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 |this heart just wants to break.

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Camila Corsini
✻ BONFIRE OF THE VANITY
Camila Corsini
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MessageSujet: |this heart just wants to break.   |this heart just wants to break. EmptyVen 14 Sep - 16:10

@MASON MARTINS & CAMILA CORSINI (9am @cami's)
it's like thunder and lightning you hurt me without trying
a tempest, you was rising and no i don't like to be this way
and you're jekyll and hyde-ing are you real or are you lying?

Des paupières s'agitent, un pied tremble. Elle revient peu à peu à elle, you des pretty reckless en arrière plan, trop de soleil pour que ce soit autorisé à cette heure ci. Elle plisse le nez, se barricade sous sa couette, refuse de se lever. Une main quitte son cocon et part à la recherche de son téléphone. Elle entrouvre une paupière lorsqu'elle le trouve, soupire en lisant l'heure. Fuck. c'est déjà le cinquième rappel, et elle se demande comment elle a fait pour tous les ignorer. Ses quatre petites heures de sommeil restent un parfait indice. Elle entrouvre un autre oeil, défile les messages non lus, celui de Mace fait battre son cœur un peu plus vite, son invitation pour passer le petit déjeuner ensemble plus encore. Ses dents trouvent prise sur sa lèvre inférieure alors qu'elle y répond rapidement. Désolée, trop occupée ce matin, plus tard? Elle tape après plusieurs hésitations, et un arrière goût de regret pour ce léger mensonge. Elle sait les équipes derrière ses murs, à s'installer pour ce qui sera son arrivée imminente. Pour autant elle décide de s'éterniser, les yeux troubles d'un manque de sommeil évident et un mal de tête qui lui rappelle qu'elle n'a plus vingt ans. Elle fait un tour sur instagram, vérifie ses derniers chiffres, les dernières photos de la soirée. Répond à quelques pms, s'apprête à appeler Cece pour savoir comment elle va lorsque sa porte s'ouvre et la tire de son réveil en douceur. Elle est dans sa chambre. Elle entend et sort la tête de la couette pour découvrir non seulement le crew de l'émission, mais aussi Mason, en chair et en os. Cami panique quelques secondes, réajuste la couette pour protéger sa camisole et jette un regard noir au cameraman. Trop tôt, beaucoup trop tôt. Et trop peu de sommeil. Je croyais que j'avais reporté. Elle questionne, un sourcil relevé, dignité intacte, bien qu'un peu meurtrie d'être prise en flagrant délit de mensonge. Cami se redresse, soupire et essaie d'arranger ses cheveux, sans grand espoir. J'imagine que quelqu'un est mort, pour que vous débarquiez comme ça. Elle demande finalement, à moitié inquiète que quelque chose soit arrivé pour qu'il débarque ainsi. Ce n'est pas au dessus du crew de lui avoir dit qu'elle était réveillée mais elle préfère s'en assurer.
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MessageSujet: Re: |this heart just wants to break.   |this heart just wants to break. EmptySam 15 Sep - 10:23

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what do you see, do you see it clearer
or are you deceived in what you believe
cos i'm only human after all, you're only human after all
don't put the blame on me

Depuis que Camila avait accepté d’adresser de nouveau la parole à Mason il y a cinq ans, ce dernier passait le plus clair de son temps à tenter de se racheter et à retrouver leur relation passée. Comme avant ils sortent ensembles, se retrouvent au restaurant, s’appellent longuement le soir, se racontent leurs journées misérables et se réjouissent pour l’autre dès que quelque chose de positif se produit. S’il avait d’abord pensé qu’il faisait ça par culpabilité, le brun avait doucement réalisé qu’il ne le faisait pas pour lui mais pour elle, parce qu’elle lui manquait et parce qu’il avait beau le nier, Camila ferait partie de lui, pour toujours. En se séparant de la brune, Mace avait pris le risque de voir son groupe d’amis exploser de toutes parts. Rafael était son meilleur ami et confident mais il était également ami avec Camila et devait partager son temps entre les deux. Finis les sorties à quatre en boîte de nuit où les soirées pizza improvisées chez l’un d’entre eux. Finis les road trips ou les week-ends spontanés à LA. Non, Mason avait provoqué un beau bordel en trompant Camila et avait pris un risque considérable, en plus de mettre Babi dans une position délicate. Alors ce matin, après avoir ressassé le passé une énième fois, il avait invité son amie de toujours à prendre le petit-déjeuner avec lui. Désolée, trop occupée ce matin, plus tard ? Essayait-elle de l’éviter ou avait-elle vraiment quelque chose de prévu ? Le brun n’acceptant jamais un refus comme une réponse définitive, il débarqua chez elle, bien décidé à l’emmener déjeuner, surtout si elle avait prévu de le faire avec quelqu’un d’autre. En arrivant chez la brune, il tomba nez à nez avec un caméraman qui lui indiqua qu’elle était bien présente mais pas encore présentable. Le petit blondinet trembla légèrement lorsque Mason lui sourit calmement, de toute évidence, il le connaissait assez pour savoir qu’il ne l’écouterait pas. Je lui dirai que vous avez tout fait pour m’empêcher d'entrer, d’accord Davis ? Eh non, Mason n’était pas qu’un sale con arrogant, il avait également un cœur qui l’aidait à comprendre qu’un pauvre et gentil homme comme Davis ait peur de perdre son job, surtout quand on connaissait son employeur.

Lorsque la porte de la chambre s’ouvrit, laissant apparaitre Camila encore ensommeillée, Mason pinça les lèvres, prise en flagrant délit de mensonge, elle le paierait, c’était sûr. Imitant la belle, le brun arqua un sourcil et lui dégaina un sourire dont seul lui avait le secret. Et depuis quand est-ce que « non » est une réponse acceptable ? Serrant les mâchoires, il la fixa un moment et s’amusa de la voir essayer de se planquer derrière sa grosse couverture. Il avait vu plus, tellement plus qu’il aurait pu la trouver nue, ça ne l’aurait pas choqué pour un sou. Elle passa ensuite sa main dans ses cheveux et Mason faillit lui dire que ce n’était pas utile et qu’elle était très jolie même au réveil, mais il se retint et haussa nonchalamment les épaules. Non personne n’est mort, pas encore en tous cas. Figures-toi que Davis ici présent a tout fait pour m’empêcher d’entrer ici. Il donna une tape sur l’épaule du blond et fit signe au crew de quitter la chambre. Lorsqu’ils furent seuls, Mason reporta son regard sur l’aîné des Corsini et lui demanda le plus naturellement du monde. Est-ce que tu comptes sortir du lit ou est-ce qu’il faut que je m’en occupe moi-même ? Il croisa les bras et s’appuya contre le mur derrière lui. Tu déjeuneras avec moi que tu le veules ou non, quitte à bruncher s’il le faut. Il consulta ensuite son portable, pas de message pour le rappeler au poste, il avait donc la journée devant lui. Avec qui comptais-tu prendre ton petit-déjeuner lorsque tu as gentiment mentis pour reporter notre tête-à-tête ? L’instinct de flic mêlé à sa curiosité naturelle ne faisaient jamais bon ménage chez lui.


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Camila Corsini
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MessageSujet: Re: |this heart just wants to break.   |this heart just wants to break. EmptySam 15 Sep - 13:27

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it's like thunder and lightning you hurt me without trying
a tempest, you was rising and no i don't like to be this way
and you're jekyll and hyde-ing are you real or are you lying?

Ce n'est pas la première fois qu'il se retrouve dans sa chambre. Ni la dernière. Et pourtant ça lui fait toujours quelque chose Cami, de le voir là. Nonchalant, l'attitude désinvolte en porte étendard et elle se retrouve à essayer de ne pas y penser. Elle ne sait pas vraiment si c'est parce qu'elle n'a pas eut le choix dans leur séparation, ou simplement parce que c'est lui. Mais c'est toujours compliqué, toujours à vif, ce soupçon de regret permanent qui la torture à chaque apparition. Oh je ne sais pas, peut-être depuis qu'il y a un débile qui a inventé oui et qu'il y a une meuf qui a fait oh hell no. Elle lui lance un sourire éclatant d’innocence, étirant sa couverture d'une main l'air des plus candides mais ne trompe personne. Oui je suis sure qu'il s'est vaillamment battu. Les yeux au ciel, le sarcasme au maximum, elle fixe la porte et attend qu'ils comprennent et disparaissent de sa vue. Elle se demande vaguement comment Mason se rappelle du nom du blondinet, qu'elle même à tendance à appeler barbie. Du moins intérieurement, elle essaie de ne pas torturer le personnel. Du moins pas celui avec lequel elle doit travailler.

Son regard glisse de nouveau vers Mace qui lui, n'a pas saisi l'indice et prend ses aises dans sa chambre. Cami soupire, se laisse retomber sur ses draps et repousse la couverture de ses pieds jusqu'à s'en libérer. Elle jette un regard rapide pour s'assurer que son short couvre l'essentiel. Ses prunelles s'attardent sur la trace de main que sa nouvelle conquête a laissé sur le haut de sa cuisse. Elle efface le sourire qui manque d'éclore et se tourne vers Mason, une main sous sa tête pour la soutenir. Si seulement on pouvait sécher le boulot comme on le faisait des cours. Elle veut dormir Cami. Elle veut un jour de liberté. Hell, une semaine. Loin de tout, loin du spectacle permanent de son existence. J'ai besoin de vacances. Miami. Ce week-end? Qui est libre? Elle demande, consulte son téléphone rapidement pour s'assurer qu'elle peut repousser ce qu'elle avait prévu. Elle attend la réponse de Mace avant de suggérer l'idée. Elle imagine que Rafe aura du mal à se libérer, alors que c'est lui qui en aurait le plus besoin. Où est bad cop quand on a besoin de lui hm? elle répond simplement, sachant pertinemment qu'elle a été prise en flagrant délit de mensonge éhonté. En elle ne sait pas vraiment quoi répondre. Oh désolée, tu fais toujours frémir ma peau lorsque l'on est ensemble semblait peu judicieux. Je ne compte pas me lever, autant t'installer. Elle désigne le côté libre de son lit, jouant avec le feu. Ça te sort d'où cette obsession pour le petit déjeuner? Sur le dos, soudainement passionnée par son plafond, elle continue son interrogation. Elle n'est peut être pas flic mais c'est une corsini. Encore pire. Tu comptais faire quoi exactement si j'étais vraiment occupée? Me kidnapper? Qui est-ce qu'on est sensé appeler quand on se fait kidnapper par un flic exactement? Je sens de l'ironie quelque part. Un sourire effleure ses lèvres alors qu'elle tourne finalement la tête vers lui.
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MessageSujet: Re: |this heart just wants to break.   |this heart just wants to break. EmptySam 15 Sep - 15:05

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or are you deceived in what you believe
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don't put the blame on me

La répartie de son amie l’amusera toujours autant alors il pince les lèvres pour ne pas sourire et reporte sur elle un regard sérieux. Eh bien, commença-t-il le plus sérieusement du monde, "non" n’est pas une réponse acceptable, pour toi. Je t’interdis de me dire non. C’était un peu possessif fallait l’avouer, mais depuis qu’il l'avait perdu et à retrouver, Mason se mettait en quatre pour raviver la flamme de leur amitié, et cela commençait par l’interdiction pour elle de l’éviter. Il avait trop souffert de son absence, de son silence. Il avait eut l’impression de perdre une partie de lui en la perdant elle. Sa connerie avait fait du mal à tout le monde, à lui d’abord parce qu’il avait perdu celle qu’il aimait, à Lula quand elle avait appris leur séparation, à Babi qui était presqu’aussi responsable que lui et à Rafael qui se retrouvait au milieu de tout ça sans savoir quoi faire et en ayant ses propres problèmes à gérer. La réponse de la brune le fit sortir de ses pensées et Mason se tourna vers Davis, à qu’il adressa un signe de tête. Signe qui voulait dire j’te couvre, mec. Très vaillamment, j’ai du lui passer sur le corps pour arriver jusqu’ici, n’est-ce pas Davis ? Ce dernier secoua énergétiquement la tête. C’était amusant de voir à quel point le personnel de Camila la craignait alors que Mason, qui la connaissait bien, savait quelle crème elle pouvait être –quand elle le voulait. Les disputes et les chamailleries datant de leur relation lui revinrent en tête et il abdiqua devant la petite voix dans sa tête, quand elle le voulait oui.

Alors que Camila se découvrait lentement, Mason fixa son regard sur le paysage qu’il pouvait apercevoir par les interstices des volets de la chambre. La mâchoire serrée et les bras croisés de plus en plus fort, il se demanda dans quel merdier il s’était fourré alors que la brune se dévoilait nonchalamment. Ce n’était pas la première fois qu’il venait dans cette chambre, et sûrement pas la dernière, pourtant, jamais depuis leurs retrouvailles, Camila ne s’était retrouvée aussi peu couverte et allongée sur son lit, à la merci du flic. Avant d’être son ami, Mason était avant tout un homme, et voir Camila dans cette position provoquait en lui toutes sortes de sentiments interdits. Les mots de la brune le ramenèrent ensuite loin en arrière, lorsque son petit groupe séchait les cours pour aller faire les quatre cents coups ensembles. Ou quand on avait trop la gueule de bois le matin pour se lever et qu’on séchait les trois premiers cours de la journée, se souvint-il le sourire aux lèvres et le regard toujours au loin. C’était le bon temps. C’était une vérité pleine de sous-entendues mais il n’ajouta rien, préférant réfléchir à la proposition que venait de lui faire son amie. Rafael ne pourrait sûrement pas se libérer pour les accompagner ce week-end, alors ils se retrouveraient seul avec Babi et Camila, c’était trop dangereux, trop risqué. Camila n’était pas bête, elle finirait par comprendre que quelque chose n’allait pas et que ses deux meilleurs amis lui cachaient quelque chose, pourtant, il s’entendit prononcé. Ça me va. Alors qu'il réalisait que c’était la première fois qu’il était mal à l’aise en présence de son amie, sa réplique le fit sourire doucement. Bad cop, sérieusement Cami ?

Enfin, son regard glissa vers elle. Ses mâchoires se serrèrent et ses yeux lancèrent des étincelles lorsqu’il aperçut sa cuisse. C’est quoi ça ? demanda-t-il prêt à exploser. C’était quoi son problème de se pavaner en short devant lui avec des marques sur le corps ? Tandis qu'elle lui proposait de venir s’installer près de lui, Mason n'en fit rien et s’approcha du lit et restant planté devant elle et la surplombant de toute sa hauteur. Et pendant qu’elle continuait à parler, fixant le plafond, n’ayant probablement pas sentit la menace dans sa voix, Mason décida d’ignorer sa question, et il reprit d’une voix plus froide que jamais tandis qu’elle se tournait vers lui, le sourire aux lèvres. J’imagine que j’aurais peut-être du arriver plus tôt si j’avais voulu interrompre quelque chose. Son regard alla croiser le sien avant de redescendre vers sa cuisse. C’est quoi ça, putain ? Les mains qu’ils venaient de fourrer dans ses poches, se retrouvèrent dans ses cheveux avant qu’il ne croise les bras de nouveau. Ils avaient de la chance que tout le monde ait déserté la chambre, parce qu’il sentait la pression monter d’un cran.



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MessageSujet: Re: |this heart just wants to break.   |this heart just wants to break. EmptySam 15 Sep - 22:04

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La belle hausse un sourcil, soudain beaucoup plus réveillée. Vraiment? Tu m'interdis? Excuse moi tu m'as rencontré? Camila Corsini, enchantée. Elle raille, sous des airs de sérieux. Ce n'en est pas moins vrai. La plupart du temps, elle prend l'interdit pour un défi. C'est comme une invitation à briser les codes. D'autant plus lorsque ça vient de tarzan qui n'a pas la moindre base pour faire ce genre de demande. Non pas que ça aurait changé quoi que ce soit. Il a de la chance qu'il soit aussi loin et qu'elle ait la flemme d'essayer le toucher avec son oreiller. Elle secoue la tête, un rire silencieux. L'homme de cro-magnon est arrivé ladies, il est tant d'abandonner tout vos droits. Et puis quoi encore. Peut-être que la prochaine fois, le preux chevalier se munira d'un fidèle destrier qui lui rappellera de faire son travail. Cela aurait été difficile pour beaucoup de paraitre autoritaire du fond de leur lit, en lingerie mais ce n'est pas ça qui va arrêter Cami. Tout le travail sur son staff est déjà fait. Il lui suffit d'ordonner pour qu'ils s’exécutent, elle les a bien entrainés. Dommage qu'il n'en soit pas de même pour Mace.

L'ambiance s'altère considérablement à la sortie de son équipe. Un arrière gout de tensions non résolues qui flotte dans la pièce. Elle fait de son mieux Cami, pour l'ignorer, pour ne pas agir différemment, pour ne pas y porter attention. Et ça la peine profondément, de devoir faire un effort pour être avec lui. C'était si naturel, des années passées ensemble, à grandir, s'épanouir. Vivre sans Mace c'était comme laisser une partie d'elle même derrière. Mais elle n'aurait pas pu rester Cami, elle se connait trop bien. Sa jalousie naturelle se serait transformée en cauchemar, et elle n'aurait pas supporté de les savoir dans la même pièce sans elle, lui et Babi. Elle évite d'y penser. Surtout ces jours ci où tout semble stable. Pas tout à fait comme avant, surement plus jamais, mais convenable. Si ce n'est cette gêne qui persiste, cette distance qu'elle s'oblige à garder avec Mason. Ne plus le laisser entrer. Parce que s'il la trahit une nouvelle fois, elle n'est pas sure de pouvoir s'en remettre. Elle a peine réussi à s'en relever la dernière fois. Autant pour les images de femme forte qu'elle dégage. Mais ça n'a jamais vraiment été un secret, Mace et Babi ont toujours été ses points faibles.

Heureusement les réminiscences du passé lui tirent un sourire. Quelle idée aussi de mettre des cours aussi tôt. Elle secoue légèrement la tête, persuadée qu'il devait y avoir une pléthora d'étudiants absents à ces heures là. Oh, et la fois où il nous a fallut presque un mois pour réaliser que mr mathers était en réalité mme mathers! Elle s'exclame presque, sa main claquant sur le bras de Mace dans l'excitation du moment. Il leur avait fallut un peu plus d'un mois pour mettre les pieds dans le cours d'économie et ainsi découvrir que leur professeur qu'ils croyaient tous mâle ne l'était pas le moins du monde. Good days. Elle refuse cependant de se laisser porter par la nostalgie, terrain bien trop miné entre eux. Et elle est déjà en train de planifier leur voyage à Miami. Peut-être que Cece voudrait venir, ça lui ferait des vacances loin des gosses. Elle envoie deux trois textos rapidement, jetant à peine un regard à son écran, les doigts agiles et la confiance d'une utilisation extrême. Quoi? C'est dur de jouer good cop bad cop tout seul tu sais. L'innocence même elle lui répond, lui jetant un coup d’œil rapide, un sourire en coin aux lèvres alors qu'elle termine ses messages et repose son téléphone sur le lit.

Um? Cami, un peu perdue tourne la tête vers Mason, l'hostilité de son ton quelque peu impromptue. Il ne lui faut pas longtemps pour suivre son regard et soupirer. Bien sur, il fallait qu'il s'attarde sur les preuves de ses ébats. Elle combat le désir de cacher son bleu, et refuse de se sentir coupable pour quelque chose qui ne le concerne pas le moins du monde. Une cuisse? J'ose imaginer que t'as déjà du en voir une ou deux. Sarcasme à son maximum, ses narines palpitent presque de l'animosité qui monte. Excuse moi? Elle demande, glaciale alors qu'elle se redresse pour le toiser. Est-ce que j'ai manqué le moment où t'es devenu mon père? Qu'est ce qui se passe? J'étais punie de sortie et j'ai dépassé le couvre-feu papa? Elle lui jette à la figure, avant de se lever, incapable de rester assise alors que ses membres fourmillent, laissant son lit entre eux. Duel de regards pendant que Cami croise les bras, visiblement furieuse. Il se répète, comme s'ils n'avaient pas comprit la première fois et Cami s'emporte. C'est un putain de bleu, espèce de putain de connard d'hypocrite. Les injures tombent de sa bouche comme autant de serpent venimeux. Et que ça vienne de lui, qu'il monte sur ses grands chevaux pour quoi? La preuve qu'elle a une vie sexuelle? Qu'est ce qu'il croit? Qu'elle est devenue nonne parce qu'il l'a jeté comme une malpropre? Qu'elle ne s'est toujours pas remise de l'avoir perdue et qu'elle se la joue solo tous les soirs en pensant à lui? Chauvinistic pig. Tu sais quoi? Dégage. Elle commence à faire le tour du lit, glisse sur la couette et la rabat violemment sur le lit, mouvements saccadés, exagérés. T'oses te pointer là comme une fleur alors que je t'ai dit non et tu me pètes un câble pour quoi? Parce que j'ai un bleu? Parce que j'ai baisé hier soir? Big news. C'est pas comme si t'avais jamais laissé pire. Elle sort, et n'a pas terminé sa phrase qu'elle regrette déjà. Et continue juste pour ne pas avoir à s'attarder sur cette réflexion. Regarde moi dans les yeux et dis moi que t'étais tout seul hier soir hm? Que t'as pas deux ou trois traces d'ongles? De morsures? Elle penche la tête, bras croisés devant lui, la veine sur son front prête à exploser. Et puisque apparemment ça te regarde, c'était pas ici mais au club. Avec Ian sur mon bureau et dire qu'il était monté comme un cheval serait un euphémisme. Et deux orgasmes plus tard je suis rentrée chez moi. Un sourire tout ce qu'il y a de plus faux sur ses lèvres, elle le toise de son mètre soixante, l'invite à dire quoi que ce soit à ce propos. Le cœur qui palpite, la poitrine qui s'agite, respiration saccadée et le sang qui lui rugit dans les oreilles, Cami se dit que ça fait longtemps qu'elle ne s'est pas sentie aussi vivante. Vestige de leur brève histoire, de leurs disputes disproportionnées et de leurs réconciliations mouvementées. Elle recule, un pas, deux pas et continue lorsqu'elle réalise que ses yeux avaient migré vers ses lèvres. Elle panique Cami, se retourne, croise les bras, essaie de calmer son cœur. Tu peux aller déjeuner avec Davis vous pourrez continuer ce petit slutshame ensemble. Elle attrape une veste, incapable de rester aussi dénudée plus longtemps, réalise que ses mains tremblent lorsqu'elle doit s'y reprendre à plusieurs fois. Elle ne se retourne qu'une fois entourée des deux pans, qu'elle utilise comme armure. QUOI? Sa voix craque légèrement, entre colère, honte et incompréhension, elle reste là, à le fixer, refusant de le fuir.
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MessageSujet: Re: |this heart just wants to break.   |this heart just wants to break. EmptyDim 16 Sep - 11:40

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Pensait-elle vraiment qu’un haussement de sourcil et le rappelle de son nom de famille suffirait à détourner Mason de son objectif premier, ne plus jamais la perdre ? Un petit sourire sur les lèvres, il secoua la tête doucement devant tant de naïveté, elle avait du caractère la Corsini, beaucoup de caractère. Peut-être même trop parfois. C’était son sang qui devait faire ça, parce que son insupportable sœur Cece était faite du même bois qu’elle. Mason Martins, la salua-t-il avec un petit hochement de tête pour entrer dans son jeu. Croyait-elle vraiment pouvoir le tenir à distance ainsi, après tout ce qu’ils avaient traversé. Non, il s’accrocherait à elle, c’était sûr mais il tenta tout de même le bluff. Dis-donc, à t’entendre on croirait vraiment que tu voulais pas me voir, je ferais peut-être mieux de rentrer finalement. Selon sa réponse, il saurait à quoi s’en tenir vraiment. Dire qu’il était vexé aurait été un peu exagéré, mais le brun était un peu ébranlé qu’elle mette autant d’énergie à refuser de le voir. Il n’était pas horrible. Depuis leurs retrouvailles, il tentait d’arranger les choses, il libérait du temps pour elle et tentait de contrôler ses remarques désobligeantes ou ses commentaires déplacés pour ne pas la brusquer, et elle trouvait encore le moyen de râler. C’était bien une femme.

Les yeux fixés sur les rideaux de la belle, il ne distinguait plus rien, son regard était flou, dans le vide, repartis des années auparavant. Quelle idée de se prendre une cuite une veille de cours surtout. Il savait très bien de quoi il parlait le brun, des cuites, ils en avaient pris avec Babi et Rafael. Babi, qui n’avait jamais tenu l’alcool était souvent la pire de tous, Rafe et lui encaissaient plutôt bien le cours et Camila se levait toujours avec une migraine affreuse –quand elle se levait. Avant de s’engager dans la police, Mason avait été à la fac pour étudier la finance et le commerce, rendant ainsi ses parents fiers et plein d’orgueil. S’ils savaient qu’ils avaient eu son diplôme très justement, atteignant à peine la moyenne parce qu’il avait passé sa vie d’étudiant à sortir, boire et dealer. C’était après tout ça qu’il avait décidé de prendre sa vie en mains, d’envoyer chier son père et de s’engager dans la police. Le quotidien morne et ennuyeux de la vie étudiante avait eu raison de lui et de sa patience, même s’il avait réussit à tenir jusqu’à sa graduation, uniquement pour montrer le bon exemple à ses frères et sa sœur. Depuis, chaque jour il remerciait l’inspecteur qui l’avait pris sous son aile pour arrêter ses mauvaises habitudes et avait fait en sorte d’effacer son casier pour ne pas que le mot dealer n’apparaisse en gras dessus. Il ne s’était pas rendu qu’il avait avancé jusqu’au lit et c’était le contact de la main de Camila sur son bras qui l’avait tiré de ses rêveries, ça et le changement dans sa voix. Mrs. Mathers ? Ça me dit rien du tout. Il avait beau essayer de se rappeler, il ne parvenait pas à se souvenir d’un professeur transformiste. Sûrement un cours auquel il avait du faire acte de présence un ou deux fois dans l’année pour ne pas être renvoyé. Mais le temps qu’il cherche plus profondément dans sa mémoire, son amie était déjà passer à la planification de leur petit week-end à Miami. Putain mais dans quoi tu t’es fourré mon vieux ? Mason émit alors une prière muette vers Rafael, il pouvait même venir avec l’insupportable Cece et leurs merveilleux enfants si ça pouvait lui éviter de se retrouver seul avec Camila et Babi. Sa réplique le fit sourire et Mason s’interrogea sur la vision qu’elle avait de lui. Et qu’est-ce qui te fait croire que c’est moi le bad cop, Cami ? Dans le fond, elle n’avait pas tort, Mason était arrogant, supérieur, suffisant, orgueilleux, hautain, froid, distant et encore tellement d’autres adjectifs sympas qui faisaient automatiquement de lui le bad cop, jusqu’à sa manière de se mouvoir lors des interrogatoires.

Leur rencontre se déroulait plutôt bien jusqu’à ce qu’il aperçoive cette marque sur sa cuisse. Nul besoin de lui faire un dessin pour lui expliquer comment elle s’était retrouvée là puisqu’il avait plusieurs fois été responsable de ce genre de marques, sur elle, sur Babi, sur d’autres filles. Les mâchoires contractées, il ne savait pas pourquoi son sang bouillait autant au simple fait de penser que quelqu’un avait touché Camila. Et le fait qu’elle l’ignora un petit moment avant de le répondre, montrant qu’elle ne réalisait pas du tout ce qui était en train de se passer l’agaça encore plus. Mais ce qui fut le summum de son agacement fut la réponse de la brune, dédaigneuse et moqueuse, elle le prenait pour un con. Et voilà qu’elle le comparait à son père maintenant. Il aurait pu lui balancer une réplique cinglante comme quoi il n’en savait rien parce qu’il n’avait jamais eu de couvre-feu, ou qu’elle n’avait pas à se plaindre, qu’elle avait eu un père elle au moins. Il aurait voulu, mais il n’en fit rien. L’absence et le manque d’amour de ses parents à son égard n’étaient en rien la faute de la brune, il se contenta donc d’un simple regard glacial, comme lui seul en avait le secret. Ses yeux n’étaient plus que des plis et ses lèvres blanchirent tant elles étaient pincées. Il s’apprêtait à l’envoyer bouler lorsqu’elle explosa, le devançant et le laissant perplexe. Ses insultes atteignirent Mason en plein visage, il fit un pas en arrière, prit au dépourvu mais ne se détendit pas pour autant. Putain, connard, hypocrite. Voilà ce qu’il avait retenu de tout ça. Mais pourtant, la seule partie qui l’intéressait vraiment, c’était le bleu. Je te remercie, je sais reconnaître un bleu quand j’en vois un ! Ma question était plutôt : comment il s’est retrouvé là ?! Putain, connard, hypocrite. Les mots tournaient en boucle alors qu’il commençait à avoir chaud, beaucoup trop chaud. Et voilà qu’elle le foutait dehors maintenant. Sa tirade lui fit l’effet d’une bombe et là encore il n’en retient que quelques mots : baisé, laissé pire. De quoi voulait-elle parlé au juste ? Baisé. Et voilà qu’il n’allait pas tarder à péter les plombs. Mais putain, si tu veux à tous prix ne plus me voir tu n’as qu’à être plus claire, on n’a qu’à couper les ponts, encore ! Les mots avaient fusé, pleins de rancœur. Il était gonflé de lui en vouloir pour ça alors qu’il était celui des deux qui avait gâché leur histoire, il le savait, mais il n’avait jamais dit être de bonne foi. De quoi tu parles au juste ? Mais avant qu’il ne puisse aller plus loin dans ses questions, elle l’oblige à planter son regard dans le sien et l’interroge sur sa soirée de la vielle, soirée qu’il avait passé avec Babi. Les mâchoires douloureuses à force d’être crispées, il la fixa de ses yeux durs et froids, son regard était furieux, dénué de tout sentiment, presque fou. Tu veux que j’enlève ma chemise pour qu’on vérifie, Camila ? Un sourire sadique apparût sur ses lèvres, s’il avait des marques, il les découvrirait ensembles, le brun n’avait pas fait attention à ça, trop occupé à satisfaire Babi.

L’entente du prénom de Ian le mit hors de lui, ça y est, il allait exploser et ça n’allait pas être beau à voir. Un mélange de sentiments l’assaillit, rancœur, dégoût, colère, peine ? Sur son bureau en plus, comme si ce détail ajoutait encore un peu à ce qu’il ressentait, comme si ça avait été moins grave qu’il fasse ça dans un lit ou dans les toilettes de la boîte. C’était une drôle de réaction que le brun ne s’expliquait pas. Ian, un prénom qu’il retiendrait, pour sûr ! La colère faisant bouillir son sang dans ses veines, il sentait ses joues rougir de chaleur et son cœur battre dans ses oreilles, ou peut-être au niveau de ses tempes, il ne savait pas, parce qu’il ne contrôlait plus rien. Ni ce qu’il allait dire, ni ce qu’il allait faire. Alors qu’elle se rhabillait, il la fixait, jamais il n’avait regardé quelqu’un de la sorte, mélange de déception et de rage. Il s’approcha d’elle tandis qu’elle le regardait, un pas, deux pas, trois pas et il la surplombait de toute sa hauteur. Ses mains vinrent se poser sur ses bras et il l’a plaqua doucement contre le mur, l'empêchant de bouger. J’espère que tu as aimé ça au moins, salope. Ce mot sortit tout seul de sa bouche et il le regretta aussitôt, pourtant il surenchérit. T’as raison, j’étais pas tout seul hier soir, ni avant-hier soir, ni avant-avant-hier soir, enfin je crois que tu comprends. Il se pencha ensuite vers elle, son visage à quelques millimètres du sien. Je crois que j’ai compris le message, je vais vous laisser toi et Ian vivre pleinement votre histoire. Oublies que j’existe, Camila. C’était une réaction immature et disproportionnée, mais il avait toujours été comme ça Mason, incapable de se contrôler ni de relativiser, surtout quand il s’agissait de Camila.


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MessageSujet: Re: |this heart just wants to break.   |this heart just wants to break. EmptyDim 16 Sep - 14:21


fuck you. fuck you very very much.
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Elle rit légèrement, secouant la tête en l'entendant se présenter. On fait difficilement plus têtus qu'eux. Elle le laisse filer, sachant pertinemment qu'ils n'arriveront pas à trouver un compromis à ce sujet, et à quel point cela pourrait tourner au vinaigre. Puisque t'es déjà là. Elle se contente de glisser, absolument pas décidée à s'étendre sur le sujet. Ce n'est pas qu'elle ait particulièrement envie de se retrouver seule avec lui mais la vérité c'est qu'elle n'a pas envie qu'il s'en aille non plus. Leur traité de paix est assez fragile sans qu'elle l'envoie bouler pour des questions de nerfs. Comme un déjeuner avec Rafe, elle se force à penser. Rien d'autre, absolument rien d'autre.

Il y a cours tous les jours, quand est-ce qu'on est supposé sortir? Le week-end? Ce n'est pas comme si t'étais le dernier arrivé au bar. Elle le chambre gentiment, un sourire aux lèvres. Elle chérit leurs souvenirs chaque jour qui passe, ne regrettant qu'une poignée d'entre eux. Au fil des ans, ils étaient devenus sa famille, elle ne serait pas grand chose sans eux, ne serait pas devenue celle qu'elle est aujourd'hui. Et elle est plutôt satisfaite de ce qu'elle voit dans le miroir. Un rire plus tard et mme mathers est repartie dans le trou de leurs mémoires, rien qu'un vague souvenir, une anecdote. Ils ont sans aucun doute plus de souvenirs à l'extérieur d'une salle de cours qu'à l'intérieur. Ce qui avait rendu leur amitié aussi indispensable. Parce que si t'étais good cop Mace, on ne serait pas amis. Son regard se fait plus rieur alors que la vérité derrière ses paroles n'est pas loin. Bien que leurs vies aujourd'hui soit relativement rangées, ils ne comptent plus les actes flirtant avec la loi qu'ils ont accomplis, ni ceux décidément hors la loi. Une bande d'ados avec plus d'argent qu'à ne savoir qu'en faire ce n'est jamais une bonne nouvelle. Et ils avaient eut leurs moments de gloire. De bons souvenirs à chérir qui s'effacent rapidement au vu de la situation.

La situation dégénère plus rapidement qu'il ne lui faut pour épeler problème. Et elle ne comprend pas Cami, d'où ça vient. Ils ont connus pires, rien de plus dramatique que lorsqu'ils étaient actuellement ensemble. Où la jalousie était le mot maitre de leur relation, possessivité à son paroxysme, deux taureaux prêts à défendre leurs territoires. Et elle aurait comprit Cam, si ça venait de là, mais c'est différent aujourd'hui. c'est différent parce que c'est lui qui les a séparé, c'est lui qui a mit fin à ce qui était probablement un cercle vicieux. Ce genre de discussion n'avait pas lieu d'être et elle n'allait pas se laisser faire comme une damoiselle en détresse. Oh je ne sais pas, il cherchait un endroit pour dormir et je lui ait offert ma cuisse. Franchement Mace... Elle a conscience que l'utilisation extrême de sarcasme en temps de crise est mauvais pour la santé mais c'est plus fort qu'elle. C'est comme demander à une femme enceinte comme c'est arrivé... C'est sa remarque sur couper les ponts qui l'a fait exploser. Encore? ENCORE? Elle n'arrive pas à croire qu'il sorte ça comme si c'était sa faute. C'est une blague? La pression monte, son sang boue et l'envie de violence augmente rapidement. Qu'est ce que tu croyais? Que t'allais me tromper et que ça allait rien changer hm? Le beurre, l'argent du beurre et le cul de la crémière hm? Réveille toi Mason. T'as de la chance que je te parle encore. Elle le pense vraiment, ayant longtemps hésité à faire une réapparition dans sa vie. Sa présence mêlant colère et regrets pendant si longtemps. Jamais vraiment disparus, toujours là, prêts à remonter à la surface. Et elle sait Cami, que tout ça, ça vient de là. Toute cette colère qu'elle n'a jamais vraiment exprimée, tout ces non-dits qu'ils n'ont jamais explorés. C'est la cocotte qui explose, et des années de rancœur qui leur éclate à la figure. Et apparemment, elle n'est pas la seule à avoir des choses à dire. Elle lui montre presque les dents, peu désireuse de se retrouver nez à nez avec les restes de sa dernière compagne de lit. Dépend, tu veux voir le reste des miens? Mains sur les côtes, elle lève un sourcil, sachant pertinemment qu'elle a gagné ce round. Elle sait ou appuyer Camila, trop d'années à se fréquenter, elle connait chaque faiblesse, chaque recoins d'ombres.

Sa veste n'empêche pas le frisson de secouer sa colonne vertébrale alors qu'elle le regarde s'approcher. Elle se fait violence pour ne pas reculer, mais ne peut s'en empêcher lorsqu'elle croise son regard. Ça lui glace le sang à Cami, parce qu'il ne l'a jamais regardé comme ça avant. Et elle ne comprend pas, elle ne comprend vraiment pas pourquoi il s'en prend à elle comme si elle sautait tous les mecs qu'elle voyait. Ce qui ne serait tout de même pas une raison de la traiter ainsi. Ses paupières s'agitent, clignements excessifs alors qu'elle réalise qu'elle est coincée contre le mur. Et jamais, jamais Camila ne s'est sentie en danger avec Mason. Jusqu'à aujourd'hui. Jusqu'à ce qu'il la toise comme si elle n'était rien de plus qu'une mouche au mur, rien de plus qu'une catin de bas étage usée et réutilisée. Et elle mérite pas ça Cam. Elle n'a rien fait, rien dont elle a de quoi avoir honte. Le salope résonne dans le silence éreintant et allume un feu qui menace de tout emporter sur son passage. Salope? Salope? Ce n'est pas seulement le mot, aussi dégradant qu'il soit mais tout autant la véhémence derrière. Le mépris qui coule de ses lèvres comme un venin. Ses mots s'égarent en arrière plan alors qu'elle essaie de ne pas réagir, de ne pas exploser. Poings fermés, corps tendu à l'extrême, cœur qui s'emballe, regard meurtrier. Son visage apparait devant ses yeux. Près, beaucoup trop près. Ses lèvres bougent mais tout ce qu'elle entend Cami c'est ce salope qui refuse de s'effacer. Elle a bougé avant même de le réaliser. Et son genou devient intime avec ses bijoux de famille. Elle y a mit toute sa force Camila, toute sa rage. Elle flanche un peu, en observant sa réaction mais ne le regrette pas. Elle l'aurait giflé si elle avait pu. Castré. Flagellé tout au moins. Lapidé. Dépecé. Tu te sens fort hm Martins? Parce que t'as vingt centimètres de plus que moi et des corones? Mais t'es rien du tout. Regarde toi, même tes parents voulaient pas de toi. Et quand on voit ce que t'es devenu il faut croire qu'ils avaient tout comprit. Là, elle s'en veut Cam. Parce que c'est pire que le salope dont elle a été affublé. Parce que là elle le devient. Mais elle ne va pas s'arrêter pour quelques regrets qui flottent et le sentiment d'aller trop loin. Pas après ses mots, ses actes. Les mots dégoulinent de ses lèvres, mépris évident. Attends, laisse moi deviner, c'est moi qui ait commencé. Elle raille, imitation voilée du ton geignard qui était le sien avant ses dix ans. Mais la vérité c'est que j'avais raison, t'es qu'un connard Mason. Preuve en est. Elle ouvre les bras, comme si tout était là. Et t'es qu'un putain d'hypocrite. Combien de fois tu crois que je t'ai vu avec quelqu'un d'autre? Combien de fois t'es venu dans mon club pour baiser une de mes clientes hm? Et combien de fois elle a fait de son mieux pour ne pas voir, ne pas réagir, oublier. Oui on a couché ensemble. Oui t'as tout détruit et non, t'as aucun droit sur ma personne. Pas avant, et surement pas maintenant. Elle parait presque calme Camila, presque indifférente. Mais c'est là qu'elle est la plus dangereuse, langue acérée, vérité à l'appui.

T'es qu'un gamin Mace. Tu cours partout, la queue qui frétille à l'avant et les conséquences que t'abandonnes derrière. Tu traites les femmes dont tu te fous comme des objets et enferment celles que t'aimes dans un donjon. Tu juges tout le monde, du haut de ta tour d'ivoire mais devine quoi  Martins? Les dictateurs finissent toujours par perdre la tête. Furie blanche, tempête silencieuse, elle délivre coup après coup, tête froide et regards morts. T'as tellement tout fait pour pas devenir comme ton père. Félicitations. T'es encore pire. Signed. Sealed. Delivered. Game over, destruction mutuelle assurée.
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MessageSujet: Re: |this heart just wants to break.   |this heart just wants to break. EmptyLun 17 Sep - 10:01

take a look in the mirror and
what do you see, do you see it clearer
or are you deceived in what you believe
cos i'm only human after all, you're only human after all
don't put the blame on me

Les sourcils froncés, Mason préféra ne pas relever et marmonna dans sa barbe, plus pour lui-même que pour son amie. Eh bah, j’regrette pas d’être venu dis-dons. C’était quoi son problème à Camila, elle ne voulait plus le voir ? Elle l’évitait, repoussait ses invitations et voilà qu’elle jouait les résignées, maintenant ? Comme s’il la dérangeait en étant là, comme si sa présence n’était pas voulue. C’était quelle sorte d’amitié ça encore ? En retrouvant Camila, Mason ne voulait pas d’une amitié à sens unique, il voulait retrouver leur complicité d’autre fois, leurs histoires partagées, leurs moments à deux sans gêne ni ennui, le simple fait d’être ensembles, tous les deux, comme avant. Oui, c’est ce que Mason voulait, comme avant.

Pour Mason, la fac paraissait bien loin, comme si c’était dans une autre vie, à une autre époque, avant sa rupture avec Babi, avant l’école de police, avant son histoire avec Cami, avant le mariage de Rafael et Cece. C’était étrange d’avoir trente-et-un ans et de se dire que tout ça appartenait à une autre vie. Pourtant, le brun n’avait jamais eu peur de vieillir, aujourd’hui plus que n’importe quand, il se sentait bien, libre et en confiance. Finis l’époque où il vivait sous la coupe de ses parents absents mais terriblement exigeants, finis le statut d’étudiant non prit au sérieux par les anciens, finis l’école de police où les pires corvées étaient réservées aux petits nouveaux. Aujourd’hui, c’était un homme, un vrai, responsable, indépendant financièrement, avec un boulot et une place respectable. Désormais, il était pris au sérieux par tous, respecter par ses semblables et même craint par certains de ses employés alors que demander de plus ? L’amour peut-être. La stabilité au sein d’un couple, la stabilité sentimentale au quotidien ? Mason chassa cette pensée négative d’un mouvement de tête et haussa les épaules. Faut croire que oui, les week-ends sont apparemment faits pour ça. Mais qui respectent les normes de toute manière ? Sûrement pas eux. Il sourit malicieusement. Oui, mais rappelles toi qui vous portaient pour vous ramener à bon port quand vous étiez totalement saoules Babi et toi ? Ils en avaient passé des soirées avec Rafael à gérer leurs amies quand elles avaient bu. C’étaient sûrement les moments les plus drôles de leurs soirées étudiantes, le moment de rentrer en un seul morceau et avec toute la troupe. La réponse de Camila lui arracha un sourire. Parce que t’es la bad girl ? C’est peut-être pour ça qu’on s’accorde si bien toi et moi. Il sourit, elle n’avait pas tort, s’il avait été plus gentil, ils n’auraient peut-être jamais réussi à se supporter. S’il avait été trop gentil, trop sage, jamais il n’aurait suivit Camila dans toutes ces aventures qu’ils avaient vécu ensembles.

Le sarcasme de Camila avait le don de l’agacer comme jamais, elle se foutait ouvertement de sa gueule. Pour qui le prenait-elle, un abruti ? C’était quoi son problème à la brune ? Elle avait toujours eu cette habitude de le provoquer, de le pousser à bout mais là il était sérieux et n’avait aucune envie de jouer, il voulait une réponse claire, il voulait savoir qui était ce type, il voulait savoir si c’était sérieux entre eux, il voulait savoir si c’était un type bien et s’il la méritait. Ça c’était ce qu’il essayait de se faire croire, en réalité, il n’avait aucune envie que quelqu’un pose la main sur elle, elle était précieuse Camila, comme un trésor et jamais il ne laisserait personne l’approcher. Faut croire qu’il arrivait trop tard de quelques heures et cette simple pensée suffit à le mettre de mauvaise humeur. Mason voulait bien reconnaître qu’il avait été de mauvaise foi en portant la faute sur elle, il savait qu’il était le seul et unique responsable de cette année atroce qu’ils avaient passé loin l’un de l’autre. Il savait que tout était de sa faute, et que s’il n’avait pas trop bu ce soir-là, après une énième dispute, il ne se serait sûrement pas jeter dans les bras de Babi. Il le savait, il en était profondément conscient mais il avait été tellement blessé quand elle lui avait tourné le dos. Lui qui pensait leur amitié indéfectible, qui la croyait acquis pour toujours, voilà qu’elle lui avait tourné le dos, refusant de le voir ou d’entendre parler de lui. Il comprenait la peine et la douleur, il comprenait aussi les cris et les larmes mais il ne comprenait pas que l’on puisse abandonner si facilement quelqu’un qu’on a tant aimé. Si c’était elle qui l’avait trompé, il aurait crié, rugit, tout cassé autour de lui, il aurait été en colère, lui en aurait voulut et lui en aurait probablement mis plein la tête mais jamais il ne l’aurait laissé derrière lui. Jamais il ne serait partit sans se retourner. Je me suis déjà excusé pour ce que j’ai fais, ok ?! Tu crois peut-être que tu as été la seule à souffrir, t’as l’impression que je me suis pas sentit minable après ce que j’avais fait ? Tu crois que ça m’a fait plaisir de te voir si mal, de comprendre que j’avais tout gâché entre nous ? Non Camila, non ! Je ne voulais pas l’argent du beurre comme tu dis, je te voulais toi, ma meilleure amie dans n’importe quelles circonstances et ça quoiqu’il arrive, parce que c’était ce qu’on s’était promis, souviens-toi ! On s’était promis que si ça ne marchait pas entre nous, on ne se laisserait jamais tomber. J’ai peut-être fait une connerie mais je n’ai pas été le seul. Il avait confié tout ça dans un seul souffle, une longue tirade sortie tout droit du cœur, entre deux battements, entre deux respirations. Il avait parlé sans réfléchir, c’était la première fois qu’il lui montrait que son geste l’avait blessé. Évidemment que tromper quelqu’un était malhonnête et faisait de lui une personne horrible, mais l’année qu’ils avaient passé sans se parler avait parut sans fin à Mason. Alors comme il voulait se venger le brun, d’avoir été blessé comme ça, c’était pour ça qu’il lui avait proposé de voir ses marques, marques dont il ne savait même pas si elles étaient vraiment là. C’était de la provocation, pour lui faire mal comme elle lui avait fait mal mais sa réponse lui coupa le souffle, lui faisant voir rouge. Chaque muscle de son corps se tendit, jusqu’à en devenir douloureux. Le souffle court, la cage thoracique qui s’élevait de plus en plus rapidement, il aurait pu tout casser autour de lui s’il avait été seul, parce qu’il avait toujours eu des problèmes pour gérer sa colère. A la place, il se contenta de lui balancer ce qu’il pensait vraiment. T’es dégueulasse Cami, tu m’dégoûtes, avant de détourner le regard, profondément blessé. Mais jamais il ne lui permettrait de lire en lui comme il pouvait le faire avec elle. Visage impassible, il ne lui montrerait pas que tout ça le touchait de trop près. La véhémence de ses paroles suffirait sûrement à lui faire comprendre de toute manière.

Sans vraiment comprendre pourquoi ni comment, il se retrouva à genoux devant elle, une douleur aiguë irradiant dans tout son corps. Le souffle coupé, il était plié en deux sur le sol de sa chambre, les mains entre ses jambes, des points noirs dansant devant ses yeux et des bourdonnements s’amplifiant dans ses oreilles. Il avait l’impression d’avoir des acouphènes mais en pire. Il avait l’impression qu’il manquait d’air alors qu’il faisait son maximum pour emmagasiner le plus d’air possible, il sentait la nausée augmentée jusqu’à provoquer un goût de bile dans sa bouche. Venait-elle vraiment de le frapper ? Elle avait peut-être bien fait finalement, parce que quelques secondes avant ça, il ne répondait plus de rien. Pourtant, il était pas comme ça Mace, c’était pas le genre bagarreur, avec un homme ou une femme d’ailleurs. Il arrivait à se canaliser la plupart du temps, mais là, les choses lui avaient échappées. Il n’y avait que Camila qui parvenait à déclencher ce genre de réaction chez lui. Et voilà comment il en était arrivé à genoux devant elle, à l’écouter le traiter comme un moins que rien. Ce moment signait probablement la fin de leur amitié. Ils avaient surmonté beaucoup, la jalousie, les interrogatoires de l’autre, la possessivité, les insultes, les sous-entendus mais jamais ils n’en étaient arrivés à impliquer la famille dans leurs histoires. Ils étaient faits du même bois elle et lui, la famille avant tout, pilier précieux et indispensable dans leur vie. Toutes les familles avaient leurs défauts, et Mason s’était confié à Camila à propos des nombreux défauts de la sienne, et voilà qu’aujourd’hui, elle lui balançait tout en plein visage. Visage devenu rouge de colère. Elle le mettait plus bas que terre et le dénigrait, se moquant méchamment de lui alors qu’il peinait à saisir tous les mots de la brune, les oreilles encore bourdonnantes. Il avait capté l’essentiel du message et quand enfin il parvint à se remettre debout, il tourna les talons et fonça vers la porte. Leur amitié était brisée et il s’était tout dit, c’était sûr. Pourtant il s’arrêta net et fit volte-face. Ils pouvaient encaisser le fait que ses parents ne s’étaient jamais occupés de lui, ils avaient finis par s’y faire ses frères, sa sœur et lui. Plusieurs fois ses cadets lui avaient demandé pourquoi leurs parents avaient tant d’enfants s’ils n’en voulaient pas, Mason n’avait jamais pu répondre à cette question. Pourtant, ça le blessait quand même venant de Cami, mais ce n’est pas ce qui l’avait fait réagir. Non, ce qui l’avait arrêté net dans sa fuite était la comparaison avec son père. Le regard fou qu’il lança à Cami n’était qu’un avant-goût de ce qui allait se produire. Un coup de poing dans le miroir qui se brisa en plusieurs morceaux lui fit du bien. Et toi t’es vraiment une salope, j’avais raison. Mais tu sais quoi Camila, si je venais dans ton club tous les soirs, c’était pas pour les meufs, non je pouvais les trouver n’importe où elles. Si je venais c’était pour toi, pour pouvoir reprendre contact. J’avais espoir que tu finirais par venir vers moi, que tu ferais le premier pas, et chaque fois que tu m’ignorais, je m’envoyais en l’air avec une meuf différente, juste pour me calmer, ouais. Ainsi, elle comprendrait que tout était sa faute et que chaque fois qu’elle l’avait repoussé, il s’était envoyé en l’air avec une autre uniquement pour se venger. Sa main ensanglantée vint ensuite frapper le mur de la brune, laissant un creux et une marque rouge. Oui Camila, rugit-il, je suis un connard. Je t’ai traité comme une merde et je vous traite toutes comme des merdes parce que c’est ce que vous êtes. Avec vous tout n’est qu’apparence et prise de tête, vous ne pouvez pas être comme nous, les mecs ?! Parler franchement, ne pas ruminer des années dans votre coin et revenir vers nous pour nous casser les couilles ? Vous êtes insupportables, vous savez jamais ce que vous voulez sous prétexte qu’on est des connards, mais putain vous êtes des traînées, et on s’en tape nous les mecs ! C’était pas totalement vrai mais il ne contrôlait plus vraiment sa langue à l’heure actuelle. Il se montrait dur mais il n’avait pas le choix, dans cet état, il était impossible de raisonner la brune. C’était pas ce que tu disais pourtant que j’te baisais Camila. Souviens-toi quand tu me disais que je ne serai jamais comme mon père parce que j’étais un type bien, t’as déjà oublié tout ça ? Tu m’diras, ça devrait pas m’étonner, t’as du sortir la même chose à tous les mecs que tu t’es fait depuis. Il avait fait deux pas dans sa direction, il était assez loin pour ne pas qu’elle puisse l’atteindre de nouveau et assez près pour qu’elle puisse voir son regard virulent et ses narines frémirent. La guerre était déclarée.


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MessageSujet: Re: |this heart just wants to break.   |this heart just wants to break. EmptyLun 17 Sep - 23:27


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Elle ignore sa réflexion Cami, qu'elle a parfaitement captée. Elle ne sait pas bien ce qu'il attendait, et si c'était un tapis rouge il devait être bien déçu. Elle sait pourquoi Cami, elle voit bien qu'il essaie. Elle le voit, chaque jour, chaque rencontre, chaque heure passée ensemble. Et elle voudrait, elle voudrait vraiment pouvoir le regarder et ne pas se dire, c'est l'homme qui m'a brisé le cœur. C'est l'homme qui a trahit ma confiance. Mais c'est toujours la première chose qui vient, la toute première pensée. A chaque fois, comme une horloge parfaitement réglée. C'est une plaie qu'elle n'a pas réussi à refermer, une histoire qu'elle n'a jamais réussi à oublier. Celui qui a dit qu'il ne faut pas sortir avec son meilleur ami avait raison. Il mérite une médaille, peut-être même deux ou trois. Elle a tout ces souvenirs Cami, du lycée, de l'école primaire. Les soirées pyjamas, les petits matins en sortie de boite. Les fous rires, les engueulades, les conneries, les remises de diplôme. Avec lui, toujours là, à portée de main, d'oreille, de vue. Toujours dans ses histoires, ses anecdotes. Même dans ses chagrins d'amour, dans les morceaux de son cœur qu'elle a recollé. Plus mal que bien. Quel intérêt? Un sourire en coin vient terminer sa réponse, respecter les normes, quelle idée. Si tu devais porter des talons aiguilles toute la soirée, crois moi, tu feindrais d'être trop soule pour marcher toi aussi. Elle lui avoue, l'air des plus innocents, ses grands yeux perdus dans les siens. Sorry not sorry. Elle hausse une épaule et imagine qu'une auréole irait de paire avec son expression. Good girl? Moi? Jamais. Elle exagère au maximum son dégout à l'idée, même si elle se place dans le spectrum du bien plus généralement que du mal. Peut-être que c'est pour ça. Peut-être que c'est juste parce que je suis extraordinaire. Jeu de sourcil avant d'en rire, l'idée pas si absurde mais bel et bien poussée au maximum.

Elle croit bien que c'est la première fois qu'ils parlent de ça. De l'incident, du grand schisme. Alors elle reste là Cami, les yeux écarquillés à l'écouter débiter ses vérités. Ce qu'elle sait déjà. Parce qu'elle le sait qu'il a souffert aussi. Et elle écoute, mais elle n'entend pas. Elle refuse. C'est sa faute. Sa faute. Il a peut-être souffert mais il n'était pas le récipient de cette peine. Il n'était pas le troisième larron innocent. Ils n'étaient pas bons l'un pour l'autre. elle peut se le dire aujourd'hui Camila, elle peut se l'avouer. Ils étaient en chute libre, cercle infernal qui les menaient tout droit en enfer. Mais il n'en reste pas moins qu'elle n'avait pas mérité ça, ils n'avaient pas mérité ça. Tu comprends toujours pas. Elle secoue la tête, les yeux qui se floutent, les bras croisés sur sa poitrine, maigre protection pour un cœur mis à nu. Ça t'a fait mal Mason, que je te laisse derrière? Ça t'a fait mal de me faire mal, c'est ça que tu dis? Mais est-ce que t'as pensé à ce que moi j'ai ressenti? On avait promis d'être là, et si on avait décidé de se séparer je serais restée. Mais si toi t'avais mal, qu'est ce que tu crois que je moi ressens hein? Qu'est ce que tu crois que ça m'a fait de savoir que mon meilleur ami, mon petit-ami avait couché avec quelqu'un d'autre? Avec ma meilleure amie? Notre meilleure amie? Elle lâche sa bombe, la regarde éclater sur son visage lorsqu'il réalise qu'elle sait. Qu'elle savait depuis le début. J'étais supposée rester après ça? Te regarder être avec elle? Me demander si j'étais rien d'autre qu'un chauffe lit en l'attendant? C'était ça que tu voulais? Que tu me brises le cœur chaque fois que je te regarde? Encore et encore? C'est ça que tu veux Mason? Que je me brise à tes pieds? Elle crie presque à la fin de sa tirade, essoufflée, drainée. Elle n'a plus l'habitude Cami de se disputer avec lui. Elle n'a plus la même endurance, la même violence. Mais ça revient, ça revient vite. C'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas.

Non, et ça revient encore mieux qu'avant, tornade qui tourne ouragan. La belle qui se transforme en bête. Et cette douleur qui se dégage mais qui se dégage mal. Cette peine qui se transforme en haine, qui détruit tout sur son passage. Et surtout lui. La vérité c'est que même si ça lui fait du mal, même si ça lui troue le cœur de lire la surprise suivit du dégout sur son visage, une partie d'elle se réjouit de ce moment. Une partie, toute petite partie est en extase de le savoir blessé, à terre, sur le point d'être annihilé. Enfin. Enfin après des années de souffrance silencieuses elle peut tout sortir, s'exprimer, blesser, détruire. Et elle ne se retient pas Cam, elle donne tout ce qu'elle a, appuie partout où ça fait mal. Elle remue le couteau dans la plaie pour mieux y verser du sel. Et il rend aussi bien qu'il encaisse. Normalement. Elle le regarde partir et une partie d'elle est déçue. Déçue du manque de réciprocité, déçue de cette fin aussi... Maigre. Elle s'est déjà avancée vers son lit pour récupérer son portable et sursaute violemment au bruit de verre brisé. Elle virevolte pour le regarder et constate que c'est sa main qui s'est défoulée sur son miroir. Asshole. Quoi? Elle demande, faiblement, sourcils froncés essayant de faire sens à ses paroles? L'attendre elle? Tout ce temps? Depuis quand? Combien de temps? Elle n'a pas le temps de faire une étude plus approfondie, la haine déferle sur son corps. Un frisson la traverse en croisant ses yeux, c'est de la peur, un peu. De la passion, beaucoup. Trop considérant la situation. Elle se mord la lèvre, pose son regard sur le miroir. QUOI? Elle interrompt de nouveau, cette fois avec beaucoup plus de véhémence. Depuis quand est-ce que c'est devenu un chauviniste à tendance misogyne? Elle a l'impression de ne pas même pas le connaitre. D'observer un inconnu, d'écouter un connard de plus à la radio. Mais t'es qu'un connard. T'as que te taper un putain de mec si on est trop compliquées pour toi espèce d'ordure. Ses accès de violence menacent de refaire surface alors que le coup de genou parait bien trop lointain. Et trop doux. Oui tu m'as baisé, félicitations. Vu ce que tu sembles penser ça n'a pas l'air d'être franchement difficile. C'est ça la vie d'une salope. Elle lui jette à la figure ses propres mots, comme elle aimerait le faire de tout ce qui est à sa portée. Pour la première fois dans sa vie, Camila voudrait être un homme pour pouvoir lui casser la gueule, coups après coups. Tout ce qu'elle fait c'est s'avancer, les hanches qui roulent, les yeux en feu, les traits aguicheurs. Elle n'a peut-être pas ses muscles, ni sa taille, mais elle a d'autres armes Camila, qu'elle n'est pas contre utiliser. En amour comme à la guerre, tous les coups sont permis, n'est ce pas? Alors elle s'approche, pose une main sur son torse, penche légèrement son corps contre le sien. Tu veux savoir un secret? Elle joue sur son moment d'hésitation au changement d'ambiance pour glisser un doigt le long de son bras, tentateur, prémices de plaisir à venir. T'étais pas franchement difficile à avoir non plus. Et puis soyons honnête honey. Son doigt redescend lentement, ses yeux fixés sur ses traits alors que sa main attrape son paquet précédemment malmené à travers son pantalon. Ce n'est pas la taille qui compte, c'est comment on s'en sert. Elle insinue sans mal qu'il est bien monté mais pas exactement doué. Oh, c'est le mensonge de l'année. Le mensonge de tout les mensonges. Mais ça ne l'empêche pas d'avoir l'air de le penser, déesse vengeresse en pleine mission. On ne l'arrêtera pas Cami. Pas avant de l'avoir à ses pieds. Déchu.
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MessageSujet: Re: |this heart just wants to break.   |this heart just wants to break. EmptyMar 18 Sep - 15:38

take a look in the mirror and
what do you see, do you see it clearer
or are you deceived in what you believe
cos i'm only human after all, you're only human after all
don't put the blame on me

La réponse de Camila lui arracha un petit sourire malgré lui, c’était donc ça leur secret à elle et Babi, cette révélation tardive expliquait leurs petites cachoteries de fin de soirée et leurs fous rires incontrôlables qu’il avait souvent mis sur le dos de l’alcool. Il secoua alors la tête, incrédule, toutes ces années où il s’était fait avoir par ses amies, toutes les fois où il avait du porter Babi qui vacillait dangereusement ou rattraper Cami qui manquait de s’écraser sur le sol, c’était ça, du cinéma. Il aurait pu être vexé d’avoir été pris pour un idiot mais non, il était fier, fier d’être ami avec des femmes si malignes et débrouillardes. Et puis, s’il devait être tout à fait honnête, il avait adoré cette proximité avec elles, ce sentiment d’être utile –indispensable, cet instinct protecteur qui l’avait envahit tous ces soirs. J’y crois pas, vous êtes des monstres toutes les deux. Pas sûr que je vous pardonnerai ça un jour. Il n’en pensait pas un mot bien-sûr, si c’était à refaire, il le referait sans hésiter. Et pendant qu’elle lui lançait un regard plein d’innocence, il lèvait les yeux au ciel, excédé par tant de franchisse, on ne la changerait jamais et il aimait ça. A la réplique de la brune, il dut se pincer les lèvres pour ne pas sortir une vacherie. Good girl, elle, sérieusement ? Cette femme était l'incarnation du diable, intelligente, forte, indépendante, pleine de répartie et avec une langue bien pendue. Elle était le cauchemar de tous ces hommes dominateurs qui cherchaient une femme douce et soumise. Et encore une fois, ça lui plaisait à Mason. Extraordinaire elle l’était, unique aussi, mais il ne lui ferait jamais le plaisir de lui avouer, ses chevilles enfleraient et sa tête exploserait. Extraor- quoi ? Disons plutôt que t’es insupportable et que je suis patient, ça équilibre le tout et ça restaure la vérité. Clin d’œil à son intention alors qu’elle se marrait. Voilà ce qui lui manquait à Mason, elle et lui, naturels, détendus, à l’aise et complices.

Si seulement ça avait pu durer plus de quelques secondes, ce moment de calme avant la tempête, le silence comme au centre de l’œil du cyclone. S’il n’était pas si fier Mason, il aurait pu s’excuser une nouvelle fois, la millionième fois, la deux millionième fois ? Il n’en savait rien, il avait perdu le fil, il avait arrêté de compter toutes les fois où il s’était ouvert à elle, cœur à nu, lui promettant qu’il regrettait et qu’il ne voulait pas la perdre. Il ne comptait plus le nombre de fois où il avait faillit verser une larme tellement ça lui faisait mal de la voir détruite, toutes les fois où il l’avait supplié de l’écouter, de lui accorder une seconde chance. Il savait ce qu’il avait fait, il en était conscient. Alors oui, il n’avait pas réalisé la gravité de ses actes sur le coup, il s’était laissé emporter. L’alcool, la musique, tous ces corps qui ondulent et se bousculent, Babi qui se mouvait sur la piste, terrible tentation, inconsciente de l’effet qu’elle produisait sur lui. Ses cheveux qui brillaient dans le noir, son regard voilé par l’alcool et puis ses bras autour de son cou alors qu’il s’était approché d’elle pour danser. Et quelques minutes plus tard, il la plaquait contre un mur, ses lèvres sur les siennes. Un baiser passionné, enflammé par le désir et l’amour qu’il ressentait pour elle. Et puis ses mains qui l’avait soulevé pour qu’elle vienne enrouler ses jambes autour de ses hanches et voilà qu’il ne parvenait plus à se contrôler, le brun. L’espace d’un instant, il avait tout oublié, sa vie misérable, ses parents absents, ses frères et sœurs sur lesquels il était censé veiller, son boulot, l’affaire sur laquelle il travaillait, le mariage de Rafael qui venait à peine d’être célébré et sa dernière dispute avec Camila. Dans les bras de Babi, il avait tout oublié alors que ses baisers se faisaient plus pressés, plus envieux d’aller plus loin, de ne pas s’arrêter, et c’était ce qu’ils avaient fait, ils ne s’étaient pas arrêtés, jamais. C’était le lendemain qu’il avait réalisé qu’il venait de briser l’une de ses plus belles relations, et son amitié la plus précieuse. Pourtant, il n’avait pas réussit à totalement regretter son geste. Au début de la tirade de Cami, il culpabilisa, elle avait raison, il avait été égoïste, il n’avait pensé qu’à lui et à ce qu’il ressentirait s’il devait la perdre pour toujours. Il avait essayé de se mettre à sa place mais il n’y était pas parvenu, il était incapable de gérer ses propres sentiments, alors comment pouvait-il se mettre à la place d’une femme au cœur brisé ? Et plus elle parlait, plus la tête lui tournait à Mason. Elle savait, elle était au courant. Depuis quand ? Comment ? Qui lui avait dit ? Babi avait-elle céder à la culpabilité et tout révélé à sa meilleure amie dans une crise de conscience ? Et si c’était le cas, pourquoi ne lui avait-elle rien dit ? Le souffle coupé par cette révélation, Mason ne savait plus où se mettre, la culpabilité et la honte serraient sa cage thoracique si fort qu’il avait l’impression de manquer d’air. Plusieurs fois il ouvrit la bouche avant de la refermer, sans savoir quoi dire. S’ils lui avaient caché tout ça avec Babi, c’était avant tout pour la protéger, et probablement, qu’au fond d’eux, ils étaient trop égoïstes pour prendre le risque de la perdre. Camila.. Il ne savait pas quoi lui dire, comment s’excuser d’une telle atrocité ? Je.. J’ai pas.. Première fois qu’il bafouillait autant, le brun. C’était pas prévu, c’est arrivé comme ça et je.. On se sentait tellement mal avec Babi qu’on a.. On a menti éhontément pendant quatre ans parce qu’on était trop faible pour affronter la vérité en face ? Non, il ne lui dirait pas ça. Je te demande pardon, je suis tellement désolé. Si tu savais comme je m’en veux, si tu savais comment je me suis senti minable en réalisant ce que j’avais fait. Mais c'était trop tard, désormais, le mal était fait. Les mâchoires serrées, les yeux humides, il détourna le regard, comme un enfant pris sur le fait et attendant la sentence de son bourreau. Il se pinça les lèvres, pour ne pas craquer, mais surtout pour ne pas que LA question qui fâche franchisse ses lèvres, mais chasser le naturel, il revient au galop. Curiosité oblige, il lui demanda. Comment tu l’as su ? Et pourquoi tu ne nous en as pas parlé plus tôt ? Pourquoi il t’a fallu quatre ans pour dire ce que tu ressentais vraiment ? Trop de non-dits qui les bouffaient, trop de rancœur et voilà qu’enfin, après toutes ces années, ils étaient sur le point de s’ouvrir vraiment l’un à l’autre.

Et alors que les choses ne semblaient pas pouvoir dégénérer plus que ça, alors que les propos blessants avaient déjà franchi leurs lèvres, tout était sur le point de basculer à nouveau. Son poing dans le miroir à l’évocation de la possible ressemblance avec son père, la pire insulte qu’elle pourrait lui faire et elle le savait, le meilleur moyen de le blesser. Son point faible, le rejet qu’il avait ressenti durant son enfance, le manque d’amour et d’affection, les doutes parce que quand il n’avait que six ans, il ne pouvait pas savoir que les Martins étaient simplement de gros connards, il pensait simplement qu’il était un mauvais fils. Et ça le blessait Mason d’entendre ça de la part de Camila, alors son poing avec fini dans le miroir, lui apportant au passage sept ans de malheur. Et puis dans le mur, comme si la douleur physique pouvait effacer ce qu’il ressentait au plus profond de lui, comme si frapper un putain de mur pouvait lui faire oublier ce qu’il venait d’entendre, et surtout ce qu’il s’apprêtait à dire. Il avait mentit, les femmes, il les aimait, même un trop d’ailleurs. Mais c’était sortit, et c’était trop tard, libérant au passage la lionne qui sommeillait en Camila. Il faudrait savoir Cami, c’est moi le connard ou c’est toi la salope ? Il en avait assez de ses engueulades Mason, assez de leurs prises de têtes régulières, ils arrivaient encore à se déchirer alors qu’ils n’étaient plus ensembles, ils arrivaient encore à se briser, à s’effriter, à se détester tellement ils s’aimaient. Ouais c’était sûrement ça, ils s’aimaient et c’est ce qui bloquait entre eux. Il aurait voulu lui faire mal Mason, lui dire que des meufs, il en avait baisé d’autre, qu’elle était une de plus ajoutées à sa liste mais alors qu’il ouvrait la bouche, le regard de la brune changea du tout au tout. Un léger froncement de sourcils quand il la vit s’approcher, féline et déterminée. Elle se colla à lui, susurrant à son oreille. Il s’attendait au pire Mason, au point où ils en étaient de toute manière, tous les coups étaient permis et ce qu’elle pourrait lui dire ne pourrait être pire que ce qu’elle avait déjà lâché précédemment. Il s’attendait à exploser, à bouillir intérieurement, pourtant il sourit le brun. Sourire mesquin sur son visage d’ange. Elle mentait, il le savait. Parce qu’il avait beau avoir des doutes et des questions Mason, il était sûr d’une chose, il assurait au lit. Ancien playboy au lycée, il avait eu le temps de s’exercer et se perfectionner avant de se mettre avec Babi et Cami, et toutes deux le savaient. Mais ce n’étaient pas ses mots qui lui avaient fait écarquiller les yeux à Mason, c’était ses mains sur son corps. Il essayait de garder le contrôle le brun mais tout le trahissait, ses cheveux hérissés contre sa nuque, ses pupilles dilatées, sa gorge sèche et sa langue qui chatouillait inconsciemment ses lèvres, sa cage thoracique qui se soulevait de plus en plus vite, de plus en plus haut à mesure que son corps le trahissait, son souffle chaud qui devenait de plus en plus rauque et son cœur qui battait, prêt à exploser. Et puis doucement, il l’attrapa par les épaules et la fit pivoter pour la plaquer contre le mur. Il avait essayé de se contrôler Mason, pourtant chaque muscle de son corps était tendu et il savait qu’elle l’avait sentit Camila quand elle l’avait touché. Ses lèvres allèrent s’écraser sur les siennes, douces, chaudes, sucrées. Il l’embrassa passionnément et ouvrit légèrement les lèvres pour que sa langue puisse aller trouver la sienne, la cherchant, la caressant sensuellement. Il avait envie d’elle Mason, elle l’avait cherché, elle allait le trouver. C’était toujours comme ça entre eux, des disputes acerbes se terminant en ébats enflammés. Cami, chuchota-t-il contre ses lèvres. Ses lèvres qui descendirent titiller son cou alors qu'il l'a sentait frissonner. Il savait l’effet qu’il lui faisait, l’effet qu’il lui avait toujours fait. Et puis d’un geste rapide, il ouvrit la veste qu’elle venait d’enfiler et la fit glisser par terre. Mason n’avait plus aucun contrôle sur lui, sur son corps, se laissant guider par son instinct, répondant aux caresses de la brune. Ça lui avait manqué, ce côté sauvage et incontrôlable de leurs ébats, les disputes qui finissaient toujours sous la couette, d’une manière ou d’une autre, la passion et l’envie qui l’embrasaient, Camila, son point faible. Alors ses mains glissèrent sous son t-shirt qu’il fit passer par-dessus sa tête, un sourire satisfait sur les lèvres. Il alla mordiller le lobe de son oreille et la peau de son cou, juste à cet endroit qu’il savait sensible. Tu vas regretter ce que tu viens de dire, murmura-t-il, son souffle chaud caressant son cou. Et avec une facilité déconcertante, il la souleva et alla l’allonger sur son lit. Il savait ce qui allait arriver Mason, cette fois-ci, il en avait pleinement conscience et il ne regretterait pas. Et il espérait secrètement qu’ils ne s’arrêteraient pas de la nuit, jamais.


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MessageSujet: Re: |this heart just wants to break.   |this heart just wants to break. EmptyMar 18 Sep - 23:00


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Elle joue les innocentes Cami mais ne trompe personne. Elle n'essaie pas tant que ça de toute façon. Elle sait que ça le fera rire plus qu'autre chose. Ce qu'elle constate avec sa réponse et son roulement de prunelles qui lui tire un léger rire. Tout un mythe qui s'effondre. Ses doigts remettent une mèche de cheveux derrière son oreille, n'ayant guère envie d'avoir sa vision coupée en deux. Elle hausse une épaule à son explication, préférant la sienne mais étant capable de reconnaitre la vérité. Possible. Elle est parfaitement consciente de sa capacité à exaspérer son prochain, preuve en est la taille réduite de son entourage. Et le désert de gobi qu'est sa vie amoureuse. Et cela inclus son histoire avec Mason, aussi extraordinaire qu'elle ait été. Elle se perd dans les souvenirs Cami. Ces premiers jours de peine, d'incertitude, de solitude extrême. Ils n'auraient pu la trahir plus. Non seulement coucher ensemble, mais en plus lui taire la vérité. Elle n'arrivait pas à penser à autre chose Cam, au début. A les imaginer, à essayer de deviner, de savoir, de comprendre. Ce pourquoi qui n'aurait jamais de réponse. Mais c'est ce silence qui laisse la cicatrisation impossible, ces secrets qu'il gardent près de leurs cœurs. Elle pensait Cami, elle en était sure que le sortir ça lui ferait du bien. Qu'une fois là, sur le tapis ça irait mieux, ce serait plus facile. Mais c'est pas le cas. Non, en réalité c'est pire. Deux fois pire parce que ça ravive tout. Elle pensait que de le voir comprendre, de le confondre dans ses mensonges lui apporterait un modicum de confort. Mais la vérité c'est qu'elle est là Cami, devant lui et tout ce qu'elle a envie de faire c'est pleurer. Pleurer pour l'adolescente qui n'avait pas eu le droit d'entamer la vie avec son prince charmant. Pleurer pour la jeune adulte que l'on avait trahit. Pleurer pour l'adulte qui n'arrivait pas à laisser tomber, à oublier. Juste pleurer. Ses excuses ne lui apporte pas le moindre plaisir. Pas même malsain. Rien, rien que le vide de cet amour qu'elle se tue à conserver. Être désolé ça ne change rien. Elle répond simplement, parce que c'est le cas. Ça n'avait rien changé à l'époque et ça ne change rien maintenant. Quelle importance. Peu importe, comment elle l'a apprit, peu importe qu'elle l'ait gardé pour elle. Peu importe tout ça, pas vrai?

Au final, ils étaient toujours là. Toujours à s'exposer, à s’exploser. Toujours à se chercher mais surtout à se trouver. C'est un schéma vu et revu. S'accuser, s'insulter, se réconcilier violemment sur le coin d'un meuble, contre un mur. Passer la nuit à s'oublier, à se pardonner. Pour tout recommencer. Ils retombent dedans si facilement que c'en est presque effrayant. Elle le lit dans ses yeux Cami, ce besoin qui rivalise le sien. Ce feu qui a besoin de s'échapper, cette sortie de secours facile, si facile. Elle ne répond pas Cami, c'est la salope qui prouve au con qu'elle a raison. C'est deux corps qui se rapprochent, deux peaux qui s'électrisent. C'est des années de tension qui trouvent résolution alors qu'elle se retrouve de nouveau contre le mur. Ses yeux trouvent les siens, le cœur qui s'emballe, la poitrine serrée. Peau sensible, poils qui se hérissent, l'envie qui se transforme en besoin sous son regard qui la dévore. Elle sait qu'elle ne peut rien faire Cami, pas lorsqu'il la regarde comme ça. Parce qu'elle oublie tout. Leur dispute, leur passé, Babi, tout passe aux oubliettes. Ce n'est que Mace et Cami, ses mains qui la font frissonner, ce regard qui l'embrase toujours un peu plus, et toute raison qui s'envole alors que leurs lèvres se rejoignent. Ce n'est ni doux, ni tendre. C'est une invasion de sensations, de lèvres, de langues. C'est un gémissement qu'elle ne peut retenir alors que leurs langues se redécouvrent. Ses mains agrippent son tee-shirt, incapable de faire autre chose que de subir l'attaque, que de rendre les armes, son corps malléable sous le sien. Elle suit ses lèvres lorsqu'elles quittent les siennes, sa gorge laissant entendre son mécontentement.

Elle ne veut pas qu'il s'arrête, pas maintenant, plus jamais. C'est son corps entier en feu contre le sien, un besoin qu'elle n'arrive pas à maitriser. Son corps qui frisonne lorsque son nom glisse sur les lèvres, lorsque ses dents trouvent sa nuque. Mason. Elle murmure en l'aidant à se débarrasser de sa veste. Sa peau lui semble trop petite pour son corps, les vêtements encombrants, soudainement si lourds sur sa peau. Ses mains ne savent qu'agripper, ses yeux le dévorer. Ses ongles trouvent prise dans son dos alors que son corps se cambre, offrande à ses lèvres. Elle en demande encore, et encore. Elle l'attire contre elle, ce besoin de le sentir là, de le savoir ici, peau contre peau. Elle cligne des yeux et elle se retrouve sur le lit, le souffle coupé. Elle cligne et elle est là, nue, corps enfiévré et cœur en ébullition.  Elle cligne et il est là, regard ardent, muscles tendus, passion évidente, et cette envie qui le brûle comme il l'enflamme. Mason. Please. Elle souffle entre deux gémissements, entre sensualité et pur désir. Et c'est la délivrance, il est là, enfin, enfin. Elle murmure son nom, son plaisir, ses envies. Ses ongles qui creusent pour le retenir, l'attirer vers elle un peu plus, jamais trop. Plus vite. Plus fort. La sueur perle sur son front, cheveux qui s'emmêlent, paupières closes, voix qui se perdent, plaisir qui culmine. Là. Mason. Mason. Juste. Juste. Tout explose.

Elle ouvre les yeux Cami, le cœur qui s'envole, le corps moite, la respiration saccadée. Fuck. Elle murmure alors que ses cuisses se rencontrent, essayant de diminuer la tension. Son torse retombe sur le lit, ses yeux qui ne peuvent s’empêcher de scanner sa chambre, vide. Il lui faut quelques secondes pour réaliser que ce n'était qu'un rêve, qu'un putain de rêve. Perdue entre honte et besoin, elle ferme les yeux, sa main se glissant sous les draps, incapable de se rendormir en l'état.

xxxxxx
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