claio / lena (at night)

Toujours au boulot. Plus facile qu'être à la maison. Quelques messages échangé avec Lena, elle n'attend que ton appel. T'as fermé ton dossier, tu t'es calé dans ta chaise avant de l'appeler, tu attends qu'elle décroche en fixant le plafond.

@Lena Andersson

Discussion massive en compagnie de Lux, t'ayant surtout ouvert les yeux sur certains trucs, espérant que Claio croit tout ce que tu lui avais caché et ce depuis son arrivée à New York. Ton coeur palpitait contre ta poitrine, observant ton téléphone vibrer contre la table de chevet. Sans attendre une seconde de plus, te voilà, empoignant l'appareil contre ton oreille, décrochant la ligne. Salut Il était tard, tes paupières voulaient se fermer, par le manque de sommeil qui t'arrivais, surtout depuis qu'un homme rôdait non loin de ta boutique. Tu préfères aller droit au but ou d'une manière plus douce Ta tête posée contre ton oreiller, tu fixes le plafond, attendant sa réponse.

T'as remonté tes pieds contre ton bureau gardant l'appareil bien ajuster contre ton oreille. Puis sa voix te donne un frisson. Tu fermes les yeux. « salut. » T'as la fatigue qui a la fugue et t'es seul au bureau, du moins dans ton département. Puis tu tends l'oreille à ce qu'elle te dit. « Tu y vas comme tu le sens Lena, je suis tout ouï. » En fait, t'avait pas grand chose à faire au boulot, rien de plus que la veille.

Une boule dans ton estomac, cette soudaine envie de vomir, peur qu'il soit de mauvaise humeur en sachant que tu lui as mentit, caché ce terrible secret qui te hante depuis de nombreuses années et depuis la mort de ton paternel, cela devenait incontrôlable pour toi. Cette conversation allait très mal se terminée, tu en as conscience et tu te dois d'être honnête avec Claio, un homme pas si ordinaire pour ta petite personne. Entendant sa voix à l'autre bout du fil, te faisait fermer les yeux, coeur battant la chamade dans ta poitrine, geste incontrôlable venant de ta part. Je vois Phrase en suspend, te voilà perplexe, ne sachant pas si c'était une bonne idée de lui lancer cette bombe en pleine figure. Écoute, je ne sais pas comment te l'avouer et je n'ai pas envie de tourner autour du pot Te mordillant la lèvre inférieure, tu te décides finalement par avouer, terrible mensonge. Si quelqu'un cherche à se rapprocher de moi, c'est à cause de mon frère... Je crois que c'est lui qui l'as engagé et... En vérité je suis la princesse de Suède... Tu te pinces la lèvre, plissant les paupières.

T'es patient, tu l'as toujours été. Tu as baissé la tête, menton contre ta peau et tu tends l'oreille à ce qu'elle te dit. Tu figes un moment et ton regard se pose au loin face à toi. Tu pousses un soupire lourd avant de laisser ton front se plaquer contre le bureau. Tu fixes le sol, toujours le portable contre ton oreille. Ton cerveau roule, tu réfléchis et puis tu soupires à nouveau, rien de bien droit qui semble vouloir sortir de ta bouche. « Bon... » Tu te redresses sur tes pieds, ta main dans tes cheveux puis contre ta bouche. Tu fais les cent pas avant de t'approcher de la baie vitrée fixant le sol. « Tu dis que ce mec travaillerait pour ton frère ? » Tu omis d'aborder le fait qu'elle est princesse de Suède, ça tu t'en fiches un peu, malgré qu'il faut avouer que la célébrité suivra. Un autre silence plane et tu soupires, encore une fois, trop lourd. Tu peux pas laisser ça en suspend. « Princesse alors? Ce n'est pas un titre qui te va à merveille. » Tu laisses tomber un léger rire.

Bombe larguée, tes membres qui tremblaient, cette peur se ressentant dans ta voix, celle qui se voulait être rassurante et pour qui, au final, ne semblait pas contrôlée. Le soupir de Claio se fit entendre à l'autre bout du fil, sentant un certain malaise, repensant encore à la discussion que tu as eue il y a quelques heures de cela, avec Lux. Il était la deuxième personne à être au courant pour ce titre de royauté, rang dans la hiérarchie qui se pouvait être saoulant et hors de contrôle. Tu te fichais de ce titre, puisque ton frère pouvait faire ce qu'il avait envie, engager un tueur à gage mais pour quelles raisons ? Ça restait en suspend dans ta tête. Je n'en suis pas sûre, mais je ne verrais pas d'autres réponses... Personne ne pouvait te donner la réponse, celle que tu attendais depuis des jours maintenant. Claio reste muet, l'espace d'un instant, tandis que tu restes couchée contre ton lit, gardant les yeux clos, peur qu'il ne décide à te raccrocher la ligne au nez. Cette dernière phrase, fit en sorte qu'un rire nerveux ne vienne à sortir de ta bouche, laissant échapper un soupir, ta main ancrée contre tes cheveux. Ce n'est qu'un titre parmi tant d'autre, je ne suis pas intéressée à retourner en Suède et je laisse le bon soin à mon frère, pour reprendre le trône. Tout ce que je veux, c'est que cette information reste confidentielle. Te redressant, tu poses finalement tes fesses contre le bord du lit, positionnant tes pieds au sol, de sorte que tu te lèves, pinçant ta lèvre inférieure. Voilà pourquoi je n'ai pas envie que mon frère, s'en prenne à toi... Je... Je n'ai pas envie de te perdre Claio.

Une princesse, tu n'y aurais jamais cru, elle n'a rien d'une princesse, du moins d'un princesse au classique. C'est cliché, il faut l'avouer, le caractère, l'attitude, mais elles sont majoritairement comme ça. Tu en as rencontré quelques unes dans ton parcours de la CIA. Tu ne lui en veux pas, c'est un secret qui mérite d'être garder. C'est un choc, c'est vrai, de savoir qu'elle a une importance plus grande. Tu ne savais pas vraiment ce que tu pourrais lui dire face à ça, mais ce doute que sont frère sois responsable, ça t'agresse, ça de donne une certaine rage. « Déjà, Lena, s'il est bel et bien responsable, il doit y avoir une raison. Tu aurais une idée? » Puis ton cerveau roule, tu marches à travers la pièce, tu réfléchis peut-être un peu trop. La mâchoire bien tendue, tu te demandes bien ce qui tu serais prêt à faire. Puis elle t'avoue ne rien vouloir du trône et ça te donne un fin sourire qui te surprends. « Ton secret sera bien gardé avec moi. De toute façon, tu as déjà ton surnom. » Puis tu sens son inquiétude dans sa voix et tu soupires. Tu scrutes la pièce en silence, tu quittes vers le couloir puis rejoint une pièce réservé au conversations confidentielles. Tu te poses sur l'une des chaises et tu prends la parole. « La dessus, tu n'as rien à craindre. J'ai des compétences plus élevé que tu ne le crois. Je te l'ai dit, j'ai un passé secret. Même classé secret défense. Je... Je te l'ai dit, je suis pas un flic ordinaire. »

La vérité éclate enfin au grand jour, secret le plus précieux que tu as gardé au plus profond de ton être et ce depuis de nombreuses années déjà. Cet ivresse de stress, venait à baisser en une fraction de seconde, heureuse de constater que malgré ce titre, Claio n'allait en aucun cas te juger par tes actes de vouloir tout cacher. Posant ta main contre ton front, geste placé lorsque tu es stressée par une situation que tu ne pouvais contrôler. Non, enfin... Je ne sais pas trop pourquoi il réagirait de la sorte Phrase en suspend, tu penses et réfléchit, jusqu'à avoir une illusion. Ton père, récemment décédé et voilà, tes globes s'ouvrent à leur potentiel. Le testament... Ta main se pose contre ta bouche, et si tu étais l'héritière au trône de Suède ? Serais-ce possible ? Non, pourquoi ton paternel aurait décidé une telle chose en sachant que ton frère était le plus apte à jouir de ce poste ? Avoir cette discussion avec Claio, semblait t'apaiser, face à ce tourment de sentiments. Surnom ? Je peux le connaître... Un sourire se dessine contre tes lèvres, étant surtout impressionnée par ce genre d'attention que tu portais à cet homme, un sentiment que tu n'avais jamais ressentit pour personne depuis de nombreuses années déjà. Sauf que cette tension revient au galop, tel un cheval sauvage dans les plaines américaines. Inquiétude toujours présente, imaginant le pire que cette situation pouvait t'offrir, l'idée que ton frère s'en prenne à cet homme, ne te plaisait aucunement et tu arques ton arcade. Et... Tu es quel genre de flic Claio Question laissée en suspend, fermant les yeux, laissant planer un silence de mort. Tous les scénarios étaient possibles dans ta tête, avait-il déjà tué par le passé ? Menait-il une double vie comme ces hommes qui fuyaient la réalité ?

« Pour que tu y penses, il doit y avoir quelque chose, mais bon, je ne pousserai pas plus loin. » Tu la laisses mijoter, elle parlera lorsqu'elle y arrivera. « Huh? » T'es pas sur d'avoir compris et tu ne surenchéris pas. Tu te masses le crâne sans trop réfléchir. Tu passes au suivant. « Rayon de soleil... » T'as un sourire, juste à y penser. Tu vois son visage et ce sourire qu'elle a à chaque fois que tu rentres dans la boutique, comment t'en passer. Elle place un baume sur ces plaies qui te déchire parfois un peu plus à tous les jours. Tu en oublis la mort de Owen et la mort de Trey. Puis t'as émit à nouveau ce que tu étais, ce boulot que tu avais... « Ouais... Ça... C'est toi qui risquerait de flipper... J'ai eut un entraînement particulier, un titre particulier, j'ai travailler pour... Pour des particuliers... » Ça ne sort pas, tu n'arrives pas à le dire, t'as cette impression au fond des tripes qu'en le laissant sortir, tu lui ferais du mal. Tu pousses un grognement et posant ton front contre la table.

Une étincelle, soif de connaître la vérité, savoir pourquoi un membre de sa famille parviendrait à te commettre du tort, vouloir te repousser loin de tout ce brouhaha. Tes prunelles étaient ouvertes au maximum, palpitations cardiaques venant à se faire beaucoup plus présentes et certains tremblements par la même occasion. Claio n'a pas compris ce que tu espérais dire, un simple mot sortant de tes lippes, un souffle presque devenu inquiet. Non rien, ça va Paume de ta main contre ton visage, tes yeux se referment, inspirant et expirant un souffle, tentant de ne montrer aucun signe de faiblesse ou de stress. Tentant de te changer les idées, tu voulais savoir quel était ce surnom qu'il t'avait donné en cadeau, un frisson parcourant ton corps, tes joues rougissant. Personne ne t'avais donné autant d'attention, sachant que la gente masculine n'avait pas été des plus adorables avec toi, tentant de chasser ces vieux démons qui envahissaient ton esprit depuis l'âge de onze ans, revoyant cette scène encore et encore. Tu sais que c'est la première fois que quelqu'un me donne un surnom ? Je trouve ça mignon Pinçant ta lèvre inférieure, un sourire béat apparu contre tes lippes. Ton secret était maintenant entre ses doigts, tu avais confiance en Claio, sachant pertinemment qu'il n'allait le dire à personne, pas même ses amis les plus proches. À l'écoute de ses paroles, tes yeux s'ouvrent à nouveau, légèrement perplexe par la suite des choses, sur ce qu'il allait avouer sur cet emploi qu'il avait jadis employé. Ne tourne pas autour du pot, s'il te plaît... Tu t'attends à ce qu'il soit franc avec toi, comme tu l'avais été avec lui, rien ne se cacher. 

« D'accord, tu sais que je ne te pousserai pas à parler. Tu le feras de toi-même. » Tu sais bien qu'elle a dit quelque chose, qu'elle te cache quelque chose, mais tu n'es pas là pour la juger, tu n'es pas là pour lui dire quoi faire. T'es pas son père, t'es pas le mec qui dit à la royauté comment se tenir. Tu passes par dessus, tu ne forces pas les choses. T'as plus le badge pour ça de toute façon. « C'est bien dommage, tu le mérites amplement. » T'as un peu de fierté dans la voix, mais pas assez pour avoir le ton du mec hautain. Ça t'amuse en fait. Tu laisses tomber un faible rire te surprenant à fixer le mur. T'aurais bien aimé resté dans cet état d'esprit, mais t'as fini par mettre sur le tapis ton foutu passé trouble. Tu te cales dans ta chaise tu poses ton portable contre la table en fixant un instant le plafond. Tu restes silencieux, tu réfléchis. Tu es resté immobile peut-être deux minutes à la faire attendre. Tu finis par récupérer ton téléphone. « J'étais... » Putain Claio tu vas vraiment faire ça ? Tu devrais te taire, mais non, tu continues. « agent pour la CIA. »

Tu allais dire la vérité, un jour ou l'autre, sauf que ces mots ne voulaient pas s'évaporer de tes lippes. Je sais Claio Souffles-tu, fermant les yeux, tes doigts se positionnant contre ton front. Cette conversation était difficile à entendre, petits secrets dévoilés au grand jour, ceux que tu n'avais jamais dit. Petit moment de souplesse, un surnom qu'il t'a donné sans aucune arrière pensée comme certains hommes pouvaient être. Sans doute n'avais-tu pas laissé ceux-ci s'approcher de ta petite personne, de peur que ceux-ci ne t'attaque comme ton cher oncle l'avait fait par le passé. Tu vas me faire rougir Ce qui se passait à cet instant présent, tes joues étaient devenues pourpres et heureusement que Claio ne pouvait pas voir ce spectacle, tu serais morte de honte. Le signal se rompt pendant deux minutes, te pinçant les lippes, tu restes finalement silencieuse, attendant que Claio n'ouvre la bouche pour discuter de ce secret qu'il gardait au plus profond de son être. Le rideau tombe finalement, tu restes perplexe sur toutes ces informations que tu avais entendu sur ce réseau qu'est la CIA, était-il une personne ayant eu des gestes déplacés lors de l'exercice de ses fonctions ? Quoi... Un seul mot s'échappant de tes lèvres, se refusant à mettre de l'ordre dans ces idées. Attend, est-ce que tu... Tu as déjà tué quelqu'un... Doigts posés contre ta nuque, la massant nerveusement, attendant qu'il ne répond à ta question, celle qui s'était échappée de tes lippes. Pouvait-il dire la vérité ou allait-il te mentir en affirmant que ce n'était aucunement vrai ? Avalant difficilement ta salive, tu voulais que ce ne soit pas vrai, qu'il n'ait rien fait de cela.

« Allez, dis-moi que tu l'es déjà. » Ça t'amuse, tu souris dans cette salle confidentiel. Tu souris à l'idée qu'elle doit avoir les joues rosées. T'aimais bien entendre sa voix, sa voix te calmait étrangement. T'es calé contre la chaise, confortable, autant physiquement qu'avec ta personne et ton esprit. Un peu comme si on retirait le noeud d'un filet de pêche. Tu t'es tendu à nouveau dès que tu lui as avoué ton ancienne profession. Tu lui as avoué, la gorge nouée que tu lui avais avoué que tu travaillais pour la CIA. Tu es resté silencieux suite à sa question. Tu t'es mordu l'intérieur des joues. Qu'est-ce que tu pourrais répondre à ça? Qu'est-ce que tu pourrais lui dire sans l'effrayé? Tu frappes ton portable contre ton front et fermant les yeux. Tu te mors la lèvre inférieur et tu prends une grande respiration avant de reposer le portable contre ton oreille. « Oui. Jamais sans raison... En temps que flic, j'en ai tué aussi, mais comme je dis, jamais sans raison. Je ne vis pas pour tuer, je ne travailles pas pour tuer, mais c'est arrivé. » T'es honnête et tu risques de t'en manger les doigts.

Tu gardes ce secret pour toi, ces joues rougies qui rougissaient sous les compliments que t'offrais Claio, les seuls que tu pouvais supporter jusqu'à ce jour puisque aucun homme dans ce bas monde n'avait réussi à t'approcher, avoir ce genre de proximité entre vous deux. La vérité faisant surface, justice rendue et pourtant, très morose avec le temps. Pinçant tes lippes, fermant les yeux tandis que ta tête se pose lentement contre l'oreiller de ton lit, tu ne le démontrais pas mais à cet instant, tu étais aux anges, avec un compliment pareil. Je tiens à garder ce secret pour moi Rigolant, entrant dans son jeu et pourtant, la conversation prit une toute autre tournure, lorsqu'il affirme avoir eu un passé trouble, faisant mention de plusieurs questionnements de ta part, cette envie de savoir s'il a déjà tué quelqu'un, mettre fin à une vie en un claquement de doigt. Que peux-tu faire de plus. Te rongeant les ongles, silence de mort régnant suite à ces allégations. Je... Je ne sais pas quoi dire Claio, c'est... Compliqué Souffles-tu, un vent sortant de ta bouche. Jamais tu n'as passer de temps avec un homme ayant déjà tué par le passé, tes mains tremblaient. J'ai besoin de réfléchir à tout ça, je... Ce n'est pas contre toi, c'est juste trop difficile...

Tu laisses tomber un rire en fixant le mur au loin. « Dommage, un jour peut-être. » Tu souris bêtement et ta main se glisse dans tes cheveux. T'es soudainement calme, comme si sa voix savait te calmer, te ramener au centre de ton esprit, de ton univers. Il a fallut que tu gâches tout, que tu lui balances qui tu étais, ce que tu avais fait. Il a fallu que tu lui avoues avoir travailler pour la CIA. Pourquoi est-ce qu'il te fallait être aussi honnête avec elle ? Pourquoi est-ce que tu en ressentais autant le besoin. Sa voix te fait si mal, les mots qui sortent de sa bouche te pince le coeur et ta mâchoire se contracte. Tu ne peux pas lui en vouloir. Tu fermes les yeux et soupires. « Je comprends. » Tu ne voyais pas ce que tu pourrais lui dire de plus, argumenter, lui dire que tu n'as rien d'un monstre. Ça ne vaux pas la peine, elle le saurait bien elle même. « Je vais te laisser dormir Lena, je ne veux pas te retenir plus que ça si tu n'y arrives pas. »