help you guys hide it all when we get home, before daddy starts eating everything. » Le regard accusateur à peine masqué, ses yeux se tournent vers l’accusé déjà jugé coupable alors que les enfants protestent déjà. Elle rit un peu, alors qu’ils s’aventurent vers l’habitation suivante, suivis de très près par leurs parents. Ses yeux se posent de nouveau vers Rafe, de manière plus tendre, cette fois-là. Et si c’était le moment? Elle aimerait lui dire, à cet instant-là. Le timing est absolument mauvais, mais l’envie de le mettre au courant est désormais pressante. Elle se repasse ce qu’ils ont eu à traverser jusque là et les larmes lui montent aux yeux, de manière inattendue. Elle ne saurait dire si les hormones en sont la cause, ou s’il s’agit simplement d’une prise de conscience, assez tardive. Elle repense aux mots durs, clairement sans pitié aucune qu’elle a pu avoir à l’égard de son défunt frère, alors que tout le monde ignorait ce qu’il advenait de lui et est prise de remords. Et alors qu’elle veut prendre la parole, la sensation d’un coup de poignard dans l’abdomen l’en empêche. Fuck, fuck, fuck. La douleur est trop forte pour qu’elle puisse se contenir cette fois-ci, et surtout elle ne l’a pas prévenue. De gémissement elle passe à grognement, de grimace elle passe à un mordillement de lèvre et au lieu de se légèrement se tordre, elle perd totalement l’équilibre. Les mots ne sortent pas, trop mal en point pour prononcer quoi que ce soit. La vision est trouble, et elle comprend alors que la cause de son malaise n’est pas si bénigne que cela, qu’elle a négligé des symptômes qui auraient du la mettre en alerte. Elle tente de se rattraper à ce qui l’entoure, tend la main vers son époux, beaucoup trop loin pour ne serait-ce que l’effleurer en si peu de temps. Sa main se pose par réflexe sur son bas-ventre et une nouvelle sensation des plus désagréables fait son apparition; she’s bleeding down there. Elle en est à peu près sûre, mais elle n’a pas le temps de formuler quoi que ce soit. Ils s’apprêtent à tourner sur la cinquième avenue, et elle sent ses jambes se dérober sous son poids et tombe littéralement sur le bitume new-yorkais sans crier garde, au vu et su de tous.
@rafael eason
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Rafael Eason
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MessageSujet: Re: -- loaded heart with a dagger.    -- loaded heart with a dagger.  EmptyMar 30 Oct - 2:42

Il le voit bien Rafe, que ça va pas. En même temps, ces dernières semaines ont été tellement éprouvantes - pour toute leur petite famille - il remit son pressentiment sur la fatigue, sur une exténuation qui se ressentait fortement. L'héritier n'était pas dupe, il sait qu'un truc cloche, mais il arrive pas à mettre le doigt dessus; et il avait perdu le privilège de douter d'elle, pas après tout ce que lui, lui avait fait subir. Pas après tout ce qui portait à croire quelque chose, qui n'était en fait inexistant. Comme ces rumeurs d'infidélités qu'il s'efforçait d'enrayer sans grand succès. Pris en photo en file, derrière une nana au Starbuck's ? il faisait l'état d'un article Cosmo le lendemain. Puéril. Ils ne sont pas encore eux, pas comme avant. Surtout, ils n'en ont plus l'énergie - sauf que le brun gardait espoir. À travers ces moqueries bon enfant, malgré les tensions, malgré les tragédies, il voyait le silver lining; confirmé dans sa conviction qu'il ne pourrait jamais en aimer une autre. Pas comme elle. Not ever. Rafael prend un air faussement offusqué. « What now ? Me ? I would never. » Et elle savait très bien, qu'il n'était pas tant bonbons, que chocolats. Leurs enfants avaient ce mérite, ils lui permettaient de retrouver le sourire, réchauffer son coeur - alors que leur innocence et leur joie de vivre était contagieuse. Il continue à marcher un peu plus rapidement, conscient que les deux monstres pourraient se retrouver facilement hors de son champ de vision. « CECE ! » Il a pas eu le temps de réaliser, Rafe. Il a pas eu le temps de comprendre, à peine le temps de réagir afin que la tête de son épouse ne cogne pas contre le sol. Tous ses sens en état d'alerte, alors qu'alentour les murmures se font prononcés, les flashs de caméras plus fréquents et que leurs gardes du corps réalisent ce qui se passait sous leurs yeux. Il répète son prénom plusieurs fois, lui intimant presque de lui répondre, de se relever, sans succès. Ses genoux contre le bitume, il dépose doucement la tête de Cece contre ses cuisses, dégageant les cheveux de son visage, le caressant au passage. « Come on baby, wake up. » Sa voix se casse, alors que la panique le gagne à nouveau. Elle respirait, certes, mais allait-elle se détériorer devant ses yeux ? La femme de Wilkins était décédée d'un AVC - en jouant au golf. Debout une seconde, partie celle d'après. Who the fuck dies playing golf ? Une femme de trente et un ans ne devrait simplement pas s’effondrer.  « Wake up. » Il serre le corps de Cece contre le sien, désemparé au possible. Il y a Lars, puis tous ces men in black, qui essayaient de tempérer tant bien que mal les fans en tout genre, les touristes curieux, putain. Pendant l'espace d'un instant, il oublie tout cela, Rafael. Qu'ils sont en plein milieu d'une rue passante, qu'ils accompagnent leurs enfants. « MOMMY !! » C'est le cris strident d'Olivia qui lui fend le coeur, qui fait pulser l'adrénaline dans ses veines. L'héritier réalise avec effroi que leurs enfants sont aux premières loges, qu'il n'y a aucune façon de les protéger de ce qui suivra. La tête retournée vers les deux bambins, pendant une seconde Rafe ignore quoi leur dire. Son attention est redirigée vers un autre garde du corps, qui avait son téléphone à la main. For fuck's sake. Ils étaient si proches du Mount Sinai, aucune chance que le brun attende une ambulance sur le trottoir. Non. « Go get the car, go !! » Son ordre est sec, il lui cri presque. Tout pour sortir Cece de là, tout pour qu'elle aille mieux. Un bras toujours autour des épaules de cette dernière, tout se passe trop rapidement, les secondes vont pourtant au ralenti. Son attention se retourne brièvement sur le minois de leurs enfants. De sa main libre, Rafe chasse les larmes qui coulent à profusion sur leurs joues et essaie de contrôler son expression faciale. Tout pour ne pas leur montrer sa réelle inquiétude. Ils sont terrifiés, et malgré tout ce qu'il pourrait leur dire à cet instant précis, rien n'arrangerait la donne. « It's okay, kiddos, now's the time to be real brave, just like mommy. She's gonna be okay, you'll see. » There's no one braver than her. Et de ça, Rafael en est convaincu. Peut-être pas jump off a plane brave, mais forte à un point qui l'impressionne, bien plus que lui, ne pouvait l'être. Aucun sourire ne franchit ses lippes, mais il est fier de voir Luca et Olivia se ressaisir, alors que la gamine prend la main de son frère; protectrice à souhait. « Yeah, just like that. » La voiture arrive enfin, elle était à proximité; un total de cinq petites minutes s'étant écoulées depuis que Cece s'était écroulée. Lars prend en charge les enfants, qu'il a connu toute sa vie - lui assurant qu'il allait les emmener à l'hôpital et alors qu'un de ses collègues s'apprête à prendre Cece, Rafe le repousse. Rapidement, il passe une main sous les bras de son épouse, puis ses jambes de l'autre. Rafael transporte rapidement la jeune femme à l'intérieur du véhicule, sous une pluie de flashs professionnels. La presse à scandale allait se régaler de ces images et c'est à cet instant précis que l'héritier déteste sa célébrité. « Hon, you gotta hold on. » Ses lèvres se déposent contre le front de Cece dans un baiser, il s'y attarde plus qu'il ne devrait, s'assure constamment qu'elle n'a pas cessé d'inspirer. « Hold on, please. » C'est à ce moment qu'il réalise, Rafe, qu'il y a beaucoup de sang, que c'est celui de sa femme et jamais, jamais il ne s'était senti aussi impuissant.
@cece corsini
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Cece Corsini
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MessageSujet: Re: -- loaded heart with a dagger.    -- loaded heart with a dagger.  EmptyMar 30 Oct - 13:41

Elle aurait sans doute du rester à l’appartement. L’idée lui avait effleuré l’esprit, avant qu’elle ne se ressaisisse et décide de ne pas entacher l’Halloween tant attendu des bambins par son absence à la récolte des confiseries. Mais au moins, ils n’auraient pas eu à assister à sa chute et sa perte de connaissance, la laissant inerte en plein milieu de Manhattan. Les jambes sur le pavé, la tête sur Rafe, l’héritière se sent partir. Pour un temps, elle entend ce qu’il se passe autour d’elle, ne réalise pas forcément toute l’agitation qui a lieu. Et puis, c’est le trou noir; ses yeux se ferment avec force et l’ouïe est fortement endommagée, avant d’être complètement atteinte et de laisser place à un silence permanent.

***

Ses paupières sont lourdes, un combat interne s’engage entre son corps qui cherche le repos et son esprit qui plus que tout, désire sortir d’un état péniblement végétatif. Aveuglée par la lumière blanche et absolument pas naturelle de la pièce, elle cligne des yeux - un peu trop, un peu trop vite. Elle fronce les sourcils; le décor a changé. Elle constate que les maisons à l’aspect hanté et l’air frais des rues de la ville ont laissé place à une chaleur et un certain calme qui n’a rien de rassurant. Elle inspire, plus ou moins profondément, ses poumons lui réclament cette grande bouffée. Tout est d’abord flou mais elle trouve le courage de ne pas céder à la panique dans l’immédiat. Elle n’entend qu’un bruit sourd, semblable à un acouphène qui n’en finit pas. Assaillie de pensées toutes plus irrationnelles les unes que les autres, elle se fait violence pour bouger ses doigts qui frôlent un drap qu’elle devine blanc comme neige. I’m at the hospital, great. Elle tente de bouger son bras quand quelque chose l’interpelle; le cathéter qui s’y trouve l’empêche de faire les mouvements qu’elle souhaiterait pour se relever. Elle n’en a de toutes façons sûrement pas la force, elle se sent aussi lourde que ses paupières. The hell? Désorientée, elle parvient tout de même à ouvrir suffisamment les yeux pour inspecter la pièce, de manière plus que furtive. La fatigue est là, mais différente de celle qu’elle a pu ressentir plus tôt dans la journée - s’agit-il encore de la même journée? La gorge est sèche, elle se sent légèrement droguée. Cece aperçoit Rafael dans un coin de la pièce, et enfin, elle respire vraiment. C’est aussi le moment où la mémoire lui revient quelque peu; mais le fait est qu’elle ne se souvient pas grand chose hormis le fait de s’être écroulée devant tout le monde - et elle sursaute presque quand elle pense à ses enfants, qu’elle réalise qu’ils ont du assister à des scènes beaucoup trop choquantes leurs âmes encore trop immatures. La tête enfoncée dans un oreiller - assez confortable étant donné l’endroit, elle la tourne vers son époux. Elle entrouvre les lèvres, se risque à prendre la parole. « I’m pretty sure the afterlife welcoming committee is a bit more cheery than that. » La voix est plus faiblarde que jamais, elle est certainement à peu audible mais elle fait de son mieux pour se faire entendre. « So I’m guessing i’m not dead. » La situation n’a rien de comique elle ne se prête absolument pas à ce qu’elle tienne ce genre de propos, et pourtant. Cece choisit l’option d’être inappropriée, parce que la seule autre consiste à éclater en sanglots, des sanglots qu’elle n’est pas certaine de pouvoir arrêter un jour. Elle ne sait pas trop ce qu’il s’est passé, elle a peur de demander mais ses suspicions sont quasi confirmées quand elle observe l’air grave qu’affiche son mari. « Rafe.. » Il n’y a plus de carapace qui tienne, plus de réserve; les épreuves pourtant incroyablement difficiles qu’ils ont eu à traverser lui paraissent insignifiantes quand elle s’adresse à lui. Elle ne dit qu’un mot, ne prononce que son nom, mais les traits de son visage et le ton employé traduisent sa peur et toutes les questions qu’elle se pose, mais dont la force lui manque pour les poser. Aussi, a-t-elle réellement envie d’en entendre les réponses? Elle ferme les yeux, réprime les larmes qu’elle sent monter, trop vite. Et elle se souvient, du liquide qu’elle a senti couler et que même dans le court laps de temps où elle était consciente, elle avait senti en quantité non-négligeable. The baby. Elle n’a plus mal aux reins ni ni à l’abdomen mais elle ne ressent aucun soulagement. Sa main se pose au ralenti sur son bas-ventre, et elle le sert comme pour se donner du courage. Elle supplie Rafe du regard, elle ne sait pas de quoi exactement; la confusion est trop grande. Does he know? La vue est retrouvée mais de nouveau brouillée, pas encore au point de la gêner, ce qui selon les réponses apportées, ne saurait tarder.
@rafael eason
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Rafael Eason
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MessageSujet: Re: -- loaded heart with a dagger.    -- loaded heart with a dagger.  EmptyMer 31 Oct - 23:05

"Cecilia Corsini-Eason, thirty one years old female, lost consciousness on the scene, and a lot of blood. She's eight weeks pregnant.. " Les informations répétées par l'urgentologue tournaient en boucle et en boucle dans l'esprit de Rafael et pourtant elles s'arrêtent tout le temps au même mot; pregnant. Lorsqu'il était arrivé à l'hôpital, Camila n'avait pas prit beaucoup de temps avant de débarquer à son tour. L'héritier n'avait confiance en personne d'autre, pas pour le type de situation, et surtout pas avec ses enfants. Savoir qu'ils étaient entre de bonnes mains lui avait permis de se concentrer sur son épouse, de s'informer de son état et de pouvoir la rejoindre dès qu'elle était sortie des soins intensifs. Il n'avait, depuis, pas quitté son chevet. Minuit était passé et s'il était resté une bonne partie de la nuit avec Cami, Luca et Olivia, laissant cette dernière dormir contre lui, alors que le petit garçon somnolait contre sa tante. Dès que les visites avaient été permises, Rafe s'était délicatement détaché de sa fille afin de suivre l'infirmière jusqu'à la chambre de Cece, où il avait patiemment attendu son réveil.  Il entend ses paroles, Rafe, mais ne les relèvent pas directement. La tension dans ses épaules s'étant évaporée en voyant les yeux de son épouse cligner, fébrilement. Il le lui avait dit; you can't die on me, I won't let you. Depuis la mort de son frère, il avait compris le cliché, celui où la vie ne tenait qu'à un fil, lui qui s'était souvent senti invincible. C'était leur mode d'opération, la dérision au lieu de tomber dans le trop sérieux, au lieu de se décomposer sur place. Rafael se redresse et s'approche un peu plus de Cece. « Shut up, so I can kiss you. » Le ton n'est pas sec, ne concorde pas avec ses paroles, mais qui elles, possèdent un fond de vérité. Il aurait ri, si les circonstances avaient été autre, s'il ne venait pas de vivre l'une de ses peurs les plus profondes, si la simple idée de la mort de sa femme ne lui inspirait pas la pire des terreurs. Ses lèvres se déposent sur celles de l'héritière et Rafe, il ressent une vague de soulagement. L'espace de très, très longues minutes, alors qu'elle était inconsciente et qu'il était totalement dans le noir, il n'avait pas été certain de pouvoir le refaire un jour. Cece n'a pas la meilleure des mine, lui-même est épuisé. Il prend le verre d'eau sur la table juste à côté et le porte aux lèvres de son épouse, devinant par sa voix - qu'elle devait être assoiffée. Les iris de Rafe retrouvent celles de la - nouvellement - blonde, alors qu'elle prononce son prénom. Rafael, il n'a pas envie de relativer, ne sait même pas par où commencer. Il a tellement de questions, des centaines, et des sentiments - mais il n'en mentionne rien. Il tire la chaise afin de s'asseoir tout près d'elle et Rafe déglutit lorsqu'il voit Cece toucher le bas de son ventre. Sa main vient prendre possession de la sienne, mêlant leurs doigts au passage venant les porter à ses lèvres tout en fermant les yeux, en quelque part, soulagé au possible. « They.. » Rafael a le coeur au bord des lèvres, parce que la suite lui revient, parce qu'il n'a jamais été aussi heureux de voir Cece ouvrir les yeux, mais n'a jamais senti un aussi grand vide également. Son pouce caresse l'épiderme de son épouse, alors que Rafe tente de rassembler ses pensées. « I brought you here as fast as I could, but you lost so much blood, I couldn't - » L'émotion le prend à la gorge, il s'arrête l'espace de quelques secondes pour reprendre son souffle. Ça fait mal, et à travers le stress que leur famille venait de surmonter ses souvenirs des médecins étaient flous - seulement une annonce lui avait scié les jambes en deux, littéralement. « You were hemorrhaging they said, and I'm so sorry.. They - they couldn't save the baby. » And he said it. Lorsque l'annonce était tombée, lorsqu'il avait enfin mit le doigt sur ce qui clochait, Rafael s'était senti ridicule, puis s'était senti coupable. C'était de sa faute après tout, si Cece ne s'était pas sentie assez en confiance pour le lui avouer. Enceinte, enceinte. Cette pensée lui avait retourné l'esprit pendant les quelques heures qui avaient suivies. La première question qui s'impose a lui était; pourquoi ? question stupide en soit, puisqu'il comprenait d'hors et déjà pourquoi la jeune femme n'avait rien dit. Il n'avait pas lâché sa main, la serrant plus fort comme s'il pouvait lui enlever de la souffrance, à Cece, simplement avec une pression familière. Il se relève un peu, une seconde fois, caressant les cheveux de Cece, sa joue. Lui, alors que l'annonce de la perte d'un embryon - à peine un bébé vraiment, mais une vie tout de même venait presque en même temps que l'annonce de son existence ne sait plus sur quel pied danser, ni même quoi ressentir. Entre le bonheur de voir Cece respirer, le bref espoir qu'un troisième enfant ne vienne troubler leur quotidien, puis finalement un deuil supplémentaire qu'il ne savait pas comment gérer, c'était le néant total. « But you are okay and the kids are okay, they're downstairs with your sister. » Il essaie de relativiser, d'apporter un minimum de confort à l'amour de sa vie, alors qu'il ne sait pas quoi dire. Le jargon d’hôpital n'avait jamais été son fort, n'avait assimilé que les grandes lignes.
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MessageSujet: Re: -- loaded heart with a dagger.    -- loaded heart with a dagger.  EmptyJeu 1 Nov - 19:00

Le bruit des machines lui parvient au fur et à mesure qu’elle émerge, elle est encore trop abattue pour exprimer son mécontentement de se retrouver dans un lieu dont le simple le fait d’y mettre un pied lui donne des hauts le coeur. La dernière fois qu’elle s’est rendue dans un lit d’hôpital remonte à la dernière fois où elle a mis au monde un enfant - et même là, elle avait insisté pour rentrer chez eux le plus vite possible, les soins post-partum pouvant très bien être effectués à domicile. Sa blouse est cependant assez confortable - pour une blouse. Elle peut observer ses constantes; température, tension artérielle, rythme et fréquent respiratoire, elle s’étonne d’ailleurs presque de savoir à quoi correspondent les chiffres et les courbes qu’affichent les engins; sans doute le résultat d’un visionnage un peu trop intensif de séries médicales à une période de sa vie bien révolue. Le baiser de Rafe est salvateur, la sensation des lèvres sur les siennes est indescriptiblement agréable, ses yeux se ferment et elle se les rouvre que quand elle sent le verre d’eau au bord de ses lèvres. Elle boit avec un peu de difficulté mais son système tout entier la remercie en se montrant moins douloureux à manier; ses membres se dégourdissent un peu et elle est capable de se redresser avec plus d’aise. Ses yeux font des allers-retours entre son bras perfusé et la pochette d’un liquide transparent qui semble être sur le point de se vider complètement, avant de se reposer sur lui. Il se rapproche d’elle, son air grave ne disparait pas, et son rythme cardiaque à elle augmente, d’après les battements qu’elle peut deviner et ce qu’indique l’appareil. So he does know, she can tell. Elle le sait déjà Cece, qu’il n’y a plus de grossesse. Elle l’a compris au moment où son corps l’a lâchée - c’était le début de la sensation de vide. Elle le sait mais elle a besoin que quelqu’un le verbalise, elle en ignore la raison. Il a l’air dévasté et et elle, désolée. L’infirmière toque à la porte; elle se présente mais de la manière que ses yeux sont pris par les larmes, ses oreilles n’entendent pas ce qu’elle dit. Elle comprend que le médecin qui l’a prise en charge ne devrait pas tarder; au fond, à qui bon. Why are you crying, Cece? Isn’t it what you wanted? Seule sa conscience se fait entendre et s’évertue à la faire culpabiliser, et la main qui est posée sur son ventre vient essuyer ses yeux inondés. You lost so much blood, lui dit-il. Il ne lui faut qu’une demi-seconde pour craquer, elle a déjà compris. Elle renifle, elle hoquette et les pleurs qu’elle avait essayé d’étouffer sortent malgré elle; comme une enfant chagrinée, elle pleure sans retenue. Et elle se rend compte qu’elle avait simplement peur, peur d’accueillir un enfant dans une situation des plus chaotiques, loin d’être idéale; peur de ne pas pouvoir lui offrir le même début de vie qu’à Olivia et Luca. Mais elle se rend compte, qu’elle, qu’ils l’auraient aimé pareil, quelles que soient les circonstances. Elle remonte doucement ses jambes, se tourne complètement vers son époux. Elle se fout bien que la soignante assiste à sa crise de larmes, que ces dernières redoublent quand il il lui plante un baiser qui elle le sent, se veut protecteur. Elle en avait presque oublié qu’il n’était pas au courant, précisément parce qu’elle avait choisi de ne pas l’en informer, dans l’attente de quelque chose - un signe qu’ils s’en sortiraient et indemnes. Puis elle avait toujours trouvé tout un tas d’excuses, jusqu’à ce que Philip décède et que cela ne soit jamais le bon moment pour une annonce. L’infirmière, whatever her name is, pose une main compatissante sur son épaule avant de s’éclipser, épaule qu’elle hausse vivement - elle n’a pas envie d’être touchée, pas par une inconnue qui malgré toute la sympathie du monde qu’elle montre et son métier, reste une inconnue. « But I was - I was fine. » Was she though? « Fuck. » Dans un soupire, c’est tout ce qu’elle parvient à dire. Entre deux sanglots, elle rit un peu à la simple évocation de leurs enfants, la bouffée d’air frais dont elle a besoin. « They are?  » Mais elle ne souhaite pas qu’ils la voient aussi bouleversée - pas alors qu’ils l’ont déjà vue inanimée, alors elle choisit de prendre son mal en patience. « They must be exhausted. She should take them home and bring them back in the morning - please tell them i love them. » So much. More than words can say, comme elle le leur dit souvent, comme elle prévoit de le leur rappeler dès qu’elle aura l’occasion de les voir. Elle repose sa tête sur l’oreiller, alors que ses hoquets s’espacent de plus en plus. « Rafe I’m… I didn’t know how to tell you. I didn’t know when, or where.. We weren’t okay, and then we kind of were before we weren’t again and then.. » Elle relève les yeux vers lui. « I’m sorry I kept it from you. » Les sanglots se sont atténués, seule une larme coule dans un coin pour venir ajouter du transparent à l’oreiller. « When does it stop, Rafe? I’m so, so tired of it all. » Et en témoigne sa voix, comme en témoigne son visage, comme en ont témoigné son malaise et la fausse-couche, le coup de grâce.
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MessageSujet: Re: -- loaded heart with a dagger.    -- loaded heart with a dagger.  EmptyDim 4 Nov - 17:08

Les secondes semblent se rallonger alors que Rafe regarde celle qu'il aimait par dessus tout pleurer les larmes de son corps. Ce sentiment familier durant les derniers mois refait son apparition; de l'impuissance. Il était habitué Rafe, à ce que tout se passe bien, à ce qu'il se sorte de n'importe quelle emmerde, immaculé. Il sait. Sauf qu'alors qu'il garde désespérément la main de Cece dans la sienne, alors qu'il est témoin de toute cette douleur qu'elle avait accumulé, il sait plus Rafe, mais ils ne s'en sont définitivement pas sortis immaculés. L'héritier aimerait pouvoir trouver les mots pour l'apaiser, il ne porte d'ailleur aucune attention à l'infirmière qui s'était immiscée dans un moment privé - quand même bien, il ne s'agissait que de son travail. Il a envie de la serrer dans ses bras, juste assez fort pour que toute trace de mal être disparaisse, juste assez pour qu'ils soient enfin sorti de ce qu'il ne pouvait qu'imaginer être un cauchemar. Ils ne sont qu'humains après tout et Rafe, il s'en veut un peu, beaucoup. Parce que s'il n'avait pas été aussi faible, elle n'aurait pas eu à tout reposer sur ses épaules. Il le sait que durant les derniers mois, il a été plus qu'absent, qu'il a causé plus d'émois qu'il ne pouvait compter, qu'il l'a blessé tout en assumant que everything would be fine. Il aurait dû être présent pour elle. « I'll tell them. » Rafe avait essayé tant bien que mal de les épargner, de ne pas montrer sa propre panique, mais la réalité était qu'il n'avait pas fait un excellent travail. L'héritier s'était largement rattrapé dans la salle d'attente, l'attention des bambins étant plus facile à changer une fois leur mère - au moment, mal en point - hors de leur vue. Il savait qu'ils avaient réellement hâte de voir Cece, mais comprenait qu'elle n'était peut-être pas dans le meilleur des états pour le supporter et encore moins à cette heure indécente. « you weren't fine and i knew that. » ses doigts sont toujours entre-croisés avec les siens, ne sait même pas s'il a envie de la lâcher un jour. Rafe fixe son épouse quelques peu, il répond à l'envers, mais essaie de rassembler le plus de pensées rationnelles à ce moment précis. He knew. Il n'aurait jamais pu deviner quoi, mais alors que - non sans raison - il était occupé à s'occuper de sa propre santé, de lui, toujours de sa propre personne, il n'avait rien dit. Rien dit pour celle qu'il affirme aimer plus que sa propre vie. « But I didn't say anything, cause you're so strong, Cece. the strongest I know. » Il avait pensé sur le moment qu'elle était exténuée, alors qu'il émergeait de son deuil personnel, il savait qu'elle, comme lui était épuisée, mais n'avait pas cherché plus loin. «  except maybe Camila, cause she'd kick my ass too. » Un sourire en coin étire ses lèvres. taquineries toujours, parce qu'il ne supporte plus de voir ce regard dans les yeux de Cece. Elle est tellement triste, ils ont tellement mal, qu'une vanne ou deux, ne les tuerait pas. Rafael redevient toutefois sérieux, alors que les deux époux étaient enfin 100% honnêtes l'un envers l'autre. « This year is kicking our asses like none other, uh. Sure, I wish you would've told me, but i get why you didn't. I really do get it. » Le brun ne désirait aucunement faire culpabiliser Cece. Jamais. Il avait compris au moment même où Cami lui avait avoué toute la vérité. Rafe n'était de toute façon pas en colère, il était trop mélancolique, trop épuisé pour. Puis ça ne servirait à rien. « And now I almost lost you cause you didn't feel like you could trust me and that is my fault. but I swear Cece, I'll spend rest of my life making up for it. » Il ne voulait plus faire de promesse, mais celle-ci, lui est infaillible. Le coeur au bord des lèvres depuis qu'elle s'était effondrée sur le pavée, il y avait eu cette micro-seconde où il s'était imaginé une vie sans elle. Parce que ça n'avait jamais été une possibilité avant. Même si elle lui avait demandé le divorce, même s'il avait dit oui; elle était toujours là. Il a besoin qu'elle reste en vie. Il pouvait survivre en étant divorcé d'elle, s'il savait au moins qu'elle était heureuse. Imaginer un monde sans Cece in it, ça fait trop mal. Finalement, il relâche la main de sa femme et s'appuie contre le siège. Le deuil de cet enfant qu'il n'avait jamais connu, dont il avait ignoré l'existence jusqu'à son décès commençait à travailler. Il observe longuement celle qui partageait sa vie depuis si longtemps déjà. How was that even possible ? « I love you even more, than seven years ago when we got married, how's that ? » Il fallait qu'elle sache, qu'elle comprenne à quel point elle était importante, pour lui. Rafael ne le réalisait pas tout à fait, du moins, pas avant qu'elle se retrouve inconsciente, dans ses bras. Le trentenaire se relève une fois l'infirmière long gone, et fait le tour du lit. « scoot over, come on. » Il n'a pas le droit de s'allonger avec elle, le lit est clairement étroit, mais Rafael calculait qu'il pouvait clairement s'y glisser sans faire mal à Cece. Il l'aide à se redresser un peu, alors qu'elle lui fait de la place. Une fois couché sur le dos, il prend enfin la brune dans ses bras, faisant bien attention aux fils en tout genre, catheder and such. Il dépose un baiser sur sa tempe, tout en fermant les yeux quelques secondes. « I'm tired too. but it can only get better. It has too. I'll make it so. » La dernière partie de sa phrase se veut plus résolue. Il ferait tout pour alléger l'inconfort de Cece, tout pour revoir un sourire - moins rare - sur ses lippes. Lui, qui avait toujours des réflexes de gamin, lui qui ne semblait plus y voir clair ces derniers mois avait l'air plus que résolu à trouver une solution aux problèmes qu'ils avaient toujours, tout en permettant à leurs blessures de cicatriser un minimum, parce qu'il en avait marre de pleurer. Marre de voir son entourage, atomisé voir brisés par les derniers événements.
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MessageSujet: Re: -- loaded heart with a dagger.    -- loaded heart with a dagger.  EmptyVen 9 Nov - 21:39

Ses enfants, elle meurt d’envie de les étouffer de câlins et autre bisous baveux. La simple vue de leurs minis-silhouettes suffirait à lui redonner un peu de courage et faire disparaitre l’humidité de ses yeux causée par sa profonde tristesse. Elle souhaiterait pouvoir leur expliquer ce à quoi ils ont assisté, leur promettre que le tragique événement ne se reproduira jamais. Sigh. Elle qui a toujours réponse à tout, celle qui pour les deux petites têtes brunes est censée être parfaite, irréprochable en toutes circonstances, n’a pas de réponse. Aucune qui conviendrait à deux enfants dont elle refuse de détruire l’adorable naïveté. Les yeux plus qu’embués, constamment rouges et gonflés, elle préfère, quitte à se torturer encore quelques heures, qu’ils ne la voient pas encore extrêmement affectée. Elle souhaiterait que sa soeur la prenne dans ses bras, que pour quelques secondes elle ne soit que sa cadette, celle qui vingt-cinq ans en arrière buvait toutes ses paroles, sans crainte aucune. Ses pleurs doublent et redoublent, ils sont incontrôlables et traduisent la détresse sourde, qu’elle a tenté de masquer jusqu’ici. You weren’t fine and I knew that. Oh. Elle fronce les sourcils, what do you mean you knew? Aussi égoïste que la pensée soit, elle lui en veut pendant une fraction de secondes, de ne pas avoir fait quelque chose. N’importe quoi, vraiment. Juste quelque chose, elle aurait aimé qu’il le lui montre, d’une manière ou d’une autre. Et si elle a conscience qu’elle n’a pas été des plus communicatives ces dernières semaines, qu’elle a été là pour lui sans forcément s’ouvrir comme il l’aurait souhaité, elle lui en veut. Un peu, le temps qu’elle assimile ses mots et qu’elle conteste ceux qui suivent. Elle fait non de la tête, cette dernière est toujours en mouvement quand il tente la boutade. Elle ricane. Entre deux sanglots, entre deux coulées de larmes, elle ricane avant de se frotter l’oeil de sa main perfusée, chassant par la même occasion la colère qu’elle a senti monter juste avant. Ses pupilles crient toujours qu’elle est désolée, et son esprit n’a jamais été autant en contradiction; entre le reste de rancoeur qu’elle a et accumule depuis trop longtemps, l’envie de le retrouver, la culpabilité de l’avoir délibérément tenu à distance de sa grossesse et le fait d’être désormais alitée, sa tête tourne. Sa tête tourne et elle s’agrippe malgré tout à lui, parce qu’il est quand même son époux. Parce que même s’ils n’ont pas l’habitude être sirupeux, il est son tout - et voilà trop longtemps qu’elle ne le lui a pas fait savoir. Enfin, elle se ressaisit un peu, he’s trying, so should she. Elle esquisse quelque chose qui s‘apparente à un début de sourire, alors qu’elle réalise ce qu’il dit. Que sa fausse-couche n’a pas été qu’une simple fausse-couche, et qu’elle a vraiment failli se vider de son sang. Au sens propre. « Careful there, I might want to take advantage of you. » Elle sourit, un peu. En quelques sortes. « I wish I had the answer. But i bet you couldn’t resist telling me that now, cause i’m just too beautiful right now. » Elle pointe ses mains sur son visage fatigué, probablement pâle et cerné à souhaits. Seule la teinture récemment appliquée à ses cheveux parait étincelante, lui donnant un léger éclat, la prévenant de ressembler à un corps inanimé. Elle penche doucement la tête, avant qu’il ne la rejoigne - le soupire de soulagement est long, elle ferme. « God, you’re so hot. » Pun intended, bien que non réfléchi. La chaleur de son corps aurait été dans n'importe quelle autre circonstance, un remède en soi. Elle se redresse cependant, assez pour pouvoir lui faire face. I didn’t want it. I didn’t want it. « Don’t move.  Don’t let me go. I don’t care if your arm gets sore. » La voix est volontairement enfantine, elle lève les yeux vers lui, une nouvelle fois. « I’m not strong, Rafe. I didn’t want it. » A peine audible, sa voix est légèrement rauque, clairement chagrinée. « I didn’t. And, I know, I’m not supposed to say that. I was supposed to be excited and ready to have another child. Because who doesn't, right? And now.. » Elle baisse les yeux, parce que son regard la déstabilise, qu’elle se rend à peine compte de ce qu’elle est en train de livrer. Honteuse, un peu. « I’m sitting here crying over something that could have been. And that I didn’t even want. » Pour la première fois, elle verbalise ses pensées, des pensées qu’elle a eu quasi-quotidiennement pendant les semaines de secret. Sur le show, en rendez-vous professionnel, au commissariat ou en buvant un iced  coffee, elle a eu les pensées les plus inavouables, pour une femme censée être épanouie et déjà mère de famille. Et elle aimerait le croire, elle aimerait qu’il puisse claquer des doigts et que tout s’arrange en un rien de temps. « I think i’m all the way fucked-up. Or losing it. Or both. » Comme un douloureux rappel à la réalité, son esprit l’amène soudainement à penser à ses obligations professionnelles, aux appels sûrement manqués de ses attachés de presse et  autres responsables de communication; elle se permet d’imaginer la tempête médiatique qui doit être en train de s’abattre. « What time is it? » Elle tente de se tourner, difficilement mais sûrement. « Where’s my phone? I need my phone. » L’impression qu’elle a au fur et à mesure qu’elle prend la parole ne fait que prendre de l’ampleur et enfin, elle met le doigt dessus; c’est l’impression de devenir folle. De perdre la tête et clairement, le sens des priorités - même si son image fait partie intégrante de sa vie, et qu’elle peut encore la contrôler à contrario de tout le reste.
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MessageSujet: Re: -- loaded heart with a dagger.    -- loaded heart with a dagger.  EmptyDim 18 Nov - 17:12

« You know you can take advantage, always. » Et Rafael ne pourrait pas être plus sérieux, malgré son air un brin moqueur, soulagé qu'elle soit là, devant lui. Consciente et surtout, en vie. Elle pouvait user et abuser de lui de toute les manières possible, il s'agissait de son privilège après tout - il n'était qu'à elle et ce, malgré ce que les rumeurs en tout genre voulaient bien avancer. He worked way too hard to get her to simply agree to go out. Aucune ne rivalisait, aucune ne se comparait face à Cece. Il se le demande parfois, Rafael, si c'est à ça que ça ressemble trouver son âme soeur. Elle est faible, encore, il le voit et sait aussi que c'est complètement normal. Un sourire étire ses lippes, alors qu'il reste près d'elle, alors qu'il la regarde - presque impressionné - sécher ses larmes, tenter à son tour une boutade. Le sait-elle ?? L'effet qu'elle lui fait, à son pire jour, comme à son meilleur. Savait-elle que parfois, il a presque envie de se pincer ?? What the fuck was she doing with him anyway ? parce qu'elle était toujours belle. Tout le temps. Rafael se relève légèrement, et parce qu'il est incapable de se retenir plus longtemps, lui qui avait toujours été tactile au possible, et il dépose une panoplie de baisers sur le visage de son épouse. Sur ses joues, le front, la commissure des lèvres, terminant par son nez - un éclat malicieux toujours dans ses prunelles, alors qu'il tente de chasser les pensées sombres, celles qu'ils pourront explorer de fond en comble dans les prochaines semaines. « Now, I am not saying this to be cheesy, but baby, you're always beautiful. Maybe not very sexy, right this second, but always beautiful. » Elle l'est. Tout le temps, et même, s'il ferme un peu les yeux - presque very sexy. Le brun ne perd pas de temps, une fois l'infirmière partie pour grimper dans le lit d'hôpital de sa femme, sans demander son reste. Le bras autour des épaules de Cece, il la serre encore un peu plus dans ses bras lorsqu'il entend ses paroles. I know I'm hot, mais il ne le mentionne pas, parce qu'ils le savaient tous les deux et que s'il en mourrait d'envie, le temps n'était pas propice à ce qu'il se jette des fleurs. Elle arrivait toutefois à le faire sourire dans les pires situations, lui remontait le moral quand rien n'allait et malgré des querelles fracassantes et le très redouté "We are done", elle restait là, à ses côtés. « Oh, cause you thought I would let you go ? » qu'il laisse sous entendre, alors qu'elle s'installe un brin plus confortablement contre lui. Plus jamais, qu'il se dit mentalement. Rafael ne bougerait pas sans avoir reçu un ordre directe de la part de sa wifey, même le docteur, s'il osait entrer dans l'enceinte de la chambre n'arriverait pas à le faire décoller. Puis Rafe, il l'écoute. Alors que le brun n'arrive pas à la quitter des yeux, il écoute Cece se confier à lui comme elle ne l'avait pas fait depuis des lustres. L'héritier est surpris de ce qu'il entend, mais n'en dit rien. Parce qu'il sait depuis longtemps que rien n'est ni blanc, ni noir. Que malgré tout ce qu'il a pu faire dans sa vie, il n'était pas une mauvaise personne au même titre que ces pensées ne voulaient pas dire que Cece était terrible. Rafael caresse doucement son bras, avec celui qui maintenait Cece contre lui, soucieux de lui faire savoir qu'elle n'avait pas besoin de se cacher avec lui. Qu'il était capable de redevenir ce co-équipier de vie, qu'ils pouvaient redevenir l'équipe qu'ils ont toujours été depuis qu'ils se sont dit oui. « You're so strong, Cece. Have you seen our kids ? They are amazing little humans, they are happy, healthy, and you're the one who took care of them. While I was being the biggest jerk in the history of jerks, while I was figuring shit out, you were there. Always. » Il comprenait Rafe, pourquoi elle ne se pensait pas forte, mais au contraire - pour lui, il s'agissait de tout le contraire. She didn't want it. Dans l'état où il se trouvait ces derniers mois, il n'en aurait pas voulu lui non plus. Rafael ne pouvait s'empêcher de culpabiliser, parce qu'il le sait que c'est de sa faute à lui. S'il n'avait pas été aussi messed up, s'il n'avait pas accepté d'aider Philip dans ses arnaques, ils ne seraient pas là à ce moment. Ils étaient heureux avant qu'il ne commence à mentir pour protéger son frère, ils étaient heureux avant qu'il ne brise la confiance de sa femme. Ils étaient heureux tous les quatre et si l'arrivée d'un enfant n'était jamais une mauvaise nouvelle - pour lui, du moins, ayant toutefois esquivé un test de grossesse lancé en sa direction lorsque Cece lui avait annoncé être enceinte de Luca. « I sucked at being a good father and a good husband while you were doing everything. for the last months you've been the mom, the dad, you've worked your two jobs without complaining of anything while making sure I was still alive. » L'idée n'était pas de remettre le couteau dans la plaie, mais plus de lui montrer qu'il n'était pas complètement inconscient. À travers les moments durs, il avait remarqué tout ce que son épouse faisait pour eux, pour leurs enfants, tout en continuant à gérer ses business d'une main de fer. Rafael ne cherchait pas de capital sympathie, ne voulait pas qu'elle le réconforte d'aucune manière. He was a terrible husband and father. Pas tout le temps, mais ces derniers temps, plus que jamais.  « You are strong. It doesn't matter if you wanted it or not, you have the right to be sad, to be pissed. And because you didn't want it, it doesn't mean you don't have the right to feel the loss. I support you. Whatever you decide, whatever you felt, I got you wifey. » L'héritier ne pourrait jamais se mettre à sa place. Il ne pouvait pas comprendre la sensation de perdre un enfant - enfin si, mais cet enfant n'était pas en lui, il ne l'avait pas senti grandir, ne connaissait rien à rien des sentiments qui pouvaient habiter Cece. Lui, il était triste, parce que maintenant qu'il voyait un brin plus clair, maintenant qu'il n'était plus vraiment un danger pour ses enfants, pour qui que ce soit, il s'imaginait avec une ribambelle d'enfants. Assez pour en faire une équipe de foot peut-être. Rêve qu'il n'avait mentionné à voix haute qu'une seul fois sous le regard assassin de Cece voulant dire dream on. Ils l'auraient aimé cet enfant. Il en est certain, Rafe. « I love you, the fucked-up version of you too, by the way. » Il n'a toutefois pas le temps de devenir plus sirupeux que Roméo Montaigue en personne, que Cece s'agite, sans qu'il ne comprenne pourquoi, sans qu'il ne le voit venir, puis il comprend. Rafael prend délicatement les épaules de son épouse afin de l'empêcher de se redresser complètement. « It's you gotta take care of yourself o'clock and I swear, I will break it in half if you go anywhere near your phone for any other reason than calling your sisters to let them know you're ok. » Sa voix se fait menaçante, alors qu'il prend très au sérieux son rôle. C'était à son tour de veiller sur elle, alors qu'il avait manqué à sa tâche tant de fois auparavant. Afin de toutefois calmer ses ardeurs - parce qu'il la connait et il sait pourquoi elle a besoin de son téléphone - Rafael s'adoucit un peu. « Your mother is taking care of everything and you'll get to it when you'll feel better. Now stay here and hug me. I need cuddles and an healthy wife, please. »
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MessageSujet: Re: -- loaded heart with a dagger.    -- loaded heart with a dagger.  EmptySam 24 Nov - 18:32

Les maux de tête sont toujours présents, ils sont cependant moins violents. Elle n’entend plus son coeur y battre, ça cogne moins fort, elle a moins l’impression qu’un train vient de lui rouler dessus. Pour la énième fois, elle passe des doigts et une main sur ses yeux larmoyants; elle était pourtant persuadée d’avoir déjà épuisé son stock de liquide lacrymal. Parce que les raisons de le déverser plus que de raison ces derniers mois ont été nombreuses, trop pour un seul être humain, pour une seule famille. Malgré tout, ils parviennent à rire, un peu. Dans la douleur, une douleur qui est continue, dont elle se demande si elle disparaitra un jour. La perte d’un embryon fait mal, contrairement à la pensée populaire qui s’évertue à faire penser le contraire. L’atmosphère se fait légèrement plus douce, assez pour qu’elle se laisse aller et que pour quelques secondes, elle oublie où elle se trouve - pourquoi ils s’y trouvent.  « What do you mean i’m not very sexy? I thought a hospital gown and a cadaverous face were it. Thank you, though. » Well, elle n’a pas totalement oublié. Elle se sent à l’aise, juste assez pour plus avoir envie de totalement se vider de ses larmes. Elle passe une main dans ses cheveux, feignant la séduction, avant d’aussitôt revenir la poser sur son bras. Et elle s’y repose, comme elle n’a pas pu - puis voulu le faire pendant trop longtemps, assez pour qu’il soit d’un réconfort plus que particulier quand enfin, elle daigne s’y appuyer à nouveau. C’est un geste censé être des plus banals pour un couple marié - un grand pour pour eux, dont l’intimité ces dernières semaines s’est résumée à s’endormir dans la même pièce, épuisement oblige. Cece s’accroche à lui comme elle l’a rarement fait - période de turbulences ou pas. La surprise continue, lorsqu’elle l’écoute presque littéralement lui ouvrir son coeur. Des mots d’amour ils s’en sont dits, mais le contexte est tellement particulier qu’il pourrait bien s’agir de la première fois qu’elle est autant touchée. D’ailleurs, aussi étrange que cela puisse sonner, la jeune femme prend réellement conscience des rôles comme Rafe le précise qu’elle a eu à jouer. Elle le réalise à peine, parce qu’elle n’a pas eu le temps de se poser la question pendant, la survie de leur famille en dépendant. Les heures de sommeil se comptant sur les doigts d’une main, les mensonges bienveillants aux enfants, les mensonges nécessaires à la famille et u monde entier, la brave face quelle que soit la situation, - elle avait vraiment tout mené de poing ferme, vraiment seule. Elle réalise mais la culpabilité ne se volatilise pas pour autant, elle en vient même à penser que sa volonté a été tellement forte qu’elle a eu ce qu’elle voulait - pas de bébé. Un problème en moins à gérer - c’est de la sorte qu’elle pensait encore voir les choses il y a peu. Une nouvelle addition comme un cadeau empoisonné, a liability. La wifey esquisse un faible sourire pour seule réponse, mixed feelings all over the place. « Who are you and what have you done to my husband? » Elle arque un sourcil, ses lèvres se plissent alors qu’elle laisse doucement sa tête retomber contre l’oreiller. Entre les paroles mielleuses et les aveux, son ego n’est clairement plus central - c’est le changement majeur qu’elle peut noter. It’s not about him anymore. Son regard se charge de transmettre ce que les mots ne peuvent pas, si elle ressent beaucoup de choses, que son esprit n’est pas des plus clairs, il y a des doutes qui n’ont plus lieu d’être. Comme sa volonté de réellement lui pardonner tout ce qu’elle a pu lui reprocher jusqu’ici. Passer au dessus des cachoteries, des atrocités qu’ils ont pu se lancer sans aucun scrupule, des maux qui les ont rongé   et presque détruits. Alors quand il se montre autoritaire - de manière complètement justifiée, elle ne bronche pas, pas vraiment. Cece peste quelque peu, presque qu’uniquement pour le principe. Sa mini crise de panique passe, elle roule des yeux, histoire de. Mais au fond, sa réaction lui plait, assez pour qu’elle lâche du lest quant à la gestion de crise extérieure. Aussi, il a les mots pour la rassurer, des mots qui la font sourire. « Are you telling me you dealt with Mother Corsini all by yourself? » Narquoise, elle feint l’admiration. Monica Corsini est beaucoup de choses, et ce qu’elle n’est absolument pas c’est facile à vivre - sans compter son aversion toute particulièrement pour celui à qui elle a choisi de se lier à vie. « I should call her but i’m not ready to listen to her dramatic self just yet. » Des sentiments négatifs qu’elle n’a jamais compris et arrêté de chercher à décrypter depuis belle lurette. « Wanna have a laugh? » Elle relève sa tête, assez pour pouvoir capter son regard. « I bumped into my ex - Christian - the other day. We got stuck in the elevator, drama just seems to follow him.. and apparently he still thinks i cheated on him. With you. » Elle hausse les épaules, parce que l’affirmation est absurde. Plus ou moins. Le timing de la fin de son ancienne relation et le début de celle-ci est suspect, mais elle est à peu près sûre d’avoir bien fait les choses. « You should have seen him, he was talking as if we’d broken up the day before, annoying as hell. » Les yeux aux ciel, son léger rire est interrompu par une douleur sourde, douleur qu’elle ne tente pas de masquer cette fois-là. « Fuck. » La réalité la rattrape, et elle sent à nouveau le liquide couler. Pas de malaise, juste des saignements - parce qu’Hollywood peint les fausses-couches comme un unique épisode, elle en avait presque oublié que le processus peut réellement durer quelques jours. Et ils ne peuvent rien y faire, si ce n’est attendre. Fuck.
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