{ zace } so close, but so far from truth

— two broke pieces joined, but not from the same puzzle.
it's sounds weird enough to be good for you.  —

T'as trouvé ces feuilles de papiers empilées et accrochées les une aux autres. Ça ne t'a pas prit plus d'un après midi pour dévorer ces lignes. Ton coeur est resté muet suite à ta lecture. Qu'est-ce que ça fait dans une boite ? Pourquoi est-ce que ce n'est pas sur les étagères, prêt à être vendu. Ça te travaille, pourquoi ton frère aurait gardé ça pour lui. T'as continué à retirer les trucs de la boîte, jusqu'à ce que tes doigts tombent sur une petite boîte. Dès que tu l'as ouvert, ton coeur s'est serré. Une bague, bien particulière, comme celle qu'il t'avait décrite dans sa dernière lettre. Ça t'a donné un coup en plein coeur et tu as lancé la boite au fond de ton garde-robe. Puis ce manuscrit te revient sous les doigts. Tu peux bien faire quelque chose pour ton frère non ? Putain, cette histoire d'attaque tellement, elle t'atteint comme si ça t'arrivait à toi. Comment est-ce que c'était possible. C'est bien pour cette raison que tu t'es rendu à la maison d'édition qui t'inspirait le plus. T'as gravi les marches, le manuscrit tenu un peu trop fort entre tes mains. Tu restes incertain pour le donner. Tu pousses la porte et rejoint un bureau. T'engages la discussion avec la demoiselle, une blonde. Elle semble complètement détaché de ce que tu lui dit et pourtant elle écrit. " Comment est-ce que ça s'appelle ? - un amour d'été. - Et ça parle d'amour j'imagine ? - exactement, ouais, mais c'est particulier. Prenez le temps de lire. - D'accord et Zelda Addisson c'est exacte? " Tu hoches légèrement la tête en signe d'approbation. Tu repenses à ces lignes, à ces mots qui te hante encore la tête. Ça ne pouvait qu'être ton frère. T'as trouvé ce manuscrit dans les affaires de ton frère. De qui est-ce que ça pouvait bien être, si ce n'était pas lui. Zelda Addisson... Tu tiens encore le texte dans tes mains, tu le fixes, tu penses à ton frère et à quel pointe ce mec paumé pouvait bien te faire penser à toi. Tu glisses ta main dans tes cheveux en te raclant la gorge. T'es nerveux, pourquoi ? T'en sais rien.

@Zara Ackermann

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Voilà une journée comme les autres. Tu bosses dans cette maison d’édition depuis quatre ans déjà. Tu avais commencé durant ton stage et tu avais été engagé pour être la boniche de la patronne. Heureusement, aujourd’hui elle était en réunion toute la journée alors tu pouvais profites un peu à lire des romans pas encore publié pour en faire les corrections. Même si c’était la partie du travail que tu aimais le moins, tu le faisais quand même, espérant qu’un jour ton travail ait reconnu pas la patronne. Par moment, il t’arrivait à penser que tu donnerais tout pour voir un de tes romans publier. Tu n’avais pas encore eu le courage d’en faire lire un a la patronne et même en le glissant dans son courrier sans qu’elle s’en rende compte. Après les quelques refus, tu as décidé de laisser tomber et d’attendre plus tard. Tu ne te sentais pas prête pour d’autres refus, surtout pas de la maison d’édition pour laquelle tu travaillais. Installé à ton bureau, tu observas par la grande baie vitrée et commença à rêvasser un peu. C’est en entendant une voix te semblant familière que tu revins à la réalité. Tu regardas autour de toi pour voir d’où elle venait. Ton regard s’arrête sur le bureau de Sonia. Une blonde qui te t’énervait par sa seule présence. Tu t’approchas un peu afin d’entendre la conversation. « Comment est-ce que ça s'appelle ? » « Un amour d'été. » « Et ça parle d'amour j'imagine ? » « Exactement, ouais, mais c'est particulier. Prenez le temps de lire. » « D'accord et Zelda Adisson c'est exact? » Une minute, mais c’était ton livre… Comment avait-il mis la main sur ton manuscrit et comment le lui demander sans te dévoiler. Tu réfléchis quelques seconds et décide de t’approcher doucement. Tu voulais savoir… En observant davantage l’inconnu, tu remarquas une ressemblance avec Jason et sa voix… elle te rappelais ton feu copain. « Excusez-moi de vous déranger, Sonia, je vais prendre la suite si cela ne t’ennuie pas. » Sans attendre, elle te remit la feuille de note et retourna à son magazine people. Tu regardas l’homme et la ressemblance avec Jason devins frappant. Tu le dirigeas vers ton bureau et lui montra une chaise. Tu t’installas sur la tienne et pris une grande respiration avec de dire ; « Vous allez trouver ça étrange, mais est-ce que vous seriez Ace Kovacs ? »

@Ace Kovacs

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Tu n'en reviens pas, toi, ô toi, Ace Kovacs, t'es debout devant le bureau d'une blondasse dans une maison d'édition. Tu te sens bête, très bête. Toi un agent de la CIA qui craint d'affronté une femme derrière un putain de bureau. T'as baissé les yeux vers le manuscrit, t'hésite encore et faut l'avouer, tu crais qu'on pense un peu trop à toi en apprenant à te connaitre. T'aime pas cette femme, elle a l'air d'une gamine. Soudainement, t'as cette voix qui te griffe l'échine à t'en faire mal. Tu figes, tes muscles se contracte, cette voix te dit quelque chose, tu l'as déjà entendu. Tu te tournes avec lenteur et ton regard se pose sur cette brunette qui s'approche de toi. Tu fronces les sourcils, tu cherches à voir qui elle est. Pourquoi sa voix te dit quelque chose. Tu as beau retourner ta tête dans tous les sens, tu captes pas. Tu ramènes le bouquin contre toi, t'as pas envie qu'on te l'arrache des mains. Tu la suis jusqu'à son bureau et tu l'observes s'installer contre sa chaise et tu fais la même chose. Il y a ce meuble qui vous sépare et ça te convient. Tu détournes le regard restant installé sur le bout de ta chaise. Tu serres la mâchoire, est-ce qu'elle sera plus apte à t'écouter, démontrera-t-elle de l’intérêt envers le manuscrit. Puis sa voix retentit à nouveau et entendre ton propre nom sortir de ses lèvres. Un frisson de parcours le dos et ton visage se décompose. C'est quoi cette merde. Tu te lèves d'un bon, soudainement nerveux. T'as une main qui se ressert contre le livre et tu la dévisages. " Comment... Comment est-ce que vous connaissez mon nom? Vous êtes qui ? " Ça te donne la chaire de poule ce contact. T'as jamais mit les pieds à New York. En fait... Si... Une fois. T'as une lumière qui soudainement s'éclaire. Tes yeux baisses vers ce nom affiché sur son bureau. " Zara... " Murmures-tu. Tu la regardes à nouveau. Est-ce que c'est bien elle? T'as un sourcil arqué et tu restes debout un moment avant de te laisser tomber sur la chaise. Fallait bien que tu finisses par la voir. Tu la fixes, silencieuse, t'espères simplement que tu as tord, mais tu as besoin d'être sûre. " J'ai la même gueule que mon frère c'est ça? " Tu soupires avant de glisser ta main dans tes cheveux. Tu devrais peut-être partir, mais tu restes là, tu l'observes, t'arrives pas à bouger.

@Zara Ackermann

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Qui aurais cru que t’allais rencontrer un jour le frangin de ton copain après tout ce temps, sur ton milieu de travail, alors qu’il vient porter ton manuscrit pour qu’elle soit publié. Surement pas toi, ça c’est certain. Juste en le voyant devant le bureau de Sonia, tu venais de comprendre que ta vie allait changer. En quatre ans de relations avec Jason, tu n’avais jamais eu la chance de rencontrer son frère et pourtant, il t’en avait tellement parlé. Maintenant que tu l’as sous les yeux, tu ne l’avais même pas reconnu au départ, mais ça voix… C’était celle de Jason, du moins elle lui ressemblait tellement. Tu étais sous le choc, mais tu essayes de garder le contrôle lorsque tu t’approches pour prendre le relais. Seulement, dès que tu croise son regard, tu te dépêche de te retenir avec le demi-mur qui sépare le bureau de Sonia. Heureusement, car sinon tu te serais étendu de tout ton long sur le sol. Tu t’assures de prendre de grande respiration et surtout tu détourne le regard, préférant regarder tes mains que lui. Finalement, tu le guide à te bureau pour pouvoir discuter un peu. Tu lui annonce directement que tu sais qu’il est Ace, le grand frère de Jason. Au moment où tu prononces son nom, tu sursaute sur ta chaise en le voyant se lever d’un bond « Comment... Comment est-ce que vous connaissez mon nom? Vous êtes qui ? » Tu ne sais plus où te mettre maintenant. Tu aurais voulu te cacher sous ton bureau, mais tu aurais eu la honte de ta vie. Tu restas donc sur ta chaise regardant tes mains, alors que des larmes commencèrent à mouiller le coin de tes yeux. Tu n’oses même pas prononcer un mot, de peur de le mettre encore plus en colère. Redoutant son prochain geste, tu relèves doucement la tête lorsqu’il prononce ton nom. « Zara… ». Vos regards se croisent, même tu n’arrives pas à détourner le regard. Tu ne veux pas briser ce lien. Ce lien qui te lie à Jason à travers Ace… Tu ne veux pas le perdre. « J’ai la même gueule que mon frère c’est ça ? » Un faible sourire apparaît sur ton visage. « Oui. Il m’a tellement parler de toi… » Tu n’as toujours pas détourné le regard malgré le rouge qui te monte aux joues.

@Ace Kovacs

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Plutôt étrange comme sensation, plutôt étrange comme situation. Tu n'arrives pas à faire la différence entre un mal aise et un sentiment étrange. Ton coeur se sert dans sa poitrine. Il ne t'a fallut qu'un regard sur un prénom à quatre lettres. Zara... Toi qui l'avait amèrement évité au cimetière. Il faut l'avouer, tu te sentais un peu responsable face à la mort de ton frère, toi qui était déjà en danger. Tu n'avais pas envie qu'il souffre. Pourtant, malgré ton boulot, on t'a arraché ton frère en premier. Tu avais tes raisons de resté loin de son entourage, de ne pas te faire remarquer et te voilà face à son ex petite copine, à Zara, cette Zara qui hantait les lettres de ton frère. Tu te sens mal, t'aurais envie de partir, mais t'arrives pas à bouger, t'arrive pas à détourner ton regard d'elle. Tu le sais bien que tu ressembles à ton frère, ta mère te le rappelle très bien à chaque fois qu'elle te voit depuis plus d'un an. Tu le vois bien dans son regard que ta simple présence la fait souffrir. Tu te sens mal, t'es tendu et ta main se glisse contre ta nuque. T'as la gorge nouée. T'arrives enfin à détourner les yeux dès que tu vois les larmes perlant au coin de ses yeux. Ton regard s'attriste et tu ne veux pas la regarder. Tu baisses la tête, tes yeux perlant contre le manuscrit. T'es là pour ton frère et putain tu tombes sur elle. Tu te mords l'intérieur des joues, tu ne sais plus quoi faire. Puis tu la regardes à nouveau, t'as une gueule de déterré, t'as la gorge nouée puis sa voix tremble en toi à nouveau. " Oui. Il m’a tellement parler de toi… " Tu laisses tomber un léger rire en laissant tes doigts te masser le front. Tu soupires, ouais, ce serait difficile. " Ouais, il a jamais su tenir sa langue. " Tu pousse un rire de plus, nerveux cette fois. T'as pas reparlé de ton frère depuis sa mort et étrangement, là dessus t'était pas près, c'est vrai. Tu agites légèrement le roman. " Je venais pour ça, mais je veux pas t'embêter, je vais aller ailleurs. " Tu te lèves et la salut d'une main avant de t'éloigner les épaules basses. Tu t'arrêtes après quelques pas et tu reviens vers son bureau, ouais, t'es sadique. " En fait, mon frère me parlait beaucoup de toi aussi. " T'arrives pas à prononcer son nom, tu ne l'avais pas prononcé depuis deux ans et demi. Tu croises les bras en t'accoudant contre le muret qui sépare la blondasse de la brune. " J'espère que je suis pas un gros taré? " Tu souris pour détendre un peu cette tension. Tu peux pas la laisser dans cet état.

@Zara Ackermann