cold little heart (ren)

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rene selva
i hope for your life, you forget about mine
© keatonhenson/small hands

never trust or love a wild thing.

âge ~ vingt et un ans. c'est une microparticule dans l'histoire de l'univers mais un pavé dans le spectre humanitaire. ce que rene ne retient pas de cette dernière décennie, les autres le font pour lui. de ses cœur-à-cœur bouillant aux draps entachés, il cultive, perfectionne la théorie de l'amertume comme einstein parle de relativité. date et lieu de naissance ~ le 18 décembre à el barrio, en plein cœur du new york espagnol, comme son père, son grand-père et tout ceux qui avant lui n'ont jamais pris le peine de faire le pas de trop. nationalité ~ un père cubain, une mère jamaïcaine et quelques origines anglaise. le sang des selva aura parcouru plus de monde qu'ils n'en verront jamais. métier ~ rene étudie la physique moléculaire. il a, au delà de son amour des sciences et des formules pompeuses, l'intime conviction que des forces physiques universelles gouvernent le spectre humain. mieux encore, que nos sentiments sont amenés à s'éteindre avant même d'être allumer c'est en tout cas ce qu'il tente de théoriser, avec ses amants-cobayes et ses palpitants brisés. statut civil ~ comme une comète destinée à s'écraser, son amour a un début mais surtout une fin. ainsi, rene déborde de passion mais rarement d'éternité. statut monétaire ~ ($$$) sa tante vit à quelques pas de l'harlem espagnol. dans son quartier, chacun sait qu'il existe mais personne ose s'y aventurer, si bien, qu'elle oublie parfois qu'elle y est né. alba a décidé de l'aider lorsqu'il a été admis à l'université, un peu par espoir, surtout par amour. el barrio est bien trop petit pour ce que rene rêve de faire. groupe ~ really don't care.

all night long slow down the song

rene écume les bars, squatte les cafés. il se nourrit, de moka et de formules pour se laver le corps à l'absinthe et aux volutes une fois la nuit tombée. linéaire, précis, il sait quoi faire et où aller avant même de le décider. comme, comme en se donnant rendez-vous à 22h sur la 9ème avenue. les yeux fermés, il repère le prohibition et le bodega, connaît par cœur la distance entre central park et l'americano qu'il prend tout les matins. il rentre chez lui, le cerveau, les jambes usés, c'est vrai, mais en prenant chaque fois le même chemin. rene, c'est ce mec qui n'hésite jamais. s'il dit qu'il y a une étoile tout au bout du boulevard c'est qu'il y est. Elle est caché, sous des couches de propagande de mi-mandat mais elle y est. - alba vit dans un appartement aseptisé. vivant parce qu'ils y sont mais sans charme, sans charme. elle a, comme perdue de sa chaleur en se rapprochant du soleil. icare c'est brûlé les ailes, sa tante son identité. c'est étrange de vivre avec. on pense souvent qu'il n'y a rien de plus beau que l'immensément grand, rene, lui trouve ça effrayant. à el barrio, tout était petit mais débordant de tendresse. il détestait ça mais maintenant, le brun fait tout pour retrouver un peu de ses parents. dans sa chambre, rene dépareille les meubles et multiplie les photos. il entasse ses bouquins et comme sa mère, laisse traîner quelques flacons de parfums. ça ne lui ressemble pas. lui préfère quand tout est droit, carré et bleu mais justement, ce n'est pas ce qu'il veut. ce qu'il veut, c'est s'endormir avec la nostalgie d'avant, littéralement. - le cortex orbi-frontal permet de ressentir des émotions. Il décide pour vous de ceux et ce que vous aimerez, de tout ce que vous serez prêt à donner. c'est elle, qui le pousse à idolâtrer mikkelsen, elle, qui le pousse à cracher sur la famille kardashian. on parle alors de réaction chimique, ou de détournement d'attention car pour rene, c'est une façon comme une autre de dire qu'il n'y est pour rien, si on ne l'aime pas en un instant. il a le visage symétrique mais le sourire trop rare. il aurait pu être méchant, se trimbaler le regard d'un foutu bâtard mais ce n'est pas le cas non plus. rene est un garçon moyen, qui ne dégage rien. rien de plus que des chiffres, une fatigue latente et une vague odeur de tabac froid. il faut du temps pour apprendre à le connaître. manque de pot, le temps, c'est justement ce qui manque au cortex orbi-frontal et aux gens. dommage, il a pourtant plein de trucs à raconter, des histoires de savants évidemment mais pas que. il peut, disserter sur le café, les jeux vidéos ou le bleu du ciel. chanter la gloire de l'ancien pour revenir 20 ans en arrière. rene, il se trimbale encore le walkman de son grand frère et la version jaune de pokémon mais ce n'est pas important. ce n'est pas important. parce qu'ils n'ont pas le temps. - finalement, rene parle souvent pour ne rien dire. pour trop en dire. il a des qualités, des défauts mais ça le tue de ne pas pouvoir l'expliquer scientifiquement. tout ce qui échappe au contrôle le fait flipper. certains aiment ça, pas lui. alors il dévoue sa vie aux solutions. à el barrio aussi, certaines choses ne s'expliquent pas. un de ses potes bosse dans un snack. un dix mètres carré miteux, fragrance friture et désespoir. c'est un mec passionné, intelligent mais il n'a jamais pu aller au delà de sa dernière année de lycée. pourquoi ? rene ne l'explique pas, ce n'est pas faute de le lui avoir demander pourtant, à lui, le gamin-savant mais il ne sait pas, il ne sait pas. et ça l'énerve. le brun a toujours été un gamin curieux, curieux d'avoir réponse à tout. ses parents ont dû, très tôt, répondre aux questions de grand. pas de cul, juste de grand. expliquer, l'utilité d'un président, d'une démocratie, du pourquoi, du comment. raconter le ciel, les couleurs et l'oxygène. c'est sans doute cette haine de l'ignorance qui le pousse à faire ce qu'il fait aujourd'hui. il veut répondre aux pourquoi. pourquoi l'homme, pourquoi l'univers. pourquoi ta haine, pourquoi ton cœur brisé. - rene aime la tequila et le café. il se passionne pour jacob banks, michael kiwanuka et leone bridges. il rêve de futur mais joue dans le passé parce qu'il ne jure que par pokémon jaune et space invader. il a la formule E = mc2 tatoué sur le poignet. rene, il collectionne les coupures de journaux, emballe dans un porte-vue tout ce qui se rapproche d'un déclin imminent. comme certains scientifiques, il pense que le monde puis l'univers vont se désintégrer. alors son porte-vue, c'est son truc pour faire flipper. c'est drôle, vraiment. il dort relativement peu, son corps puis son cerveau se sont organisés pour fonctionner malgré tout. ça ne marche qu'à moitié puisqu'il souffre d'une nonchalance démesuré. c'est un amant terrible, terrible pour le cœur, rarement pour le corps. il ne sait pas aimer, il ne sait pas aimer et puisqu'il la science existe, tout est de sa faute. par contre, il sait être ami. ce n'est pas bien compliqué. il écoute, offre une bière, deux bières et répond présent, de jour comme nuit.

dis-moi ce que tu penses

A l'heure où le petit jour brûle à peine, Rene se frotte les yeux. Sur son visage et dans l'appartement s'étale des restes de la soirée d'hier. Des bières aux shoots de vodka, la situation a brusquement dégénéré sans qu'on sache vraiment pourquoi. Résultat, quelques verres brisés et une flamme, la sienne, qu'aucune plaidoirie ne peut raviver. La faute à qui ? À eux, à lui et à cette histoire qui ne mène nulle part. A présent, les doigts autours d'une tasse fumante, Rene écoute les murmures, la litanie de sa moitié qui il le sait, ne le sera bientôt plus. Ce garçon n'a pas d'importance. Il aurait pu en avoir, marquer sa vie d'une façon ou d'une autre et laisser sur sa peau bien plus qu'une ribambelle de baisers mais ça ne sera jamais le cas. On efface pas quelqu'un en quelques heures mais Rene lui, le peut.
Son nom, le brun l'oublie déjà.
Il voit, le bleu du ciel, le brouillard qui disparaît dans l'atmosphère, il voit même le tas de sucres qui tapisse le fond de son verre mais pas sa peine. La douleur, celle qu'il inflige à l'autre ne filtre pas dans l'air, il n'y a que des regrets, des traces de ce qu'ils auraient pu être.
Son silence creuse la distance, il n'y a plus rien à dire, plus rien à faire. Ce qu'il prend pour de l'indifférence se révèle être un cadeau. Rene l’exempte de mots d'excuses, de pré-fabrication. « Ce n'est pas toi, c'est moi, je ne suis pas prêt pour ça, je vois quelqu'un d'autre, je n'ai plus de désir pour toi ».
La vérité est tout autre.
Il arrive parfois que certaines transformations chimiques soient impossibles. Une fois la valeurs maximal atteinte, cette relation, comme tout système physique laissé à lui-même, tend à se désorganiser. L'équilibre appliqué aux sentiments n'existe pas. Ils s'éparpillent, ils finissent toujours par s'éparpiller, c'est comme ça.
Cette rupture, plus qu'inévitable, était écrite.
Ce n'est qu'une question de temps, de deuil de palpitant pour que son amant réalise qu'il n'y avait pas d'autres solutions. Mais ce qui est inaltérable ne l'empêche pas d'être désolé, désolé de tuer dans l’œuf des souvenirs qu'ils ne chériront jamais.
L'appartement s'éveille, Rene choisit ce moment pour se séparer physiquement et sentimentalement du beau garçon. Il attrape les poubelles en partant, promettant ainsi de jeter les détritus en même temps que son affection.
Son au revoir est un adieu qui ne laisse pas de place au doute.
C'est vraiment la fin.
Dehors, l'air semble s'être rafraîchi. Le brun lange tranquillement la côte ouest de central park en enchaînant les cigarettes. Ses cours commencent dans un peu plus d'une heure alors de temps en temps, Rene marche à l'aveugle pour reposer ses yeux.
C'est un jour comme un autre, un jour comme un autre.
Le métro est là, son americano aussi. Sur le grand boulevard, le spleen émerge mais se discerne à peine.
Il va finir par passer, avec les heures et le soleil.
Le soir même, Rene retrouve l'excitation des algorithmes maquillés en hasard, se hâte de matcher des gars qui auront jusqu'au bout la certitude qu'ils sont fait pour s'aimer.
Il n'y croit pas mais se laisse tenter, se laisse tenter par l'espoir de trouver un jour la transformation chimique faite pour durer.

cause we're ready for the fame.

Spoiler:

luv you déjà
bonne chance pour ta fiche et bienvenue parmi nous

c'est très, très beau par ici. cold little heart (ren) 82367690

bienvenue, je suis fan de la plume. cold little heart (ren) Herz

Invité

Fan du pseudo, de la plume, de la bouille d'amour de Chance cold little heart (ren) 974093833

Officiellement bienvenue parmi nous cold little heart (ren) 859726454

sans grand étonnement,
ta plume reste bien trop magique.
bienvenue.

Ô Ambrose ! Cher Ambrose !

Il a une de ses gueules parfaite !!

Invité

bienvenue ici cold little heart (ren) Herz

ce pseudo me dit quelque chose et la plume est très très jolie j'adore cold little heart (ren) 2352406129

bon courage pour la fin de ta fiche :P

bienvenue à toi cold little heart (ren) 859726454

ce choix

bienvenue parmi nous mon beau cold little heart (ren) 3179429776

Invité

merci, vous êtes tellement des amours
je croise les doigts pour ne pas vous décevoir avec le reste de ma fiche

@Azraël Drake, t'es beaucoup trop douce, comme d'habitude
merci chaton

@Kimberly Bradford effectivement, ton pseudo me dit aussi un truc .
merci

get rekt par ta plume, elle est bien trop belle
j'aime l'idée du perso et sa gueule rololo t bo de ouf
bienvenue par ici et bon courage pour ce qu'il te reste

bienvenueeee cold little heart (ren) 1194034422

Invité

merci jazz

@Marvin Bennet ohlala dicaprio
bien trop rare. c'est dommage parce qu'il dégage quelque chose d'incroyable
puis je suis juste,
t'as une plume folle alors ça me touche.
merci

Invité

Bienvenue ! cold little heart (ren) 974093833

Invité

merci

» you got her heart and my heart (ferblantier)
» -- nothing burns like the cold.
» The Heart Wants What It Wants
» - the heart never lies.
» heart attack /jon.