date night. (mason)

Fin de journée, au bureau. Ce soir, Babi a décidé qu'elle quitterait plus tôt, parce qu'elle a rendez-vous avec Mason, dans un de leurs restaurants préférés. Un italien, gastronomique. Elle apprécie toujours autant ces moments avec lui, ne se lasse pas de lui, de ce qu'ils vivent. Elle est impatiente, à l'idée de le retrouver. En quittant le bureau, Babi fait un rapide passage par l'appartement pour se changer. Elle troque son tailleur presque trop strict pour une belle robe, d'un rouge vif qui lui va à ravir. Elle sait qu'il aimera la coupe, et tant que c'est elle qui est dedans... Encore plus. Elle sourit, laisse ses cheveux lâchés sur ses épaules et dans son dos. Elle appelle un taxi pour qu'il la conduise jusqu'au restaurant, et il ne tarde pas à arriver au bas de l'immeuble. Élégante Babi, comme toujours. Pour plaire à Mason, pour lui rappeler en quelque sorte la chance qu'il a de l'avoir. Et elle sait que c'est réciproque. Elle a de la chance de l'avoir. Il est attentionné, gentleman. Et il l'aime, elle le voit dans ses yeux. Elle le sait, tant pis si d'autres en doutent parfois. Comme la sœur de Mason, par exemple. Babi se dit que c'est simplement la jalousie qui parle. Y a peu d'amour comme le leur... Peu de relation comme la leur, où ils peuvent tous se confier, s'aimer, se respecter. Elle sait que c'est le bon. Elle en est convaincue, quand elle a le cœur qui bat la chamade rien qu'en pensant à lui. C'est la même chose quand elle l'attend déjà à la table du restaurant. Elle se prend à rêver de plus grand encore, avec lui. Elle se projette des années plus tard, avec le sourire aux lèvres. Elle a sûrement encore cet air-là quand il arrive enfin. Avec son sourire qui s'élargit d'autant plus quand elle le voit enfin.

La veille au soir, Camila était passée au poste pour demander l’aide de Mason. Deux semaines qu’elle les évitait Babi et lui, ne répondait pas à leurs messages et leurs appels et voilà qu’elle s’était pointée comme une fleur, le suppliant presque de lui rendre service. Les choses avaient dégénérées et ils s’étaient disputés -comme toujours. Sa meilleure amie avait pris la fuite, il avait voulu la retenir et puis elle lui avait demandé de lui laisser alors sa fierté avait pris le dessus et il avait prononcé ces mots qu’il regretterait probablement tout sa vie, il lui avait dit que si elle partait, il ne voulait pas qu’elle revienne, jamais. Et elle était partie, le laissant seul au milieu du parking. C’est à ce moment-là qu’il était devenu fou le brun, qu’il avait saccagé son bureau et explosé son poing dans le mur jusqu’à ce que la douleur physique remplace la blessure de son cœur. Il était dans un état lamentable, encore une énième dispute avec Camila et il la voyait de nouveau s’en aller. Et pour combien de temps cette fois-ci, un an comme la fois précédente ou peut-être plus, peut-être pour toujours, comme il le lui avait dit. Non, il ne survivrait pas cette fois. Elle était sa meilleure amie depuis toujours et il ne voulait pas la perdre encore. C’était trop douloureux. Alors il avait envoyé un message à Babi, prétextant devoir bosser tard et avait passé la nuit au poste, à ruminer et boire. Et aujourd’hui, il allait un peu mieux, un peu seulement. Il s’était repassé le film de leur dispute toute la nuit et avait peu dormi, mais travailler l’avait été à se concentrer sur autre chose et il avait décidé d’emmener Babi dîner dehors pour se faire pardonner. Pardonner quoi au juste ? Il n’en savait rien. Son mensonge, parce qu’il n’avait pas besoin de rester au poste ? Sa dispute avec Camila qui influerait forcément sur la relation de sa chérie avec sa meilleure amie ? Heureusement qu’il avait toujours des affaires de rechange au poste et que les douches restaient à leur disposition en permanence, sinon il aurait du repasser chez lui se changer et il n’avait pas franchement envie de remettre les pieds au penthouse, pas tout de suite. Lorsqu’il entra dans le bar, Babi était magnifique, les yeux dans le vide, un sourire aux lèvres, elle semblait ailleurs. Il s’avança vers elle et vint déposer un baiser sur sa joue avant de capturer ses lèvres. Tu es magnifique, chuchota-t-il contre sa bouche. Il s’assit en face d’elle et prit sa main sur la table, révélant sans y penser sa main très abîmée. Tu es sublime, j’adore cette robe. Son pouce traçait des cercles sur la main de sa petite amie.

Babi n'avait pas vu Mason depuis la veille, depuis le matin où il l'avait embrassée pour aller au travail avant qu'elle ne fasse de même de son côté. Il avait réussi à lui manquer, pendant ce temps-là, quand bien même ils vivent ensemble. Il n'avait pas passé la nuit au penthouse, et ça l'avait inquiétée un peu. Elle aurait aimé sentir les bras de son petit-ami autour d'elle, pour s'y endormir comme elle avait l'habitude de le faire. Mais il avait dit avoir du travail... Elle l'avait cru, lui avait dit qu'elle l'aimait et lui avait souhaité bonne nuit. C'est à l'initiative de Mason qu'ils vont dîner dehors tous les deux, ce soir. Ça leur fera le plus grand bien, comme toujours. Ce n'est pas parce qu'ils vivent ensemble désormais qu'ils ne font plus rien ensemble, bien au contraire. Y a toujours les petites attentions du quotidien, leurs sorties. Elle est bien avec lui, Babi. Sur le moment, elle ne se pose pas de questions. Elle est même assez rêveuse, quand il arrive finalement. Elle le voit, elle sourit de toutes ses dents quand il s'approche pour venir l'embrasser. Mécaniquement, les mains de la brune se posent sur ses joues pour prolonger le baiser. Et il lui dit qu'elle est belle. Babi a le cœur qui bat un peu plus vite, son sourire qui s'élargit un peu plus. Elle savait qu'elle lui plairait. Elle le laisse s'éloigner pour s'installer à son tour, et il prend sa main sur la table. Elle entrelace ses doigts aux siens, a comme une sensation bizarre à ce moment-là, mais elle ne le quitte pas des yeux alors qu'il la complimente encore une fois. « Et tu n'as pas encore vu ce qu'il y a en dessous... » murmure-t-elle, le cherchant volontairement. Elle sait qu'il aime découvrir ses sous-vêtements, presque tous le temps neufs. Toujours pour l'effet de surprise, pour qu'il la désire un peu plus à chaque fois. Elle veut l'obséder, Mason. Elle lui adresse un petit sourire en coin, et puis elle baisse les yeux sur leurs mains. Sur le coup de la surprise, elle éloigne la sienne, pour mieux revenir prendre celle de Mason, abîmée. « Qu'est-ce qui s'est passé, mon ange ? Il t'est arrivé quelque chose hier ? Tu t'es battu ? Faut qu'on soigne ça, c'est pas beau à voir franchement... » souffle-t-elle. Elle se fait soudain du souci pour lui, craint que quelque chose se soit mal passé au travail... Ou autre chose peut-être ? Elle ne sait pas quoi bien en penser, Babi. Puis il n'est pas rentré hier. L'idée qu'il puisse avoir été mal et qu'elle n'ait pas été là pour l'aider, ça la blesse, ça la rend impuissante. « Quoi que ce soit, t'aurais dû m'appeler tu sais. » ajoute-t-elle, passant ses doigts sur sa main avec délicatesse.

Ses petites mains sur ses joues qui provoquent une nuée de frissons dans le corps de Mason. C’est pour ça qu’il lui prend la main alors qu’ils se font face, parce qu’il a envie de la toucher, il en a besoin, il ne supporte pas d’être loin d’elle. Encore moins depuis qu’ils se sont installés ensembles. On aurait pu croire le contraire, que partager le quotidien de l’autre laisserait place à la routine et effacerait le manque et les petites attentions mais c’est tout le contraire. Depuis que Mason vit avec Babi, il l’aime davantage chaque jour, il pense à elle quotidiennement et le simple fait de savoir qu’il va la retrouver le soir -chez eux- l’emplit d’une douce euphorie. Ça lui fait même un peu peur Mason, de dépendre autant de quelqu’un. Alors il prend sa main, parce que même assise en face de lui, elle lui manque. Son sourire qui s’élargit lorsqu’elle parle de ses dessous, ça n’a rien d’un sourire enfantin, l’homme a laissé place au prédateur. C’est son sourire arrogant, le petit sourire qui promet une fin de soirée chaude et passionnée, celui qui signifie que ça lui plaît et qu’elle a réussi à le rendre impatient de rentrer chez eux. Oh mon ange, je suis impatient de rentrer chez nous désormais, rien que pour t’enlever cette petite robe. Sa langue qui passe lentement sur ses lèvres et son regard qui s’assombrit. Babi et Mason, c’est l’osmose parfait, un couple qui marche, partagé entre passion et sexe, envie et désir, confiance et complicité, amour et amitié. Il la fixe toujours lorsqu’elle baisse les yeux sur leurs mains jointes et affiche une mine horrifiée. Alors il regarde sur la table et voit sa main, qu’il avait oublié. Devant son air inquiet, Mason s’en veut de s’être emporté la veille. Bébé tout va bien, calmes-toi ce n’est rien, ça ne fait presque plus mal, ment-il. Son autre main qui vient caresser sa joue et replacer une mèche rebelle derrière son oreille. Je vais bien, un petit incident, rien de plus. Il a soudain honte de lui avouer ce qui s’est passé, le fait qu’il ait encore une fois céder à la colère. Il n’aime pas cette part de lui Mason, celle qui se montre impulsive et incontrôlable, cette colère qu’il ne parvient jamais vraiment à calmer et qui sommeille au plus profond de lui, attendant le meilleur moment pour sévir. Je n’allais pas te réveiller au milieu de la nuit pour un petit bobo mon ange, je vais bien et tu vas bien, c’est tout ce qui importe. Il la regarde, l’admire, elle est si belle Babi, son ange. Alors il lui sourit et ne retire pas sa main lorsque le serveur leur apporte une bouteille et le menu. Il le remercie d’un signe de tête, ne quittant pas sa belle des yeux.

Babi a toujours fait preuve de cette douceur-là, avec Mason. Ses mains sur ses joues, elle adore ça. Elle adore le toucher, passer ses mains dans ses cheveux aussi. Il est tout ce qui lui plaît, à Babi. Et puis, il la couvre d'attentions, de compliments. N'importe quelle fille voudrait être à sa place, elle le sait bien, elle en joue parfois. Et en même temps, elle le recherche. Elle le connaît, son Mason. Il a ce côté très coquin, les sous-entendus faciles. Elle prend à peine le temps de sous-entendre réellement, et elle lui sourit. Elle le taquine, et sur son visage, elle voit qu'ils rentreront chez eux dans l'attente de se retrouver dans les bras l'un de l'autre. « Tu vas devoir attendre un peu... » murmure-t-elle sans le quitter du regard. À ce niveau-là, tout marche bien entre eux. Babi n'a jamais eu besoin de rallumer la flamme, lui non plus. Elle le désire plus que quiconque... Et puis elle oublie ça, quand elle voit la main abîmée de son petit-ami. Bien sûr qu'elle s'inquiète pour lui. Il est vraiment amoché là. Quelqu'un lui a fait du mal ? Il se l'est fait tout seul ? Elle sait que ça lui arrive, quand il entre dans une colère noire. Mais jamais contre elle, non. Babi est toujours là pour l'apaiser, il a besoin d'être canalisé parfois. Pour la rassurer, il vient caresser sa joue, replacer une mèche de cheveux derrière son oreille. Elle n'est pas vraiment dupe, Babi. Il a dû se passer quelque chose, c'est très moche ce qu'il a là. Elle sait que son métier n'est pas sans risque, mais que d'autres choses peuvent aussi le mettre en colère au point qu'il se blesse. Il lui dit alors qu'il n'allait pas la réveiller pour ça, que tout ce qui compte c'est qu'ils aillent bien. Seulement... Va-t-il aussi bien qu'il le prétend ? « Tu peux me réveiller pour n'importe quoi, Mason, tu le sais... » souffle-t-elle. Babi pourrait passer des nuits entières à le veiller pour que son sommeil soit plus paisible, le garder dans ses bras pour le protéger de tout ce qui peut l'atteindre. Parce que Mason a l'air d'être un homme fort, mais elle connaît ses failles. Elle sait qu'elle en fait partie aussi, d'ailleurs. Il lui sourit, garde sa main alors que serveur leur apporte une bouteille ainsi que le menu. Comme Mason, Babi le remercie. Elle passe légèrement ses doigts sur ses blessures, grimace un peu en les sentant sous la pulpe de ses doigts. « Qu'est-ce qui s'est passé ? Tu peux tout me dire... » murmure-t-elle. Elle sent bien qu'il lui cache quelque chose. Il n'a pas besoin de dire quoi que ce soit pour qu'elle sente que quelque chose n'est pas normal.

Il sourit le brun, mais pas de son sourire plein de sous-entendus, pas de celui qui lui promet une nuit magique avec peu de sommeil mais beaucoup d’amour, non il sourit franchement. Parce qu’elle aime se faire désirer sa brune. Elle est désirable et désirée et elle aime ça, elle adore ça, elle en joue et il la vénère rien que pour ça, pour cette manière qu’elle a de le tenir rien qu’avec ses sourires, pour ce désir qu’elle fait naître en lui rien qu’en se mordant la lèvre, ou pour cette passion qu’il lit dans ses yeux quand elle lui apprend qu’il devra patienter. J’attendrai le temps qu’il faudra pour toi. Petite phrase répondue du tac-au-tac, parce qu’il le pense vraiment. Il l’a aimé depuis si longtemps sa Babi, il la désiré des années durant, il la caressé des nuits entières sans jamais s’en lasser et aujourd’hui, comme hier, il en retombe amoureux, un sourire niais sur le visage et les yeux qui brillent. Et puis il perd lentement son sourire en repensant à la soirée de la veille. Il s’en veut Mason, et il se sent honteux. Bien-sûr qu’elle le connaît par cœur Babi, évidemment qu’elle sait pour ses excès de colère qu’il peine à contrôler, parce qu’elle sait tout sa Babi, de sa famille bancale à son amitié avec Rafe, de son lien fort avec Lula à son histoire avec Camila, du décès de son frère à sa décision de s’enrôler dans les forces de l’ordre, de ses regrets à ses plus noirs secrets. Elle sait tout Babi, tout sans exception, toujours. Elle est d’ailleurs la seule à qui il n’a jamais menti, la seule avec qui il n’a jamais eu besoin de se cacher ou de maquiller un peu la vérité pour que la pilule passe mieux. Non Babi est sa meilleure amie, depuis toujours et pour toujours et il le sait. Je le sais oui, mais ce n’est pas à toi de veiller sur moi mon cœur, c’est à moi. Il n’ose pas lui dire qu’il était trop en colère pour pouvoir articuler quoique ce soit, et surtout, il n’ose pas lui dire que c’est derrière leur meilleure amie qu’il s’est énervé ainsi. Il sait à quel point Babi peut se montrer protectrice avec Camila et vice-versa et il ne veut surtout pas qu’elle croit qu’il aurait pu lui faire du mal, parce que c’est faux. Il est pas comme ça Mace. C’est vrai qu’il est impulsif et parfois incontrôlable mais il connaît ses limites. Je voudrais tellement arrêter de le temps Babi, qu’on reste là toi et moi, pour toujours. Juste nous deux, rien que nous deux. Il a honte, il a aucune idée de comment amener ça sur le sujet. Tu ne préfères pas qu’on en parle après le repas plutôt ? Il tente, parce que qui ne tente rien n’a rien, mais il sait déjà qu’elle ne lâchera rien sa Babi pleine de caractère. C’est d’ailleurs pour ça qu’il l’aime. D’ailleurs il l’aime pour tout ce qu’elle est, ses qualités autant que ses défauts, et il est heureux qu’on ne puisse pas lire dans ses pensées dégoulinants de romantisme. Vaincu, il lâche un soupir et finit par dire à voix basse. Je me suis disputé avec Camila. Il n’en dit pas plus, pas tout de suite, parce qu’il cherche un moyen de le tourner sans trahir Camila et la promesse qu’il lui a faite de ne parler à personne du frère de Rafael.

Babi a toujours aimé prendre soin d'elle, de son apparence. Des sommes d'argent astronomiques y passent d'ailleurs très souvent, parce qu'elle peut se le permettre. Elle sait que ça plaît à Mason, qu'elle soit toujours apprêtée de la sorte. Elle lui sourit, le cherche un peu aussi. Cette quasi-insouciance lui rappelle le temps de leur adolescence. Tout l'amour qu'elle portait à Mason, tout l'amour qu'elle lui porte encore. C'est l'homme de sa vie... Y en a jamais eu d'autre dans son cœur de toute façon. Elle sourit, à sa réponse. Elle sait bien que le temps les a réunis plus d'une fois, jusqu'à aujourd’hui. Et ça valait le coup, parce qu'ils vivent ensemble, et qu'ils ont encore plein de choses à faire, tous les deux. Pourtant, elle a l'impression qu'une ombre plane sur leur soirée qui s'annonçait parfaite. Elle voit sa main, abîmée. Elle sait qu'il se blesse parfois, qu'il a des excès de colère sans savoir se maîtriser. Ça ne l'a jamais effrayée, elle sait qu'il ne lui ferait pas de mal... Mais ça l'inquiète, qu'il puisse se blesser bien plus gravement que ça. Cela dit, elle n'est pas totalement d'accord quand il dit que c'est à lui de veiller sur elle. Dans son esprit à elle, ça va dans les deux sens. « On doit veiller l'un sur l'autre. » souffle-t-elle. Mason, c'est tellement de choses à la fois. Son ami, avant tout, mais aussi son amant. Celui en lequel elle voit un futur. Il n'a pas l'air bien et elle n'aime pas ça. Il n'a pas l'air de savoir comment s'y prendre, et elle lui assure qu'il peut tout lui dire. Elle le connaît assez bien pour savoir qu'il y a un souci. Il reprend, disant qu'il voudrait arrêter le temps et rester rien qu'avec elle. Ce serait tentant. Si seulement... Elle continue de passer ses doigts, tout en délicatesse, sur ses blessures. Elle est là pour lui, Babi. Elle a ce sentiment en elle qui lui dit qu'elle le sera toujours. Ils sont inséparables. Il essaye de voir s'ils ne peuvent pas en parler après le repas, et ça inquiète d'autant plus la brune qui se demande ce qui a bien pu se passer pour qu'il repousse autant la chose. Elle secoue la tête, « Et que je me demande tout le long du repas ce qui s'est passé ? Non, Mason. » murmure-t-elle. Elle essaye de lui faire un peu comprendre, qu'elle se sent impuissante, et qu'ils doivent parler de tout ce qui peut bien se passer. Il consent finalement à lui dire ce qui s'est passé la veille. Une dispute avec Camila. Elle n'aime pas du tout ça, Babi. Elle tient bien trop à eux deux pour prendre un parti. Elle veut juste comprendre... Et elle aimerait bien arranger les choses, si elle le peut. Ça la blesse, dès que Camila a des ennuis. Elle compte tellement pour elle... Sûrement plus qu'elle ne le devrait, mais c'est comme ça. Ce n'est un secret pour personne. « Pourquoi ? Est-ce qu'elle va bien ? » demande-t-elle, soucieuse. Elle a beau aimer Mason de tout son cœur, elle ne supporte pas l'idée que sa meilleure amie soit seule, et sûrement qu'elle n'aille pas bien. Comme tous ceux auxquels elle tient, elle voudrait la protéger de tout.