big girls need big diamonds. (berlioz)

“big girls need big diamonds
Une dernière couche de rouge à lèvres bon marché, acheté au Duane Reade du coin de la rue. Te voilà prête pour sortir et t'amuser comme tu sais si bien le faire. Tu as opté pour du blanc ce soir, une petit robe courte évasée et ouverte dans le dos. T'as travaillé toute la semaine en faisant des heures en plus. T'as besoin de te vider la tête. Du haut de tes escarpins, tu virevoltes devant le miroir en gloussant pressée de rejoindre les rues de Manhattan. Ton téléphone affiche vingts et une heure lorsque tu rejoints la cuisine où tu retrouves tes parents et un de tes frères, les autres sans doute déjà plus à la maison. Le regard de ton père, il n'apprécie guère tes tenues de sortie, tu le sais. Tu n'es plus une petite fille après tout, il faut qu'il se mette dans la tête que tu as grandis. Difficile pour un père de voir sa petite dernière devenir une femme. Un bisou sur la joue de ta tendre mère et te voilà déjà sauter dans un taxi. Direction Manhattan et ses boites de nuit branchées. Un texto a Kara pour la prévenir que tu ne devrais plus tarder à arriver, vous avez prévu de vous rejoindre avec les filles directement sur place. Tu te laisses déposer une rue avant ta destination, c'est le genre d'endroit où tu arrives avec des voitures tape à l’œil. Alors toi et ton petit taxi venu tout droit de l'est de Harlem, tu vas éviter. Les talons qui claquent sur le trottoir bondé de monde, c'est vendredi soir. Tu t'actives en évitant de ramasser par terre et te voilà arrivée, maintenant tout le monde te connait ici. En partie grâce à Kara qui te fait découvrir chaque jour des endroits huppés, si seulement il savait tous. Petite imposteuse qui joue parfaitement bien son jeu. Kara n'est pas encore arrivée, tu décides de l'attendre à l’intérieur. Ce lieu te fait rêver. Ce monde qui n'est pas le tien, tu as toujours ses étoiles dans les yeux. Tu avances vers le comptoir, le barman qui ne manque pas de te scruter de ses yeux et tu viens sourire timidement. Qui n'apprécierait pas d'être regardé ?

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“big girls need big diamonds / @Berlioz Hudson
Apparences de petite princesse dans ta jolie robe d'occasion, personne à par toi es au courant. Tu flânes au beau milieu des gens. L'air de rien, comme étant du même acabit qu'eux. Des regards qui se posent sur toi, tu n'a jamais laissé les garçons indifférents de tes jolies courbes et ton petit minois aux airs angéliques. Postée près du bar, tu patientes que tes copines apparaissent enfin.  En attendant, tu sondes un peu de ton regard les lieux et tu l'aperçois lui avec sa pouf sur les cuisses. Tu lèves les yeux au ciel avant de faire face au bar pour ne pas qu'il t'aperçoit à son tour, ça t'agaces fortement. Quelques doux regards échangés avec le beau garçon qui s'active derrière son comptoir pour te détendre de ce que tu viens de voir, il ne cesse de te sourire depuis ton arrivée. Ça te flatte et t'intimide à la fois. Un frisson vient brusquement parcourir ton corps, sa main qui frôle ton dos et sa voix que tu reconnaîtrais entre mille. Cette homme qui te fait totalement perdre la tête. " Et pourquoi je ne le laisserais pas me regarder au juste ? Cela fait toujours plaisir de se sentir désirable aux yeux d'un beau garçon. " Tu piques, volontairement alors que ses lèvres vagabondent sur la peau de ton cou, cela pourrait presque te faire oublier qu'il vient de flirter avec une autre juste avant toi. Presque. Même ces mains qui viennent te caresser. Ses caresses tendres qui te font fondre ne te font pas oublier cette scène qui t'a agacé. " Tu avais l'air en bonne compagnie. Où tu l'as mise ta groupie ? " Jalousie. Tu ne peux pas la réfuter, elle est bien présente. Ce désir qu'il ne soit qu'à toi. Rien qu'à toi. Évidence est que cela ne pourra jamais être le cas, il ne t'a jamais rien promis. Toi non plus d'ailleurs. Alors, tu te contentes de ce qu'il a à te donner le temps d'une nuit bien souvent.

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Cette jalousie que tu n'arrives pas contrôler et qu'il te le fasse remarquer, ça t'énerve. Tu pestes en silence contre toi-même d'être aussi lisible en sa présence, t'aimerai qu'il ne perçoit pas tes émotions. Gamine qui n'arrive pas à faire semblant avec ses sentiments. " La même chose pour moi. " Arborant ton plus beau sourire envers le barman qui ose à peine poser ses yeux sur toi désormais, depuis que tu es dans les bras de Berlioz. Des bras dans lesquels tu te sens si bien, spéciale même. Et ces lèvres se posent sur les tiennes, elles sont douces. Toujours le même effet sur toi qui te traverse le corps de part en part. Ça te retourne le cœur et qu'est-ce qu'il est fragile ton petit cœur. Sur un petit nuage, tu te laisses porter par ce baiser fermant tes yeux. Une de tes mains vient même caresser sa nuque et ses cheveux.  Te décollant doucement de ses lèvres, tu te retournes pour lui faire face. Une petit sourire qui se dessine sur ton visage, les yeux pétillants. Avec lui, tu te sens vivante. Des étoiles dans les yeux. Les yeux d'une fille amoureuse ? Sans doute. Tes mains se posent autour de son cou et ton regard se plante dans le sien. " Et arrêtes de dire que je suis jalouse, c'est faux. " Crédibilité zéro, a qui veux-tu faire croire que tu n'as pas cette petite rage en toi lorsqu'une fille s'approche un peu trop prêt de lui ? Tu enchaînes, ta tête qui penche légèrement sur le côté. Tes yeux ne quittent pas les siens. " Tu fais ce qu'il te plait tout comme moi je fais ce qu'il me plait. "  Menteuse. Qu'il fasse ce qu'il lui chante te déplais, mais tu ne peux rien y faire. Tu n'as pas le droit de lui imposer des limites, vous n'êtes pas en couple après tout. Tu laisses doucement glisser tes mains sur son torse, te mordillant doucement la lèvre. Ce garçon, il te fait craquer. Beaucoup trop.

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Cette posséssivité qu'il peut avoir avec toi, même si tu viendras toujours dire le contraire, ça te plait. Tu aimes lui appartenir autant que tu aimes lui résister. Tu succombes toujours, tu ne lui résistes jamais trop longtemps de toute façon. Tu te détaches doucement de son emprise, de la distance vient se mettre entre vous. Une main de tes mains qui se pose sur ta hanche. " Tiens donc... Arrêtes moi si je me trompe, mais jusqu'à preuve du contraire toi et moi nous ne sommes pas ensembles. Alors si l'envie me prend de finir la soirée avec... " Tu stoppes ton petit discours quelque secondes, alors que ta tête tourne en direction du comptoir. " ... ce barman par exemple. Rien ne pourra venir me l'empêcher mon cher. Je n'ai aucun compte à te rendre. " Tu ignores les menaces qu'il a proliféré juste avant. Ton verre plein qui prône toujours sur le comptoir que tu viens prendre pour y tremper tes lèvres, juste une légère gorgée. Toujours cette distance que tu as mise entre vous, ton regard se pose en direction de sa bande d'amis. " Ils t'attendent. Et mes amies ne devraient plus tarder arriver. " Tu termines ta vodka, pas cul sec car tu sais très bien que tu pourrais le regretter ensuite. Sourire au bout des lèvres, tu avances un peu plus vers lui et tu viens lui mettre ton verre vide entre ses mains. Le bout de ton index manucuré frôle ses lèvres que tu as terriblement envie de saisir. Tu résistes. " Merci pour le verre. " Un petit clin d’œil avant de tourner les talons, pour t'échapper. Clairement tu le cherches, ce petit jeu du chat et de la souris. Ses bras te manquent déjà, tu freins l'indifférence alors qu'au fond tu ne veux que lui. Juste lui.

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Toi, tu n'es pas de ses filles qui ouvrent leurs cuisses au premier venu qui passe par là. Ça t'arrives de te laisser séduire timidement, t'apprécies que l'on puisse poser des yeux admiratifs sur ta silhouette. Que l'on te dise que tu es jolie, quelles demoiselles n'aiment pas être complimentées après tout ? Non, tu ne te vantes pas de plaire aux regards des garçons, loin là. Toi, tu es sans prétention. Difficile à expliquer que tu es pu t'amouracher d'un garçon comme lui. Un ego surdimensionné. Une telle arrogance. Deux opposés et ce, en tout point qui pourtant s'attirent comme des aimants. Il te vient parfois à te demander si son regard vis à vis de toi changerait, s'il venait à apprendre que tu es simplement cette petite cubaine de Harlem. Cette pauvre fille qui tente par tous les moyens de mettre un pied dans un milieu qui n'est pas le sien. Te trouverait-il pitoyable ? Tu y penses souvent, ça te fait même peur parce que ton cœur s'emballe pour lui. Qu'il te jette comme une malpropre comme il a pu le faire avec l'autre pouf, tu ne pourrais clairement pas le supporter. Alors tu mets donc tout en oeuvre pour parfaire ce mensonge qui devient de plus en plus lourd chaque jour sur tes petites épaules. Trop tard pour reculer, tu n'as plus le choix maintenant. Du haut des escarpins, tu t'éloignes de lui te doutant bien qu'il ne te laisseras pas t'échapper si facilement. Surprise sans vraiment l'être finalement, une pression sur ton poignet qui ne manque pas de te faire grommeler. Tu n'as guère le temps de réagir que te voilà au plus prêt de lui capturant tes lèvres subitement, tu laisser échapper un léger gémissement. Une punition lorsqu'il décolle ses lèvres des tiennes. Tu râlerais presque, t'en veux plus. Bien sur qu'il est tout ce dont tu as envie. Ton cœur. Ton corps lui sont totalement fidèle. Lui, uniquement lui. " Tu ne devrais pas être aussi sûre de toi Hudson, tu pourrais bien tomber de ton piédestal." C'est évident qu'il l'est, il arrive à lire en toi comme dans un livre ouvert. Tu ne peux pas faire semblant. Tu n'y arrives pas. Ta robe qui virevolte quand il te fait pivoter pour venir te poser de nouveau dos à lui. Ses frissons sur ta peau lorsque sa main vient se poser ta cuisse, tu peux que te résoudre qu'il te rend complètement folle. Sa présence. Ses gestes. Toutes ses choses qui te font faiblir. Tes doigts viennent caresser sa main toujours poser sur ta cuisse, en rigolant doucement. " Arrêtes tes bêtises... " Ce peu de conviction dans ta voix. Est-ce vraiment ce dont tu as envie ? Pas si sûre.

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“big girls need big diamonds / @Berlioz Hudson
Captivée par cette homme à l'allure de conquérant, il sait ce qu'il veut et toi, c'est ce que tu apprécies chez lui. Et s'il n'est question que de ça. Tout te plaît chez cette homme, même ses défauts qui ont le don de t'agacer le rendent plus sexy que jamais. Jeune fille amoureuse. Jeune fille trop fière pour le reconnaître. Tu frissonnes encore, sans fin au contact te ses mains sur ta peau. Sa main qui se place bien trop dangereusement sous ta robe blanche, ton coeur s'emballe immédiatement, tu ne peux contrôler tes émotions. " Jamais ! " Brève parole qui vient le contredire, mais ton corps tout entier te trahis, tu le sais. Tu restes camper tout de même sur tes positions, tu ne lui offriras pas ce plaisir d'admettre qu'il a raison. Du moins pas toute de suite, tu résistes du mieux que tu peux. Ton corps prêt à flancher d'une seconde à l'autre. Ta tête vient se pencher en arrière pour lui donner un bien meilleur accès à ton cou. Tu aimes sentir ses levres frôler ta peau, l'embrasser. Tu le laisses prendre possession de toi. Tu as beau dire le contraire, tes gestes et ta façon de faire révèlent bien que c'est de lui que tu as envie, terriblement. Que c'est avec lui que tu veux partager cette soirée. Ton corps le réclame comme un appel à l'aide. Au rythme du son de la musique, tes hanches se mettent doucement à bouger. Toujours dos à lui, tu prends sa main de libre alors que l'autre ne bouge pas de ta dentelle blanche. Que tu ne le veuilles ou non, ce soir tu es à lui.

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Tout ton corps réagit à ses caresses et ses baisers, tu ne luttes pas car c'est tout ce dont tu souhaites, pourtant tu lui tiens tête. Pour le défier sans nul doute, tu te jettes délibérément dans la gueule du loup. Tu ondules contre lui, te laissant bercer par la musique. Cette foule bien présente autour de vous, mais cette impression de n'être que lui et toi. Tu te surprends toi même de le laisser faire ainsi. La sensation de ses doigts qui se faufilent sous ta dentelle, ton poue qui s'accélère. Tu pourrais te permettre de l'arrêter sur le champs, mais non. Tu restes ainsi en essayant de ne pas flancher à ses caresses sur ton intimité et le laissant surtout libre de faire ce qu'il veut de toi. Ta respiration est saccadée, cette chaleur tout d'un coup. Un gémissement s'échappent de tes lèvres, nul doute que ses doigts savent y faire et ce, à la perfection. " Je te déteste Berlioz Hudson ! " Tu le détestes pour cette emprise qu'il a sur toi, d'être aussi fragile lorsque tu te retrouves dans la même pièce que lui. Parfois tu essais de lutter, mais en vain. C'est dans ses bras que tu as envie d'être même si tu sais que ça te feras du mal de le savoir avec une autre le lendemain. Oui, ton coeur saigne lorsque ce n'est pas toi qui profite de ses lèvres, de son corps. De lui simplement. Ton cœur s'emporte à chacun de ses mots. A chaque fois qu'il pose son regard sur toi, tu te sens unique. Tu as envie d'y croire au plus profond de toi. Tu désires l'être à ses yeux. Ne pas être juste une fille avec laquelle il veut s'amuser. Tu pourrais te résoudre à t'éloigner le plus loin possible, mais tes sentiments te ramènent toujours à lui. Tu n'arrives pas à te passer de lui, c'est comme ça. Préférant souffrir en silence et l'avoir un petit peu pour toi que l'ignorer totalement.

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“big girls need big diamonds / @Berlioz Hudson
De la torture pure et dure qu'il te fais subir de ses doigts à cet instant même. Parce que quiconque pourrait s'apercevoir ce qu'il se passe sous ta robe et tu sais combien ça te mettrait dans une gêne immense. Egalement parce que tu tentes désespérément de tenir sur tes jambes qui faiblissent petit à petit. Ton corps tout entier se met à trembler contre lui. Tu t’efforces de ne laisser rien paraître de ton état à des yeux qui pourraient se rendre compte de ce petit manège. Difficile alors que tu éprouves un désir si brûlant pour lui. Tu viens soupirer sur ses lèvres, alors qu'il vient juste de capturer les tiennes. A la limite de t'écrouler, tu retires brusquement sa main de dessous ta robe venant lui faire face. Reprenant doucement ton souffle tes mains caressent tendrement son torse par dessus ses vêtement. Tu brûles d'envie de lui désormais, ce désir dans tes yeux que tu ne peux pas lui cacher alors que ton regard s'accroche au sien. Son sourire provocateur qui prône sur son visage, ça t'agace tout de même parce qu'il a réussi à te faire craquer." Si tu veux m'entendre crier ton nom, il va falloir que tu m'emmènes très loin d'ici. " Sourire au coin de tes lèvres, tu viens doucement mordiller ta lèvre inférieur. Partir rien que lui et toi, loin de cette foule devant laquelle il vous est impossible d'assouvir vos pulsions. Tu le désires autant que lui te veux, tu le sais pertinemment. Tu l'as bien ressenti et il ne peut te le cacher. Avant de lui laisser répondre quoi que se soit, tu viens prendre sa bouche pour un baiser enflammé et langoureux. Ce soir, c'est dans ses bras que tu veux passer la nuit. T'as envie de te réveiller prêt de lui demain matin. Juste lui et toi.

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