(christazz) the way you make me feel.

Christian avait dû faire appel à Jazz une nouvelle fois. Cela faisait plusieurs jours qu’ils s’étaient vus la première fois désormais, du moins, qu’ils avaient fait semblant officiellement. Il avait eu cette soirée. Désormais, il en avait une autre. En effet, il devait se rendre à un dîner privé avec les autres acteurs de son film. C’était plutôt agréable de retrouver ses partenaires mais bon, ils venaient accompagner. Son agent lui avait donc soufflé de venir avec cette femme avec qui il était venu la dernière fois. Bah tiens. Il avait soupiré avant de se dire que ce n’était pas une mauvaise idée. Enfin, il n’avait pas oublié la jeune femme. Il y pensait parfois d’ailleurs alors qu’il ne devrait pas. Elle l’obsédait un peu et, surtout, il se posait des questions mais il n’en avait pas des réponses malheureusement. Il l’avait contacté afin de savoir si elle serait disponible, lui expliquant un peu le dîner. Ils avaient convenu qu’il irait la chercher là où il l’avait laissé la dernière fois. Il se souvenait du chemin.

Christian avait donc enfilé une chemise et une tenue plus décontractée que la dernière fois. C’était un dîner privé donc pas besoin du costume. Du moins, une chemise, un pantalon ainsi qu’une veste suffisait. Il s’était coiffé et récupérait ses affaires. Il prit ses clés de voiture et sa voiture pour se rendre là où la jeune femme l’attendait. Il la vit et sortit de la voiture, tout de même. « Bonsoir. » Il lui lançait alors avec un sourire. Elle s’était mis sur son 31, du moins, il la trouvait superbe mais elle l’avait toujours été de toute façon. Encore une fois, il ne comprenait pas ce qu’une femme comme elle faisait, être escorte. « Tu es vraiment superbe. » Il ne savait pas trop comment se comporter avec elle puisqu’ils n’étaient que tous les deux. Pas besoin de jouer la comédie. « Tu es prête ? » Il lui demandait en lui ouvrant la porte, afin de savoir s’ils pouvaient partir pour le dîner. Bien que, en la voyant, il n’avait pas trop envie.

Tu étais en plein service quand tu reçus le message de Christian te proposant de venir l'accompagner. Tu étais fatiguée, le service avait été mouvementé, tu avais peu dormi la nuit dernière te penchant sur tes dépenses. Mais clairement, tu ne pouvais pas refuser ce genre de demande, tu savais parfaitement que tu avais besoin d'argent et que des rares clients que tu avais, ce n'était pas désagréable d'accompagner Christian. Bon elle ne devait pas penser à cela, mais il était bel homme et agréable, voir assez sophistiqué pour ne pas te sauter dessus comme une bête en rut. Tu appréciais cela, plus que tu ne voulais l'admettre. Sans trop réfléchir tu acceptais finissant ton service.

Lorsque tu sortais de chez toi, bien avant l'heure du rendez-vous tu te demandais si c'était une bonne idée. Tu portais une petite robe rouge, qui glissait sur tes formes, un décolleté vertigineux mettant en valeur ta poitrine, ton atout charme. Tu n'avais pas fait cela depuis longtemps. Te sentir femme, tu avais fermé cette facette de toi à la mort de ton mari. Mais dernièrement pour les besoins de ton "job" tu avais repris gout à porter de belles choses, à te sentir sexy. Et ce soir, tu te sentais sexy. C'était ridicule, tu le savais, tu ne voulais pas coucher avec lui, mais tu le faisais quand même. Tu n'attendis pas trop longtemps devant la fausse adresse avant de le voir arriver. Il sortit de la voiture, habillé simplement mais de manière très agréable à regarder. Bonsoir. Tu fus surprise de ton envie de gouter de nouveau à ses lèvres, plus encore à sentir ses mains sur toi. Tu mettais ça sur le compte de la fatigue. Merci, toi aussi. Et tu le pensais tu relevais la tête vers lui, l'envie de le toucher, au lieu de cela, tu te mordillais la lèvre. Prête. Tu montais dans la voiture, un sourire sur les lèvres, alors que tu croisais tes jambes, un léger rouge sur tes joues, elle était plus courte que tu ne l'avais imaginé cette robe. Tu tentais de penser à autre chose. Comment ça va ? Tu tentais de faire la discussion comme tu pouvais.

Christian ne savait pas trop comment allait se passer la soirée. Il ne savait pas non plus au départ si la jeune femme allait accepter. Il lui avait envoyé un message mais finalement, elle était d’accord. Tant mieux alors. Cela s’était plutôt bien passé donc c’était rassurant. Enfin, il s’était bien entendu avec Jazz et le courant était passé malgré tout. Le cas contraire, cela aurait été un peu difficile.

Il s’était préparé et venait la retrouver ici où il devait venir la chercher. C’était ainsi qu’ils avaient convenus. Il avait gardé en mémoire l’endroit où il l’avait déposé la dernière fois. Elle était déjà là et il était un peu surpris, du moins, les femmes avaient parfois besoin de temps pour se préparer mais elle ne semblait pas être comme ces filles là. Non, elle était totalement différente, enfin, il avait l’impression. Rien que par le fait d’être escort et il ne croyait toujours pas à ce qu’elle lui avait dit la dernière fois à ce sujet. Sauf que c’est sa vie et il n’était personne pour juger cela. Il était sortit de la voiture pour l’approcher. « Merci c’est gentil. » Il lui adressait un léger sourire. Il ne savait pas si elle disait cela par politesse mais peu importe. Il la laissait entrer à l’intérieur. Comme la dernière fois, il ne savait pas trop ce qu’il devait dire alors il se contentait de rouler. Il jetait un rapide coup d’œil à sa question. « Oh bien, et toi ? » Bon okay, il n’y avait rien de plus banal que cela. Il s’arrêtait finalement à un feu et déposait une main sur le genou de la jeune femme. Sa robe était courte et cela lui donnait milles idées. Beaucoup plus d’idées qu’il ne le devait. Il se raclait la gorge, cherchant à penser à autre chose. « Tu m’as l’air fatiguée, tu.. travaillais ? » Ce n’était pas vraiment un boulot après tout.

Rentrant dans la voiture, tu lui répondais. Je vais bien merci. C'était le cas, tu ne pouvais pas le renier. ça allait, ça allait et tu n'allais pas raconter ta vie. Tu ne voulais pas en venir là. Tu ouvrais grand les yeux, lorsque tu sentis sa main sur ta cuisse. Cette main chaude et très, trop agréable. Ton corps se réveillait, comme s'il avait dormi durant 2 longues années. Tu n'appréciais pas cela, quoique... Tu l'étais vraiment, en faite tu appréciais la chaleur qui se dégageait de ce simple geste et tu ne savais pas encore si tu devais apprécier cela ou bien au contraire, détester tout simplement ce qu'il te faisait ressentir. Tu secouais la tête mine de rien, te mordillant la lèvre, laissant cette main sur ton genoux. Sa question t'énerve. Pourquoi veut-il vraiment en apprendre sur toi ? Tu ne vas pas lui parler de ton restaurant, du coup de feu, de toute ce que tu dois faire pour réussir à payer les factures, ça ne le regarde pas. Et tu ne veux pas lui en parler. Tu aimes cloisonner tes activités, tu aimes faire la part des choses. Tu n'es pas Jazz, femme veuve, chef cuisto qui lutte pour ne pas fermer son restaurant, ce soir tu es Jazz, la femme sulfureuse qui passe des soirées en compagnie d'hommes riches. Tu lui souriais, afin d'adoucir la colère qui gronde clairement en toi. Non, mes nuits sont courtes. Tu faisais une grimace te rendant compte que le maquillage finalement ne faisait pas des merveilles. A ton tour, pour détourner son attention, tu posais ta main sur sa cuisse. C'était dangereux, tu dépassais surement une limite, tu n'en savais rien, mais tu voulais que ce soit léger, que l'ambiance soit légère. Tu voulais oublier ce soir ta vie. Parle moi de ton film. Susurrais entre tes lèvres, glissant ta main légèrement sur sa cuisse.

Elle allait bien. Tant mieux alors et il appréciait de le savoir. Certes ils s’étaient vus il n’y avait pas si longtemps que cela mais ce n’était pas pour autant que Christian ne pouvait pas prendre de ses nouvelles. Il déposait sa main sur le genou de la jeune femme. Il ne savait pas trop pourquoi si ce n’est qu’il en avait envie. Elle était sexy et puis, pourquoi est-ce qu’il ne pourrait pas ? Il ne le devait sûrement pas car, il avait tout de même une femme. Dans le coma mais une femme. Il n’avait pas envie d’y penser pour le moment et se contentait de conduire. Il avait cependant envie d’en connaître davantage sur elle. Bon, pas tous ses moindres secrets non plus car il en avait aussi qu’il ne dirait pas mais voilà. Finalement, il regrettait presque d’avoir posé la question. Il n’appréciait pas trop la réponse. Sa nuit était courte. Bien sûr. Elle devait coucher avec des hommes et ne pas dormir beaucoup. Il le savait pourtant au départ mais cela lui laissait un goût amer et il n’aimait pas trop. Il n’avait rien à dire ceci dit. C’était sa vie et non la sienne. « Ah oui.. je veux dire.. c’est normal. » Ou pas. Il levait les yeux au ciel. Il se sentait vraiment idiot de dire ça. Depuis quand c’était normal que de coucher et se faire payer pour le faire ? Non, cela ne l’était pas. Il sentit finalement sa main sur sa cuisse et souriait. Du moins, il avait envie de davantage mais ne fit rien. Il était au volant après tout. Son film ? C’était quelque chose qu’il pouvait faire, en parler. Il remontait doucement sa main, cherchant ses mots. «Et bien.. ça raconte l’histoire d’une jeune fille qui s’est faite enlevée mais l’affaire a été classé rapidement. Puis face à une nouvelle preuve ils doivent rouvrir l’enquête et voilà je ne t’en dit pas plus. » Non, cela gâcherait tout. « J’espère que tu viendras le voir plutôt. » Bon, il n’aimait pas trop se voir lui dans ses films mais il aimait bien avoir l’avis d’autres personnes extérieures. « Tu n’as jamais rêvé de faire un film ? » Il lui demandait finalement, caressant sa cuisse.

Normal ? tu ne savais pas ce qui était "normal" mais tu pouvais le comprendre. Enfin essayer, enfin tu ne savais pas trop en réalité. En gros, tu voulais arrêter d'être le genre de femmes à te poser trop de questions, tu n'étais pas le genre de femme à faire cela. En tous les cas, ce soir tu ne voulais pas être ce genre de femme. Tu voulais vivre, tu voulais être libre comme l'air et par dessus tout pouvoir faire ce qui te plaisait le plus. Ta main sur sa cuisse, tu ne savais pas si c'était une bonne idée. En faite, non... tu savais que ce n'était pas une bonne idée. Tu roulais des yeux en sentant un peu plus sa main sur ta cuisse, là tu ressentais des choses que tu avais oublié. Tu avais beau essayer de te concentrer sur autre chose. Tu lui posais une question sur son métier, ça devait être plus simple. Aller voir le film... Je dois t'avouer, que je n'ai vu aucun film où tu joues dedans. Tu étais honnête, tu n'avais pas vraiment le temps d'aller au cinéma ces derniers temps. Tu n'avais pas pour habitude de faire cela, tu étais un peu... réticente ? non, mais maintenant que tu travallais pour lui, tu te voyais mal aller voir un film de lui, comme si... tu ne savais pas trop, comme si c'était interdit. Alors que pas du tout... Rien ne l'était vraiment. Tu ne voulais pas trop l'apprécier en réalité. Tu te mettais à rire de ses mots. Moi ? Pff... Je n'ai pas l'étoffe d'une comédienne, je suis vraiment nulle puis il faut être brillante et belle pour ce genre de choses. Enfin surtout talentueuse. Le naturel revenait vite au galop avec toi, parce que tu ne te voyais pas forcément belle au point d'être comédienne. tu ne savais pas faire cela même si c'était quelque part un peu ce que tu faisais, sauf qu'on te payais. Tu continuais toujours de le caresser, ayant de plus en plus de mal à rester concentré. tu es ce soir... Tu déglutissais légèrement, mais tu devais le dire, tu devais le faire. ... Très attirant. Elle ne disait pas cela pour le mettre mal à l'aise, juste pour appuyer une vérité. Une réalité.

Il n’en voulait pas à la jeune femme. A vrai dire, il comprenait très bien qu’elle n’ait vu ses films. Elle ne devait pas s’y intéresser ou alors elle avait d’autres choses à faire. Ceci dit, cela lui faisait également plaisir enfin, pas vraiment. Seulement, cela lui prouvait qu’elle n’était pas intéressée par lui ou son argent. Ou que c’était une groupie. Bon okay.. argent, il la payaistquand même pas mal mais peu importe. « Ce n’est pas grave, tu verras peut être le prochain. » Oui, au cas où elle devrait venir avec lui lors d’une avant-première où ils diffuseraient un film. Quoique, les acteurs ne restaient pas forcément pour le voir, cela dépendait. Enfin, elle n’en était pas obligée. Cependant, il avait interrogé la jeune femme pour savoir si elle avait déjà penser l’être un jour. « Tu ne dois pas dire ça, tu es brillante et belle pour commencer. Et tu fais semblant avec moi alors.. c’est quelque part un début. » Oui bon, ce n’était pas pareil puisque ce n’était pas un film ou quoique ce soit mais la vraie vie. Seulement, certaines personnes ne seraient pas vraiment capables de faire cela, de faire semblant. Il fallait quelque part.. avoir du talent. Il avait sa main sur sa cuisse alors qu’il caressait de son pouce. Il relevait la tête finalement en l’entendant. Oh.. vraiment ? Il souriait alors. « ah oui.. je t’attire donc ? » Il finissait par regretter sa question. Du moins, il se demandait si c’était le genre de choses qu’elle disait à d’autres hommes puisqu’il n’était pas le seul après tout. « Tu es très sexy aussi et.. » Il regardait un instant la route, ils étaient presque arrivés. « J’aimerais beaucoup t’embrasser là. » Il pressait sa main sur sa cuisse, ne précisant pas où il souhaitait l’embrasser. « Mais on est arrivé. » Malheureusement, il ne pouvait le faire.

Tu plissais légèrement les yeux. Voir le prochain ? En avais-tu seulement envie ? Tu ne saurais le dire, tu préférais te faire une idée du Christian que tu connaissais, qui se trouvait être ton employeur en quelques termes, que Christian l'acteur qui était sous le feu des projecteurs. Avais-tu seulement envie de le voir ? Tu devais admettre que tu étais curieuse, oui très curieuse, tu affirmais alors d'un mouvement de la tête, te pinçant par la même occasion les lèvres en sentant ses mains sur toi. Sa main pour être plus précise. Elle irradiait de chaleurs et tes pensées pouvaient vagabonder un peu trop loin du raisonnable. Tu ne voulais pas penser à cela, mais c'était plus fort. Plus de deux ans que tu n'avais pas toucher le corps d'un homme, qu'un homme n'avait pas touché ton corps. C'était l'explication de cette envie soudaine, rien de plus. Bien sur. Oui surement... Te contentais-tu de dire, te demandant si les actrices devaient faire cela, coucher pour avoir de l'argent. Cette pensée, très sombre, tu essayais de l'envoyer valser d'un mouvement de tête, tu ne voulais pas penser à tout cela. Ce n'était pas agréable, pour personne d'ailleurs. Mais, je ne veux pas être une comédienne. ça ne te donnait aucune envie particulière, toi tu aimais cuisiner, imaginer des plats, donner du plaisir aux gens en dégustant de délicieux mets rien de plus au final. Bon clairement, tu savais que tu avais dépassé les bornes en étant aussi directe concernant son sex appeal de la soirée, mais tu ne pouvais pas nier l'évidence, il était très très attirant. Tu allais surement passer pour la pute que tu étais, mais tu te mordis la lèvre à sa remarque. Ne fait pas celui qui ne se doute pas de l'effet qu'il provoque chez le sexe opposé. Tu savais qu'il savait, ça ne pouvait pas être autrement. Tu fixais son profil alors qu'il regardait devant lui, le compliment fut renvoyé, sans trop y croire. Parce que tu n'étais du genre à croire à ce genre de compliment. C'était facile de dire à une femme qu'elle était sexy, le penser était tout autre. Tu déglutissais avec beaucoup de difficultés, ne sachant comment réagir à ses mots, parce qu'au fond elle connaissait que trop bien la réponse. Elle en avait aussi envie, plus que sa main sur sa cuisse, plus que cette pression dans le bas de ton ventre. L'art et la manière d'allumer une mèche, monsieur Miller. Tu te mordis fortement la lèvre en disant cela, amusée du feu qui glissait sur tes joues. Tu te tournais vers lui alors que vous étiez arrivés tous les deux. C'est dommage on doit remettre cela à plus tard, je te laisserai m'imaginer t'embrasser durant toute la soirée. Tu lui fis une oeillade avant de sortir de la voiture, remettant soigneusement ta robe le long de tes jambes. tu jouais avec le feu, oui mais c'était particulièrement très agréable d'ailleurs. Trop surement, mais tu n'avais pas envie d'analyser ce soir, non. Pas la peine..

Christian hochait la tête en entendant les mots de la jeune femme. Elle ne voulait pas être comédienne et il comprenait cela. Après tout, chacun avait son truc et elle, ce n’était pas ça. En tout cas, ça n’avait pas l’air. Dommage. Peut être qu’il devrait l’emmener un jour sur le plateau du tournage. En tout cas, cela lui permettrait de voir mais, peut être aussi qu’elle n’en avait rien à faire et cela ne servait donc à rien. « Oui je comprends. Qu’est ce que tu aimes alors dans la vie Jazz ? » Il était curieux de savoir ce qu’elle aimait dans la vie. Mais voilà, ils n’avaient pas trop le temps de discuter et parler de cela. Au contraire, ils semblaient se chercher tous les deux. Elle le cherchait et lui aussi. En plus de cela, elle semblait le trouver attirant et il aimait cela. Il n’allait pas dire l’inverse, ce serait mentir. « Et bien, à vrai dire je serai curieux de l’entendre et d’en savoir plus. » Il lui disait avec un clin d’œil. Il le savait, surtout en tant qu’acteur d’ailleurs. Il se demandait parfois si c’était pour lui-même ou bien pour son argent, le fait d’être avec un acteur etc. Peu importe, il ne laissait la place à personne, pas comme s’il pouvait d’ailleurs. Il sentait sa main sur sa cuisse alors qu’il avait envie de davantage. Il avait envie de l’embrasser Jazz. La, maintenant et dans la voiture. Et ça ne serait qu’un début car il aurait envie de lui faire d’autres choses. Sauf qu’ils étaient arrivés et ce n’était pas possible. Ou bien ils n’y allaient pas, mais là, il se ferait remonter les bretelles. « Comme si je ne pourrais pas le faire. » Il coupait le contact avant de sortir. Il la vit, avec sa robe et se mordillait la lèvre tandis qu’ils entraient à l’intérieur. Il prenait son bras, avant de souffler. « Qui te dit que je ne pourrais pas te faire plaisir ? » Elle ne le connaissait pas vraiment, c’était le cas de le dire. On leur vérifiait leur nom avant de les accompagner jusqu’à la table qui était réservée pour eux et le reste de l’équipe. « Il semblait qu’on soit les premiers.. Et.. ta robe est trop courte. » Il venait à poser sa main sur sa cuisse, remontant pour se glisser sous la robe de la jeune femme. Il ne faisait que frôler sa culotte et son bas ventre.. pour le moment.

Tu manques d'air, d'une manière tout à fait originale, parce qu'il y a de l'air partout autour de toi, mais tu manques cruellement d'air. Il fait chaud aussi ? Tu ne sais plus quoi penser, perdue dans différentes sensations. Tu le regardes, est-ce que tu dois encore mentir ou pour une fois, en sa présence tu peux jouer la carte de la sincérité. Il l'est d'une certaine manière, même si tu n'es pas stupide, tu te doutes bien qu'il ne te dit pas tout. Tu inspires légèrement, pour te donner le courage que tu n'as pas. La cuisine. J'adore cuisiner. Il n'avait pas besoin de savoir que tu avais ton propre restaurant et que la carte était ta propre invention, que les gens aimaient y manger, même si ce n'était pas assez pour payer les factures. Mais étrangement, la discussion dévie vers un quelque chose que tu n'arrives pas vraiment à savoir, comment faire en faite. Tu fermes les yeux un moment, parce que tu ne dois pas perdre pied ça ne sert à rien. Tu ris seulement à ses mots, soufflant juste. mystère, mystère. Mais à quoi tu joues Jazz ? Tu ne sais pas, tu ne comprends pas vraiment pourquoi tu entres dans son jeu, mais tu sais qu'il te paye pour passer du temps avec lui et tu apprécies ce temps, oui tu apprécies. Tu as envie de te sentir plus légère. Oh bien sur, l'idée de pouvoir l'embrasser provoqua un frisson d'anticipation dans tout ton corps. Tu ne disais rien te contentant juste de sortir et de le regarder, il avait cette lueur dans le regard que tu n'avais pas encore eu l'occasion de voir. C'était assez grisant de savoir qu'il le lui donnait à toi. Mais tu ne voulais pas trop penser. Me faire plaisir ? Rien que cela... tu levais les yeux au ciel. C'est bien audacieux de ta part. Tu riais alors que tu entrais à l'intérieur. L'endroit était très classe et rapidement le sentiment de ne pas être à ta place se fit surprenant. Tu secouais légèrement la tête, tu devais penser à la soirée et au rôle que tu devais avoir. Tu le suivais vers une table où on t'invita à t'assoir. Ce que tu fis, avant de le regarder alors. trop courte ? Je croyais être vraiment superbe. Tu t'installais, alors que tu sentis une fois encore sa main sur ta cuisse. Tu regardais autour de toi émerveillée, avant de pousser un petit cri aigu. Tu faisais signe aux gens que ce n'était rien alors que tu tournais la tête vers Christian. ça a des avantages à ce que je vois... Tu te mordillais la lèvre, sentant cette anticipation dans le bas de ton ventre. Il te caressait, doucement à travers ta petite culotte. La sensation nouvelle et grisante te fit rougir plus que tu ne l'aurais souhaitée. tu essayais de ne rien laisser paraitre alors que la sensation était très... trop bonne. Au lieu de retirer sa main, ça aurait été la bienséance, tu posais ta main sur lui. Directement sans préliminaire. Tu le caressais doucement, le regardant droit dans les yeux. Donnant, donnant. Tu souriais alors, amusée par ce petit jeu, tu ne le lâchais pas des yeux. Tu approchais tes lèvres de son oreille, lui soufflant. Ne soit pas trop bruyant. Tu continuais de le caresser, constatant l'effet qu'avait ta main sur son pantalon, là... à cet endroit le plus sensible de son anatomie.

Tu avais envie d’en savoir davantage sur la jeune femme. Tu ne connaissais rien d’elle après tout. Rien du tout. Bon tu ne savais pas si cela était permis dans votre relation. Tu n’avais jamais fait cela auparavant après tout. Ce n’était pas ton habitude que de louer les services d’une escort et tu ne penses pas que tu le referais. Du moins à part Jazz. Tu la questionnais donc sur ce qu’elle aimait. « Je crois que je le savais déjà. Mais.. qu’est ce que tu aimes d’autre à part cela ? Je veux dire.. j’aimerai en savoir davantage. » Tu lui demandais donc. Tu ne la forçais pas mais tu la payais tu pouvais la connaître.  Mais voilà tu commençais à la chercher et elle également. Tu commençais à la titiller. Tu ne savais pas trop ce que tu cherchais ou quoi mais bon peu importe. Tu aimais cela. Tu avais envie d’elle alors que tu ne devrais pas. Du moins, ce n’était pas prévu au départ sauf qu’elle était séduisante et t’attirait. Okay, elle devait se faire plusieurs hommes mais tu ne voulais y penser. « tu l’es oui mais.. n’importe qui pourrait te toucher. » Et cette idée-la tu la trouvais quand même désagréable. Tu avais envie d’être celui à pourvoir faire cela et tu lui montrais. Tu glissais ta main sur sa culotte que tu caressais donc. Tu n’allais pas plus loin, ne touchant pas sa peau. Tu ne voulais pas dépasser une limite et puis.. tu voulais faire cela dans l’intimité. En sentant sa main, tu poussais un gémissement. Bordel. Tu commençais à te sentir à l’étroit dans ton pantalon. « Je ne le suis jamais. » Et tu savais être discret oui. Après tout, tu jouais bien la comédie même si pour le coup tu la désirais vraiment. Tu ne le cachais pas vraiment. Tu approchais tes lèvres de son oreille, les mordillant au passage. « Je peux toujours continuer ce que je fais et te faire jouir dans les toilettes.. » Oh oui tu le pouvais et d’ailleurs, diverses idées cochonnes te traversèrent l’esprit. Sauf que voilà.. « Hum.. raté.. » En effet, un de tes collègues venait d’arriver accompagné de d’autres, repoussant tes idées à plus tard. Si possible..

Tu fronçais les yeux. Survivre avais-tu envie de lui dire, cependant tu ne fis rien de cela. Quelles passions ? Ce que tu aimais faire ? Tu n'avais aimé que cela la cuisine, il ne savait pas combien cela pouvait être important. La cuisine, j'insiste mais c'est le cas. Rien d'autres et tu n'allais pas mentir sur des loisirs que tu n'avais pas. Tu n'aimais pas le shopping, ni peindre, ni chanter. Tu aimais cuisiner. Assise autour de cette table, seule avec lui, tu savais que tout cela allait mal se terminer, que les gens finiraient par se rendre compte de quelques choses, tu ne voyais rien autrement de toute manière. Tu te mordis la lèvre malgré toi, cherchant un moyen de garder la classe que tu devais avoir. Malgré ses mains, là... Une éternité que tu n'avais pas ressenti cela. Une longue éternité. Tu fronçais de nouveau les yeux... Mais pour qui il te prenait. La putain que tu es... Soufflait ta conscience. Tu avais envie de le gifler mais il ne savait pas, et tu ne voulais pas qu'il le sache de toute manière. Pas n'importe qui... Le ton que tu utilisais se voulait sec et sans réponse en retour, il n'avait pas le droit de te juger, tu ne le faisais pas en retour. Tu roulais des yeux en sentant son tressaillement au moins, lui aussi ressentait des choses et tu le savais. Son souffle dans ton cou, lui fit tout l'inverse en toi... Bon sang... Ne dit surtout pas oui, pitié, contiens toi. Hurlais-tu dans ta tête pour ne pas céder à l'envie de dire oui. F.O.L.I.E c'était une pure folie et tu le savais parfaitement. Il était là, soufflant ses paroles dans le creux de ton oreille, alors que tu ne désirais qu'une chose, céder à la tentation. Il était ta tentation, et tu ne savais plus comment tout gérer. Tu le cherchais, normal qu'il te retourne l'appareil. Tu n'avais jamais imaginé chose pareille. Ressentir cela, en tous les cas. Sauvée par le gong... Tu écartais sa main de ton entre jambe, histoire de reprendre tes esprits et tu te levais pour serrer la main des gens qui venaient d'arriver autour de la table. Tu lui chuchotais cependant... ... ou pas... Oui, clairement, tu jouais avec le feu et tu allais certainement t'y bruler les ailes d'une manière ou d'une autre. Tu souriais en coin et tu t'installais de nouveau, consciente d'avoir les joues en feu. Ils te demandèrent bien sur qui tu étais, des pensées cochonnes traversèrent ton esprit, des répliques cinglantes également mais tu te contentais juste de sourire poliment. Son amie. Tout et rien en même temps. Ça ne voulait pas dire grand chose, quoique assez en tous les cas pour être sincère. Une amie, avec qui il avait des envies tu croisais son regard, posant ta main de nouveau sur sa cuisse... Innocemment. non, du tout...

Christian était curieux que de savoir. Il avait envie de connaître un peu la jeune femme mais il avait comme l’impression qu’elle n’avait pas trop envie de se dévoiler. Il ne demandait pas à savoir toute sa vie, tous ses secrets dans les moindres détails non plus. Non, parce qu’il n’en ferait pas autant et ne dirait rien non plus de son côté. Il hochait donc la tête quand elle lui disait aimer la cuisine. Bien, il n’allait pas insister. Il fronçait les sourcils en entendant le ton sur lequel elle lui répondit. Est-ce qu’il avait dit quelque chose de mal ? Peut-être bien mais elle ne semblait pas lui dire alors, il se contentait de se taire. Il suppose qu’elle lui dirait si quelque chose s’il avait dit un mauvais truc. Peu importe, ils étaient concentrés sur autre chose. Bon d’accord, il l’avait chercher de son côté, sa main sur sa cuisse, sa robe jusqu’à sa culotte. Il la caressait alors qu’ils ne devraient pas. Ce n’était pas dans leur relation mais.. il aimait cela. Il en avait envie et elle ne semblait pas dérangée par cela. Il avait envie de plus que ça mais malheureusement, ce n’était pas possible. Il se mordillait la lèvre alors que les autres commençaient à arrivés. Il se sentait un peu frustré mais, il se relevait tout en cachant son bas ventre. Il n’avait pas spécialement envie qu’on voit qu’il était en train d’avoir une érection. Il serrait la main à ses collègues, curieux de savoir avec qui il venait accompagné. Il se réinstallait de nouveau avant de sentir la main de Jazz de nouveau. Il la regardait, fronçant les sourcils. Okay.. elle était joueuse. Il soufflait à son oreille. « Coquine. » Elle l’était mais elle ne s’en cachait pas vraiment. Mais il l’était tout autant après tout. Il posait de nouveau sa main sur sa cuisse alors qu’ils commençaient à discuter avec les autres membres de l’équipe. « Ne fais pas un bruit. » Il lui lançait alors qu’il glissait de nouveau sa main dans sa culotte, glissant un doigt en elle. Il ne pouvait pas le faire dans les toilettes mais.. il pouvait le faire ici.

Tu en mourrais d'envie, de l'embrasser à pleine bouche, sentir toute la passion qu'il pouvait avoir pour toi, toute l'envie subtil mais bien réel de deux corps en ébullition. C'est à ce moment précis, que tu te rendis compte que tu étais dans une situation compliquée. Une impasse. Coquine ? Il est vrai que tu n'avais jamais caché cette facette de ta personnalité, mais c'était quand tu étais en couple, là c'était différent. la relation était différente. Il n'y avait pas les sentiments pour foutre tout en l'air, il y avait juste vous deux, cette table, les gens, de l'argent et un contrat. Pourtant, tu le laissais faire. Tu frissonnais en l'entendant te demander de ne pas faire de bruit. Tu aimais la sensation que tu ressentais, comme une bouffée d'air frais, être vivante. Tu te mordillais les lèvres en sentant sa main. Tu avais envie de cela, tu aimais cela. C'était terriblement bon. Tu tournais la tête vers lui, soufflant pour qu'il puisse comprendre ce que tu disais... Tu es fou... Il y avait du monde autour de vous, et tu devais avoir l'air naturelle. Tu ne l'étais pas, puisque tu serrais les cuisses sentant son doigt te pénétrer délicieusement. Mmmh... Un délice, la femme à ta gauche essayait de te parler, toi tu avais l'esprit embrouiller. Depuis quelques semaines maintenant. Tu souriais, elle te demandait depuis combien de temps tu connaissais Christian. tu te mordillais légèrement la lèvre pour ne pas gémir, c'était compliqué. Alors pour corser la tâche à ton tour, posant ta main sur son pantalon. tu ne pouvais clairement pas déboutonner son pantalon, ce serait trop flagrant, alors tu décidais de le caresser assez pour qu'il puisse lui aussi gémir de plaisir. Quelle folies mais quelles folies. Tu avais du mal à te concentrer, sur la discussion qui d'une ne t'intéressait pas et qui était le cadet de tes soucis. N'en pouvant plus, tu posais ta main sur la sienne, pour qu'il arrête. Tu t'approchais de lui, pour que lui seul puisse entendre. Suis-moi dans cinq minutes je serais dans les toilettes... Je mordillais ma lèvre, prenant mon téléphone. Excusez-moi, j'ai un coup de fil important. Tu souriais avant de disparaitre, les jambes légèrement flageolantes, espérant de tout coeur qu'il vienne te rejoindre rapidement... Très très rapidement, pour l'embrasser.

Tu ne savais pas trop où ceci allait te mener. Loin de là. Tu ne savais pas vraiment où vous alliez tous les deux mais.. peu importe. Du moins, tu aimais cela. Tu aimais ce que vous faisiez tous les deux et.. vous ne deviez pas vous prendre la tête. Ce n’était pas vraiment le but. Tu ne savais pas trop ce que tu recherchais ni même.. où tu allais. Tu ne voulais pas le savoir, juste profiter du moment présent. Cela te manquait. Le corps d’une femme, les caresses et tout ça. Tu restais un homme, malgré que ta femme soit dans le coma. Tu avais des besoins et des envies. Bon d’accord ce n’était pas génial, ce n’était pas le lieu mais qui s’en occupait vraiment ? Tu eus un sourire quand elle te disait que tu étais fou. Oui tu l’étais et alors.. Tu l’assumais et lui fit un clin d’œil. Tu te concentrais sur ton doigt, s’amusant, tout en essayant d’écouter la conversation et de rester concentrer dessus. Ce n’était pas gagné. On te questionnait sur le film mais on posait plus de questions à Jazz. Normal, tu venais avec une femme. Tu sentis sa main commencer à te caresser. Tu évitais de gémir en te raclant la gorge et en toussant. Quoi ? C’était l’hiver tu pouvais bien avoir pris un coup de froid. Bon d’accord, tu tentais juste de ne pas te trahir. Tu la regardais, le regard plein de désir alors que tu commençais vraiment à te sentir à l’étroit. Finalement, tu entendis ses mots. Vraiment ? Elle était sérieuse ? Et bien, il ne fallait pas te le dire deux fois. De toute façon, tu n’allais pas tenir la soirée ou même réussir à avoir une conversation cohérente. « Je dois aller aux toilettes. » Tu avais attendu un peu pour que cela ne paraisse pas suspect et puis bon.. tu n’avais pas envie que la bosse dans ton pantalon se voie. Tu te levais finalement avant de la rejoindre dans les toilettes. Tu toquais avant de finalement entrer, jetant un coup d’œil d’abords si personne ne t’avait vu. « Te voilà.. » Tu soufflais avant de refermer la porte et venir l’embrasser. Tu la plaquais contre le mur. Ce n’était pas très glamour mais.. peu importe. « Il me semble.. que je te dois un orgasme. » Tu lui disais avant de la soulever et de remonter sa robe, ta main venant de nouveau se glisser dans sa culotte. Tu la caressais alors, continuant de l’embrasser.