(leander) slipped away.

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ta vie avait bousculée en une seule fraction de seconde, la seule chose que tu avais décidé de faire, était de passer une soirée en la compagnie de rhett, à boire et à s'échanger diverses conversations tous les deux, rien que pour oublier ce qui s'est passé avec christian. il t'avait touché directement au coeur, ces mots qu'il t'avait balancé en pleine figure, avaient été comme des couteaux et pour la première fois de ta vie, tu ressentais ces sentiments. comment avait-il pu faire un truc pareil ? t'as acheter une bouteille de rhum sur ton chemin, la buvant sans aucune retenue, tu valsais presque sur le trottoir avant de t'arrêter dans une ruelle et commencer à prendre cette poudre blanche qui devenait ton meilleur allié pour ne plus penser à ce sentiment beaucoup trop intense. sauf que ce fut le trou noir, te voilà couchée dans un lit d'hôpital, cette machine qui te donnait une migraine intense et tes yeux qui se peinaient à s'ouvrir. que s'était-il passé ? tu n'en savais rien et pourtant tous tes problèmes étaient loin d'être réglés. « lean... » t'avais cet affreux mal de gorge, le seul qui faisait en sorte que tu avais de la difficulté à parler, surtout à comprendre pourquoi ton meilleur ami était présent, à tes côtés. pourquoi il était si désemparé ? plus les secondes avançaient et plus que tu te rendais compte que t'as commis une bêtise, qu'il allait te détester comme christian te l'a fait comprendre la dernière fois. enfin, hier ou avant hier... c'est flou dans ta tête.

@leander wellington   (désolée de la médiocrité je me reprend au prochain )

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Deux jours qu’il ne dort pas, Leander. Deux jours qu’il a pris congé au boulot pour se pointer ici à la minute ou les visites sont autorisées. Deux jours qu’il est à son chevet parce qu’il a reçu ce fichu message texte lui disant que peut-être, elle ne s’en sortirait pas. Qu’est-ce que t’as fait, Lula? Qu’il avait demandé en la voyant, bien qu’il savait qu’elle n’était pas en mesure de lui répondre. Il avait glissé ses doigts dans ses cheveux, posé un baiser sur son front et avait laissé couler quelques larmes sur ses joues. Si sa mère l’avait vu, sans doute qu’elle lui aurait dit qu’il était trop faible. Elle aurait répété pour la millième fois à son mari que leur fils n’était pas en mesure de reprendre les rennes de l’entreprise un jour, qu’il fallait quelqu’un de fort, qui ne montre pas ses faiblesses. Mais comment pouvait-il demeurer impassible devant cette image qui lui glaçait le sang? Comment pouvait-il rester imperturbable en pensant que peut-être, il allait perdre sa meilleure amie, qu’elle ne survivrait peut-être pas à cette épreuve? Il lui parlait toujours, à Lula. Il lui racontait sa vie, lui parlait de banalités, de la compagnie, comment le boulot allait, tout pour passer le temps et pour s’empêcher de trop penser à ce qui pourrait arriver, à la façon dont cette situation pourrait se terminer. Et chaque soir, il s’en voulait de la laisser, lui promettant de revenir le lendemain, qu’il serait là à son réveil. Alors pendant deux jours, il l’avait regardée, ces machines branchées à elle, l’une d’entre elles l’aidant à respirer.

Le pire était derrière elle, que les médecins avaient dit ce matin-là quand il était arrivé et qu’ils l’avaient croisé à la sortie de sa chambre. Elle respirait seule maintenant et son organisme était nettoyé de toutes ces merdes qu’elle avait ingérées quelques jours plus tôt. Un soupire de soulagement passa ses lèvres à l’écoute de ces nouvelles. Puis, les médecins avaient repris leur route et Leander avait repris sa place sur cette chaise inconfortable, avait à nouveau pris sa main dans la sienne et il l’avait regardée, attendant avec impatience le moindre signe indiquant qu’elle se réveillait. C’est quelques heures plus tard qu’elle ouvrit finalement les yeux, qu’elle prononça son nom, ses paroles le tirant de la légère sieste qu’il s’était accordé, tentant de rattraper un peu de son sommeil perdu. J’suis là. Qu’il avait répondu après avoir relevé la tête pour la regarder presque comme si un miracle venait de se produire. Rien n’aurait pu décrire le sentiment de soulagement qu’il avait ressenti à ce moment là, les larmes menaçant de couler à nouveau, pour une raison plus joyeuse cette fois. Tu veux un peu d’eau? Qu’il lui demanda en remarquant sa voix rauque. Il avait tant de questions à lui poser, mais ne voulait pas déjà la bombarder de questions alors qu'elle venait tout juste de reprendre conscience.

@lula martins t'en fait pas, c'était parfait 

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cette pièce était beaucoup trop blanche à ton goût, pourtant, elle s'agençait bien avec ton teint, qui était légèrement plus pâle que la normale et l'ingérence de l'alcool en même temps d'une bonne dose de poudre blanche aurait put t'être fatale mais tu t'en fichais. tu grimaces, surtout en sentant que la lumière tamisée attaquait tes prunelles, depuis combien de temps étais-tu couchée dans ce lit peu confortable ? de voir ton meilleur ami, assis sur cette chaise à tes côtés, tu arques un sourcil, remarquant qu'il était légèrement sur les nerfs, surtout après ce qui s'était passé. « pourquoi tu me regardes avec cet air là. » disais-tu, plongeant tes prunelles épuisées et presque endolories. t'as l'impression de ne pas avoir discuter pendant des années et que maintenant, tu décides d'ouvrir la bouche pour la toute première fois de ta vie. « oui, je... j'veux bien. » dis-tu en tournant la tête vers les machines qui t'entouraient, comme s'ils avaient peur que tu meurt. tu étudies la pièce, tentant de te redresser pour t'asseoir un peu mieux et que ton dos te faisait presque souffrir. soudain, un médecin entre, un calepin dans les deux mains, ses lunettes sur le bout du nez bref... le genre de médecin qui travaille dans un hôpital et qui n'a jamais pécho personne depuis longtemps. bonjour mademoiselle martins, nous aimerions vous garder sous observation pendant un certain temps, histoire que vous vous remettiez sur pied. en attendant, j'aimerais vous donner un formulaire qui vous sera fort utile. le voilà, te tendant un bout de papier, que tu pris soin de lire avec attention : un centre de désintoxication. tu fronces le regard, le lui redonnant. « je n'ai pas besoin de ça, gardez-le. » il arque un sourcil, venant à sortir de la pièce et aussitôt, tu tournes la tête vers ton meilleur ami, passant l'une de tes mains dans tes cheveux, qui étaient loin d'être beaux et soyeux. « qu'est-ce qui s'est passé leander. » tu voulais qu'il soit franc avec toi, qu'il te dise ce qui se passait. ton regard se détourne vers ton téléphone, contre la table de chevet, te remémorant ta conversation avec christian... tu pousses un soupir.

@leander wellington  

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La question lui arracha presqu’un rire amer. Réalisait-elle seulement ce qui venait de lui arriver? En avait-elle le moindre souvenir? Pour Leander, il s’agissait sans doute des jours les plus misérables, angoissants et pénibles de sa vie. Une tornade d’émotions l’envahit, toutes aussi contradictoires les unes que les autres, allant de la colère au soulagement, de la joie à la tristesse.  Parce que pendant quelques jours, j’ai cru que t’allais y passer et que t’es enfin réveillée.  Qu’il lui répondit comme si c’était une évidence. En tout cas, ce l’était pour lui. Lorsqu’elle accepta le verre d’eau, il prit celui qui se trouvait sur la petite table juste à côté du lit, prit une paille aussi et lui tendit. Tiens. Et son regard se tourna vers le médecin qui fit alors son entrée dans la pièce. Il l’écouta attentivement, arquant un sourcil interrogateur à la réaction de Lula aux propos du médecin. C’était quoi ce formulaire?| De là ou il était placé, il n’avait pas pu voir, ça l'intriguait. Et puis, de toute façon, il savait bien que ce qui se passait entre médecin et patient, c’était strictement confidentiel. Tu n’as aucun souvenir? Enfin, vu ce qu’elle combiné, ce n’était pas surprenant. Je ne sais pas toute l’histoire. Qu’il commença par lui dire. Tout ce que je sais, c’est qu’il y a deux jours, j’ai reçu un message qui m’annonçait que t’avais fait une overdose et que tu étais à l’hôpital, sous respirateur artificiel. Il tentait de rester calme, mais il avait l'impression de revivre le moment à nouveau, de sentir à nouveau la panique s'emparer de son corps. Et quand je suis arrivée, ils m’ont dit que t’avais mélangé alcool et drogue. Je n’arrivais pas à y croire. Qu’est-ce qui t’as pris Lula? À quoi tu as bien pu pensé?  Sa voix avait haussé d’un ton. La colère qu’il avait jusque là tenté de réprimer ne pouvait plus être contenue. Il ne savait pas exactement contre qui être en colère, lui qui avait l’impression d’en vouloir à la terre entière en ce moment. Il n’était pas de ceux qui jugent, mais là, il ne reconnaissait plus sa meilleure amie. Elle lui avait fait vivre un enfer, lui qui avait eu si peur de la perdre. J’ai passé les deux derniers jours à me demander si t’allais survivre. J’ai eu tellement peur de te perdre. Qu’il finit par avouer, le ton nettement plus doux, la voix aussi plus tremblante tandis que les émotions refaisant surface, menaçant de le faire craquer à nouveau.

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des images se faufilaient dans ta tête, tu ignorais même pourquoi t'étais alitée dans ce lit, lit peu confortable pour ton dos toi qui est toujours confortable peu importe la situation qui se présente à toi. ton regard se pose vers ton meilleur ami, son visage trahissait ses paroles et dès qu'il t'avouait avoir eu peur de te perdre, tu baisses le regard vers le sol, parfaitement silencieuse par ce qu'il venait tout juste de traverser. « j'suis désolée, je voulais pas finir dans un hôpital. » sauf que ce moment fut arrêté lorsque le médecin pénètre à l'intérieur, te donnant même envie de vomir lorsque ce dernier voulait absolument que tu te présentes dans un centre de désintoxication, toi qui a des problèmes et qui ne veut pas le montrer à personne. t'es beaucoup trop fière petite lula, tu n'as pas envie de finir dans un journal à potins, en première page, affirmant que tu ne pouvais pas contrôler ta consommation de substances illicites. empoignant le verre d'eau, tu bois quelques gorgées, restant silencieuse et ne voulant pas avoir cette discussion avec leander et pourtant, il use de sa curiosité pour te demander ce que c'était. « rien, c'est pas important. » peu importe s'il était ton meilleur ami, il est hors de question qu'il soit au courant que tu ne te sentais pas bien depuis quelques années déjà et que ça n'allait qu'en empirant. lui demandant ce qui s'était passé, ton regard ne cessait de croiser le sien, écoutant ses paroles, observant ses faits et gestes. il était loin d'être l'homme enjoué que tu avais connu par le passé, voilà qu'il se retrouvait dans une fâcheuse position, tout comme toi. son ton montait de quelques décibels, il voulait savoir ce qui s'est passé et automatiquement, tes yeux vacillaient vers le sol. trop honteuse pour le lui dire, une énième dispute allait éclater et ce n'était pas bien de se prendre la tête, surtout pas ici. « christian m'a envoyé des messages, me traitant carrément de menteuse car cosmo a parlé de nous... il a cru que je lui ai tout balancer quand on a couchés ensembles il y a deux jours et.. enfin, il n'y ait pas été de main morte. » tu te rendais compte que t'as été beaucoup trop loin, que leander n'allait pas apprécié cette nouvelle mais t'en avais marre de lui mentir.

@leander wellington  

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j'suis désolée, je voulais pas finir dans un hôpital. évidemment qu’elle ne voulait pas finir à l’hôpital, qui voudrait ça. pourtant, leander ne put s’empêcher de soupirer parce que c’était tout de meme ce qui était arrive au final et qu’elle s’y était retrouvé dans une condition des plus déplorables. ces images d’elle étendue sur ce lit, immobile, l’air presque morte allaient lui rester en mémoire sans doute pour le reste de ses jours, se jurant que jamais cette situation se produirait à nouveau. le médecin entra avant qu’il ne puisse dire quoi que ce soit d’autre. c’était probablement mieux ainsi parce qu’il aurait eu peur de dire quelque chose qu’il aurait pu regretter sous le coup de l’émotion. lorsqu’elle lui dit qu’il ne s’agissait de rien d’important, il poussa un énième soupire, à croire qu’elle savait comment le rendre désespéré, la regardant l’air de dire qu’il savait qu’il s’agissait là d’un mensonge. pourquoi tu as réagi comme ça si ce n’était rien d’important alors? il ne voulait pas la pousser à bout, mais il voulait la vérité. il voulait savoir ce qui se passait dans sa vie parce qu’en ce moment, il avait l’impression d’être à des kilomètres l’un de l’autre. dès l’instant ou il vit son regard se poser sur le sol, il ne put s’empêcher de se dire que c’était encore de sa faute, à l’autre. évidemment. et ses paroles vinrent confirmer ses soupçons. à l’instant même ou il entendit son prénom, il senti ses poings se serrer, réprimant la soudaine envie de frapper quelque chose. son visage peut-être. et plus elle parlait, plus il se sentait devenir mauvais, peinant à croire tout ce qu’elle lui racontait. évidemment, que c’est de sa faute. quoi d’autre aurait pu te mettre dans un tel état?  la question était rhétorique, pas besoin de réponse. il n’osait même pas regarder lula, faisant les cents pas dans la chambre pour tenter de se calmer un peu, sans succès. quand est-ce que tu vas réaliser qu’il ne t’apportes rien de bon, lula? regardes-toi bordel! t’es couchée dans un lit d’hôpital depuis des jours et t’es passée à deux doigts d’y rester. il criait maintenant, se fichant de savoir si les murs étaient en carton, si quelqu’un pouvait les entendre. il était tellement furieux, leander, qu’il n’arrivait plus à se contrôler, hurlant même à la dame qui vint lui demander de baisser le ton, lui disant que tout l’hôpital pouvait l’entendre. elle ne lui avait rien fait pourtant. après qu’elle soit partie, il ferma la porte, sans doute trop fort, et resta immobile pendant un instant, la main toujours posée sur la poignée, les jointures blanches tellement il la serrait fort. tu comptes faire quoi maintenant? qu'il demanda après de longues secondes, lâchant finalement la pognée de la porte et se retournant vers elle.

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ton regard se fronce automatiquement, leander voulait savoir beaucoup trop de choses et c'était un bout de sa personnalité que tu détestais en lui car il était curieux, beaucoup trop curieux. pourtant tu n'as pas sut contenir cette haine face à ce médecin qui t'avais posé une simple question, et te voilà presque sortie de tes gonds. « discussion sur ce sujet terminée, ça ne te regarde pas leander et désolée, on es meilleurs amis tous les deux sauf que j'ai besoin de garder quelques trucs personnels en mon fort intérieur. » t'es sérieuse, tu as besoin d'intimité, surtout en sachant que mace allait très certainement courir dans cette chambre, d'ici quelques heures en sachant que t'es réveillée et bien lucide pour répondre à son interrogatoire, alors tu n'as pas envie de te prendre la tête avec le beau brun. l'information allait être beaucoup trop difficile à encaissée, surtout si tu venais à lui admettre que t'es une pauvre racaille droguée, anorexique et qui buvait une bouteille de vodka presque à tous les jours pour chasser tes vieux démons. mais de lui parler de christian, sachant que vous vous étiez pris la tête presque à toutes les fois, voilà que cela ne t'enchantais pas mais tu n'as aucunement le choix, tu voulais lui dire la vérité, qu'elle soit négative ou positive. ton regard croisa le sien, tu mordilles ta lèvre inférieure et le voilà, presque en rogne par ce que tu lui avais révélé. « c'est de ma faute aussi, je n'aurais jamais dût réagir comme ça, j'aurais dût le laisser parler à travers son chapeau. » toujours à défendre cet homme marié, t'étais presque une pauvre fille désespérée qui se disait qu'il allait revenir. leander haussait le ton, ce qui avait le don de t'agacer car tu détestes quand quelqu'un te disait quoi faire, meilleur ami comprit. la femme tente d'entrer en lui affirmant qu'il réveillait les patients mais toi pendant ce temps, t'en profites pour sortir de ton lit, te fichant de ces fils qui étaient transplantés dans ta peau. « mais c'est quoi ton problème leander, pourquoi t'agis comme ça bordel. c'est ma vie pas la tienne, si j'ai envie de revoir christian, je le reverrai et ce n'est pas non plus toi qui va m'en empêcher. » tu hausses le ton toi aussi, fronçant le regard, plongeant tes prunelles dans les siennes. « hurler contre moi, n'arrangera en rien les choses et tu le sais très bien. pourquoi tu n'es pas capable de le laisser tranquille une bonne fois pour toute. »

@leander wellington  

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c'est bon, j’ai compris. il répond un peu sur la défensive. je lâche l’affaire. même s’il sait que ça continuera de le tracasser pour au moins quelques jours, jusqu’à ce qu’il parvienne à se changer les idées. il ne peut pas s’empêcher de lever les yeux au ciel lorsqu’il l’entend le défendre. j’arrive pas à croire que tu le défendes vu la façon dont il t’a traité. il y a ce rire qui sort de sa bouche, une réaction révélant son étonnement et son incrédulité. rien de tout ça n’est de ta faute. c’est uniquement de la sienne. tu as bien vu la façon dont il t’a traité. je n’arrive pas à croire que tu trouves encore le moyen de le défendre. il glisse une main dans ses cheveux, visiblement énervé par la situation. il n’en revenait pas que cet homme ait cette emprise sur sa meilleure amie. il la regarde les yeux écarquillés lorsqu’il la voit se tenir devant elle, remarquant les fils qui pendouillent au pied de son lit.  mais qu’est-ce que tu fais là! il y a les machines qui sonnent, qui vont faire rappliquer le personnel médical d’ici quelques secondes, minutes tout au plus, il en est certain. allez, retournes dans ton lit. sinon, ce sont les médecins qui vont t’y forcer. qu’il lui dit, délaissant leur engueulade pour quelques secondes, tandis que ses mains se posent presque sur ses hanches de peur de la voir tomber. il ne s’y connait pas en médecine, leander, alors il s’imagine que c’est bien possible que son corps décide de flancher à nouveau et il ne voudrait pas la ramasser au sol. mon problème? c’est que je sais qu’une histoire avec un homme marié ne peut pas bien se terminer. mon problème, c’est que je sais pertinemment que c’est moi qui vais s'occuper de toi, qui séchera tes larmes lorsqu’il aura décidé de retourner vers sa femme et que tu te retrouveras le cœur brisé. et j’ai pas envie de te voir en larmes à cause d’un homme qui ne te mérites pas. mon problème, c'est aussi que j’aurais largement préféré ne jamais te voir à deux doigts de la mort parce qu’il te traite comme il le fait. et que je t’aime. il aurait envie de lui dire, de finalement lui avouer, parce que ça lui pèse de garder tout ça pour lui, mais s’il n’y a pas de bons moments pour faire une déclaration, il y en a qui sont moins bien choisis que d’autres et il sait que maintenant serait très mal choisi. tu mérites tellement mieux que ça, lula. qu’li finit par souffler, épuisé, fatigué de se battre constamment avec elle sur ce sujet, à tenter de lui faire voir la vérité en face. il a à peine le temps de terminer sa phrase que les médecins se pointent, presque horrifiés de voir lula debout, les fils déconnectés de son bras.

@lula martins désolé c'est pas top, je me rattrape au prochain

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connaissant très bien leander, tu étais au courant que le jeune homme allait tout faire en son pouvoir pour te dissuader de garder ce secret, de lui dire ce qui te tracassait dans ce bas monde et que toutes les choses qui s'étaient passées allaient se régler dans les prochains mois. or, tu savais que c'est impossible, surtout pas à ce niveau. ton regard ne lâchait pas le sien, t'étais presque scotchée sur place quand tu impliques christian dans la conversation, ce sang qui circulait à peine dans tes veines, venait à bouger d'une manière fulgurante et ton regard se froncit. pourquoi agissait-il comme ça avec toi ? quelque chose clochait et toi, comme une pauvre conne, tu ne pouvais pas remarquer qu'il s'était attaché à toi pendant toutes ces années, pas comme un vulgaire meilleur ami, non, comme celui qui n'avait jamais avoué ses sentiments. « et toi hein, qu'est-ce que tu ferais si la femme dont t'es amoureux venait à t'envoyer promener ? mets-toi une seule seconde à ma place leander, j'suis amoureuse de lui. » ça y est, ces paroles ont malgré tout sorties de ta bouche, la discussion venait presque à s'envenimer que tu décides de te redresser sur tes jambes, tes muscles tendus qui te donnaient une douleur incalculable. tu grimaces et pourtant, cette dispute te redonnait de l'énergie pour combattre sur le terrain de combat. « alors quoi, ils vont me forcer à me coucher alors que je n'en ai pas envie ? j'veux quitter cet hôpital pourri, je n'en peux plus. » t'as surtout besoin de ta dose quotidienne de drogue, voilà plusieurs jours que tu n'avais touché à rien, tes bras en tremblaient presque et rien qu'en voyant ton état, on pouvait clairement décoder que t'étais en manque. ses mains se posèrent contre tes hanches, un frisson parcourut ton corps entier et tu relèves la tête pour mieux observer ton meilleur ami, sans aucune parole. il déballe son sac, toi tu restes muette, t'arrives pas à enchainer un mot, ni rien. « c'est si facile à dire qu'à faire leander, je suis au courant que je devrais le larguer, ne plus le revoir car nous sommes dans une relation toxique et que le connaissant il ne divorcera jamais... mais je sais plus quoi faire. » tu baisses le visage, ne voulant pas qu'il voit ces larmes qui roulaient contre tes joues. « pourquoi je suis si faible. » tu voudrais etre forte, ne pas à avoir ces rancunes face à cet homme marié et pourtant, t'es incapable de faire le bon choix pour toi, pour être heureuse une bonne fois pour toute. soudain, les médecins débarquent presque tous en même temps, consternés de voir que t'étais là, debout. « c'est bon, c'est bon... vous pouvez me rebrancher. » dis-tu, poussant un soupir avant de t'asseoir dans le lit, les professionnels de la santé s'approchent de toi, commencent à te rebrancher et toi, t'es presque nerveuse à l'idée de devoir retourner dehors.

@leander wellington  

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il l’écoute attentivement. il essaie de se contrôler quand bien même la discussion l’irrite, l’agace et le met hors de lui. un peu plus lorsqu’elle lui dit qu’elle est amoureuse de lui. il ne comprend pas, leander, comment elle peut s’être entichée d’un homme comme lui. d’un homme marié qui ne voit en elle qu’un exutoire, qui ne l’aime que pour son corps. et lui, il est amoureux de toi, tu crois? il n’y a même pas réfléchi, la question est sortie toute seule. il la regarde, le regard la défiant presque de lui dire que oui, christian et amoureux d’elle. parce qu’il sait que ce serait un mensonge. s’il t’aimait vraiment, s’il tenait à toi, tu crois vraiment qu’il agirait comme ça, qu’il te parlerait comme il le fait? regarde moi, je t’aime et jamais je ne t’ai traité de la sorte, qu’il voudrait ajouter. y’a les mots qui sont coincés au fond de sa gorge, qui ne demandent qu’à sortir parce que ça lui fait mal de les garder en dedans, de la voir souffrir pour un homme qui croit certainement que tout ça n’est qu’un jeu, pour qui elle ne compte pas. pourtant, il se tait. un autre jour à cacher ces sentiments, à ne rien dire, à se contenter du titre de meilleur ami alors qu’il serait prêt à lui donner son cœur, prêt à prendre soin du sien, à être tout ce que cet homme qu’elle aime n’est pas. faut attendre l’accord des médecins. qu’il lui répond, la voix de la raison. lui aussi, il souhaiterait simplement la voir quitter ce lieu, la voir rentrer chez elle, mais il sait que c’est pour son bien, pour sa sécurité qu’ils la gardent ici et ça, leander, il ne peut qu’endosser. et puis, quand elle lui dit qu’elle sait qu’elle devrait mettre un stop à cette relation toxique, qu’il la voit baisser le visage, il ne peut s’empêcher de s’avancer vers elle de la prendre dans ses bras et la serrer contre lui. parce que t’es amoureuse. qu’il répond simplement. il sait ce que c’est que d’être faible, incapable de faire ce que l’on sait être la chose à faire, simplement parce que nos sentiments nous bloquent. combine de fois il s’est dit qu’il aurait du tout lui avouer, que peut-être elle ne se serait pas trouvée dans cette situation si elle avait su, que leurs vies auraient peut-être été différentes s’il lui avait avoué en être amoureux. mais tout ça ne reste qu’hypothétique. tant qu’il n’osera pas franchir le cap, faire le grand saut, rien ne changera, il le sait très bien. tu pourrais commencer par lui envoyer un message pour lui dire que c’est terminé cette histoire. il propose ça tout bonnement, comme si c’était une évidence, comme si c’était facile à faire. il serait même prêt à l’envoyer pour elle si ça pouvait l’aider à sortir de cette situation, mais il sait pertinemment qu’elle ne sera pas du même avis que lui, qu’elle ne le fera pas. et puis, supprimer et bloquer son numéro de telephone, ce serait aussi une bonne idée.

@lula martins

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t'étais amoureuse de christian, il n'y avait rien qui puisse te retenir de faire ce que tu voulais et pourtant la situation dépassait tout raisonnement et le fait de ne pas l'avoir vu dans cette chambre, te prouvais à quel point il ne tenait pas véritablement à toi. cette question, celle que leander venait tout juste de te poser, tu pousses un petit soupir, ne sachant aucunement ce que cet homme marié pouvait bien penser de ta petite personne, surtout en sachant qu'il avait une autre femme dans sa vie et qu'il ne l'avait pas épousé pour rien. la seule chose qu'il t'ait dite, était qu'il ne se sentait plus bien avec carol et que c'était totalement l'inverse lorsqu'il se trouvait en ta compagnie. étais-ce vrai ou étais-ce simplement des conneries, histoire de posséder ton corps une nuit de plus ? « j'en sais rien, il ne me l'a jamais dit. » le néant total, incapable de savoir s'il possédait le moindre sentiment. ce regard encré dans le sien, il disait vrai, s'il tenait vraiment à toi il se serait déplacé pour te voir, prendre de tes nouvelles au lieu de rester muet. leander avait raison, tu ne pouvais aucunement le nier. « t'as peut-être raison, je mérites sans doute mieux qu'un homme marié. » vous aviez arrêter de hurler, de vous prendre la tête sauf que tu baisses la tête, incapable de le regarder droit dans les yeux, de prendre la défense de christian mais dès que ces larmes finissaient par couler contre tes joues, il s'empresse de te prendre dans ses bras et tu enroules les tiens autour de son cou, ta tête dans le creu de son épaule, les yeux clos. « j'me sens bête tout à coup, d'avoir réagi comme ça. j'aurais pas dût. » lorsque les médecins pénètrent à l'intérieur, tu te détaches de ton meilleur ami afin de retrouver le creu de ton lit, posant les couvertures contre tes jambes qui devenaient froides à force d'être nues. leander te propose quelque chose, un truc que tu ne vas aucunement accepter car tu es lâche en ce moment et que tu n'as pas trop envie de le supprimer comme ça, d'un simple claquement de doigt, comme si rien ne s'était passé. tu tournes la tête vers lui. « je peux pas faire ça, j'en serai incapable... » non, hors de question. t'es beaucoup trop amoureuse de lui pour faire une chose pareille. « est-ce que... le médecin t'as dit qui m'avait rendu visite... » au moins tu pourrais y voir un peu plus claire.

@leander wellington  

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il attend sa réponse presque avec impatience, voir si elle aura le culot de lui mentir. un petit sourire un peu triste vient étirer ses traits lorsqu’elle admet qu’il a raison. il aurait aimé que cette histoire soit différente, que sa meilleure amie ait un peu plus de jugeote quand aux hommes qu’elle se décide à fréquenter, qu’elle n’opte pas pour les hommes mariés qui font de belles promesses qu’il ne tiennent jamais. j’ai pas peut-être raison, j’ai totalement raison. il rétorque en replaçant une mèche de cheveux derrière son oreille. tu mérites mieux que la deuxième place, lula. mieux que des rencontres secrètes, mieux que des paroles blessantes. mille fois mieux que ça. qu’il commence tu mérites qu’on te traite comme une reine, qu’on te traite avec respect et dignité, qu’on t’aime à vouloir le crier sur tous les toits, qu’on veuille être avec toi pas seulement quelques heures par semaines, mais tout le temps. qu’on veuille de toi pas seulement pour ton corps, mais pour qui tu es. et il s’arrête dans sa lancée, bien qu’il aurait pu continuer. parce qu’il a l’impression de trop se dévoiler, de se mettre à nu, d’avouer, certes de façon déguisée, les sentiments qu’il éprouve, de lui déclarer là tout ce qu’il pourrait lui offrir. parce qu’il serait prêt à décrocher la lune pour elle, si elle le lui demandait. lorsqu’il sent sa tête au creux de son épaule, sa main vient automatiquement caresser ses cheveux, essayant de lui apporter un peu de réconfort. c’était peut-être un peu bête, en effet. même très bête. il ne peut pas s’en empêcher, il se doit d’être franc envers elle. je peux le faire pour toi. qu’il répond lorsqu’elle lui dit être incapable de lui écrire ou de le supprimer de ses contacts. il était bien placé pour comprendre sa réaction, comprendre qu’elle ne pouvait simplement pas tout laisser tomber, qu’elle était accrochée à lui, parce qu’il était dans la même position. après des années à la voir s’amouracher d’autres, sans doute aurait-il du en venir à la conclusion que peut-être, elle ne l’aimait pas comme lui l’aimait, et qu’il aurait du passer à autre chose, mais il en était incapable. parce qu’à ses yeux, personne ne lui arrivait à la cheville. et pourtant, même s’il aurait du comprendre, il n’y arrivait pas, ne pouvait pas convevoir qu’elle continue à s’attacher à un homme marié. ça me ferait plaisir, même. qu’il se permet d’ajouter. il n’avait jamais caché son dédain pour l’autre homme et ce n’était certainement pas aujourd’hui que les choses allaient changer. il ne t’a pas rendu visite, si c’est ce que tu veux savoir. il la connait, lula, il sait très bien que c’est ce qu’elle cherche à savoir, que la question est posée pour obtenir une réponse précise. j’suis le premier à m’être pointé. y’a mason aussi qui t’as rendu visite. et d'autres gens que je n'ai pas reconnu, mais je ne l'ai jamais vu. les médecins n'ont pas voulu me donner de nom par contre. parce qu’il semblerait que ce genre de truc aussi soit confidentiel.

@lula martins

the future you had hoped for is now
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t'as l'impression que leander avait envie de te retourner le cerveau, du fait que tu puisses oublier une bonne fois pour toute christian, cet homme pour qui tu ne devais pas avoir de sentiments et pourtant, c'est ce qui se passait à cet instant présent. il a raison, cela te fait du mal de l'admettre sauf que c'est le cas et malheureusement pour toi, tu ne peux pas le lui dire. étant quelqu'un qui détestait perdre, t'es rancunière sur le plan de l'émotion mais avec lui, tu devenais littéralement faible. « j'déteste perdre avec toi. » dis-tu contre ta barbe, quand ses doigts se glissèrent délicatement contre tes cheveux, les replaçants contre l'extérieur de ton oreille et que cette même mèche arrête de t'importuner. t'es hypnotisée par son regard, par ses paroles qui ne cessaient de te toucher en plein coeur et qui te faisait ouvrir les yeux pour la toute première fois de ta vie. à cet instant précis, t'ignorais comment tout ça allait se passer, pourquoi il te disait tout ça alors que tous les moments passés ensembles, à écouter des films ou vous quereller, il ne s'était jamais montré aussi attentionné dans ses propos. t'as la boule dans la gorge, t'aurais aimé que christian t'offres toutes ces choses, pas que matériel. « wow, t'essais de me faire rougir ou quoi. » phrase stupide, tu aurais pu faire mieux, l'embrasser ou même lui sauter à nouveau dans les bras sauf que tu trouvais que ce geste aurait été beaucoup trop déplacé venant de ta part car il était tout de même ton meilleur ami, la prunelle de tes yeux et t'avais pas envie de l'importuner encore. la seule chose que t'es à cet instant précis, c'est que tu gardes les yeux clos, tu n'as pas trop envie de te dire que leander serait peut-être amoureux de toi. ta tête se pose au creux de son épaule, tes yeux se referment et tu sens un nouveau picotement dans ton corps lorsque sa main vient à caresser tes cheveux. mais tu devais mettre un terme à cette relation, celle que t'as avec un homme marié car ça te détruisait à l'intérieur et tu n'en pouvais plus. profonde inspiration, tu décolles ta tête, venant à lever le regard vers ton meilleur ami. « t'as raison... c'est peut-être la meilleure chose à faire. » une boule se créa dans ton estomac, ta tête te disait de ne pas faire ça car tu étais malgré tout amoureuse de lui mais d'un autre côté, c'était peut-être mieux. une petite lueur d'espoir se créa donc, au même moment où tu demandes s'il ne s'était pas pointé pour venir te rendre visite. tu est donc posée dans ton lit, ta main se pose contre tes cheveux et tu restes silencieuse pendant un certain moment. ton coeur s'était brisé, ces sentiments que tu avais à l'intérieur de toi restaient malgré tout présents mais tu ne pouvais plus fonctionner. « envoies-lui le message. » que tu dis, en prenant ton téléphone, le posant en face de toi sur le lit.

@leander wellington  

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j’déteste perdre avec toi. il ne peut s’empêcher de rire un peu à cette réplique. comme si tu perdais souvent. qu’il réplique, parce qu’il est vrai, c’était souvent lui qui lui donnait raison, plus souvent lui qu’elle qui cédait avant l’autre. un sourire décide de s’inviter sur son visage, courbant légèrement ses lèvres tandis que son regard reste plongé dans le sien tandis qu’il lui fait un semblant de déclaration. sourire qui s’agrandit un peu plus à sa réponse. peut-être. il répond simplement, riant légèrement. non, en fait, il s’agissait simplement là de son cœur qui parlait, se décidant à être franc pour une fois. s’il s’écoutait, rien qu’un instant, leander, s’il s’autorisait à défier les interdits, à franchir ces limites qu’il s’était lui-même imposé, ses lèvres se seraient sans doute retrouvées sur les siennes à cet instant. juste une fraction de seconde, juste pour savoir quel gout elles ont, à quel point elles sont douces, quelle sensation ça lui procurerait de les sentir contre les siennes. par curiosité, mais aussi par désir. pour avoir finalement des réponses à ces questions qui le hantaient depuis des semaines, des mois, voir des années déjà. mais ç’aurait été tellement déplacé comme geste, surtout vu la situation. ç’aurait aussi peut-être été un peu de l’abus, parce qu’elle était vulnérable, qu’elle avait le cœur brisé, qu’elle n’était peut-être pas en état de faire un choix éclairé. il se contente de fermer les yeux un instant lorsque sa tête vient se nicher au creux de son épaule, profitant de ce moment de proximité, préférant largement ce moment à celui ou il haussait le ton en lui parlant. il hoche la tête, en accord avec ses propos.  j’veux plus te voir pleurer à cause de lui. qu’il répond en glissant ses pouces sur les joues de lula, essuyant là les quelques traces laissées par les larmes qui avaient coulées plus tôt. la surprise peut clairement se lire sur son visage au moment ou elle lui dit de lui envoyer un message, qu’elle pose son téléphone sur son lit pour qu’il le prenne. il la regarde un moment, incertain, mais cette hésitation n’est que de courte durée avant que le téléphone de lula se retrouve dans ses mains, qu’il le déverrouille et ne recherche christian dans ses contacts. et il se permet aussi, un peu fouineur, de regarder les derniers messages qu’ils se sont envoyés, la rage montant à nouveau en lui, l’incitant à ne pas y aller de main morte avec lui. alors il tape, encore et encore, les mots s’alignant à la vitesse de l’éclair. il le lit et le relit lorsqu’il est terminé, se décide à changer quelques mots, pour qu’il semble réellement provenir de lula, et finalement l’envoie sans une once de regret. il ferme l’application et redonne son téléphone à lula. c’est fait. qu’il dit simplement, le visage neutre, ayant tout de même l’intelligence de cacher un peu sa joie.

@lula martins

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en entendant son rire, tu ne pouvais t'empêcher de lui sourire doucement sans être capable de détacher ton regard du sien. tu devais l'admettre, ton meilleur ami était pour toi un pilier de vie, le seul à y être entré et le dernier à s'en sortir. cette déclaration ne t'étais pas très familière, surtout en sachant que leander ne s'était jamais ouvert de la sorte avec toi, un petit quelque chose de louche, qui allait te faire croire que ton meilleur ami était presque amoureux de toi. tu chasses cette idée de ton esprit, ça n'a aucun sens, tu ne peux pas croire tes pensées à cet instant précis. vous aviez lâcher les armes, t'en étais heureuse car tu détestais hausser le ton envers leander, comme si tout ton monde venait à s'écrouler et qu'il était difficile pour toi de t'en remettre, surtout en sachant que christian n'avait même pas daigné venir te parler, te voir ou prendre de tes nouvelles. tu te souviens que cet ambulancier qui avait envoyé les messages, lui avait affirmé que t'étais en overdose et ce qu'il lui a répondu, t'avais fais du mal, briser le coeur et t'ignores si c'est une bonne idée de laisser cet homme revenir à la charge. tu relèves le visage, plongeant tes prunelles dans les siennes, laissant ses doigts masculins se posés contre tes joues, relevant ces larmes qui s'étaient échappées il y a quelques instants de cela. « d'accord. » que tu dis, sans trop être certaine de faire ce qu'il voulait. tes sentiments ne pouvaient pas s'enfuir comme ça, en un claquement de doigts, c'est beaucoup trop tôt. tu poses ton téléphone contre le lit quelques minutes plus tard, incitant leander à envoyer ce fameux message à christian, histoire qu'il te laisse tranquille et pendant que ton meilleur ami ne lui envoie le message, tu approches tes jambes contre ton corps. « tu crois que... tu pourrais aller me chercher un coca light ? je commence à avoir soif et j'en ai un peu marre de manger cette nourriture d'hôpital bon marché. » excuse bidon, t'as ton regard qui se tourne vers ton sac à main, il devait sans doute te rester une petite dose quelque part, t'en avais besoin.

@leander wellington