without the bitter, the sweet isn't as sweet (lula)

-- without the bitter, the sweet isn't as sweet --

Jamais Leander n’avait été aussi nerveux de revoir Lula. S’il voulait que tout soit parfait, qu’ils ne manquent rien au cours de la soirée, qu’ils passent un moment agréable et surtout que Lula ne trouve pas qu’il en avait trop fait – ce qui risquait fort bien d’arriver, il voulait quand même l’épater un peu – c’était surtout les, ou plutôt le, sujets de discussion qu’ils aborderaient au cours de la soirée qui étaient la cause première du nœud qui s’était formée au creux de son ventre. Il savait, quand bien même qu’il lui avait dit lui laisser du temps, qu’ils en parleraient inévitablement. Ils parleraient de son voyage, Leander ne pourrait pas s’empêcher de lancer quelques remarques sur le fait qu’elle se trouvait à Bora Bora avec Christian. Il se connaissait et il savait qu’il serait incapable d’éviter le sujet fâcheux, celui qui avait le don de le mettre en colère et qui lui faisait perdre la raison et son jugement.  Déjà, il avait imaginé dix milles scénarios quant au déroulement de la soirée et, quand bien même il était optimiste de façon générale, il avait l’impression que, dès que le sujet de la conversation tournait autours des histoires de cœur de Lula – et par association, des sentiments qu’il éprouvait pour elle – la discussion partait en vrille et un des deux venait à s’emporter. Que ce soit lui ou elle, ça n’avait jamais bien d’importance. Ils finissaient par hausser le ton. Il ne voulait pas que ça leur arrive cette fois-ci et, faisant les cent pas en attendant que la belle arrive, il essayait de se convaincre que cette fois-ci, ce serait différent. Non, ils allaient passer une agréable soirée. Lula lui parlerait de son voyage, omettrait peut-être de mentionner Christian, dans ses rêves,  et il n’aborderait pas le sujet de lui-même. Impossible. S’assurant pour la millième fois que le frigo était plein, qu’ils avaient des options s’ils voulaient manger, qu’ils avaient des activités à faire au cours de la soirée – qui ne consistaient pas à simplement s’embrasser et se démontrer à quel point elle lui avait manqué – il sursauta légèrement lorsqu’il entendit la porte s’ouvrir. Rapidement, il se dirigea vers l’entrée pour y accueillir Lula. Comme à son habitude, elle était belle à ravir, et il prit un moment pour la détailler du regard, un sourire aux lèvres, avant de la prendre dans ses bras. Ça fait plaisir de te revoir. Qu'il lui murmura à l'oreille.

@lula martins

-- without the bitter, the sweet isn't as sweet --

tu étais maintenant revenue à new york, après un séjour en compagnie de christian. tu sais que le sujet risquait d'être assez délicat, que le beau brun avait plusieurs questions à te poser, qu'il te concocte une surprise pour ce retour ou même qu'une conversation ne s’enclenche. tu appelles ton chauffeur, lui indiquant l'adresse sur coney island, que tu rejoignes leander et que ton meilleur ami ne te parle de cette semaine sans toi. à l'intérieur de ton être, tu avais peur, peur que le jeune homme ne te pose ces questions indiscrètes, qu'il te demande ce que tu as fais avec l'homme marié sur lequel tu éprouvais des sentiments, pareil pour leander qui t'avais manqué, dont tu avais surtout hâte de sentir ses bras masculins autour de ton corps, à l'épreuve de tout. le véhicule s'arrête, tu pousses un long soupir, sortant du véhicule avant de replacer ta robe, beaucoup trop moulante mais tu t'en fichais, rien n'était trop beau pour lui. montant les escaliers, tu pousses la porte contre tes mains, ouvrant la bouche, informant que t'étais présente et dès que le beau brun se pointe, tu souris doucement. ton coeur bat la chamade, tu ne sais que faire et dès que ses bras enroulent ta taille, ta tête se niche contre son cou, fermant les yeux. « tu m'as manqué aussi. » de ne plus le sentir près de toi, avait été très difficile, tu te laisses aller dans ses bras, un long moment sans dire quoique ce soit car vous en aviez besoin tous les deux. ton meilleur ami t'as manqué, tu ne saurais dire à quel point l'endroit était bien choisit, tu n'as aucunement pris le temps de regarder ce qui vous entouraient tous les deux, tes mains caressaient son dos, montant et descendant, en de gestes tendres. « j'espère que tu n'as pas concoter quelque chose d'énorme, te connaissant. » tu adorais la simplicité, connaissant leander tu sais qu'il était capable de tout, surtout après ton retour à new york.

@leander wellington