-- she found the good in goodbye.

sanaa montgomery
a reason, a season and a lifetime
© unknown/no title

never trust or love a wild thing.

âge ~ quarante six-ans révolus. voilà près de quinze ans qu'elle a arrêté de se réjouir de sa date d'anniversaire et de son âge. elle se sent assez jeune dans sa tête et son corps, pour ne pas développer un complexe d'insécurité. date et lieu de naissance ~ née à l'arrière d'un taxi qui roulait aux abords de Rockaway Beach, Queens, elle a poussé son premier cri en janvier mille neuf-cent soixante-douze. nationalité ~ elle ne connait pas grand chose de ses origines, la Jamaïque a cependant été mentionnée sur son acte de naissance, dans son dossier d'adoption. en tout cas, la nationalité américaine est la seule qu'elle ait connue. métier ~ après beaucoup (trop) d'années d'études en médecine générale, Sanaa s'est spécialisée en chirurgie pédiatrique. Il lui arrive également d'assurer quelques consultations en cabinet, quand le temps le lui permet. Elle a été mutée à l'hôpital de Coney Island il y a quelques semaines, en tant que cheffe de service. statut civil ~ divorcée, depuis un nombre d'années qu'elle préfère taire. c'est l'histoire de sa vie, elle le sait, qui n'a pas fonctionné parce que la nature en a décidé ainsi. Sanaa est seule, terriblement seule et elle a du mal à remédier à cette situation. statut monétaire ~ l'opulence, elle n'a pas grandi avec. pour dire vrai, elle a longtemps vécu avec le strict minimum et celui lui a appris à dépenser avec précaution et réflexion. si aujourd'hui ses revenus lui permettent de mener un train de vie plus que plaisant, elle ne se permet pas (assez) les folies qu'elle pourrait faire. groupe ~ save the last chance.

all night long slow down the song

diplomate, taquine, sensible, complexe, réfléchie, pédagogue, charismatique, blessée, émotive, passionnée, nerveuse, réservée.

- BACKGROUND Sa génitrice n'était âgée que de quinze ans, quand elle l'a eue. Sanaa, adolescente, s'est imaginée bien des histoires quant au pourquoi du comment elle a choisi de ne pas l'élever, de la laisser entre les mains d'étrangers. Pire encore, des services sociaux. L'explication officielle ne lui convenait pas; elle n'a jamais réussi à intégrer que les moyens avaient pu lui manquer, qu'elle n'était qu'une erreur dans le parcours de vie de sa dite mère. Une erreur, ni plus ni moins que quelque chose dont elle avait pu choisir de se débarrasser. Parce que trop encombrante, trop embarrassante. Sanaa ne connait rien de sa mère biologique, on lui a cependant assuré qu'avant de signer les documents légalisant son abandon, elle a tenu à la prénommer. Sanaa, dont elle ignorait la signification jusqu'à ce qu'elle se renseigne et qu'elle divague à nouveau, se demandant si par hasard, elle avait cherché à lui faire passer un message. Sanaa, c'était une enfant du système parmi tant d'autres. Une enfant ballotée de foyers en foyers; elle a appris à ne pas s'attacher aux gens, histoire de se préserver de multiples déchirements inutiles. A ses seize ans, elle a obtenu l'autorisation d'habiter seule, après avoir bataillé sans relâche. Elle voulait s'en sortir, sortir de la dangereuse spirale dans laquelle elle était engagée depuis sa naissance.
- ADONIS Le premier amour, complètement dans le cliché. Celui qui fait mal au ventre et un bien fou en même temps. Celui qui donne des ailes, fait voir la vie en rose et bleu et qui on en est persuadé, durera aussi longtemps que les deux êtres respireront. Elle n'avait pas dix-sept ans, quand ils se sont rencontrés. Il est arrivé dans sa vie sans crier garde, un coup de foudre comme en n'en a rarement et ils ont très vite formé un couple déjà emblématique à leur jeune âge. Amoureux, la précocité a été marqueur de leur vie commune; emménagement, mariage, tentatives de conceptions. Ces dernières ont d'abord été excitantes, spontanées, ludiques. Les mois ont passé, et bientôt le stress et l'inquiétude s'en sont mêlés. Obsédée à l'idée de voir son ventre s'arrondir un jour, la peur de voir ses périodiques arriver s'est transformée en panique et véritable angoisse. S'en sont suivies des disputes, parfois violentes imprégnées de frustration auxquelles ils n'ont finalement pas survécu. Elle qui avait enfin trouvé la personne, sa personne se retrouvait à nouveau seule, désemparée et le coeur brisé après quelques années de passion. Elle avait la petit vingtaine quand ils ont divorcé, si jeune et pourtant déjà marquée par la vie et ses peines. Les papiers du divorce signés, elle est partie. Vivre à New York lui était devenu insupportable, c'est dans une lettre qu'elle s'est livrée à son désormais ex-mari, une lettre signant définitivement son départ de la ville, accessoirement de sa vie.
- TORONTO Ryerson University, c'est là où elle choisi de poser ses valises et où elle a été admise pour poursuivre ses études avec l'aide d'une bourse universitaire des plus généreuses. Victime des séquelles laissées - autant psychologiquement que physiquement - par son incapacité à procréer, il lui a fallu réapprendre à vivre. Des repères, elle n'en avait plus et son coeur était lui, encore empreint d'une tornade se sentiments. Elle s'est d'abord plongée dans les bouquins de médecine, voulant s'assurer un avenir brillant; il était hors de question qu'elle échoue aussi dans sa vie professionnelle. Ensuite, elle a pris le temps d'accorder de l'importance à sa vie sociale. Toujours seule dans le fond, elle a tout de même réussi à tisser des liens qu'aujourd'hui encore, elle chérit. Ses diplômes en poche, elle a juré dévouement et passion à son métier; parfois surmenée, il était tout de même rare qu'elle quitte une salle d'urgences pleine à craquer, malgré la fin de sa garde. Les enfants, une source de motivation exceptionnelle. C'est un sentiment de gratification intense qu'elle ressentait après avoir opéré et s'être assurée de la bonne suite des traitements post-op.
- MISCARRIAGE La ville lui a offert un semblant de stabilité. Un semblant de la vie qu'elle a toujours souhaité mener, aimée et entourée. Elle a vécu en concubinage pendant près de six ans, avec un homme qu'elle affectionnait particulièrement. Une complicité évidente les liait, devenir parents n'aurait été qu'un bonus, pour lui tout du moins. Pensant avoir accepté sa condition, la question de maternité ne faisait plus partie de ses préoccupations premières. Pourtant, elle est tombée enceinte, Sanaa. Out of the blue, des symptômes inconfortables et surtout inhabituels l'ont conduite à procéder à un test de grossesse. Puis deux, trois, et plusieurs prises de sang. Juste pour être sûre, certaine que son subconscient ne faisait pas des siennes. Enceinte, elle a attendu les douze premières semaines, les semaines les plus critiques avant d'annoncer quoi que ce soit, à qui que ce soit. Hésitante toujours, comme si l'annoncer mettrait fin à la magie de le savoir, elle a fini par avertir son entourage. Un bonheur de courte durée, malheureusement. C'était une fin de journée normale, jusqu'à ce qu'elle constate des pertes sanguines, des contractions trop douloureuses pour n'être que bénignes. Devenir mère, le désir de toute une vie qu'elle a regardé s'éloigner, très loin. Dans le bureau du gynécologue, elle avait essayé de deviner ses affirmations, d'anticiper ses diagnostics et réponses, sans verser une seule larme. Une endométriose sévère, un utérus hostile, ce sont les bribes de mots dont elle se souvient et qui l'ont fait quitter la pièce, toujours sans un mot. Parce qu'elle a pris conscience, que le problème, comme la fois précédente, était bien elle.
- ISAIAH Le miracle. La grossesse qu'elle ne pensait jamais vivre dans son intégralité, le bébé qu'elle était certaine de ne jamais avoir. -
- RETURNING TO NYC Elle a hésité. Après plus de vingt ans passés au Canada, après plus de vingt ans à essayer de mener une vie normale, l'opportunité de retrouver son pays et sa vie natals s'est présentée alors qu'elle ne s'y attendait pas. Cinq semaines de réflexion ont été nécessaires, et même après avoir accepté, elle n'est pas certaine d'avoir prise la bonne décision. Si elle a eu l'occasion de revenir dans la grosse pomme à de diverses occasions, elle ne s'y est jamais attardée bien longtemps. Par malaise, mal-être ou simple envie de retourner chez elle. Ici, l'installation est définitive. Et même si elle pense ses blessures du passé pansées et enterrées, l'appréhension d'en affronter les démons est indéniablement présente.

cause we're ready for the fame.

Spoiler:

Invité

Kerry ? :réflechi: Choix plutôt banal je dirais -- she found the good in goodbye. 547617587

Re-bienvenue chez toi et bon courage pour ta fiche -- she found the good in goodbye. 974093833

♥:

de où tu te permet ?????
kerry washington,
après cable girls, tu veux rire, mais je suis entrain de recommencer scandal,
are u in my head ?
t'es trop, trop trop parfaite,
je vais craquer à cause de toi,
send help.
(re)bienvenue ma douce
-- she found the good in goodbye. 3210110826