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 i put a spell on you (sophia)

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Artyom Kolston
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Artyom Kolston
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MessageSujet: i put a spell on you (sophia)   i put a spell on you (sophia) EmptyMer 14 Nov - 11:59

C'était ces endroits routiniers, qui sous le claquement de quelques talons aux longues aiguilles effilées, telles des épines de roses rouges, venant à s'éclore aux premières ombres du crépuscule. Le jour, éteint. Désert, abandonné, comme de ces maisons hantés qui la nuit s'éveille sous les grincements de gonds macabres, du couinement du plancher semblable à des bruits de pas funeste. Qui craque, s'étiole, se console, dans sa triste solitude. Et lorsque l'astre nocturne, blafard, dépose ses délicats rais livides sur cette émeute qui s'engouffre dans les affres proscrites de péchés corrupteurs. S'illumine ses néons rouges de cuisses mouvantes au dessus de lettres rougeoyantes, projetant leurs lueurs fixes sur l'asphalte, tel des gouttes d'hémoglobine tavelant le bitume. Et lui, qui comme ces hommes, parfois ces femmes, venait à découvrir la lente progression de l'obscurité bavant, éructant son flot de mers ombrageuses sur le goudron. Là, dans ces antres viciés dont les visages changeaient, mais les regards eux, toujours aussi avide, avare de conquêtes corruptrices. Nouveaux gros bras, gorilles aux mains et aux épaules si larges, que certainement les mêmes et indifférents patrons avait recrutés pour leurs allures de bœufs acariâtres. Même danseuses, putains, que l'on regardait de loin se bécoter le bec sans grand entrain, si ce n'était que celui de l'appât, du gain. Et se satisfaire d'une maigre poignée de billets que quelques clients venait à faire glisser entre ses poches pour terminer la soirée sur une dizaine de shot de vodka ajouté à ses innombrables dettes, en présenter le maigre contenu à quelques danseuses dont il venait à se satisfaire de simple œillades sur leurs courbes opulentes, parfois l'ombre d'un tatouage dépassant de la ficelle d'un string et des poitrines si énorme qu'elles semblaient avoir été tant gonflée à en éventrer leurs poumons. Et lorsqu'on venait à lui dire de ne toucher qu'avec ses prunelles lasses, éteintes, fatiguées, à lui de poser ses mains sur le fruit de ses pensées concupiscentes, avant de finalement se faire sortir à coup de pieds dans l'arrière-train. Minable, éméché, aux rires aigres et aux menaces vaines, avant de finalement faire quelques pas de crabe jusqu'à la découpe d'une dodge dans laquelle il finissait par s'endormir, pour se réveiller au petit matin en ayant occulté tout souvenirs de la veille. Tu parle, d'une vie de chienne. Mais ce soir, drapé dans sa cape de nuit, le dos reposant sur l'épaisse carcasse d'acier de sa dodge charger, avec la lueur vibrant d'un zippo venu dévoiler ses traits à la mélasse insondable d'une énième nuit d'insomnie. Artyom n'était pas là en quête de vices à dévorer de son bec de rapace noctambule. Arrivé un peu en avance sur les lieux, avec ce sandwich rêche qu'il avait ingurgité à la volée, sans grande conviction quand à la texture liquide du beurre se fondant sur l'emmental. Ne serait-ce que pour calmer, apaiser, les grondements de son ventre affamé. Autres résidus de malbouffe dont il venait à jeter lâchement les enveloppes sur l'asphalte humide. Il attendait, là, lorgnant cette montre au cadran intacte et les aiguilles, défilant, lentement, si longues, qu'il en finirait par être envoûté sous le mouvement de ces fines épines noirâtres, qui dès lorsqu'elles s'entrechoquèrent à l'heure voulue, lui fit relever son regard sur le parking animé de quelques faibles lueurs vacillantes.


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MessageSujet: Re: i put a spell on you (sophia)   i put a spell on you (sophia) EmptyMer 14 Nov - 15:14

Soirée ténébreuse, soirée monotone. Un rendez-vous lancé à ton insu, il t'attendait ce soir, impatience naissante au fond de ton être, mystère doré, meurtri par l'adversité. La musique, ces femmes dansant contre un bâton métallique, se plaignant lorsque leur corps se colle d'avantage contre un froid sybérien. L'envie de nicotine te pique le nez, tes poumons en redemandent encore et encore, cette drogue dont ton corps à besoin à cet instant présent. Prunelles placées contre l'horloge, suivant chacun des mouvements de l'aiguille contre celle-ci, tu pouvais presque entendre le bruit de tic tac, lorsque la solitude envahissait la pièce. Rendez-vous aguicheur, nouvelles importantes pour ce couple, que tu formes avec ton mari, cet homme se fichant royalement de ta petite personne. Questions de tes amies, hypothèses données tandis que tu enfiles ton manteau contre tes épaules, reposant un peu de rouge à lèvre conte tes lippes, rouge vif, couleur de l'amour, couleur t'allant comme un gant. Apparence bourgeoise, couches de maquillage afin de cacher les moindres imperfections dues au coups que tu as reçu de sa part, cette nuit où tu es apparue chez Noa, visage presque ensanglanté. Ces images restaient gravées en ta mémoire, cette furie qui s'était déferlée comme un rat-de-marrée, tempête tropicale. Poussant la porte de l'édifice, tu sentais le froid de Novembre, se poser contre tes joues, les faisant rougir par la même occasion, hiver paisible. Piochant ta main contre la poche de ton manteau de fourrure, briquet et cigarette à la main, il n'en fallut pas beaucoup de temps à te faire prier, ouvrant la flamme, cette première bouffée, extase. Ce besoin de nouvelles ressources, là, présente. Paupières closes, laissant tes oreilles s'imprégnées du bruit de fond, soirée calme, paisible. Regard posé contre ton téléphone, heure exacte pour le rejoindre, stationnement torturé, noir, comme si la mort venait tout juste de passer, le bruit de tes talons s'entrechoquants contre le sol. Deux doigts tenant cette même clope, Artyom collée contre sa bagnole, sourire presque satisfait sur le bout de tes lèvres. J'espère que vous ne m'avez pas trop attendu, monsieur Kolston Remémorant ces souvenirs, tu avais opté pour n'avoir que les jambes nues, malgré le froid touchant ta peau, la martelant d'un coup de fouet lorsque le vent était de la partie. Sortant l'un de tes nombreux chèques de ta poche, tu viens à rompre les quelques centimètres qui vous restait, posant le bout de papier contre la poche de son manteau, relevant la tête, souffle contre souffle. Je vous ai laisser un petit extra, en espérant que cela vous convienne Tu recules, tirant une seconde fois contre le bâton de nicotine, regard de braise contre celui de l'homme. Alors, quelles sont ces informations que vous voudriez me transmettre
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MessageSujet: Re: i put a spell on you (sophia)   i put a spell on you (sophia) EmptyMer 14 Nov - 22:13

Il ne craignait pas le froid. Comme si ce sang frelaté coulant dans ses veines lui avait donné une sorte d'immunité face aux spasmes qui aurait du faire s'engourdir, geler ses membres en un tas de chair amorphe, vulnérable. Ou peut-être était-ce dû à ce nectar éthylique réchauffant son organisme au point d'en embraser ses veines de leurs langues de feus. Il n'en savais rien. Sois toujours trop envahis par le flot de ses pensées chaotiques dont il venait à traiter les informations de façon mécanique, à la façon d'une intelligence artificielle répertoriant de vaines réminiscences, sois à se laisser submerger par ses sens qui dès au contact de la nuit venait à danser d'une folle frénésie nocturne. Mais à ce bruit de talon effleurant l'asphalte humide, tel un carillon sonnant ses mélodies cristallines dans le vent, une sorte de frisson lui échappa. Remontant en un souffle glacial venu s'échouer à la lisière de son échine. Un réflexe ou une habitude, de ne rien laisser transparaître sur ce visage couvert d'ombre, dont l'éternelle expression indifférente venait fugacement à être recouverte d'un léger tressaut. Comme de ces marins à qui le long large manque terriblement après des mois passé sur la terre ferme, il relâcha un soupir dans son souffle nuageux de fumée cendreuse. Fumerolles d'un volcan mis en veille. « Madame Chamberlain. » Qu'il prononce, de sa voix rauque chargée d'un trop plein de tabac que les années ne cesserait d'épargner du joug de leurs aiguilles indomptables. Gutturale, caverneuse, qui se glisse là, entre eux, comme tant de spectre échoués lorgnant le faisceau d'une lumière traversant les parois d'un caveau à l'abandon. Et ses prunelles qui s'allongent, s’étrécissent sur le panorama de ses longues jambes effilées, nues, sur lesquelles il ne peut s'empêcher de porter une œillade concupiscente. Un rire bas, profond, qui émane de sa gorge fumeuse. Puis cette dextre, qui se fraie un passage jusqu'au pan de son long pardessus rendu humide par l'averse précédente. Sa main qui dans un réflexe spontané se joint à la sienne afin d'en saisir le contenu. La sensation d'un derme froid qui s'échoue après la rigidité du papier tavelé d'un prix plus que raisonnable. Mais ça, il ne lui dirait certainement pas.« Une telle attention, c'en serait presque suspect. » Qu'il souri, provocateur. Presque avide, insatiable de leurs échanges, combat qui s'animent aux frontières de leurs orbes éteintes, revigorées par l'entrain de leurs gestes noctambules. Il l'a regarde, là, insidieuse, mirifique, toxique. Poison sur ces lèvres de grenats, rouges, comme deux fruits mûrs dans lesquels il avait croqué à pleine dents. Serres qui se rétractent dans ses poches alors qu'il passe devant elle, fait le tour de la voiture jusqu'à la portière près du siège passager en écrasant le stick de tabac sous la morsure âpre de sa rangers. « Grimpez. » Porte qui s'ouvre d'un claquement vif alors qu'il lui fait signe de venir de la tête. « J'vous expliquerais. »


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MessageSujet: Re: i put a spell on you (sophia)   i put a spell on you (sophia) EmptyJeu 15 Nov - 9:27

On n'entendait que le bruit de tes talons, claquant dans la nuit, ceux qui pouvaient se faire entendre à des kilomètres à la ronde, bruit sourd reflétant ton âme entière, féline sur tous les bords. Depuis ces messages indiqués sur ton téléphone, pas une minute ne passe sans que tes idées devenaient noires, celles de dépouiller ton cher mari de tous ses biens, te paraissait acquis au bout de tes doigts. Pupilles dilatées suite au contraste entre l'ombre et la lumière, tu observes un instant cette carrure, accoudé contre sa voiture, modèle qui pouvait rendre n'importe quelle femme, folle. Cigarette entre tes deux doigts, tu tires contre cette dernière, fumée se déposant contre tes poumons, fumée ensorcelante. Intimité vive, même sensation que la dernière fois, prunelles plongées aux siennes, coeur battant la chamade, il empoigne ta main, celle qui tenait ce chèque dont tu avais oublié l'existence il y a maintenant quelques jours de cela. Électricité dans l'air, connexion, cette alchimie. Voix rauque de mâle alpha, celle qui pouvait déplacer des montagnes, proximité douteuse. Je me sens... Généreuse. Si le montant est trop haut, dites-le moi et je verrai à le faire changer Ton regard se frayait un chemin, de son menton masculin à remonter jusqu'à ses orbes ténébreuses. Provocation, compliment inné venant de ta part, sourire s'entrechoquant contre tes lippes, beaucoup trop proches des siennes. Jambes se refusant de bouger, pieds totalement encrés contre le sol et te voilà, platonique. D'un geste vif, tu laisses échapper cette même cigarette terminée, l'écrasant contre le bout de ton talon, perte douloureuse. Tu le suis du regard, le laissant faire le tour de sa rutilante bagnole, ouvrant la porte du côté passager. Je ne vous croyais pas si gentleman Clin d'oeil, regard séducteur, cette croqueuse d'homme. Reprenant le même chemin que lui, tu passes près de son corps, laissant donc glisser le bout de ton doigt, traçant cette marque qui semblait ne pas s'effacer, contre son torse. Électrochocs, l'impression que cette attraction était de plus en plus forte, l'envie de jouer les troubles-fêtes... Je vous fait confiance Pénétrant à l'intérieur, le laissant refermer la porte, tu glisses tes mains contre tes cuisses, abaissant cette robe qui s'était malheureusement remontée dans l'excès. La peur ne faisait plus partie de ton vocabulaire, tu vivais déjà dans la tourmente et maintenant, te voilà, entrant dans la voiture d'un homme que tu connaissais à peine. Les cartes étaient sur table, maintenant, tu allais faire en sorte que ton mari n'apprécie pas ce qui allait lui arriver... Tournant la tête en direction d'Artyom, le détective vient à entrer à l'intérieur, tes prunelles le dévisageant presque, petit sourire sournois contre tes lèvres. Téléphone vibrant contre ton manteau, tu restes de marbre face à ses mauvaises intentions, sachant que l'homme qui partageait ta vie, devait certainement vouloir avoir de tes nouvelles. J'espère que ce sont de bonnes nouvelles...
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MessageSujet: Re: i put a spell on you (sophia)   i put a spell on you (sophia) EmptyJeu 15 Nov - 19:57

Je vous fait confiance. Qu'elle venait de lui dire, d'imbriquer comme l'une de ces flèches sorties du carquois de ses prunelles aux océans tumultueux, pour en planter les lames d'écumes droit dans sa psyché tortueuse. Là, les prunelles ternes habitées par d'anciens éclats de réminiscences arrachées, volées, tel le temps se suspendant à l'énième bataille de leurs orbes insidieuses. La brise du vent qui s'échoue jusqu'à en faire gonfler les pans de sa veste trop longue, sa main qui effleure le dessus de la portière ouverte d'un geste distrait. Il s'arrache aux vagues dédaléennes de ces flots dissidents pour les porter dans une énième nuit consumée abruptement. « L'prenez pas personnellement. » Statue ancrée à ses propres songes, propres chimères séraphiques dont les mémoires venaient à s'endormir, éternelle, figée en un tombeau vide dans son âme martelée. « Mais vous devriez pas. » D'un geste vif, il repousse la portière de la paume de sa main. Le dos de son manteau battant sous les embruns d'une pluie naissante battant ses vêtements imprégnés d'une humidité diluvienne. Puis à nouveau, la portière opposée claqua, suivis de l’affaissement de son fauteuil sous le poids de sa musculature sèche. Dans l'obscurité du parking, sous un réverbère grésillant, une silhouette passa, arme en joue, rangers s'écrasant contre le bitume et un treillis couvert de boue. Puis ce tintement métallique sur sa poitrine de ces deux plaques s'entrechoquant, tel la mélodie d'un carillon bercé par le vent. Le sortilège se rompit dès le moment où il actionna le contact, les miettes de lumière des phares balayant l'illusion incrustée dans le gouffre des fenêtres de son âme. Une sensation de creux avide, aspirant son myocarde entre ses bras enténébrés le gagna. Lui forçant à conquérir, remplir, le vide par une énième de ses cibiches pernicieuses. « Tout dépend de ce que vous entendez par bon. » Leurs voix, rythmées par le ronronnement d'un moteur vrombissant, crachant une bouffée de fumée dans l'habitacle, ses yeux de rapaces se posèrent sur la boîte à gants. Comme pour y dissiper toutes traces de ce que son esprit s'amusait à lui pointer du doigt comme une fatalité. Non sans effleurer les longues jambes effilées de sa compagne nocturne, il fouilla de sa paume au travers de débris de mouchoir, paquets de chips vides et plastiques jusqu'à tomber une pochette qu'il extirpa de la boîte. « J'espère qu'vous aimez Scorpions, Sophia. » Il disait ça d'un sourire éclatant. Comme un adolescent redécouvrant le journal intime d'une enfance passée entre rires et insouciances. Rien de ce qu'il n'avait pu connaître, seulement à en conserver quelques rares moments, de ceux qu'il avait pu échanger avec Isaac. Ouvrant la pochette couverte de poussière, il poussa bientôt le trésor antique dans le lecteur CD. Puis la magie eut l'effet escomptée. Les guitares acoustiques s'envolant en une frénésie qui incitait à l'ailleurs, d'autres contrées, d'autres contes, histoires, que l'on se racontait autour de feus de camps nocturnes. Let me take you far away, you'd like a holiday. Puis la balade débutait, au même rythme que les roues venait à gronder sur l'asphalte. Feu après feu, tours d'aciers s'élançant dans un haut ciel sans étoile, couvert de nuages de plombs, d'une pollution constante venant à faire se dresser à nouveau ses prunelles sur la route. « Y'a une question qui m'reste en tête depuis qu'vous êtes v'nue jusqu'à mon bureau. » Il n'oubliais pas la raison principale pour laquelle ils s'étaient à nouveau donné rendez-vous. Il se contentait d’exécuter ce pourquoi il avait été payé. Être celui qui pose les questions, tente de résoudre l'énigme, non ce spectateur qui se contente de regarder de loin la chute de ces âmes dans des abysses intangibles. Puis habilement sa main se mouva sur le levier de vitesse et le moteur grondant se calma aux abords de lueurs rouges d'un feu, qui sur le visage de Sophia venait à rendre ses lippes charnues d'un feu encore plus rougeoyant. « Pourquoi vous êtes-vous mariée à une crapule et qui plus est un type qu'vous aimez pas ? » Il avait déjà élucider ses propres réponses à ces questions, ce dont il avait besoin. C'était l'entendre d'elle.


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MessageSujet: Re: i put a spell on you (sophia)   i put a spell on you (sophia) EmptyJeu 15 Nov - 20:40

Paternel, t'ayant souvent dit de ne jamais entrer dans la même voiture qu'un inconnue, douce folie, tourment comblé par cette solitude, peur de rien. Malgré tout, tu arrivais à lire au fond de son être, connaître tous ses moindres secrets, pures ou sombres, cette pyramides de découvertes, celles enfouies au plus profond de son être. Cette confiance absolue entre deux êtres humains, chimie totalement présente, idées pas très catholiques venant à faire surface dans ta mémoire, cet homme dont tu aurais envie d'en savoir un peu plus, plus que cette dernière rencontre, baiser échangé, attraction palpable, chaleur intense, cette trace de ses lèvres contre ta mâchoire, toujours présente depuis ces derniers jours. Ton mari ne s'était douté de rien, restait muet face à la situation, couvre-feu pour toi, telle une gamine venant tout juste à fêter ses vingt-deux ans de vie commune dans cette maison familiale. Petite bourgeoise, faisant confiance à son ravisseur, celui qui t'emmenait dans sa sombre bagnole, endroit inconnu pour toi. Tête détournée en sa direction, tu le laisses donc ouvrir la bouche, affirmant que tu ne devrais pas lui faire confiance, charmant. Sourire narquois se dessinant contre tes lèvres rougies par ce rouge à lèvre vif, le claquement de la porte faisant un bruit sourd, la nuit s'offrant à vos deux être, s'ouvrant à toutes les crapules de ce monde. Fraîcheur se découvrant, pluie tombant contre la carrosserie de la voiture, martelant le noir de cette voiture dans laquelle tu avais décidée de poser tes fesses, côté passager. Bruit soulageant, paisible, te faisant presque rêver et effaçant tous les périples dont tu avais été témoin il y a quelques jours de cela. Ils disparaissaient en un claquement de doigts, ces visages sournois, ceux qui te rendraient dingue, effacés. Craquement de la portière, il ouvre enfin celle-ci, prenant place côté conducteur, te faisant ouvrir à nouveau les yeux, revenant à cette triste réalité qu'était la tienne. Bagnole démarrée, bruit sourd venant d'un moteur avec toute cette expérience, voiture vieille et qui restait malgré tout, attirante, un peu comme son propriétaire. Les nouvelles, quelles soient bonnes ou mauvaises, devaient t'être annoncées, histoire que tu puisses planifier ce plan, celui qui te libèrerait de ces chaînes, prison dorée dans laquelle tu planais il y a quelques années de cela, trop de temps perdu. Qui puissent me libérer de ces chaînes Regard croisé au sien, celui qui se voulait être droit, annonçant tes véritables intentions. Tu te délectais aussitôt de cette proximité, celle à laquelle tu es confrontée, dès que son bras se pend, contre la boîte à gant, frôlant la peau de ton genou, choc électrique qui se rendait aussitôt jusqu'à son échine. Boîtier en main, tu pouvais lire les quelques lettres dorées de ce groupe de musique, celui dont il avait envie d'écouter, se délecter d'une mélodie, troquant cette chanson au silence. Un sourire, le premier et te voilà, conquise. Vous savez, vous devriez sourire un peu plus souvent, cela vous va à ravir Histoire de te remettre vers le droit chemin, tu réponds à son sourire. Je ne suis pas difficile, niveau musical Son de fond, musique s'entendant, voix du chanteur, tout était parfait. C'est ce dont tu as besoin, celui qui allait t'aider à tout oublier, la nuit vous appartenait. Le véhicule roule donc dans la pénombre, passant de multiples lumières sur son passage, regard jetés vers les personnes qui traversaient les rues aux intersections, sans avoir cette peur au ventre de se faire attaqués, courage. Le silence, tes tympans s'imprégnant de la musique de fond, jusqu'à ce que la voiture ne s'immobilise, à ce feu rouge, voix d'Artyom venant à rompre ce silence. Curieux, tel était son domaine, un métier lui allant à ravir. Tu détournes la tête vers l'avant, poussant un petit soupir, tes doigts se glissant contre tes mèches de cheveux, déposant ces dernières contre ton oreille. Afin d'avoir une meilleure vie, sans ce mariage je serais certainement dans la rue, tentant de faire de multiples clients, une fille de joie comme on appelle dans le milieu. À part le mannequinat, je ne sais rien faire d'autre que ça Reposant tes prunelles vers les siennes, tu as l'impression de t'ouvrir comme un livre ouvert, ces blessures du passé qui refaisaient surface, blessures que tu avais reçu il y a deux jours de cela, masqués par quelques couches de maquillage. Une fille comme moi ne peux pas être heureuse Surtout en sachant que tu dansais pour ces hommes, usant de tes charmes pour avoir ce que tu voulais alors que ce n'était qu'une fausse identité.
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MessageSujet: Re: i put a spell on you (sophia)   i put a spell on you (sophia) EmptySam 17 Nov - 19:34

Sa psyché. Ces grands corridors sombres aux lumières bancales, vacillantes, jonchés de classeurs aux feuilles venant s'imbriquer d'elle-même à leurs tiroirs de prédilections. Une allée minutieuse de dossiers à classifier, ranger, presque de façon mécanique tant les années venait à imposer leur joug impitoyable, vieilles habitudes d'une routine de soldat lui collant au derme. Sang froid. Presque à la façon d'un homme nullement touché par la société, ces maux, en retrait dans ses propres allées sombres. À la façon d'un sociopathe. Invincible, sous cette muraille de chimères flottantes, carapace de murmures, impénétrables. Et lui, l'engrenage, prêt à faire s'enclencher les autres en un tas de pensées cataloguées, numérotées. « Pour une femme qui m'paraît bien sûr d'elle, vous êtes bien défaitiste. » Mais là. Quelque chose. Sous la langue, le palais, une sensation acidulée, aigre, se fondant à ses papilles. Haine. Rancœur. Remords devenu démons d'une vie gonflée d'erreurs et d'amertumes. D'une humanité latente. Parce que les vieux soldats ont autant la peau dure que leurs nostalgies amères. Le feu étale ses miettes de lumières verdâtres sur leurs peaux ombrageuses et d'un réflexe naturel sa main se mût d'elle-même sur le levier de vitesse. « Vous avez tout pour vous, Sophia. » Qu'il souffle, tout bas, de sa voix rauque, gutturale, sous cette armure d'âpreté où se délie la fissure d'un regard brisé, hanté, en sa direction. « C'est juste qu'vous l'savez pas. » Il détourne le regard vers la route. Dans cette pudeur mesurée, ces paroles vaines qu'elle parvint à lui faire s'extirper d'entre la barrière de ses lèvres avec une aisance qu'il ne reconnaît pas. Ces choses, sur lesquelles il ne mettrait plus jamais de nom. Faire en sorte qu'elle reste terrée, là, sous l'avalanche recouvrant les tombeaux infâmes de ses terres spirituelles. Les ombres amorphes éveillée à l'apogée de la nuit et ses sirènes mirifiques. Mais l'oiseau de proie à d'autres desseins en tête. Et dans son pragmatisme mordant, sans grand étonnement, alors que les lueurs de la ville se baignent sous leurs prunelles, il revint au galop. « Votre mari est un homme qui s'cache bien. » Homme d'influence, à l'échelle de la fourmilière géante qu'est cette mégalopole viciée. Des années à s'extirper du joug de la fange et ses venelles boueuses, à ramper, marcher, courir, hors d'une bassesse carnassière. Un homme qui pourrait signer d'un claquement de doigts la fin de sa misérable existence pathétique et vaine. Et dans le fond, Artyom n'en avait cure. Courant après le danger dans sa superbe déchue, sa psyché martelée de morts-vivants. Parce qu'il y avait bien des spectres, des silhouettes amorphes, évanescentes, l'attendant dans un ailleurs qu'il espérait bien meilleur. « Un foutu serpent qui change, mue après mue. » Caméléon urbain. En cela, ils n'étaient pas si différent. Combien de fois avait-il pris des noms d’emprunts pour parvenir à ses propres fins ? Et combien de fois avait-il fini par rayer leurs noms, telles des traces évanouies sous un déluge de larmes d'une empyrée diluvienne ? Autant de fois qu'il le faudrait, que cela serait nécessaire. « La seule preuve que j'pourrais vous fournir, c'est celle d'une minable rencontre aux abords d'une terrasse d'un café. » À peine quelques clichés de l’œil de son appareil, camouflé, derrière les vitres teintées de cette voiture grondante, rugissante, prête à faire se plier l'asphalte sous ses roues avides. « Il y était, avec un autre homme. L'genre les doigts plein d'bagouzes aux éclats trop brillants. » Aucune preuve cependant, de ce qu'il aurait espérer apercevoir. Deux hommes, cibiches aux becs et tasses de cafés fumantes entre leurs poignes confiantes. Rien qui n'aurait pu être une preuve irréfutable lors d'un jugement au devant de la cours. Seulement. Seulement l'identité de cet autre homme et de ses possibles dessous de table sur lesquels il aurait pu enquêter. Mais il avait choisi de suivre le mari, en vain, dans l'espoir d'y saisir un cliché prêt à l'envoyer dans les affres du diable et ses bras à l'odeur de soufre. « J'l'ai pris en filature, pendant quelques heures. Rien d'suspect, ni d'anormal. » À nouveau un feu rouge. Il claqua sa langue contre son palais, alors que filtrait doucement dans l'habitacle la voix de Klaus Meine, son coude allant se loger près de la vitre, sa tête s'y reposant, las et désabusé. Courroucé, toujours. Exigeant, intransigeant, avec lui, l'arc de ses sourcils ombrageux se fronçant.« Il faudrait que j'l'approche, d'plus près. Un endroit où il s'rait pas susceptible d'me soupçonner d'quoi que ce sois. »


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MessageSujet: Re: i put a spell on you (sophia)   i put a spell on you (sophia) EmptyLun 19 Nov - 8:34

Les griffes invisibles de ton mari, s'enroulant tout autour de ton corps, des chaînes à tes pieds qui te refusaient à t'avancer plus loin dans la vie. Tes journées étaient monotones, le genre de journée à laquelle tu as envie de changer tout ça, prendre la liberté de tes actes et devenir une grande personne, pour une fois. Cette vie ne te ressemblait pas, tu vivais dans la tourmente de représailles, celles qui étaient ainsi, gravées contre ta peau de porcelaine, petite poupée ayant enfin quelqu'un de supérieur au dessus de sa tête, ange cornu. Le cancer ne l'achevait pas, pourquoi ne pas l'étouffer dans son sommeil, problème disparu et tu pourrais enfin, être heureuse avec l'argent que ton mari t'aurais laissé en héritage. Paroles invétérées de l'homme assis à tes côtés, fit en sorte que tu ne pouvais pas le laisser s'en tirer à si bon compte, détaillant Artyom du regard, tu hausses tes épaules. Vous ne savez pas tout ce que j'ai à endurer en une seule journée, monsieur Kolston Tu te refuses de baisser les bras, de lui dire que la vie de femme mariée à un homme milliardaire, n'était pas toujours roses, surtout en ces temps où les mauvaises affaires prennent la ville de New York en sa possession. Ton plan avait été simple à réaliser, marcher au bras d'un riche homme d'affaire, mariage sans sentiments, le simple fait d'appartenance, être dans la haute classe alors qu'on avait rien fait de bien important dans la vie. Tu reposes aussitôt tes prunelles vers la route, laissant le véhicule rouler dans les rues silencieuses de la ville, ville qui ne dormait jamais, où le vice prend le contrôle. Peut-être bien, mais je n'ai pas besoin de votre pitié Hors de question pour toi, qu'un vulgaire inconnu en vienne à te complimenter, simplement parce que tu as besoin de cette attention particulière, qu'il te prenne en pitié et que tu paraisses pour une femme faible, celle qui doit s'abaisser devant une personne en possession de pouvoir. Beaucoup trop de choses te revenait en mémoire, l'envie d'en finir avec la vie de ton cher mari ou même, celle d'engager un tueur à gage histoire de faire bien les choses et pourtant, tu as préféré prendre les soins professionnels d'un détective privé. Tu n'as pas besoin d'être vil et cruelle, tout ce qui t'importe, c'est de le voir croupir en prison pour la fin de sa vie. Le silence fut encombrant, aucun des deux n'osait ouvrir la bouche et avec raison, cette lâcheté se faisait ressentir jusqu'à ce qu'il brise toutes ces chaînes, silence rompu et le voilà, discutant au sujet de la cible à abattre. Je vous avais dit que mon problème risquait d'être assez compliqué, pour vous Sous cette première perception de l'homme se trouvant à tes côtés, il t'avait semblé être le pauvre type des bas fonds, celui qui n'avait jamais connu la gloire un jour, peu soucieux de son apparence, l'homme se fichant de tout ce qui se passe autour de lui. La première impression n'était pas la plus facile à contenir, donnant une seconde chance à cet homme, se fichant du montant d'argent que tu lui donnerais pour activer la lourde tâche de se fondre dans la masse, approcher quelqu'un d'influent, ton mari. Les chances étaient énormes, surtout s'il devait se rendre compte de ce que tu manigançait dans son dos, ta misérable vie risquait d'être beaucoup plus extravagante que tu ne l'avais cru possible. Artyom avait énumérer les principales caractéristiques de l'homme suspecté d'entrer dans de combines douteuses, ce qu'il savait mieux faire dans sa vie, prendre en se fichant du regard d'autrui, cet argent sale, gagnée face à de nombreux investisseurs, bras droits toujours près de lui, comme un roi. Le détective privé ouvre la bouche, discutant des nombreuses discussions louches qu'il avait aperçu, opportunité commune que ton mari avait l'habitude de créer, sorties dans de misérables cafés, hors de Manhattan. Il était une vipère camouflée dans de pauvres quartiers, ceux que l'on ne le soupçonnerait guère, beau costume ainsi qu'une cravate, ce sourire charmeur, histoire de mettre la poudre aux yeux de son interlocuteur. Tu le connais mieux que personne, ses airs hautains, cette capacité de tout contrôler en ses propres paumes de main, faisant peur à de nombreuses personnes dans le domaine, dont toi. Tu vivais dans le déni, dès qu'il n'était pas à la maison, tu sais qu'il se trouvait dans son terrier, une fourmilière garnie de ses hommes les plus précieux, joyaux le protégeant de toutes les intempéries. Cela ne me surprend guère, c'est son genre d'agir de la sorte avec un gros bonnet. Le timbre de sa voix, semblait te dire qu'il n'avait pas vu quelque chose d'anormal, de suspect pouvant l'incriminer. Il était et sera toujours, un homme intelligent, dans toutes les démarches possibles, celui en qui on ne devrait pas avoir confiance car il peut très bien enfoncer un pieu dans ton dos, te crever les organes lorsque les choses ne fonctionnaient pas comme elles devraient l'être. Soupire s'échappe de ta bouche, ne sachant pas comment prendre la situation, l'envie d'appeler ton mari, lui hurler dessus, avouant que tu sais qu'il n'allait pas s'en tirer comme ça, la femme qui avait finalement, peur de quelque chose. La pénombre de la nuit te frappait aux visage, le grondement de la voiture se fit beaucoup plus présent, dès que cette dernière s'arrête à un feu rouge, arrêt obligatoire. Soudain, un éclat apparu en ta mémoire, cette soirée mondaine organisée par ton mari, cette soirée qui doit être l'évènement le plus en vogue à chaque année. Tu détournes finalement la tête vers Artyom, l'observant pendant quelques instants, l'imaginant presque à cette soirée, vêtu d'un costard et d'une cravate. Vous avez l'habitude de porter un costume Simple question, en suspend, petit sourire amusé contre tes lèvres, femme reprenant possession de ses actes et de ses pensées. Il allait avoir du temps pour penser à ce que tu avais envie de lui proposer, costume qui allait lui être très important s'il voulait approcher l'homme de ta vie. Je veux dire, seriez-vous prêt à tout faire pour pouvoir l'approcher Ta main s'était logée automatiquement contre sa cuisse, approchant ton visage non loin du sien, sourire narquois contre ton visage. Tu espères qu'il te donne une réponse positive, évidemment, s'il voulait entière satisfaction de ses actes, il devait dire oui.
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MessageSujet: Re: i put a spell on you (sophia)   i put a spell on you (sophia) EmptyVen 23 Nov - 9:57

Un rire. Comme un réflexe mécanique, de ce que les années n'ont pu épargner à ce corps parfois pris tressauts machinal. Lèvres qui s'exaltent, d'un sourire insatisfait, se courbent sans réelle volonté. Puis s'éteignent, à nouveau, dans un accès de cynisme venimeux. « Pas vraiment, non. » Seule chose à traîner dans ces tiroirs grinçants sous le passage de sa poigne abrupte, ces quelques vêtements dont son ex-copine lui avait fait cadeau, qu'il conservait plus par nécessité, besoin, que par réelle envie. T-shirts, pulls, jeans élimés et cette longue veste dont le haut col venait à étendre ses ombres ailées tout autour de sa mâchoire anguleuse, maculée, ombrageuse et rugueuse. Il n'avait pas les moyens, ni le désir de remplir ces tiroirs à peine large pour en accueillir des chemises parfaitement pliées, repassées. Seulement à laisser ces cadavres de tissus, là, parfois roulé en boule, parfois à tremper ses affaires dans ces bassines d'eau chaude gorgée de lessive, les traits concentrés dans sa tâche, avec cette cibiche dont les cendres et étincelles venaient à virevolter devant ses lèvres conquises. Ses prunelles se détournèrent de l'abysse dédaléenne de ses orbes pour se reposer sur la route, mais il y eut ce mouvement, à peine audible devant la voix de Robert Plant venue envahir l'habitacle. Cette caresse insidieuse coulissant au rythme de ses doigts longs, déliés et souple sur sa cuisse nerveuse. D'en finir avec cette pédale d'accélérateur pour se jeter dans les gouffres lumineux, des longues avenues de la ville. Il eut un mouvement d'arrêt, comme ce long frisson caressant son échine en douces réminiscences funèbres. Et ce sourire, qui entre les ombres, venaient à s'éveiller doucement à la nuit, de ses crocs carnassiers, cette lueur incendiaire filtrant dans ses veines prêtes à se repaître du feu qu'elle venait à faire naître dans son bas-ventre. Désormais, elle avait toute son attention. Et même les halos du feu jouant sur son visage, n'était plus qu'un lointain souvenir égaré, écoulé dans le temps, comme le nombre de riffs recouvrant leurs voix bien plus suave qu'à l'accoutumée. Sa main jusque là restée sur le levier de vitesse vint à se loger sur le genoux de celle-ci et un rire lui échappa au moment où sa peau nue entra en contact avec la sienne. « Vous n'avez pas mis d'bas. » Simple constatation, avec cette satisfaction personnelle, presque provocatrice, de voir qu'elle avait en effet écouter ses conseils. Sur leurs visages, dansaient désormais ces plaines de lumières verdâtres et le rythme effréné de quelques klaxons perçant la foule dans leurs dos. Mais il restait là, avec la morsure de ses prunelles ombrageuses reposées sur la courbe de ses jambes, de ses cuisses finement élancées disparaissant derrière le tissus de cette robe écourtée. « Pour répondre à votre question : à vous d'voir. » Lentement, de façon presque à la faire se languir d'impatience, il bascula la morsure ardente de ses orbes sur chaque coin, recoins de peau caressée par l'obscurité du crépuscule veilleur. Ses jambes, ces vastes dunes marmoréennes dont il venait à souligner les reliefs dans les pans de son manteau ouvert, ses lèvres carmines, charnues et l'océan de ses yeux. Ce piège de sirène fatidique et la mer rougeoyante de ses flammes s'y reflétant, leurs souffles qui se buvaient, qu'il humait, comme un énième de ses nectars gorgés d'ambroisie ocre. « Sois je lâche ce volant alors qu'on roule sous l'risque d'se prendre un mur. » Et sa voix, plus ferme, moins sereine qu'en temps normal. Cette maîtrise, ce contrôle, dont il venait à se délester au fin fond de l'océan de ses orbes mirifiques. Cette pédale, qu'il venait à relâcher, ce frein, sur lequel sa main s'évanouissait, petit à petit. « Sois tu t'fait patiente, l'temps que j'me gare pour t'sauter d'ssus en bonne et due forme. » La voix grondante, caverneuse, gutturale, par ces instincts primaires qu'elle extirpe de la cage de son âme. Elle et ses mains tentatrices dont la prise venait à se refermer autour du carcan de sa psyché. Elle, maîtresse de ses envies viscérales, noctambules. Et lui, le simple objet de cette volonté lascive. Là, alors que leurs nez s'effleurent, la caresse d'une boucle solaire venue effleurer son front. « Alors, Madame Chamberlain. Vous s'riez prête à tout faire pour que j'vous prenne ? »


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MessageSujet: Re: i put a spell on you (sophia)   i put a spell on you (sophia) EmptyVen 23 Nov - 11:06

Idée sombre, idée peut-être néfaste pour ta popularité faisant face à l'inadvertance de tout ce qui se produit chez toi, réaliser que ton cher mari organisait une soirée de bienfaisance pour une société importante de New York. Déjà voulait-il que tu y sois, si le détective viendrait à se pointer, la soirée serait certainement moins morose qu'à l'habitude, toi qui est toujours entourée de personnes riches dans le domaine, voir quelqu'un de ton ancien mode de vie, pourrait éveiller quelques sentiments d'appartenance. Je suis navrée de vous dire cette nouvelle de la sorte mais... Vous devrez sortir vos vieux habits pour un gala de charité, donné en l'honneur de mon mari. C'est la seule idée du siècle que je peux vous proposer si vous avez envie de vous en approcher... Tu ne le voyais guère en habit, costume dont les gens de la haute société portent à toutes les heures de la journée, bien que tu risques d'être fort surprise de voir les efforts que ce cher Artyom pourrait apporter lors de cette dite soirée. Sourire béat contre tes lèvres, chaleur presque suffocante dans la bagnole, ton visage se trouvait bien dressé près du sien, aventure que vous n'aviez pas terminé la dernière fois. Ça t'avais laissée avide de tout sentiment, cette envie de reprendre là où tu as quitté les lieux, le laissant seul dans son taudis. Ses gestes étaient loin d'être anodins, tu scrutes le moindre détail de son visage, mâchoire masculine finement dessinée, regard ombragé de tous les désirs sournois qui remontaient en sa tête. Ton corps frémit, en redemandant encore et encore, drogue légèrement acidulée. Doigts délicatement posés contre sa cuisse, léger mouvement remontant le long de son jeans délavé, tout près de son entre-jambe, sentiment de dominatrice. Tu avais finis par oublier ce manque de jugement il y a quelques minutes de cela, montrant tes véritables sentiments, petite fille ayant besoin d'être rassurée, être aimée par quelqu'un qui en avait après toi, te refusant à montrer une nouvelle fois, cette facette de ta personnalité, ancré au plus profond de ton âme. Tu penches ta tête sur le côté, battant des cils, lui jetant presque un sort, invisible, telle une nymphe venue des contes de fées. Cette couleur de feu contre vos deux visages, rues désertes de vie humaine, la nuit n'appartenant qu'à vos deux corps en entier. Main masculine contre ton genou, remontant d'une manière rude, étalon sauvage et vif. Tu te pinces la lèvre inférieure, tu t'esclaffes dès qu'il ne remarque que tu ne portais aucun bas, comme celui qu'il t'avait déchiré en lambeaux, argent gaspillée. Je suis une femme de parole, vous devez le savoir Le halo de lumière vient à changer, klaxons se fondant dans la masse, véhicule restant immobile. Cette main vient à plonger sous le tissu de ta robe, découvrant ces moindres parcelles de peau jusqu'ici, inexplorées. Bouche légèrement entre-ouverte, proximité palpable, souffle chaud contre ses lèvres, tu ne bouges pas, aucun mouvement de ta part. Tu es collée sur place, hypnotisée par ce démon de la nuit, grondements de la voiture en option. Habillez-vous élégamment, simple conseil d'ami Ne le laissant aucun choix, comme il s'était mit en tête de te laisser choisir, option irréaliste. Main se détachant de sa cuisse, elle vogue jusqu'à ce manteau ébène, s'y engouffrant pour la première fois, caressant par dessus le vêtement qu'il portait, détaillant ce qui t'attendais d'ici quelques minutes, voir quelques heures. Il opte finalement pour la première option, faisant rouler la bagnole dans cette rue comateuse, rebondissant à chaque trous qu'il prenait, sensation faisant frémir ton corps entier lorsque sa main presse délicatement ta cuisse. Artyom ouvre finalement la bouche, voix nébuleuse, rauque, te faisant frémir. Ces options étaient tentantes, toi qui aimait le danger, celui d'être mariée à un homme violent en était un et pourtant, tu restais cette femme forte au caractère de marbre. Proximité entre vos deux corps entrant en ébullition, tu viens à te pincer la lèvre, choix qui n'était pas difficile à faire. Je n'ai rien à perdre monsieur Kolston N'ayant aucunement peur du réel danger, tu te fichais presque de ce que les autres peuvent penser de ta petite personne, cette croqueuse de diamants. Mais... Si vous avez si peur de lâcher ce volant, j'opte pour la deuxième option avec joie Décidant maintenant par te reculer, tu repousses cette main qui était engouffrée sous ta courte robe, histoire de bien faire les choses, comme il t'avait dit de rester patiente jusqu'à ce que vous trouviez un endroit calme, rien que tous les deux. N'empêche que, je m'imagine déjà me coucher sur cette banquette arrière, mon corps déserté de cette robe Souffles-tu, tentatrice de ces hommes, tournant le regard vers lui. L'envie grandissait en toi, celle que tu avais envie de donner à Artyom, de tout ton être, bien que tu ne le connaissais guère et pourtant, tu veux te donner à lui. Rire mielleux sortant de ta bouche, tu reposes finalement ta tête droite, observant la route, silence de mort accompagnant le tout.
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MessageSujet: Re: i put a spell on you (sophia)   i put a spell on you (sophia) EmptySam 24 Nov - 7:53

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L'idée le fait frémir, là, quelque part, sous cette vieille carcasse rouillée, cette statue dont la roche fut érodée par les vents, la caresse de l'écume, le passage du temps, impitoyable. L'idée si proche, si venimeuse, insidieuse, qu'elle s'insinue dans chaque fibre de son être, ses muscles noueux, nerveux, ses mains glissantes sur le cuir du volant, comme elles auraient pu s'envoler sur le derme de ces longues jambes fuselées à ses côtés. Et durant un temps, l'accalmie retombe et dans un silence lourd de mots sans voix, le moteur gronde, rugit, contre l'asphalte humide. Les lueurs défilent et la dodge charger se faufile dans les ombres noctambules. Et même par dessus la musique qui prend de son entrain, il n'entend plus que le sang battant à ses tempes, les lents et inaudibles mouvements des jambes de sa compagne nocturne à ses côtés, la tempête qui bat dans son regard. C'est un jeu. Depuis le jour-même où elle avait pénétrer dans son bureau, elle, dans sa grâce léonine, royale. Semblant maîtresse en tout lieu, avec cet aisance aérienne, mirifique et le poison délectable de ses lèvres carmines. Sa répartie acide, acerbe. Dans un énième excès, un bâton de nicotine franchis nerveusement ses lèvres. Comblant bientôt l'habitacle de ses bras de fumées lestes, vaporeux, s'envolant dans les airs en des volutes souples, sirupeux. La lente progression de riffs s'enchaînant sous les lourds battements d'une basse emplissant l’atmosphère d'une grisante tension dense. Les réverbères d'un parking vide longeant les docks de chantiers crépusculaires. Et leurs lueurs qui se découpe sur son visage, passé au couperet entre ombres et lumières. Ce jeu qui s'éveille à nouveau dans ses veines lorsqu'il rompt le contact et tire d'un coup sec sur le frein à main. « Cessons c'jeu, Sophia. » Qu'il souffle, de sa voix gutturale, ses lèvres perdues dans la mélasse de cette fumée inondant ses lippes fumeuses. Les braises rougeoyantes s'écrasant contre le cendrier de la voiture d'où s'élève cette persistante odeur de tabac froid. Et à nouveau, leurs orbes qui s'écrasent, chutent, se fracassent les unes contre les autres. Mers de feus, mers de comètes embrasés, traçant leurs sillons ardents dans le confus d'un chaos intangible. Néant lumineux. Le bruit de sa ceinture qui se détache, alors qu'il se déploie dans la nuit, rapace nocturne dont les ailes se fondent aux ombres. « Ma patience a des limites. » Dans des mouvements souples, il détache la ceinture de la sirène crépusculaire et fait s'abaisser le siège vers l'arrière. Là, au dessus d'elle, avec ce visage qu'il attrape en coupe et bientôt, ses lippes qui s'heurtent contre les siennes, d'une violence rare, insatiable. Baiser qui fait gronder son bas-ventre d'un appétit vorace, mains qui s'entrechoquent à ces longs fils de soie moirés, ces innombrables champs de blés qu'il fait basculer vers l'arrière. Exposant son cou à ses prunelles gorgées d'une lascivité animale. Il a l'air d'un vampire en manque d'hémoglobine. Là, avec cette veste dont il se défait de gestes fébriles, impatient. Qui s'évanouie, quelque part, entre le frein à main et le siège conducteur.


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MessageSujet: Re: i put a spell on you (sophia)   i put a spell on you (sophia) EmptyLun 26 Nov - 9:21

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