what i'm doing here (jayden)

Tu avais cette envie inconditionnelle de sortir, oublier le fait que ton mari avait fait un aller-retour assez rapide dans votre appartement que vous partagiez tous les deux. Ses lèvres se sont posées contre les tiennes et le voilà, partant au soleil couchant. Ton coeur s'était déchiré en deux, tes prunelles n'avaient pas quittées la porte d'entrée, tu avais finalement pousser un soupir avant de te redresser et de marcher d'un pas décidé vers la salle de bain, histoire de prendre une douche. Oubliant de peine et misère ce qui venait de se passer, tu as cette envie de sortir, ne plus penser à ce cher mari, qui t'avais juré fidélité, de boire pour oublier. Passant ces quelques minutes sous le jet de cette douche, tes yeux restaient clos, certaines larmes roulaient contre tes joues mais tu ne cessais de te dire qu'il allait te revenir, que tout allait changer. Pourquoi tu laissais cette situation t'affecter à ce point ? Ton cancer ruinait ta vie mais ce n'était rien a comparé de la vie que t'as offert l'homme que tu cessais d'aimer. Tu t'es ensuite faufilée jusqu'à ton garde-robe, prenant la plus belle robe que tu avais en ta possession, l'enfilant, maquillant ton visage et enfilant tes escarpins. Tu as envie d'être désirée, qu'un homme te donne de l'affection, beaucoup plus que ce que ton mari ne pouvait te donner. Appelant le chauffeur privé, tu t'es souvenue d'une annonce dans l'un des journaux locaux, cette boîte de striptease, ces femmes qui dansaient pour avoir une certaine attention. Tu as envie de jouer les sensations fortes, de te laisser aller pour une bonne fois et c'est ce qui allait arriver. Tes pensées étaient perdues, ta tête collée contre la vitre de la voiture, yeux clos pour la peine jusqu'à ce que ton chauffeur n'ouvre la bouche, t'indiquant que vous étiez arrivés. Remerciant ce dernier, tu sors automatiquement de cette chaleur, vainquant le froid possible avant d'entrer dans cet endroit beaucoup différent dans lequel tu as l'habitude de voir. Tes yeux observent toutes ces femmes qui dansaient, ces hommes qui les observaient en ayant presque la bave contre leurs lèvres. Passant l'une de tes mains dans tes cheveux, te voilà nichée contre l'uns des bancs libres, commandant une bière pour bien débuter la soirée... T'es perdu, loin d'être dans ton élément et certains pouvaient en avoir conscience.

Encore une journée comme une autre, Jay se leva tranquillement dans son magnifique loft. Le réveil sonna plusieurs fois avant que celui-ci décide de se réveiller et de l’éteindre. La fatigue se faisait de plus en plus présente, en effet, il dormait de moins en moins, privilégiant les différents rendez-vous pour son boulot. Garder secret toutes ses occupations n’était pas chose simple et pourtant rien ne devait sortir de son bureau. Il se leva difficilement, ouvrant petit à petit les volets pour laisser pénétrer une douce lumière dans son habitation. La télévision s’alluma, laissant la musique envahir le loft, un vrai plaisir dès le matin. Il se leva, enfila rapidement un survêtement pour se glisser dans sa pièce principale pour se faire couler un long café et préparer quelques biscottes et un bon jus d’orange. Le temps passa rapidement, après une bonne douche et quelques heures de travail depuis son ordinateur. Il était temps pour lui de retourner à son bureau pour continuer les dernières négociations qui lui restait. Il passait pratiquement dix-sept heures à son boulot, sans décrocher une seule seconde et remplissant un peu plus chaque fois son compte en banque. Il rangea son matériel sans sa sacoche, qu’il prit avec lui dans sa voiture, direction son club. Après quelques longues minutes, quelques bouchons, il arriva sur le parking privé, retrouvant rapidement ses collègues et collaborateurs. Jay termina rapidement quelques petites taches routinières, provision, commande et événement. Il gérait absolument tout avec l’aide de son bras droit, la seule personne qui connaissait absolument tout ses secrets et ses magouilles. Au bout de quelques heures, il se laissa tomber dans son fauteuil, derrière son bureau, l’inclinant en posture couché pour pouvoir se reposer quelques heures avant le début d’une longue soirée. Il s’endormit durant deux bonnes heures, c’était devenu une habitude. Il faisait toujours une petite sieste durant son après-midi pour être relativement en forme. La nuit tomba, la musique commençait à se faire de plus en plus forte et Jay commençait à entendre la voix des hommes et des femmes s’élever. Il regarda un instant sur les caméras avant de décider à sortir de son bureau pour rejoindre ses salariés. Il avait toujours eu ce contact avec ses collaborateurs, il partait du principe qu’il était normal de les aider, surtout durant ces périodes. Il se fraya un chemin entre la clientèle, pour se rendre au fond de la salle, près des hommes de sécurité, dont un qui était particulièrement intéressé par une jeune femme. Un léger sourire et un rire s’échappa de sa bouche, avant de lui faire comprendre qu'il ‘était bien ici pour travailler et non pour être un gros lourd pour cette femme. Mais finalement, Jay décida d’aller à sa rencontre, seule, au fond de la salle, une bière à la main et très différente de la clientèle de cet endroit. Il se posa à ses cotés avant de souffler : « C’est la première fois que je vous vois ici, d’habitude ce n’est pas ce genre d’endroit que vous fréquentez, n’est-ce pas? » un léger sourire, il porta à ses lèvres son verre qu’il avait pris quelques temps auparavant. Autant profiter de la soirée comme il se le devait, cette jeune femme était magnifique, des formes pulpeuses, un regard de braise.

La musique détruisaient tes tympans, l'endroit avait son caractère bien que tu n'avais pas trop la tête là, à penser à ce mari qui te menait la vie dure. Tu ignores même ce qui allait arriver dans les prochains jours, étais-ce un divorce qui allait se passer ? Tu laisses donc échapper un petit soupir, l'une de tes mains se glisse contre ton front, remontant jusqu'à ta nuque. Ignorant les quelques personnes présentes dans l'établissement, tu prends une première gorgée de ta bouteille de bière, le regard vide. On pouvait croire que tu étais étrange, que tu n'avais surtout pas ta place dans ce genre d'endroit... Une danseuse s'approche donc de la piste de danse, entourant le pôteau qui était non loin, un corps d'enfer qui pouvait faire baver n'importe quels hommes présents dans l'immeuble. Étant presque jalouse, d'avoir une attention pareille. Ton téléphone vibra contre la table, numéro que tu connaissais par coeur, qui te fis échapper un nouveau soupir, ne voulant en aucun cas rompre cette soirée. Un vent de fraîcheur vient à s'immerger non loin de toi, un homme vient soudainement se poser à tes côtés, ce qui fit en sorte que tu tournes la tête vers l'inconnu. Tes joues s'empourpraient automatiquement, tes prunelles se posent vers le bas et un petit sourire se dessine contre tes lèvres. Ça se voit tant que ça ? Certaines personnes pourraient mal le prendre, mais pas toi. Étais-ce quelqu'un avec des mauvaises intentions ? Tu ignores surtout ce qui allait se passer dans les prochaines secondes, s'il allait vouloir essayer de t'amadouer, un peu comme ton mari l'avait fait dans les années précédentes. Reprenant ta bière dans ta main, tu l'approches donc de ta bouche, prenant une première gorgée, la reposant par la même occasion vers la table. En fait, je suis seulement jalouse de voir que ces femmes possèdent autant d'attention La confiance n'était pas vraiment au rendez-vous en toi, surtout en sachant que ton mari ne te donnait aucun amour, qu'il ne s'occupait pas de toi mais du fait aussi qu'il ne se doutait pas de ton cancer, que tu possédais à cet instant.

A force de surveiller son travail, il commençait à reconnaitre certains habitués. En même temps ce n’était pas très compliqué, il les voyait pratiquement tous les soirs et c’était eux qui lui donnait le plus d’argent. Un léger sourire se nicha sur ses lèvres quand il remarqua le monde présent ce soir. Comme quoi, n’importe quel jour, il savait qu’il ferait carton plein. Il devait se creuser un peu plus la tête pour faire un événement du tonnerre pour la nouvelle année. Il voulait toujours faire mieux et c’était bien connu, gagner de l’argent, faire connaitre son business, voilà ce qu’il désirait. Il pensait déjà à réaliser un agrandissement, le dossier était en cour de rédaction. Il avait réunit toutes les pièces qu’il fallait, il allait bientôt le déposer et attendre le verdict. Son regard balaya la grande salle d’un seul coup, vérifiant toujours que les agents de sécurité se trouvaient à leur post, que les danseuses faisaient correctement leur travail, et qu’aucun client n’était désagréable avec elles. En effet, Jayden était très à cheval sur ça, la sécurité avant tout, c’était la règle d’or dans ce salon. Plus d’une fois, un homme était un peu trop lourd, obligeant et plus d’une fois Jay était intervenu lui-même. Ici, il était connu comme le loup blanc, ils savent parfaitement qui il était et ce qu’il faisait ici. Plus d’une fois, il les avait renvoyé de la boite, les privant d’entrer pendant quelques jours, quelques semaines, cela dépendait. Une chose était sûre, ici, personne ne faisait sa loi sauf lui. Il chassa rapidement ses pensées, pour se concentrer sur cette jeune femme se trouvant au fond de la salle, une bière à la main. Habillée d’une belle robe classe, une coiffure travaillée et un léger maquillage. Il ne l’avait encore jamais vu, du moins son corps et son visage ne lui disait rien. Pourtant, une femme avec cette beauté ne pouvait pas lui passer devant sans qu’il ne s’en souvienne. Il prit place à ses côtés, un verre à la main, les yeux rivés sur la scène. Il sourit légèrement en entendant sa question « Il est très rare de voir une femme aussi charmante ici, en-dehors de la piste de danse. » c’était seulement la pure vérité, c’était principalement une clientèle très masculine, mais cela arrivait de croiser des personnes comme elle. Il porta de temps en temps a ses lèvres son verre, son regard de posa enfin sur la jeune femme. Il haussa les épaules, avec un léger sourire « Vous n’avez rien à envier à ces femmes, vraiment. Vous êtes très bien comme vous êtes. » il pensait réellement ce qu’il disait, il mentait très rarement et surtout aux femmes. « Et je pense que n’importe quel homme pourrait vous donner beaucoup d’attention. » tu finis rapidement ton verre, le donna à l’une des serveuses qui passait dans le coin. « Je suis Jayden Wayne, propriétaire des lieux et vous? » autant faire connaissance avec elle, que de retourner dans son bureau.

Tes yeux observaient ces femmes, en sous-vêtements, dansant face aux hommes qui bavaient presque face au spectacle. Une normalité comme on le voit souvent car avoir été un homme, toi-même aurait réagit de la sorte... Depuis que ton mari démontrait peu d'attirance envers toi, depuis ces derniers jours, tu réfléchissais au pourquoi du comment il agissait de la sorte, était-il encore amoureux de toi ou étais-ce simplement par alliance qu'il avait décidé de te demander en mariage. Ces questions, sans réponses, venaient à émerger de ta tête, faisant en sorte que ta tête allait explosée par le fait même. La fête battait son plein, les messages que tu recevais dans ton téléphone, furent assez emmerdants, assez pour que tu décides de fermer ton téléphone et de ne plus avoir le nom de ton mari qui apparaissait sur l'écran principale. Le banc loin de la piste de danse, loin de tous les regards indiscrets surtout, était parfait pour toi, surtout en temps de solitude. Interrogée par cet inconnu, ayant posé ses fesses contre le banc, à tes côtés, tu tournes automatiquement tes prunelles vers lui, tentant malgré tout de lui faire un petit sourire, ne démontrant pas que tu étais malheureuse à cet instant. Il était charmant, le genre d'homme que l'on devait se méfier, celui qui pouvait mettre n'importe quelle fille dans son lit afin de quitter le lendemain matin, aux aurores. Par chance, le beau brun n'avait pas bavarder avec ce genre de fille, tu étais loin d'être quelqu'un qui couchait à droite et à gauche, dans l'unique but d'assouvir ces pulsions inconnues. Tu rougis, baissant le regard vers le sol, pendant l'espace de quelques secondes avant de remonter la tête à sa hauteur. C'est ce genre de compliment que vous faites à toutes les femmes que vous rencontrez ? Petit sourire amusé contre les lèvres, il y avait une parcelle de vérité dans ta voix, montrant que tu étais loin d'être quelqu'un de dupe, qui pouvait se faire attraper dans les filets d'un inconnu en soif d'aventure. Démontant le fait que tu étais légèrement jalouse de voir ces femmes danser, faire fantasmer toutes les personnes présentes sans rien demander, tu aimerais bien qu'il s'agisse de toi à cet instant, recevoir ce regard venant de la part de ton mari sauf que c'était impossible pour toi... Il recommence, ces compliments qui te ferait presque passer pour une débutante, le genre de personne qui ne recevait jamais ces belles paroles, bien que tu aimerais que cela t'arrives plus souvent que ça. Merci, c'est gentil Soudain, cette phrase fit arrêter ce sourire, poussant un léger soupir, reposant ton attention vers ta bière, la prenant dans tes mains avant de prendre une puis deux gorgées de la bouteille. Non, pas tous Mais, tu n'es pas ici pour pleurer dans les bras du premier venu, non. Surprise d'apprendre qu'il était le propriétaire de l'endroit, tu arques automatiquement un sourcil, venant à te présenter, comme tu étais quelqu'un qui respectait ses convictions. Aphrodite Henckle, enchantée Rien qu'en entendant ton nom de famille, peut-être allait-il se dire qu'il avait déjà entendu ce dernier dans tous les journaux, comme ton mari était un loup de wall street, qu'importe, ce soir tu voulais être l'ancienne Aphrodite, celle qui n'avait pas de bague de mariage, celle qui voulait profiter de sa vie... À ce que je vois, vos affaires semblent bien fonctionner

En effet, il aurait pu balancer ça à n’importe quelle femme, pour l’avoir dans son lit. Sauf que finalement Jay, il n’est pas du genre à flatter une femme juste pour pouvoir la baiser. Il n’avait pas besoin de faire autant d’effort pour avoir une femme, juste un claquement de doigt et c’était fait. C’est ça d’être riche et puissant, tout ce qui voulait, il l’avait. Alors il secoua négativement de la tête, pour une fois qu’il disait ce qu’il pensait réellement et surtout pour une fois qu’il ne faisait pas ça avec une idée en arrière plan. Il comprenait parfaitement qu’elle se méfie, en même temps, à sa place il en ferait de même. Et s’il était une femme, il serait doublement plus vigilant, il savait que ce n’était pas simple d’être une femme en ce moment. Tomber sur un détraquer sexuel ou même sur un homme tout simplement violent et abusif. « Hmm, je rencontre très peu de femme en-dehors de celles qui veulent travailler dans mon entreprise. » lâchait-il avec un léger sourire, il ne mentait pas vraiment. La preuve, cela faisait des années qu’il était célibataire et il n’y prêtait pas vraiment attention. Il vivait boulot, dormait boulot et mangeait boulot, il ne voit que ça et clairement ce n’est pas passionnant pour une quelconque femme. Il avait eu il y a quelques temps, des rencards, mais finalement ça n’avait rien donné car monsieur était bien trop sélectif, il avait des critères peut-être un peu trop compliqué. Il voulait l’excellence, ce qu’il a toujours désiré dans chaque domaine, alors trouver une femme parfaite n’était pas simple. Puis, il s’était mis dans l’idée que cela ne servait à rien de chercher, la bonne pointera un jour le bout de son nez. Peut-être que cette femme sera la bonne? Personne ne le savait et il savait encore moins qu’elle était mariée. Il haussa les épaules en écoutant ses réponses « Peut-être pas tous, mais celui qui ne le fait pas, n’a vraiment rien compris. » en effet, elle n’avait pas l’air si heureuse, marié et se trouve dans un endroit tel que celui-la au lieu d’être avec son mari, ça ne devait pas être la joie dans ce couple. Jay, ne voulait pas se retrouver au milieu des histoires et préférait prendre ses distances, il n’était pas un bon cupidon, nombre de fois qu’il a cassé un couple plutôt que de le créer. « Henckle, et Monsieur vous laisse aller dans ce genre d’endroit? » il le connaissait très bien, en même temps Jay connaissait énormément de monde dans cette ville, ce n’était pas bien compliqué. Lui-même était très bien connu pour son entreprise et sa notoriété. Il passait régulièrement dans les magasines, télévision et bien d’autre chose. En même temps, il travaillait à côté sur un nouveau projet de franchise pour conquérir un peu plus de ville et de pays. Il observait cette femme et souffla finalement « Enchanté. » il fit signe à une serveuse qui n’allait pas tarder « Vous voulez autre chose à boire? » autant être poli et offrir un verre à cette jeune femme qui te tenait compagnie. Il laissa un léger blanc dans leur conversation et balaya la salle du regard « En effet, ça marche plutôt bien. Mais je travaille sans compter, mon entreprise c’est toute ma vie, c’est surement pour ça que ça marche si bien. » un petit secret qu’il ne disait pas régulièrement. Tout le monde pensait qu’il ne faisait rien dans son bureau, mais finalement, seul ses employés savaient ce qu’il faisait et le nombre d’heure qu’il effectuait.

Les hommes présents dans ce genre d'établissement, ne t'étaient guère destinés, c'est pour cela que tu as préféré te positionner loin, près d'un mur, histoire de ne pas te faire embêter par le premier saoulons de la ville. Il semblait être différent, pas celui à lequel tu t'attendais de tomber, hors d'être une vulgaire mouche, celle qui est collée à ton être pendant tout un long trajet. Tu semblais avoir gagner le jack pot ce soir, victoire, sauf que tu n'es pas ici pour coucher à droite à gauche, comme le ferait ton cher mari à l'heure actuelle. Valant beaucoup mieux que cela, tu as décidé de discuter avec lui, de savoir s'il y avait un bon fond à l'intérieur de lui, connaître et en apprendre un peu plus. Tu hoches automatiquement la tête, réponse totalement stupide car tu n'as pas pensé une seule seconde, avant d'ouvrir la bouche, un geste très maladroit venant de ta part et auquel, il allait devoir faire face pendant cette discussion. Je dois admettre, que vous avez raison Sourire amusé, joues s'empourprant, prenant une couleur plutôt rouge pour la peine, montrant un signe de nervosité. Venant à te complimenter, ce genre de belles paroles auxquelles tu n'es vraiment pas habituée d'entendre, que l'homme que tu as mariée, n'ose pas te dire et ce depuis maintenant deux ans, tu doutais de toute sincérité. Tu as oubliée de compter les jours maintenant, à quoi bon cela servirait ? Gorgée contre tes lèvres, reposant la bouteille en face de toi, tu admets donc que ce n'était pas tous ces hommes qui te regardaient de la sorte, en particulier un. Faudrait sans doute le lui dire dans ce cas Reposant ton attention vers lui, c'était une sorte de phrase piège, tentant de lui dire que tu étais prise, bien que ton mariage battait de l'aile et ce depuis trop de temps maintenant. Il ouvre la bouche, une question presque dépassée pour ton subconscient, ce qui fit en sorte que tes prunelles se posent contre la table, soupir chaud sortant de ta bouche. Il doit forcément être en compagnie d'une blondinette sulfureuse, à l'énorme poitrine... Tu as répondu à sa question, en tout sincérité. Cette image te faisait presque un pincement au coeur, depuis que tu as su pour ta meilleure amie et lui, tu ne pouvais t'imaginer de le revoir en compagnie d'une autre femme, celle qui était l'objet de tout fantasme. Le silence règne donc, tu en profites pour observer la femme danser sur la scène avant d'entendre son prénom, Jayden, courant mais très mignon. De même La serveuse s'approche donc de vous deux, demandant si vous aviez envie de boire quelque chose d'autre, tu sais que tu ne devrais pas ajouter une nouvelle bière dans ton arc pour ce soir, surtout si tu allais sortir comme la dernière fois avec Christian. Ce serait pas très malin si je viendrais à prendre une nouvelle bière surtout si je veux rentrer chez moi ce soir Petit rire sortant de ta bouche, tu hausses les épaules, terminant finalement cette même bouteille. Je prendrai un verre d'eau, s'il te plaît La bonne nouvelle, tu as troqué l'alcool pour de l'eau. Qui sait, peut-être allais-tu recommencer d'ici quelques minutes ? Tu ne sais pas ce que l'avenir peut te réserver... Vous possédez cette boîte depuis longtemps ?

Jay avait perdu sa timidité il y a bien des années, maintenant, il n’hésitait plus à aller à l’encontre d’une personne pour lui parler, négocier, acheter ou même draguer. Il ne se pose plus une seule seconde, il sait qu’il a le physique, le charisme pour faire tourner la tête aux personnes qu’il désirait. Il était avant tout, un grand manipulateur, en même temps dans son métier, il ne pouvait pas être lui-même, un homme simple et gentil. Non, il aurait déjà fait faillit depuis bien longtemps et aurait terminé au trou pour ses nombreuses activités illégales. Il avait tiré un trait sur sa famille, ses amis et même sur l’amour, de peur de mettre en danger des personnes. En effet, dans le milieu du blanchissement d’argent, de drogue et d’arme, c’était tout bon comme tout mauvais. Plus d’une fois, il avait retrouvé des menaces à son bureau ou même chez lui. Il était en permanence surveillé, et il le savait parfaitement, ce n’était pas pour rien qu’il était toujours armé. Là, en ce moment même, un simple pistolet se trouvait à l’intérieur de son pantalon, sous sa chemise. Triste vie dirait la plupart des personnes, mais lui, il aimait ce danger, cette adrénaline et surtout cet argent qui lui tombait dans les poches à chaque fin de mois. il remarquait à chaque fois que les joues de la demoiselle devenaient régulièrement rouge, un léger sourire s’afficha sur ses lèvres. Il appréciait les personnes comme elle, douce et simple, loin d’être une femme superficielle qui en faisait tout un plat pour plaire aux hommes. Avec le temps, et à force de croiser toutes ses femmes qui travaillaient pour toi, ton gout pour les femmes superficielles s’était envolé. Trop de maquillage, chirurgie plastique, il préférait avoir une femme avec des formes naturelles et peu de maquillage. Il comprit rapidement que son couple n’était certainement pas le meilleur, il ne savait pas vraiment quoi dire, si ça ne tenait qu’à lui, il aurait déjà demandé le divorce. Tromper n’était pas une solution, faire souffrir une femme n’était pas une solution, surtout s’il n’y avait pas ou plus d’amour. Il ne pouvait trop rien dire, il avait trompé sa petite amie pendant quelques mois et il s’était rendu compte du mal qu’il avait provoqué, mais bien plus tard. C’est avec le temps qu’il avait compris que cela servait à rien, qu’il était préférable de tout arrêter. « Parfois, même si cela fait mal, il faut savoir arrêter. » laissait-il doucement sortir de sa bouche. Son sourire avait disparu, il essayait de compatir avec elle, mais dans le fond, il ne la connaissait pas, il n’avait rien à lui dire. « Et bien dites-vous que ce soir vous êtes en ma compagnie, même s’il n’y aura jamais rien de sexuel entre nous. » il essayait de lui faire changer les idées, il commanda un whisky coka à la serveuse et lâcha un léger rire en entendant ce qu’elle commanda. « Vous savez, il y a des navettes pour ramener les gens un peu trop alcoolisé, ou j’aurai pu vous déposer chez vous avant d’aller chez moi. » en même temps, il buvait très rarement et il y allait modérément, il avait besoin de son permis, il n’allait pas faire le con à le perdre à cause de l’alcool. Il n’allait pas la forcer à boire pour autant, il laissa la serveuse s’éloigner pour préparer la commande. « Cette boite, je l’ai créée, je l’ai depuis toujours. Je compte bien l’agrandir et en ouvrir d’autre dans des autres villes, ainsi de suite. » pourquoi cacher la vérité? « Et vous? Vous travaillez dans quoi? » depuis tout à l’heure le sujet tournait autour de toi, alors autant essayer d’en connaitre un peu plus sur cette femme.

Toi et la timidité, ne faisiez qu'un. Dira t-on que tu n'as aucune confiance en toi et pourtant, c'est tout le contraire, surtout lorsque tu te retrouvais au bureau, afin de travailler sur de nouveaux cas potentiels, les nouveaux requins du marché littéraire. Détestant au plus haut point toutes ces femmes botoxées, loin d'être au naturel, du genre à vouloir que tous les hommes ne posent leurs prunelles que sur elles, rien dans la cervelle. La blonde platine idéale, le genre de fille qui plaisait à ton mari. Heureusement, tu n'avais rien de tout ça, tu t'amuses à agir naturellement, être toi-même et ne rien demander en retour. Pourtant, cette discussion avec le beau brun, assis à tes côtés, venait tout juste de te redonner espoir, un élan de sagesse, un grain de sel de plus dans ta vie. Ton cercle d'amis n'était pas très vaste, il faut bien l'avouer et pourtant, tu es heureuse de pouvoir croire en ton potentiel et surtout ton physique. Détaillant la femme parfaite pour monsieur Henckle, ton attention dévia vers Jayden, écoutant ses conseils, sans doute inoffensifs mais qui avait un certain sens à tes oreilles. Il y a plusieurs soirées, que tu restais tard au boulot, devant l'écran de ton ordinateur, une migraine toujours présente et te voilà, cherchant des documents légaux pour un potentiel divorce. La solitude avait assez durée, tu voulais vivre ces dernières années ou même mois, en compagnie de ceux qui en valaient vraiment la peine, avant que ce fichu cancer ne s'attaque une bonne fois pour toute à ton système entier. Potentielle chimie entre vos deux corps, tu l'écoutes, tentant de déceler quelque chose dans son regard, une sincérité que tu ne pouvais décrire. Merci de me remonter le moral, je crois que c'est ce que j'avais envie d'entendre Petit sourire accroché contre tes lippes, ayant l'impression que ce soir, personne n'allait venir vous embêter, vous emmerder car il semblait au dessus de ses moyens, montrant une certaine stature dans ses agissements. Suite à la commande de ton verre d'eau, tu arques un sourcil, ne comprenant pas vraiment ce qui était drôle, sans doute étais-ce la première fois qu'un de ses clients décidait de prendre un verre d'eau après une bonne bière. Croyez moi, il faudrait mieux ne pas me voir alcoolisée, je peux être très maladroite Rire léger, se souvenant même les instants passés en compagnie de Christian, ne l'ayant pas reconnu dans la foulée. Le lendemain matin avait été très difficile pour toi, le levée et surtout la gueule de bois. Gamine. Il t'intriguait, avoir ce besoin d'en connaître un peu plus sur sa petite personne, gagner un ami sans doute. Toi qui était un peu trop seule, cette envie d'envoyer quelques messages, sortir de temps à autre... Ce dont tu as toujours rêvé. De belles perspectives dans le futur, un homme qui semblait avoir une certaine contrôle de soi, le genre de personne qui n'a pas peur du ridicule, fort dans le milieu. Bien que ce petit côté, te charmait légèrement, pensée impure que tu chasses automatiquement de ton esprit, brouiller les cartes surtout. Je suis éditrice en chef pour une maison d'écriture. ceux qui ont écrit un roman et qui souhaitent le publier, doivent passer par moi... j'ai toujours adorée la littérature Passion depuis ton plus jeune âge, qui n'a pas changé et qui ne devrait pas s'enfuir de ta mémoire pendant des siècles et des siècles. Réalisant surtout que vous n'aviez parler que de lui, la serveuse s'approche, ayant en mains vos deux verres commandés et en profite pour prendre contre ta paume, ce verre d'eau bien froide. Jayden t'inspirais, il n'y avait pas de doutes là-dessus et bien que tu sois quelque peu réticente au sujet de rencontrer de nouveaux hommes, surtout envers ton mari, tu restais ouvertes à d'éventuelles possibilités. Vous venez de New York ? Enfin, est-ce que ça te dérange si je tutoies ? Je n'ai pas envie de te faire paraître pour un homme de soixante ans Nouveau rire, joues s'empourprants sous l'impulsion et coeur battant la chamade. Bien que tu n'as pris qu'une seule bière, tu sentais déjà l'alcool couler dans tes veines.