lula ~ leander

Il l’écoute répondre à ses propos, imaginant déjà la peau de Lula contre la sienne, son corps qui répond à chacune de ses caresses. J’en peux plus d’attendre moi non plus. Qu’il répond, plaintif. Parce que c’est une torture ce qu’ils sont en train de faire. Il a une image tellement claire dans sa tête, il l’imagine si bien qu’il peut presque gouter sa peau, imaginer la sensation de ses courbes contre ses mains et ça le tue un peu plus à chaque minute qui passe qu’elle ne soit pas là, devant lui. J’ai tellement hâte que tu arrives, hâte de pouvoir enfin te toucher, t’embrasser autant que j’en ai envie. Si seulement tu savais tout ce que j'ai envie de te faire. Parce que ce qu'il a énoncé quelques instants plus tôt, ce n'est que le début. Il a la ferme intention de rattraper le temps perdu, de profiter de la compagnie de sa belle lorsqu'ils seront enfin seuls, de la faire languir autant qu'elle l'a fait languir. Il sait que les prochaines paroles qu’il prononcera sonneront beaucoup trop dramatique, mais c’est la vérité. Ç’a été tellement long cette semaine sans toi. J’ai plus envie de revivre ça. Plus question de passer autant de temps éloigné l’un de l’autre.

t'es bien au courant que ce moment, à discuter avec leander au téléphone, était devenu presque un véritable supplice pour lui, t'en as conscience sauf que tu ne peux plus t'arrêter. c'est comme si vous étiez devenus de véritables aimants, deux inséparables qui ne peuvent pas se lâcher. tu sens déjà ses mains contre ta peau de poupée, les frissons qu'il te faisait à cet instant même et toi, tu tentes de garder le contrôle de tes gestes. « tu sais comment j'aime goûter tes lèvres lean... » soufflais-tu, gardant les yeux clos pendant quelques instants, sentant surtout l'avion qui venait à prendre un peu plus d'altitude et l'agent de bord qui s'approche pour t'informer que vous arriviez d'ici quelques minutes. « d'ici quelques minutes mon amour... je dois te laisser, on attérit. » t'as plus cette envie de quitter le front, de le laisser seul et hors de question que quelqu'un ne te l'enlève. « allez, à tout à l'heure. »