(leander) take me home tonight.

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b u r n i n g and the dreams you held
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tu avais reçu ce message venant de la part de leander, disons-le, tu ignores ce qui allait t'attendre sauf que t'étais quelque peu stressée par ce qui s'est passé la dernière fois avec ton meilleur ami. prenant une longue inspiration, tu passes ta main contre tes cheveux avant de pouvoir être dans le néant. il n'avait pas préciser ce que tu devais apporter et donc, pour ne pas changer tes vieilles habitudes, tu décides de marcher vers la salle de bain, histoire de prendre une ligne de poudre blanche. la situation avec mehdi avait changer, tu sais que le jeune homme n'avait pas trop envie de discuter avec toi mais qu'importe, tu avais besoin de prendre cette cocaïne, c'est plus fort que ta petite personne. te regardant dans la glace quelques instants, t'en profites pour te refaire une beauté, histoire que leander ne se doute pas que tu ait consommé avant de venir le rejoindre sur coney island. ton chauffeur t'attendais déjà à l'extérieur de ton loft, la porte ouverte et tu parviens à te hisser jusqu'à la porte pour entrer à l'intérieur du véhicule. pendant tout le trajet, ta joue se colle contre la vitre de la voiture, fermant les yeux pendant un petit instant jusqu'à ce que ce dernier s'immobilise, te réveillant par la même occasion. tu sors du véhicule, tes lunettes contre le bout de ton nez et marches d'un pas presque pressé jusqu'à l'entrée du domaine, ouvrant la porte. « leander ? t'es là ?. » ta voix raisonnait, tu cherchais ton meilleur ami du regard, ne sachant pas trop où il se trouvait en ce moment.

@leander wellington  

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ça faisait des années qu’il n’avait pas posé les pieds dans ce domaine et pourtant, à l’instant ou il poussa la porte, il avait l’impression d’y être venu hier encore. les souvenirs lui revinrent en mémoire, lui arrachant un sourire nostalgique. il se revoyait, courir à travers la maison avec lula à ses côtés, cassandre qui traine derrière, les jambes trop courtes pour garder le rythme. au fur et à mesure qu’il se promenait d’une pièce à l’autre, c’était comme si le film de sa vie défilait devant ses yeux, du moins, son enfance. en grandissant, ils avaient cessés d’y venir et leander en vint à se demander pourquoi. ce lieu qui contenait tant de souvenirs heureux, pourquoi l’avaient-ils délaissé? de nouveau au rez-de-chaussée, il se dirigea vers l’arrière de la maison, là ou une grande baie vitrée donnait face à la mer. un sentiment de calme l’envahi, n’ayant plus aucun doute sur ce qu’il s’apprêtait à faire et, décidé, il s’empara de son téléphone portable, envoyant un message à lula lui demandant de l’y rejoindre. soudainement, plus les minutes passèrent, plus il devint nerveux, faisant les cents pas dans le domaine en attendant l’arrivée de sa meilleure amie. en fait, ce qui le rendait nerveux n’était pas tant le fait qu’elle se pointe. elle avait répondu à son message texte, il la savait en route. il redoutait surtout la discussion qu’il se devait d’avoir avec elle, celle qu'il avait planifié avant d'arriver ici. quand bien même il savait que c’était la chose à faire, il savait que la discussion se terminerait comme à l’habitude, par une dispute, avec des cris. prenant un verre d’eau pour tenter d’apaiser sa gorge sèche et peut-être dénouer un peu le noeud dans son ventre, il le but en une gorgée avant de le poser sur le comptoir. il poussa un soupire avant de prendre de grandes inspirations pour tenter de calmer ses nerfs; rien n’y faisait. il espérait que ce n’était pas une mauvaise idée que de parler de ça avec elle ici, espérait que les souvenirs d'une vie sans toutes ces merdes qu'elle ingérait la ferait peut-être changer d'avis quant à sa décision d'aller en cure. après tout, les moyens qu’il y avait partagé étaient tous heureux, pourquoi venir tout gâcher? le nœud au creux de son estomac sembla se nouer davantage lorsqu’il entendit la porte d’entrée s’ouvrir puis se refermer avant que la voix de lula ne s’élève et l’appelle. Je suis à l’arrière. qu’il répondit d’une voix assez forte pour qu’elle l’entende.

@lula martins  

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le stresse te gagnait, tu te mordillais les ongles car t'es stressée et ça pouvait se voir dans le fait de ton agissement et tu n'aurais peut-être pas du prendre cette ligne de poudre avant de venir rejoindre leander. ton meilleur ami te connaissait par coeur, ce dernier allait très certainement se rendre compte pour ton petit moment de faiblesse mais qu'importe, tu n'as aucunement envie de te prendre la tête avec lui alors tu allais rester le plus naturel possible. tandis que le véhicule s'arrête, tu passes ta main dans tes cheveux, pose tes lunettes contre le bout de ton nez avant que ton chauffeur ne t'ouvres la porte pour descendre du véhicule. cet endroit te rappelait des souvenirs, cette vue incroyable sur la mer mais surtout, le calme absolu. new york était ta ville, le genre d'endroit que l'on s'y plaît sauf que tu avais besoin de cette solitude, surtout depuis ton départ de l'hôpital il y a quelques jours de cela. avalant difficilement ta salive, tu montes les quelques marches avant de pénétrer à l'intérieur et chercher leander du regard. ton meilleur ami jouait presque à cache-cache avec toi, surtout avec cet immense domaine. lorsqu'il te disait être à l'arrière, tu relèves la tête pour marcher jusqu'à l'endroit désiré, observant le beau brun qui était devant l'immense vitre qui bordait l'océan. « y'avait longtemps que je n'avais pas mis les pieds ici. » dis-tu avec un petit sourire, marchant jusqu'à ton meilleur ami avant de te poser en face de lui, penchant sa tête comme tu étais beaucoup plus petite afin de l'embrasser sur la joue. tu planais déjà, sauf que tu restais silencieuse sur ce sujet. « tant de mystères, je me demande même pourquoi tu as décidé de me ramener dans mes souvenirs d'enfance. » tu souris doucement, te reculant de quelques centimètres avant de déposer ton sac à main contre la table près de vous deux. ton petit doigt te disait que la discussion risquait de s'envenimer, malgré toi.

@leander wellington  

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sa réaction lui arracha un sourire. ça faisait des années que je n’avais pas pensé à cette place. il lui avoue. mais avec tout ce qui s’était passé ces derniers jours et ces dernières semaines, ce lieu lui était revenu en tête, comme un petit oasis de paix à travers cette tempête. comme si son cerveau savait qu’ils avaient besoin de retrouver qui ils étaient avant tout ça, de retrouver un peu cette innocence qu’ils avaient perdu au fil du temps. en me promenant dans le domaine, j’ai réalisé à quel point ça m’a manqué. il ne savait pas trop comment commencer la discussion. tu te souviens, la dernière fois qu’on est venu ici? qu’il lui demande, tentant de se rappeler de bons moments, de commencer la discussion en douceur. il ne voulait pas entrer tout de suite dans le vif du sujet. il ne voulait pas qu’elle se braque tout de suite, qu’elle décide de partir alors qu’ils n’avaient pas encore discuté. on devait avoir quoi, quinze ans? qu’il demande. il détache son regard de la vue pour le poser sur elle, un sourire au visage alors qu’il se remémore des moments passés à l’adolescence en sa compagnie, là ou il avait commencé à questionner les sentiments qu’il avait envers elle. parfois, je me dis, j’aimerais que la vie soit aussi facile qu’elle l’était à l’époque. il dit avec un soupire. j’avais juste envie de passer un moment avec toi. j'ai l'impression qu'on s'est perdu de vue ces derniers temps. il ne se croit même pas. ce n’était pas innocent comme invitation, sans doute qu’elle le savait.

@lula martins  

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cet endroit te rappelait des souvenirs, quand vous étiez tous les deux gamins et que vos parents respectifs venaient souvent passer leurs vacances dans ce domaine au bord de l'eau. l'air de l'innocence comme on l'appelle si bien, ça te faisait presque du bien de te dire que t'étais là, en compagnie de leander. « c'est vrai, on devrait peut-être songer à l'acheter. » dis-tu en rigolant légèrement. des fois, tu avais envie de refaire la déco de l'intérieur, y habiter peut-être. enfin, pas pour le moment car avec ce qui te tombait dessus, tu rêvais d'être un peu plus stable dans les années à venir. croisant tes bras contre ta poitrine, tu tournes la tête vers leander, hochant la tête avec sa première question. « comment oublier. » tu savais qu'après l'adolescence, vous alliez peut-être prendre des chemins différents, lui avec l'entreprise de son père et toi, en exerçant le métier de mannequin, qui ne t'avait pas donné une très bonne influence car tu avais cesser de manger et tu prenais de la cocaïne. tu chassais donc cette idée de ton esprit, replaçant tes cheveux derrière tes épaules. « à tout casser, j'me souviens que l'acné t'avais gravement gagné mais j'suis heureuse de voir qu'avec les années, ça s'est estompé. » dis-tu avec un petit sourire amusé contre le coin de ton visage, venant à entendre ce qu'il te disait. ton sourire disparu, venant à hocher la tête sauf que tu le connaissais, leander, il ne t'aurais pas fait venir pour rien, t'en est sûre. « écoute, je te connais comme le fond de ma poche wellington. qu'est-ce que tu as à me dire, j'ai pas envie de rester dans l'inconnu une seconde de plus. » tu le voyais, dans son regard, que quelque chose clochait et tu te doutais que ça n'allait pas te plaire. gardant tes bras croisés contre ta poitrine, tu fronces légèrement le regard, restant un long moment sans bouger le petit doigt. toi qui croyais passer du temps en sa compagnie, voilà que ton meilleur ami s'était trahi par lui-même.

@leander wellington  

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il se met à rire avec elle, mais en vérité, l’idée ne lui aurait pas déplu. un sourire se dessine sur son visage alors que l’image se forme tranquillement dans sat tête, qu’il s’imagine s’installer ici avec elle, partager un logis. partager une vie aussi. il faut qu’il sorte de ses pensées parce que son coeur se met à s’emballer à ces idées qu’il sait pourtant impossible. parce qu’il est le meilleur ami, simplement. qu’elle ne le verra jamais de cette façon, qu’elle tombe toujours pour d’autres sans voir qu’il est là, qu’il attend simplement qu’elle réalise qu’il l’aime, qu’il est prêt à lui offrir son cœur, son amour. il lui fait une moue lorsqu’elle mentionne son visage couvert d’acné, fronce les sourcils et la regarde l’air vexé. heureusement que la crise d’adolescence et la poussée d’hormones ont passé avec le temps. qu’il répond, faussement vexé avant de sourire, sourire qui s’effaça quelques secondes plus tard alors qu’elle vint à le confronter sur la raison de sa présence là. elle n’est pas dure, il le sait, mais il espérait qu’elle prétende le croire. il baisse les yeux et sa main vient masser l’arrière de son cou, signe de nervosité chez lui. après quelques secondes de silences pendant lesquelles il essaie de trouver le courage de l’affronter encore, d’aborder ce sujet à nouveau, il laisse tomber sa main au côté de son corps avant de relever les yeux vers elle. il faut que t’aie en cure, lu. qu’il lance sans passer par quatre chemins. il valait mieux ne pas faire trainer les choses. tu crois vraiment que je n’ai pas remarqué que tu n’es pas dans ton état normal. elle le connaissait bien, mais l’inverse était tout aussi bien. il avait espéré que mehdi ne la fournisse plus, mais c’était sans doute quelque chose d’impossible. et le voilà qui s’emportait à nouveau, qu’il tentait de garder son calme sans grand succès parce qu’il ne comprenait pas ses agissements. n’avait-elle pas craint d’y passer? tu n’as rien appris, pas vrai? ton overdose ne t’as pas ouvert les yeux? qu’il demande, haussant le ton légèrement ne lâchant pas son regard.

@lula martins  

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parlant de son visage rempli d'acné, tu ne pouvais t'empêcher de lui sourire, de pousser un nouveau rire par la même occasion. certains l'emmerdaient au lycée mais pas toi, t'étais plus du genre à montrer que t'étais populaire et que personne ne pouvait s'attaquer à leander sans t'avoir dessus. « oui, heureusement. » petit sourire contre tes lèvres, tu laisses échapper un petit soupir, sachant pertinemment que la suite n'allait pas être agréable, surtout pour toi. ton meilleur ami ne t'as pas invité pour passer du temps avec toi, de te remémorer ces souvenirs pour rien. non, il doit certainement avoir une idée derrière la tête, cette même idée qui allait t'emmerder, tu le sentais. ton regard se fronce en voyant sa main se poser machinalement contre son cou, en signe de nervosité. soudain, la bombe éclate, il ne te laisse pas le temps de répondre que t'es déjà perdue, la bouche presque entre-ouverte par ses paroles. est-ce qu'il te prenait pour quelqu'un d'autre ? allais-tu réellement accepter son offre ? « non. » ta réponse semblait être pourtant claire, mais leander ne voyait pas cette histoire se terminer de cette façon. il continue à parler, toi tu décides de faire les quatre cents pas dans la cuisine, ta main se glisse dans tes cheveux et tu sens une rage monter en toi. pourquoi te faisait-il ça ? c'est à croire qu'ils veulent tous ta mort. « faut croire que non, non elle ne m'a pas ouvert les yeux. » tu tremblais comme une feuille, c'est à peine si tu avais de la difficulté à marcher ou même à rester droite devant ton meilleur ami. « t'as pas le droit de m'imposer un truc dont je n'ai pas besoin, j'suis assez grande pour prendre mes décisions et t'as du culot de m'inviter ici, sous prétexte de passer du temps en ma compagnie alors que tes véritables intentions étaient totalement inverses. » tu hausses le ton encore et encore, tes doigts s'entre-choquent ensembles, tu t'approches de lui, plongeant tes prunelles au plus profond des siennes, ton coeur bat la chamade dans ta poitrine car tu vis un nouveau stress dans ta vie, celui de devoir t'ouvrir encore une fois à leander. « alors désolée de te le dire mais tu perds ton temps leander, je ne ferai pas cette cure. pas toi ni personne ne poura me faire changer d'avis et tu sais quoi ? j'en ai marre de toi, j'en ai marre de mace qui me rappelle toujours à l'ordre et jamais j'aurais du venir ici. pourquoi tu ne me fiches pas la paix !. »

@leander wellington  

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il connait déjà la réponse, mais il ne peut pas ne pas lui demander encore une fois, d’essayer à nouveau. un soupire passes ses lèvres lorsqu’elle lui dit que non, elle n’ira pas en cure. comme elle lui avait dit les autres fois ou ils avaient abordé le sujet – ou du moins, tenté. parce qu’à chaque fois, elle s’était braquée comme elle le faisait maintenant et chaque fois, elle avait mis fin à la discussion, son ton catégorique et sans appel. tu réalises au moins que c’est ta vie qui est en jeu? encore, il hausse le ton parce qu’il n’arrive pas à croire qu’elle soit aussi insouciante, qu’elle ne semble pas porter plus de valeur à sa vie que ça. dont tu n’as pas besoin? vraiment? qu’il lance avec un rire amer. tu t’es vu lula? t’as vu ce que tu es devenue? ce n'est pas une accusation, mais presque. il glisse une main dans ses cheveux, soupire à nouveau, épuisé de se battre avec elle sur le sujet. si seulement elle pouvait accepter, si seulement elle voulait se prendre en main. je voulais vraiment passer du temps avec toi, lula, je te jures. je ne peux simplement pas ne rien dire en te voyant comme ça. je ne te reconnais plus. il ferme les yeux, inspire puis expire, tentant de se calmer, mais les paroles qu’elle lui dit, lui lance au visage ne font que le faire rager un peu plus. parce que je t’aime, lula! la phrase sort toute seule, résonnant dans le domaine, rebondissant sur les murs pour lui revenir, comme pour le narguer, pour lui faire réaliser ce qu’il vient de finalement admettre. parce que depuis ton overdose, pas un jour ne se passe sans que cette image de toi, immobile, pâle, l’air presque morte sur ton lit d’hôpital ne me revienne en tête, ne me hante. parce que chaque fois que j’vois ton nom apparaître sur l’écran de mon téléphone, j’ai peur que ce soit encore les paramedics qui m’écrivent pour me dire que cette fois, c’est la bonne, que tu n’as pas survécu. parce que je tiens à toi, que j’ai peur de te perdre et que j’arriverais pas à vivre sans toi, lula. et que je t'aime. et il se sent tellement léger soudainement, maintenant que ce poids qu’il porte depuis des années est enlevé de sur ses épaules. mais il y a toujours ce nœud au creux de son ventre, la peur qu’elle lui rit au visage, lui dise qu’elle ne l’aime pas de cette façon ou encore qu’elle ne dise rien. il ne sait même pas ce qui serait pire en fait, ce qu’il redoute le plus. une chose est certaine, c’est que chaque seconde qui passe lui semble interminable et qu’il voudrait pouvoir se fondre au décor ou disparaitre tellement il a peur qu’elle le rejette. il ne sait pas s'il pourrait y survivre.

@lula martins     

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ça y est, leander avait sortit le chat du sac et venait tout juste de t'affirmer qu'il t'avait amener ici dans l'unique but de te faire comprendre que t'avais besoin d'aller en cure de désintoxication, que tu n'étais plus toi-même et que si t'essayais fort, tu restais cette petite fille aux multiples problèmes. « et puis quoi, ça vous ferait un fardeau de moins à porter, ton père n'a pas tort tout simplement. » ça te faisait mal de l'admettre mais le paternel de leander devait avoir raison, en te traitant de tout ce qu'il a sortit lors de sa visite à l'hôpital. son rire te glaçait le sang, t'avais presque envie de lui balancer ton poing en pleine figure, la pression était forte, beaucoup trop forte et ça te rongeait de l'intérieur. « je suis tellement désolée de ne plus être la petite fille que t'as connue par le passé leander. tout compte fait, personne n'est parfait, à commencer par toi. » que tu dis en le pointant du doigt, ton regard toujours encré dans le sien, ne bougeant pas d'un centimètre en face de ton meilleur ami. tu restes là, à lui dire toutes les paroles qui sortaient de ta bouche, comme des coups de couteau qui s'enfonçaient malgré toi, ton coeur battait la chamade dans ta poitrine et tu perdais le calme. soudain, ça a eu l'effet d'une nouvelle bombe, qu'il te dise qu'il possédait des sentiments, tu restais sans bouger. « quoi. » il devait certainement dire qu'il t'aimait comme on aime un meilleur ami, pas comme un amoureux. c'est impossible. les paroles qu'il t'avouait, te faisait avaler difficilement ta salive, tu baisses le regard vers le sol, ne sachant pas trop quoi lui répondre.. passant ta main sur ton visage, tes yeux se ferment par la même occasion, tu ne t'attendais pas à de tels trucs, surtout pas en sachant que ton meilleur ami était amoureux de toi. comment tu ne l'as pas vu depuis toutes ces années, à passer du temps avec leander sans savoir qu'il avait des sentiments pour toi. « depuis quand. » tu te sentais conne, de lui avoir dit que t'étais amoureuse de christian alors que celui-ci ne dévoilait rien, qu'il restait muet face à tout. « je... j'ai besoin d'air. » tu le contournes, ouvrant l'énorme vitrine pour te retrouver dehors, t'as besoin d'air fraîche, tu ne sais pas quoi lui dire, ni comment réagir. c'était bien la première personne qui t'avais dévoilé ses sentiments, qu'il n'avait pas fuit... peut-être même, que c'était ce qui devait arriver, que tu laisses cet homme marié pour te retrouver épanouie dans les bras de leander. tant de questions, trop de réponses.

@leander wellington  

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il secoue la tête. arrêtes, lu, tu dis n’importe quoi. t’es un fardeau pour personne. son ton s’est radouci parce qu’en fait, ça lui fait mal à leander de l’entendre dire ça, qu’elle se perçoive ainsi et qu’elle ait une si faible estime de sa personne. et puis, il ne faut pas écouter mon père, il ne sait pas de quoi il parle. le paternel qiu juge de la valeur des gens alors que lui-même a été un père absent pour ses propres enfants, un muvais exemple de figure paternelle, c’était tout de même assez ironique. leander n’accordait que très peu de valeur aux paroles et jugements de son père et espérant que sa meilleure amie en fasse de même. il se fige lorsqu’elle le pointe du doigt, lorsqu’elle parle de sa personne, légèrement vexé par ses paroles, quand bien même il sait qu’elles sont vraies. il ne flanche pourtant pas, le regard défiant. parce qu’il pouvait lui tenir tête aussi bien qu’elle pouvait le faire. il pouvait aussi faire abstraction de la douleur que lui infligeait chaque paroles, jusqu’à ce qu’il soit poussé à bout et qu’il ne craque, trop de pression le faisant céder, avouer ses sentiments pour elle. la surprise de lit clairement sur les traits de lula et leander a l’impression que son visage est un reflet du sien. lui-même ne s’attendant pas à ce que ses paroles sortent de sa bouche, mais voilà, il était impossible de faire un retour en arrière, quand bien même il l’aurait souhaité. depuis quand? il lui faut un moment de réflexion parce qu’il ne saurait réellement dire quand ses sentiments pour elle ont changés de l’amiié à l’amour, la transition se faisant naturellement dans son cas. quelques années déjà. qu’il répond à voix basse, comme s’il avait peur de donner une mauvaise réponse, comme s’il avait peur qu’elle fuie en l'apprenant. puis, il la regarde sortir, refermer la porte derrière elle, se tenir immobile face à l’eau. il ne sait pas quoi faire, ‘il soit aller la rejoindre ou lui laisser un moment. il a si peur qu’elle décide de rentrer chez elle sans rien lui dire, parce qu’il en vient à la conclusion que le silence, l’absence de réponse est le pire scénario et que c’est ce qui est en train de se produire. alors, incapable de supporter ce silence qui lui pèse, il sort finalement lui aussi, allant la rejoindre silencieusement. il se tient à côté d’elle, ne lui jette pas un coup d’œil, le regard rivé sur l’horizon alors qu’il prend parole. je ne voulais pas te balancer ça au visage comme ça. il s’excuse parce qu’il sait que c’est sans doute beaucoup d’information à assimiler. et puis, tu sais, t’es pas obligée de répondre. mensonge, il n’attend qu’une réaction de sa part, mais il ne veut pas la brusquer non plus, lui faire peur. je pense, j’avais seulement besoin que ça sorte. je n’attend rien de ta part. enfin, je sais, déjà ce que tu vas dire, que je ne suis qu’un ami, que tu ne m’aimes pas de cette façon. il lui met des mots dans la bouche, mots qu’elle n’a pas encore dit, mais qu’il croit deviner. et si tu ne veux de moi que comme un ami, ça me va aussi. encore un mensonge. il donnerait tout pour être sien, pour être l’heureux élu qui partage sa vie, son lit, qui peut l’embrasser lorsqu’il le désire, simplement parce qu’il en a envie. il rêve d’occuper cette place dans son cœur, mais il ne se fait pas d’illusion, il se sait relégué au rôle de meilleur ami pour toujours. évidemment, ça lui fait mal, mais si c’est ainsi qu’elle veut qu’il fasse parti de sa vie, il est prêt à l’accepter, parce que c’est mieux que de ne pas en faire parti du tout.

@lula martins  

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soudainement, tu te rabaissais par toi-même, ton coeur battait à tout rompre dans ta poitrine et t'en avais marre de te prendre la tête avec leander sous prétexte que tu n'allais pas bien, que tu devais te faire soigner et que c'était quelque chose d'insensé pour toi. son père avait certainement raison, t'étais pas la bonne amie que l'on croise tous les jours, que l'on a envie de discuter ou même de côtoyer. « j'en sais rien. » t'étais exaspérée, tu n'as pas envie de hurler contre ton meilleur ami encore et encore, quand vous vous rencontrez tous les deux et soudain il lâche cette bombe, cette nouvelle qui mit un temps à rouler jusqu'à tes oreilles. tu avales difficilement ta salive, plongeant tes prunelles dans les siennes. il était amoureux de toi et comme une éternelle vipère, tu n'avais rien remarqué de cela. passant ta main contre ta nuque, nerveuse à l'idée de devoir faire un choix, tes mains tremblaient, tu ne savais pas comment réagir ni même quoi dire. ces dernières années, devaient avoir été difficiles pour leander, de devoir passer du temps avec toi, de voir que t'étais amoureuse de christian alors que lui, il t'aimait et ce depuis de nombreuses années. te mordillant la lèvre inférieure, tu crois que le meilleur moyen c'est de sortir prendre l'air, oublier ce qui venait de se passer, de penser à autre chose qu'à tes problèmes de coeur. ouvrant au passage la porte, tu marches quelques pas, observant l'eau et le bruit apaisant des vagues contre le rivage. tes yeux se referment, tu ne penses plus à rien. tu te traites de tous les noms possibles, t'as envie de te mettre une balle dans la tête car à cet instant, t'es la pire amie qu'on puisse avoir dans le monde entier. tu sens une présence, leander. celui-ci s'excuse de t'avoir balancer tout ça, que t'étais pas obligée de répondre. ta tête se tourne vers lui, relevant quelque peu le regard. « pourtant j'dois te répondre leander, c'est pas rien. » tu cherches encore les mots, ceux qui allaient lui faire du bien, l'apaiser et lui faire comprendre qu'il n'était pas seul dans ce bas monde. sauf que toi, tu voulais lui donner une réponse, le plus rapidement possible. il y avait toujours christian dans ton esprit, à cet instant, tu ne pouvais pas oublier ces moments passés avec lui mais t'es au courant qu'avec un homme marié, ça n'allait pas le faire. il ne pouvait pas être amoureux d'une femme comme toi, c'est totalement impossible. ton regard se pose vers le sol, tu serres quelque peu la mâchoire avant d'avoir soudainement une idée. « suit-moi. » dis-tu en prenant la main de leander dans la tienne, descendant les quelques marches pour aller sur le sable blanc de la plage. tu te souvenais, par le passé, d'y être allée la dernière fois que vous aviez mis les pieds dans ce domaine. un grand arbre s'y trouvait toujours et tu t'en approches en même temps que ton meilleur ami. sur le tronc on pouvait y voir leurs lettres, l&l ainsi qu'un coeur. tu tournes la tête vers lui. « j'ai écris ça la dernière fois qu'on est venus ici tous les deux, sans que tu ne t'en rendes comptes. j'crois que j'avais prédis que nous deux, ça serait pour toujours et pas qu'en tant que meilleurs amis. » tu pousses un soupir, te posant en face du beau brun. « j'suis au courant que je n'ai pas été une très bonne amie ces derniers temps, je m'excuse surtout de ne pas avoir vu les signaux que tu me lançais, au sujet de tes sentiments envers moi et... toutes ces belles choses que tu as dit à mon sujet, je me rend compte que tu les pensaient réellement alors que christian n'a même pas daigné me dire ce genre de choses. » t'étais pas trop bonne quand il fallait parler de sentiments ou même de paroles vraies. tu restes muette, restant en face de leander, attendant qu'il réagisse surtout... t'as peur, vraiment peur.

@leander wellington  

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il hausse les épaules. c’est peut-être vrai que ce n’est pas rien. après tout, confesser ses sentiments, même sur un coup de tête, est un acte qui demande une certaine dose de courage – et peut-être de stupidité dans son cas. comment pouvait-elle l’aimer? il glisse ses mains dans les poches de son jeans, son dos se courbe un peu, ses épaules tombent. adieu la petite dose de courage qu’il avait bien pu posséder l’espace d’un instant. les secondes semblent se transformer en minutes, son cœur battant la chamade quant à ce qu’elle allait faire. le regard rivé au sol, il n’ose pas la regarder, préfère ne pas voir son visage lorsqu’elle lui dira qu’elle ne l’aime pas. suis-moi. il n’a fallu que ces deux mots pour qu’il relève la tête, regarde lula le visage affichant la plus grande incompréhension, avant que ses yeux ne glissent vers leurs mains maintenant jointes. il n’a d’autre choix que de la suivre, fronçant légèrement les sourcils lorsqu’elle s’arrête devant un arbre. il lui faut un moment pour comprendre la raison qui l’a poussé à l’y amener. un léger sourire se forme sur ses lèvres à la vue de leurs initiales gravées là dans un cœur. il ne peut s’empêcher de le fixer tandis qu’elle lui parle, lui explique. puis, son regard cherche celui de sa meilleure amie, tentant de voir là ou elle voulait en venir. c’était comme si son cerveau n’arrivait pas à comprendre. parce que pour lui, lula ne pouvait pas l’aimer. il n’avait toujours été que le meilleur ami, reléguer dans la friendzone. il secoue la tête lorsqu’elle s’excuse. ce n’est pas comme si j’avais été très flamboyant et direct dans mes déclarations. qu’il justifie. de toute façon, ç'aurait sans doute été pire de savoir qu'elle était consciente des sentiments qu'il avait pour lui et qu'elle n'ait rien dit. j’aurais sans doute dit la même chose que j’aie eu des sentiments pour toi ou non. je crois vraiment que te rencontrer est la meilleure chose qui me soit arrivée, lula. il serre sa main dans la sienne, ne l’ayant toujours pas lâché. t’es une personne absolument fabuleuse et je le pensais sincèrement quand je te disais que tu méritais ce qu’il y a de mieux. il prend une pause, son cœur se brisant légèrement alors qu’il expire. je comprends, si ce n’est pas avec moi que tu le trouveras, le bonheur. je ne veux surtout pas que tout ça crée un malaise entre nous. je détesterais te perdre pour ça. ça. comme si c'était quelque chose de banal, ses sentiments. il ne peut s’empêcher d’arrêter de parler parce qu’il est nerveux. il étale ses sentiments aux grand jour, ses craintes et angoisses, parce qu’il n’a plus rien à perdre maintenant. pourtant, il la regarde droit dans les yeux en lui disant cette dernière déclaration. mais je veux juste que tu sois heureuse, lu. c’est tout ce que j’ai toujours voulu pour toi.

@lula martins    

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b u r n i n g and the dreams you held
so tight lost their m e a n i n g

tu t'approches de cet arbre en compagnie de leander, de ce que tu avais gravé lorsque vous étiez tous les deux des gamins qui allaient devenir des personnes responsables dans les quelques années à venir. tu avais l'impression que ce long moment de ta vie, était loin dans ta tête et tu n'as aucunement envie de perdre ces moments de bonheur que vous aviez consacrés tous les deux. à ses paroles, tu arques aussitôt un sourcil, comme si leander ne pouvait pas se rendre compte qu'il y avait une petite étincelle, le genre de flamme qui n'avait jamais été montrée à personne. avalant difficilement ta salive, tu es au courant que jamais, t'avais remarqué que leander avait des sentiments à ton égard. « arrête, c'est faux. » il parlait avec son coeur, serrant ta main contre la sienne et tu souris doucement. t'étais contente de le compter dans ta vie, bien que son paternel n'en avait rien à faire que tu sois dans la vie de son fils à cet instant présent. tu n'as pas envie que personne ne se mette en travers de votre amitié, il est hors de question. « si... le bonheur se trouvait juste là, en face de moi. » disais-tu, en référence à tout ce qui venait de se produire. t'avais jamais vraiment ouvert ton coeur à personne, la seule qui avait réussi c'était christian et même là, tu te demandais si cette relation était vouée à l'échec ou non. approuvant d'un signe de la tête, tu te mordilles la lèvre inférieure sans dire un mot de plus, t'ignores pourquoi t'agis comme ça, face à ton meilleur ami. relevant la tête pour mieux l'observer, tu viens à t'approcher de lui, ta main se glisse lentement contre sa joue, que tu caresses au passage avec tes doigts. tu pouvais écouter l'eau qui éclaboussait sur le sable. tu te redresses quelque peu, avant de venir poser tes lèvres aux siennes, ignorant si leander allait te repousser, s'il allait prolonger le baiser. ton coeur battait la chamade dans ta poitrine, la seule chose que tu aimerais, c'est qu'il ne te repousses pas...

@leander wellington  

Call me, and I'll lift you up
I'm never far from you
Tell me when you've had enough
And I will carry you through

il pousse un soupire, tente de faire son cœur se calmer un peu parce qu’il a l’impression qu’il va sortir de sa poitrine pour s’enfuir loin, éviter la douleur qui, il supposait, allait l’ensevelir si elle venait à lui dire que les sentiments n’étaient pas réciproques. jamais il ne s’est senti aussi nerveux en sa présence. il a l’impression que c’est le moment de vérité, là ou ça passe ou ça casse, qu’il pourra possiblement terminer le cœur brisé. parce qu’il a surtout peur qu’elle ne veuille plus de lui si les sentiments viennent à ne pas être réciproques. les paroles qu’elle prononce ensuite sont comme un baume pour son cœur et soudainement, il se sent léger, comme si ce qu’elle vient de lui dire lui donne des ailes. d’une moue incertaine, anxieuse même, il passe à une expression visiblement plus détendue, un sourire étirant ses lippes alors qu’il la regarde, soulagé de savoir qu’elle tenait à lui de la même façon. à l’instant ou ses lèvres viennent toucher les siennes, il ferme les yeux, profite quelques secondes de la sensation avant de lâcher sa main pour venir la poser sur sa taille, prolongeant le baiser. et son cœur s’emballe à nouveau, mais il est serein. ce n’est pas douloureux, comme si son cœur cherchait à aller se coller à celui de lula. sans même y réfléchir, il l’attire un peu à elle, glisse ses mains dans son dos. parce qu’il en a rêvé de ce moment. des dizaines de fois même dans des scénarios différents à chaque fois. et pourtant, jamais, il n’avait imaginé celui-là. et tout à coup, il semblait pourtant être le seul qui faisait du sens. après quelques secondes qui semblèrent à la fois trop courte, mais également une éternité, il brise ce contact, ce baiser, posant son front contre le sien avant de finalement ouvrir les yeux pour la regarder, un sourire au visage. il n’avait pas envie de dire quoi que ce soit, ne sentait pas le besoin de parler non plus. il voulait juste profiter de ce moment, de sa présence, de ce qu’ils avaient maintenant, ce qu’ils venaient tout juste de créer.

@lula martins    

the future you had hoped for is now
b u r n i n g and the dreams you held
so tight lost their m e a n i n g

ça te faisait du mal de l'apprendre, mais t'étais au coeur d'un triangle amoureux, à cet instant présent. pourquoi devais-tu posséder des sentiments amoureux pour deux hommes en même temps ? ton meilleur ami qui te connais depuis que vous êtes gamins et cet homme marié, qui n'en avait rien à faire de toi ? ton coeur se divisait entre deux, sauf que tu voulais écouter ta tête, celle qui avait la voix de la raison. leander était sans doute celui qu'il te fallait, tu l'avais même écrit sur le tronc de cet arbre. avalant difficilement ta salive, tu jetes un coup d'oeil vers les gravures avant de poser ton attention vers le grand beau brun, qui était ton meilleur ami. soudain, t'approches de leander, pour venir glisser ta main contre sa joue, caressant sa peau du bout de tes doigts. cette envie se faisait de plus en plus intense, c'est pourquoi t'approches donc ton visage près du sien, posant tes lèvres contre celles du jeune homme. ses mains se positionnent contre le creux de tes reins, pressant ta poitrine à son torse, ton coeur battant la chamade dans ta poitrine. une fois le baiser rompu, tu gardes ton front, positionné au sien. tu ne parles pas, ne dit plus rien, car la seule chose que tu penses à cet instant, c'est ce moment d'intimité avec leander. « je sais que je n'aurais peut-être pas du t'embrasser mais... j'en avais vraiment envie. » soufflais-tu, gardant ton front au sien. ta main se pose contre son torse avant de remonter à sa place initiale, caressant du bout des doigts sa joue, ainsi que sa lèvre inférieure. t'en redemandais presque encore. « est-ce que... ça te dit d'aller dans l'eau. » il ne faisait pas encore froid dehors, puis t'avais envie de passer un moment seul à seul avec leander, comme il n'y avait aucun voisin.

@leander wellington