never as been that broken. clary

@Clary Halstead && Claio Kovacs
— never as been that broken.  —

Tu vivais des semaines éprouvantes. T'aurais du rester à la maison à prendre quelques jours de congés comme tes collègues te l'avait bien dit. T'étais incapable de rester seul, surtout pas chez toi. Depuis quelques semaines, tu vivais des journées trop longue, tu n'arrêterais jamais. Tu dormais quelques heures à peine, tu arrivais plutôt mal à fermer les yeux assez longtemps pour passer les cauchemars. Tu revoyais encore la mort de ton partenaire, toi qui t'es retrouvé impuissant une fois de plus. Une fusillade au coeur du Queens. Deux gangs qui se sont opposé et qui ont ouvert le feu sur vous. Trey a été trop stupide, trop fonceur pour t'attendre. Il est parti devant et a fini sous les tires ennemis. Personne n'avait réussi à retrouver les responsable, personne n'avait retrouvé leur trace. Tu en avais éliminé un, mais tu avais préféré t'occuper de ton partenaire au lieu de courir après les responsable. Tu as tenté de le sauver, mais il est mort sous tes doigts. Te voilà, deux semaines plus tard à ruminer du noir, à ne dormir qu'à peine, t'es installé dans la salle de conférence à l'étage principale. T'as une heure d'avance sur ton équipe et c'est peut-être mieux comme ça. Tu as ce café médiocre de la police entre les doigts. Tu te bascules vers l'arrière et pose tes pieds sur la grande table avant lever les yeux au plafond.

rencontre imprévue dans ton planning, voilà que tu ignorais si tu dois te rendre en ces lieux ou non. depuis que tu as vu andy, vivant, sous tes yeux, tu ne savais pas où te donner de la tête, cette rage qui montait en toi depuis trop longtemps déjà. t'es blessée qu'on t'ai caché un truc fort important dans ta vie, l'homme que tu as toujours aimé était bel et bien vivant et tu t'es donné comme mission de trouver des informations, relatives à son dossier. près de 48 heures que tu n'as pas fermer les yeux, buvant un maximum de cafés, tentant de garder les yeux ouvertes, face à cet ordinateur qui t'attaquais les orbites. message internet apparaissant, rencontre d'ici une trentaine de minutes et tu te dis qu'en arrivant la première, personne ne remarquerait ce manque de sommeil. te redressant de ta chaise, tu te diriges donc vers la salle de conférence, poussant la porte, replaçant ton badge contre la ceinture, enroulée à ta taille avant de remarquer qu'une personne se trouvait en ces lieux, assise contre l'une des chaises entourant la grande table. impossible qu'il soit là, devant toi, un de ces fantômes de ton passé qui refaisait lui aussi, surface. claio ? interrogé sur le sujet, le principal suspect dans cette affaire, vient donc à tourner la tête vers toi, remarquant que tu ne t'étais pas totalement trompée. ça t'affectais plus qu'autre chose, ton coéquipier par le passé, celui qui s'était barré pour s'éclipser à new york et toi, tu l'as suivie, sans lui en dire un seul mot. a ce que je vois, on se retrouve. tes bras vinrent à se croiser contre ta poitrine, ta tête légèrement droite, ce regard presque contrarié, celui qu'il connaissait que trop bien, que tu possédais toujours dès qu'une situation ne faisait pas ton affaire. tu lui en veux de t'avoir délaissée, alors que tu avais besoin de son aide pour avancer, faire le vide dans ta tête. tes pas menèrent à lui, non loin de son corps, toujours assis contre la chaise. tu m'évitais ou quoi.

@Clary Halstead && Claio Kovacs
— never as been that broken.  —

Clary Halstead... Ton ancienne partenaire, ça part d'Atlanta, c'est de la qu'elle vient, c'est de là que tu la connaissais. Elle te manque Clary, elle et son sourire. Elle a su calmer cette rage que tu avais au ventre quand Owen est mort. Tu ne lui en as jamais parlé, c'est vrai, mais elle souffrait déjà assez suite à la mort de son copain. Tu revois encore cette photo sur son bureau qui restait caché derrière l'écran de son ordinateur. Elle avait tellement l'air heureuse avec lui, elle méritait mieux que toi dans sa vie, même que sur le plan boulot. Tu aimais bien la faire rire lors des patrouilles, tu te mettais toujours de l'avant pour qu'il ne lui arrive rien. C'est bien pour elle que tu as foutu le camp, c'est bien parce que tu ne supportais plus la mort de ton frère que tu as foutu le camp. Il y a un an tu es parti d'Atlanta pour venir t'installer à New York, tu as été transféré et tu n'as pas su le lui dire, tu n'as pas su lui dire au revoir. Tu fixes le plafond en tentant de te vider l'esprit. Ton coeur se sert, ton intuition s'impose. Ton nom retentit, comme une pierre sur un miroir qui éclate. T'as un frisson qui te parcours le dos. Sa voix, tu la reconnaîtrait entre mille. Tu baisses les yeux et ton regard croise le sien. Tes pieds croisent le sol, ta tasse croise la table. Ta gorge se noue et tu la fixes. Tu te lèves d'un bon le coeur qui s'emballe. « Clary... Je... Je peux t'expliquer. » En fait, non, t'en sais rien. Tu ne sais pas ce que tu pourrais bien lui dire. Tu fais quelques pas vers. Elle n'imagine pas à quel point elle débarque au bon moment. Ton partenaire est mort sous tes yeux, sans que tu ne puisses réagir, t'as sa meuf sur le dos qui t'en veux et tu t'en veux à toi-même. Ton regard croise le sien et t'as un instant de recule. Tu baisses la tête et fuis son regard. « Si je t'évitais ? Non. C'est les adieux que j'évitais. » Tu tournes la tête vers le tableau de l'affaire qui te concerne, t'as ta gueule sur se tableau, t'as la gueule de Trey, ton partenaire et t'as son coeur, criblé de balle pas bien lui. Tu t'approches d'elle en glissant nerveusement ta main contre ta nuque. « Qu'est-ce que tu fais ici? Je veux dire... Qu'est-ce que tu fais à New York ? »

cette rencontre, toujours là en face de toi, celle que tu avais espérée faire depuis ta mutation dans la police de new york et pourtant, tu ne sais pas comment réagir en face de ton ancien partenaire. déjà avais-tu décidé de surmonter la pente avec la supposée mort d'andy et te voilà, en face de ce dernier, celui qui t'avais délaissée pour vivre dans la grosse pomme. ça t'avais fait du mal, ce genre de truc qui pouvait t'anéantir en une fraction de seconde et te voilà, en face de ce démon du passé, celui que tu avais suivit sans qu'il ne le sache. tu décides d'ouvrir la bouche en premier, croisant tes bras contre ta poitrine, ce même regard fâché, celui que tu avais lorsque tu n'étais pas de bon humeur ou quand quelqu'un agissait d'une manière dont tu n'as pas envie d'en parler. t'en as marre que l'on te prenne pour une conne, comme ton ex qui s'est mis en tête de foutre des idées de merde dans la tête de andy, l'homme que tu as aimé et que tu aimes toujours. il tente de bafouiller, dire qu'il pouvait s'expliquer et la seule chose que tu fais, c'est de pousser un rire, baissant ton regard vers le sol. arrête de te moquer de moi, mentir ne fera qu'empirer les choses et tu me connais tout le département savait que tu n'as pas la langue dans ta bouche, tu avais pris de l'assurance avec les années et maintenant, il ne pouvait pas reculer face à cette situation. gardant une certaine distance entre vos deux corps, tu tapotes du pied, d'un mouvement emmerdée et qui avait ses raisons. il décide de se redresser, tenter de s'approcher de toi, affirmant qu'il détestait les adieux et avec raison, toi aussi tu détestes ce genre de sentiment sauf que tu avais vécu trop de trucs pour reculer. moi ? rien de spécial, je venais faire simplement ça... laissant ta phrase en suspend, te voilà, le giflant de toutes les forces que tu le pouvais, la rage en toi. t'as laissé ce mauvais sentiment prendre le dessus, la goutte qui faisait déborder le vase et te voilà, restant en face de lui. tu crois pas que j'ai assez souffert claio pour que tu partes de la sorte ? tu crois pas que j'aurais aimé avoir au moins une seule explication ? je perd l'homme que j'ai perdu et toi pendant ce temps, tu fous le camp à new york !