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 (eden) how to live with a ghost

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June Carter
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MessageSujet: (eden) how to live with a ghost   (eden) how to live with a ghost EmptyVen 28 Sep - 0:13



HOW TO LIVE WITH A GHOST
There’s a ghost in this house and she watches me sleep she leaves doors unlocked and she’s light on her feet there’s a ghost in this house and she rattles my bones she’s haunting my heart and shaking my soul  but some day she’ll be gone, then maybe I’ll rest
Allez, les gars. La soirée est terminée. Qu’il lança, sa voix portant à travers le brouhaha, les discussions allant de bon train, les verres se vidant en quelques minutes avant d’être remplis à nouveau, mais les aiguilles de l’horloge continuaient de tourner et rapidement finalement, l’heure était venue de renvoyer tout le monde chez eux. Après tout, ils avaient assez bu. La majeure partie des clients, quand bien même ils permettaient à Bran de faire un bon profit, il ne voulait pas que ses clients terminent la soirée ivres morts, incapable de retrouver el chemin vers la maison. C’est pourquoi il ne put retenir un léger rire lorsqu’il entendit leurs cris de mécontentement. Vous avez assez bu ce soir. Rentrez chez vous. Il ramassa les derniers verres qui trainaient sur les tables pendant que les hommes mettaient fin à la conversation, se donnant sans doute rendez-vous sans doute un autre jours. Ils étaient des réguliers, les fidèles, ceux qui, beau temps, mauvais temps, étaient toujours au rendez-vous à commander leur habituel verre de Guinness ou d’autre alcool qui était à l’honneur. Après qu’ils aient tous quitter le pub, tout comme l’avaient fait les derniers employés, Bran ferma les lumières et barra la porte avant de se rendre à son appartement.

Après seulement quatre heures de sommeil, l’alarme qu’il avait programmée sur son téléphone le réveilla en sursaut, lui arrachant un soupire lorsqu’il constata qu’elle sonnait depuis un bon moment déjà. Un passage rapide devant le miroir de sa salle de bain lui fit constater que les cernes étaient bien plus creux et foncés qu’à leur habitude, signe d’un manque flagrant de sommeil. C’était devenu son quotidien, dormir le moins possible, éviter les images qui venaient le hanter à la seconde ou il fermait les yeux. Ces images qui, même après  quelques années, ne semblaient pas vouloir le laisser en paix. Si les cauchemars avaient cessés, il ne se réveillait plus en hurlant, les nuits n’en étaient pourtant pas plus longues ou meilleures. Le sommeil se faisait toujours rare et Morphée mettait toujours une éternité avant de venir le prendre sans ses bras, l’envelopper de noirceur et le plonger dans un état d’inconscience. Passant ses mains sur son visage, il tenta de chasser la fatigue de ses traits en vain. Jetant un coup d’œil à son portable, il décida de prendre un déjeuner en chemin plutôt que se préparer quelque chose – de toute façon, il n’avait plus grand chose dans ses armoires de cuisine, ni son réfrigérateur. Il enfila ses vêtements de travail avant de s’emparer de son portemonnaie, ses clés – ses essentiels – et de quitter son appartement, barrant la porte à double tour derrière lui. Sur le chemin qui le mènerait au garage, Bran fit un arrêt à son café préféré du quartier, commandant son habituel Dirty Chai et sa chocolatine pour emporter. Ne faisant pas vraiment attention là ou il mettait les pieds à sa sortie du café, il bouscula par mégarde un autre passant, son café allant s’étaler sur ses habits au contact. Merde. Qu’il murmura. Je suis désolé. Il leva les yeux en disant sa phrase, le dernier mot passant ses lèvres dans un rythme beaucoup plus lent que les précédents et il se figea sur place, incapable d’ajouter quoi que ce soit tandis que son regard croisait celui de cette femme. Ces yeux, ils lui semblaient étrangers, mais à la fois si familiers et il fut transporté des années en arrière, sur le canapé dans la maison de ses parents, à cette époque ou la vie était encore belle et ou il était encore jeune et innocent. Il dégluti difficilement en ressentant un pincement au cœur qu’il tenta d’ignorer parce qu’évidemment, il était passé à autre chose. C’était ridicule de toujours ressentir ce vide au fond de son cœur malgré que les années aient passé. Il était bien plus fort que ça, Bran. Et pourtant. Il suppliait mentalement ses jambes de bouger, de contourner cette femme, ce fantôme, et de poursuivre sa route jusqu’au garage, mais rien à faire. La connexion entre son cerveau et ses membres semblait être rompue. La terre appelle Bran. Peine perdue.
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MessageSujet: Re: (eden) how to live with a ghost   (eden) how to live with a ghost EmptyVen 28 Sep - 18:03

@Bran Ó Cearnaigh & Eden Lawson

La veille au soir, Eden était sortie avec Andrew, le cousin d'une de ses collègues. Alors qu'elle lui avait posé un lapin plusieurs semaines auparavant, ayant préféré passer la soirée avec une vieille connaissance retrouvée, le blondinet avait tenu à lui donner une seconde chance. Il avait insisté auprès de sa cousine pour la rencontrer, pour faire connaissance avec celle qu'il qualifiait de « beauté fatale » et évidemment, ça avait été un fiasco. Dès le début de la soirée, il avait été clair qu'il ne s'était intéressé à elle que pour son physique. Il n'avait cessé de la complimenter, l'avait à peine écouté parler et lorsqu'enfin ils avaient pu échanger à double sens, la conversation n'avait toujours qu'autour de lui et son ex-femme. La brune avait alors discrètement sortie son portable sous la table pour envoyer un message incendiaire à sa collègue et avait prétexté se sentir mal avant d'être arrivé au dessert. Puis elle avait fui après lui avoir demandé de ne plus la contacter et d'aller dire à son ex-femme qu'il l'aimait encore. Encore une soirée désastreuse à ajouter à sa longue liste de plans foireux et de rendez-vous qui ne mèneront jamais nulle part. C'était fatigant, de toujours être déçue et de vivre seule, mais elle préférait de loin être seule que mal accompagnée, la brune, même si parfois le temps semblait long et que la vision des couples lui donnait la nausée. Elle avait dormi à poings fermés, comme un bébé, un sommeil profond et réparateur, mais qui n'avait pas fait disparaître son mécontentement de la veille.

La brune était déjà irritée de la journée qui allait suivre lorsqu'elle sortit de chez elle. D'habitude, elle ne quittait jamais le quartier de Manhattan, mais aujourd'hui, elle devait se rendre chez une de ses clientes dans le Queens. La pauvre dame n'était pas loin des quatre-vingt-dix ans et tenait à ajouter ses petits enfants à son testament. Pour ne pas la faire traverser tout New-York, Eden avait proposé de la rejoindre chez elle avant de filer à son cabinet. C'est comme ça qu'elle en était venue à se rendre dans un quartier qu'elle ne connaissait pas beaucoup. Manquant cruellement de caféine bien qu'elle ait déjà avalé ses deux tasses matinales, elle s'apprêtait à se rendre dans un petit café du coin lorsqu'elle fut stoppée net. Quelqu'un la bouscula et un liquide brûlant vint se répandre sur sa chemise, la tâchant au passage. Eden grogna en évaluant les dégâts et pinça les lèvres, agacée. C'est pas vrai, lâcha-t-elle au bord de l'implosion. L'avocate ne faisait pas partie des femmes les plus calmes et les plus patientes, elle avait tendance à vite s'emporter et mettait du temps à redescendre. Et dans une journée comme celle-ci, l'agacement ne se faisait pas attendre bien longtemps. Mais c'est pas possible ! grogna-t-elle en prenant des mains une serviette de l'inconnu qui venait de la salir. Elle ne leva même pas les yeux vers lui et ne le remercia pas, trop concentrée sur son nouveau chemisier désormais foutu. L'inconnu s'excusa, mais la brune n'y prêta pas vraiment attention jusqu'au moment où elle releva la tête. Sa bouche s'ouvrit et se referma, elle connaissait cet homme, ses cheveux châtains, son regard clair. Ils s'étaient déjà croisés, quelques semaines auparavant lorsqu'elle avait faillit le renverser parce qu'il ne regardait pas où il allait. Encore vous ? demanda-t-elle tandis qu'il la regardait ébahi. Il semblait la reconnaître lui aussi. Quelle était la probabilité de bousculer deux fois la même personne dans une ville aussi vaste que New-York ? Vous me suivez ou quoi ? La probabilité étant mince, Eden n'était pas très rassurée, mais ne laissa rien paraître. Ce serait possible d'avoir une autre serviette, vous avez déjà ruiné mon chemisier, manquerait plus que vous ruiniez aussi mes escarpins en cuir, dit-elle alors que le gobelet encore un peu rempli menaçait de goûter sur ses chaussures.
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June Carter
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MessageSujet: Re: (eden) how to live with a ghost   (eden) how to live with a ghost EmptyLun 1 Oct - 14:57

@Eden Lawson & Bran Ó Cearnaigh

S’il se retrouva plongé dans ses souvenirs, à ce qui lui semblait être des années lumières du moment présent, cette voix qui s’éleva dans les airs lui rappela que ce qu’il s’imaginait n’était que le fruit de son subconscient, que ses souvenirs refaisaient surface, mais que rien de ce qui défilait dans sa tête n’était réel. Elle ressemblait peut-être en tout point à Abigail, mais sa voix venait la trahir. Comme si elle était coupable de quelque chose. Aux yeux de Bran, elle l’était. Trop similaire à cet amour qu’on lui avait arraché beaucoup trop tôt, avant son temps. Le regard trop brillant, ce qu’il remarquait tout juste, les traits du visage trop identiques aux siens, même au niveau de la taille, il arrivait à peine à trouver une différence. Quelques centimètres peut-être, rien de plus. Et s’il n’avait pas porté attention à ces faits plutôt anodins en apparence lors de leur première rencontre, maintenant qu’il avait pris un moment pour s’arrêter, maintenant qu’il la voyait, la regardait vraiment, la ressemblance n’en était que plus frappante. Vraiment désolé. Qu’il répéta tandis qu’elle s’empara des quelques serviettes qu’il avait dans les mains pour tenter d’éponger un peu le liquide qui venait de tacher et sans doute ruiner le chemisier qu’elle portait. Mais elle semblait se fiche complètement de ses excuses, ne sembla presque pas lui porter attention. Peut-être qu’au final, il aurait du s’éclipser comme il l’avait fait lors de leur première rencontre, lui laisser les quelques serviettes qu’il avait en main avant de prendre la poudre d’escampette. Non, je ne vous suis pas, je vous assure. C’est une pure coïncidence. J’habite le quartier, je- Encore un peu sous le choc, Bran parlait beaucoup trop rapidement, beaucoup trop, tout simplement, ce pourquoi il se stoppa en pleine phrase. Je suis désolé. À croire que c'était les seuls mots qu'il était capable de prononcer, le regard fuyant incapable de soutenir celui de la femme qui se tenait devant lui. Ce n’était pas parce qu’elle l’intimidait. Non, son ton et son attitude n’avaient aucun effet sur Bran, si ce n’était que l’exaspérer. Il avait vu bien pire en terme d’attitude désagréable et il savait comment gérer, mais son regard, il avait l’impression qu’il transperçait son être. Oui, oui, je vais vous cherchez ça tout de suite. Il tourna le dos à la femme avant de rentrer dans le café, d’y récupérer des serviettes supplémentaires, jetant son goblet de café au passage – pour ce qu’il en restait, ça ne valait plus vraiment la peine – et alla retrouver la jeune femme, lui donnant les quelques serviettes qu’il avait en main. Encore désolé, vraiment. Je ne regardais pas ou j’allais. Encore une fois. À croire qu’être distrait était son état constant et que parfois, il parvenait à être attentif quant à ce qui l’entourait, à éviter les passants qui étaient aussi pressés que lui de se rendre à destination. Mais la majeure partie du temps, il était bien trop perdu dans son petit monde et des accidents bêtes comme celui qui venait tout juste de se produire devenaient fréquents, une partie de son quotidien.
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MessageSujet: Re: (eden) how to live with a ghost   (eden) how to live with a ghost EmptyMar 2 Oct - 0:22

@Bran Ó Cearnaigh & Eden Lawson

L’inconnu s’excusa à plusieurs reprises mais la brune était tellement occupée à tenter de rattraper les dégâts qu’elle le calculait à peine. Voilà que son chemisier à 200$ porté seulement quarante-cinq minutes allait finir à la poubelle. Elle poussa un long soupir, excédée de l’entendre s’excuser une nouvelle fois. C’est bon, marmonna-t-elle, il allait finir par la mettre en retard en plus. Voilà, c’était l’un de ces jours où Eden aurait aimé rester sous la couette, elle aurait voulu repousser son alarme de réveil encore et encore jusqu’à finir par décider de sécher le travail et se rendormir, bien au chaud dans son lit. Il y avait des journées comme ça ou rien n’allait. Pour la brune, il semblait plutôt que c’était sa semaine qui n’allait pas, et elle n’en voyait pas le bon, les jours semblaient passer au ralenti et les minutes lui semblaient anormalement longues, et voilà qu’elle se retrouvait en plus à devoir porter un chemisier camel tâché toute la journée. Non, elle ne pouvait décidemment pas aller travailler ainsi, elle avait des clients à voir, une plaidoirie à faire, elle ne pouvait prendre le risque de se discréditer à cause d’une tâche sur sa chemise. Il y avait trop en jeu, à commencer par sa crédibilité auprès de sa mère, qui cherchait le moindre prétexte pour la rabaisser. Je vais devoir repasser chez moi pour me changer, génial, grogna-t-elle de nouveau. Aujourd’hui était une journée noire. Il y avait les journées blanches, où tout vous souriait, même les passants les mieux lunés, où vous poussiez ou tiriez la porte du premier coup sans vous ridiculisez devant les gens, où l’ascenseur était vide quand vous montiez dedans et puis il y avait les journées noires, comme aujourd’hui, où un crétin vous tâchait et bousillait votre ancien chemisier préféré –du coup. Elle leva les yeux au ciel quand il recommença à parler, il débitait si vite qu’elle ne comprit que « quartier » puis « je suis désolé », encore. Elle ne répondit rien. En réalité elle se fichait de savoir s’il était nouveau dans le quartier, s’il ne venait jamais dans le quartier, s’il découvrait le quartier ou quoiqu’il ait pu lui dire sur ce quartier. Elle se fichait de savoir si ses yeux clairs étaient incroyablement envoûtants et si son sourire contrit le rendait craquant, elle était de mauvaise humeur pour de bon cette fois. Il s’éclipsa et revint quelques minutes plus tard avec des serviettes en papier. Un peu décontenancée par tant de gentillesse alors qu’elle s’était comportée comme la garce qu’elle était, Eden le remercia. Euh, merci. Elle frotta son chemiser et rendit les armes en soupirant. Oui je crois que j’ai compris que vous étiez désolé. Vous n’arrêtez pas de le répéter depuis tout à l’heure, et si vous continuez, vous allez finir par me rendre folle. Son ton était froid, pourtant son regard s’était quelque peu adouci, c’était l’effet qui lui faisaient les beaux garçons. La prochaine fois regardez devant vous. Elle lui lança un regard mauvais et rejeta ses cheveux en arrière. A cause de votre inattention, je vais devoir repasser chez moi pour me changer et je vais être en retard toute la journée, ce qui veut dire que je vais devoir supporter des gens au moins aussi grognons que moi d’avoir attendu, tout ça parce que vous ne regardiez pas où vous alliez. Le pauvre, il venait de faire connaissance avec la Eden remontée alors qu’il n’avait rien demandé. Elle se rendait bien compte qu’elle était un peu dure avec lui, mais elle était bien trop fière pour s’excuser, la brune. Puis, qu’est-ce qu’elle aurait pu lui dire, je suis frustrée de ma soirée d’hier soir donc je me défoule sur vous ? Non, jamais.
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MessageSujet: Re: (eden) how to live with a ghost   (eden) how to live with a ghost EmptySam 6 Oct - 13:35

@Eden Lawson & Bran Ó Cearnaigh

Il essayait de ne pas trop la fixer, la regarder alors qu’elle tentait en vain d’éponger le café qui avait trempé son chemisier, mais voilà qu’il ne pouvait cesser de fixer sa main alors qu’elle s’attelait à la tâche, tentant de faire disparaitre les taches. Il savait que c’était peine perdue, que les serviettes ne serviraient à rien, qu’il faudrait qu’elle lui fasse subir un bon nettoyage, mais il restait muet. Voyant bien qu’elle était sur les nerfs, Bran serra les lèvres ensemble, bien décidé à ne plus dire un seul mot à cette étrangère, refusant de la contrarier encore plus. Ce n’était pas là son intention. Et puis, de toute façon, il valait mieux abréger la conversation s’il ne voulait pas être trop en retard au boulot. L’envie de s’excuser à nouveau lorsqu’elle lui dit d’arrêter de s’excuser est forte – ironiquement – mais il parvient à se contrôler et se contente de serrer ses lèvres ensemble et ne rien ajouter. Ce serait idiot de la contrarier encore plus. Il acquiesça lorsqu’elle lui dit de faire attention la prochaine fois, se sentant tout petit aux vues du regard qu’elle lui lançait. Il était rarement intimidé par les femmes, mais elle, elle avait quelque chose de particulier, quelque chose sur lequel Bran ne parvenait pas à mettre le doigt, mais qui se dégageait d’elle et qui lui conférait cette prestance, cette assurance qui devenait légèrement intimident. Je ferai attention. Qu’il dit avec un hochement de tête. S’il y a quoi que ce soit que je puisse faire pour me racheter... Qu’il propose, se disant qu’il pourrait lui payer un nouveau chemisier – enfin, s’il en savait le prix, ça n’aurait sans doute pas été une option, lui qui trouve ridicule de payer plus de cent dollars une pièce de vêtement – ou encore lui offrir un verre un de ces quatre, quelque chose du genre, histoire de se faire pardonner. Vu son attitude, il s’attendait à un refus de sa part, à ce qu’elle lui rit au visage, lui dise qu’elle l’avait assez vu, qu’elle ne voulait pas passer une minute de plus en sa compagnie, avant de tourner les talons, de les faire claquer à chaque pas qu’elle faisait sur le bitume tandis qu’elle rentrerait chez elle. Il voulait simplement faire preuve de bonne volonté, essayer de calmer ses colères un peu, même s’il se disait qu’au fond, elle était dans le tord tout autant qu’il l’était. Si elle avait regardé devant elle, elle aurait bien pu l’éviter, non?


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MessageSujet: Re: (eden) how to live with a ghost   (eden) how to live with a ghost EmptySam 6 Oct - 19:06

@Bran Ó Cearnaigh & Eden Lawson

Eden fronça les sourcils et releva la tête lorsque l’homme finit par prendre la parole, elle s’attendait à tout sauf à ça. D’habitude, les gens avaient tendance à l’envoyer boulé au moins autant qu’elle le faisait avec eux, mais il se contenta d’aller dans son sens et elle en fut plus que surprise. D’accord, répondit-elle un peu sceptique. Si Diana ou Clara avaient été là, elles lui auraient sûrement fait la morale de se montrer aussi désagréable et imbuvable avec un homme qui ne lui avait rien fait. Diana lui aurait sûrement sorti un truc dans le genre « ma puce, tu ne peux pas en vouloir à tout le monde si ta relation avec Langdon n’a pas fonctionné » et Clara aurait ajouté « et ce n’est pas parce qu’Andrew a été un vrai abruti hier soir que tous les hommes sont pareils ». Et Eden les aurait probablement gentiment rembarrées en disant que son attitude n’avait rien à voir avec tout ça et qu’elle ne souffrait pas, la menteuse. Mais elles auraient eu raison sur ce coup-là ses amies, parce que si elle se montrait tout à fait honnête la brune, elle lui était rentrée dedans au moins autant qu’il l’avait percuté. C’était un peu du cinquante/cinquante sur ce coup-là, alors elle se calma direct et haussa les épaules avant de laisser tomber son chemisier, il n’y avait plus rien à faire désormais. Non ça ira je vous remercie. Elle pensait qu’il s’en irait mais il n’en fit rien, restant devant elle, l’étudiant presque. Alors elle fit de même, il était beau garçon, châtain, yeux clairs, entre un mètre quatre-vingt et un mètre quatre-vingt-cinq, et il avait cette petite flamme dans le regard, cette part de mystère et de souffrance qu’il tentait de cacher derrière son sourire d’excuse. L’espace d’un instant, Eden eut l’impression de voir ses yeux dans les siens. Elle leva alors la main qu’elle tendit vers lui, c’était un gros effort de sa part étant donné sa mauvaise humeur et le mépris dont elle venait de faire preuve –sans oublier son retard maintenant- et se présenta. Reprenons dans l’ordre, je m’appelle Eden, je suis avocate et j’espère ne plus jamais vous croiser au détour d’une ruelle ou d’une boulangerie parce que j’ai l’impression que vous essayez de me rendre responsable de votre mort. Drôle de présentation, mais elle faisait du mieux qu’elle pouvait étant donné son état d’esprit de la journée. Je vous paye un autre café ? demanda-t-elle avec un signe de tête vers l'enseigne, parce qu'à la base, c'était pour ça qu'elle s'était arrêtée ici, pour avoir sa dose de caféine.


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MessageSujet: Re: (eden) how to live with a ghost   (eden) how to live with a ghost EmptyMer 10 Oct - 15:03

@Eden Lawson & Bran Ó Cearnaigh

Sans doute qu’il aurait du partir, Bran, après s’être excusé, après qu’elle lui aie bien fait comprendre qu’elle ne voulait que poursuivre sa journée sans l’avoir dans les pattes, mais il était incapable de partir. il restait planté là, comme un piquet, à la regarder. il ne savait pas trop ce qu’il attendait en fait, peut-être qu’elle tourne les talons et qu’elle parte. il attendait peut-être que ce soit elle qui mette fin à cette rencontre imprévue parce qu’il n’était pas capable de le faire, se perdant quelque peu à observer les traits de son visage, y décelant là les quelques différences auxquelles il tentait de s’accrocher afin de se rappeler qu’elle n’était pas Abigail. Parce que quand bien même son cœur s’entêtait à y voir là le fantôme de celle qu’il avait jadis aimé, la vérité était qu’elle ne l’était pas. Abigail était morte et enterrée à des kilomètres de là ou il se trouvait, sur un autre continent et il fallait bien qu’un jour, il s’y fasse, qu’il parvienne à tourner la page quand bien même ce serait difficile. La surprise pouvait sans doute se lire sur son visage lorsqu’elle lui tendit sa main, changement totale dans son attitude. Bran en vint même à froncer les sourcils, se demandant ce qui avait bien pu lui passer par la tête pour qu’après qu’elle l’avait traité comme elle venait de le faire, elle se décide soudainement de tout reprendre à zéro. N’étant tout de même pas si rancunier, il prit la main qu’elle lui tendait, la serrant dans la sienne alors qu’il l’écoutait se présenter à elle. Et moi, Bran. Je suis mécanicien et j’espère également ne plus vous croiser au détour d’une ruelle ou d’une boulangerie parce que je tiens quand même à ma vie, malgré ce que vous pouvez croire. Il faisait là à la fois référence à leur première rencontre qui a été percutante, c’est le cas de le dire, mais aussi à cette attitude qu’elle avait eu envers lui. Il avait l’impression que, pendant un moment, si ses yeux avaient pu lancer des couteaux, il aurait été mort en moins de deux. Ce devrait être moi qui offre de vous payer un café comme mince consolation pour avoir ruiné votre chemisier. Qu’il dit, l’air un peu piteux. Il s’en voulait encore d’avoir été si maladroit et distrait. Mais j’accepte volontiers votre offre. Et sur ce, il tourne les talons avant de se rediriger vers le café, tenant la porte pour Eden avant de la suivre à l’intérieur.
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MessageSujet: Re: (eden) how to live with a ghost   (eden) how to live with a ghost EmptyMar 16 Oct - 14:16

@Bran Ó Cearnaigh & Eden Lawson

Eden ne put se retenir de pouffer, elle s’attendait à tout sauf à ça. Il avait tellement hésité avant de lui serrer la main qu’elle avait d’abord cru qu’il n’en ferait rien. Et puis, il avait fini par se présenter à elle et avait réussit à la faire rire, chose dont peu de gens pouvaient se vanter. Elle fut étonnée en apprenant qu’il était mécanicien, il n’en avait pas l’allure, il paraissait plutôt calme et discret, pas le genre à porter une salopette bleue pleine d’huile et a crié qu’on lui amène une clé d’un bout à l’autre d’un garage. En réalité, elle ne côtoyait pas assez ce genre de personnes pour savoir à quoi ressemblait vraiment le métier de mécanicien, peut-être que les salopettes étaient passées de mode, peut-être même qu’il ne se tâchait même pas en travaillant. Mais Eden venait d’un autre monde, fille bien trop friquée depuis sa naissance, elle avait son propre chauffeur ou prenait un taxi ce qui lui arrivait très rarement. Si elle conduisait de temps à autre, c’était uniquement pour garder la main. Parait-il que conduire était comme le vélo et que ça ne s’oubliait pas, mais on était jamais trop prudent. Ravie de voir que vous tenez à la vie Bran, ainsi, nous éviterons peut-être une collision à l’avenir. Elle lui fit un petit clin d’œil et sourit de nouveau, sans vraiment savoir pourquoi. Eh bien vous payerez mon café et je paierai le vôtre, ainsi tout le monde sera content. Elle le suivit dans le café et commanda un double café allongé, juste parce que cette journée avait commencé de la pire des manières. En attendant sa commande, elle s’adossa au comptoir et le scruta. Vous n’êtes pas d’ici n’est-ce pas ? Il ne faisait pas New-Yorkais, ou en tout cas, pas un New-Yorkais pure souche, elle n’aurait pas su dire pourquoi mais à force de vivre ici, les habitants étaient capables de reconnaître les natifs, les touristes et les gens installés depuis peu.
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MessageSujet: Re: (eden) how to live with a ghost   (eden) how to live with a ghost EmptyVen 2 Nov - 16:44

@Eden Lawson & Bran Ó Cearnaigh

Il n’était pas du genre à se faire une opinion des gens qu’il rencontrait trop rapidement, mais avec Eden, ç’a avait été plus fort que lui. Sans doute, si elle n’avait pas eu cette allure, ce visage, elle aurait été une personne comme une autre qu’il aurait bousculé et n’y aurait pas prêté attention. Pour ça, New York était largement de son petit patelin irlandais. Là-bas, tout le monde connaissait tout le monde, personne n’était pressé. Personne ne s’emportait non plus si vous les bousculiez par erreur. Il y avait là-bas un laisser-aller qui était plutôt remplacé par le stress constant de la grande ville ici. C’était sans doute ce qui lui manquait le plus de sa terre natale. Mais Eden étant celle qu’elle était, ce fantôme d’un passé qu’il croyait avoir oublié, il n’avait pas pu s’empêcher de se faire une image négative d’elle. Il ne voulait pas que la plaie de son cœur ne s’ouvre à nouveau, qu’il se mette à imaginer qu’elle était Abi, parce que ça aurait été trop douloureux. Encore plus que ça ne l’était déjà. Elle l’avait également aidé à voir en elle quelqu’un qu’il n’appréciait pas de par son attitude lors de leurs rencontres subséquentes, mais au fur et à mesure que les minutes passaient aujourd’hui, elle parvenait à le faire changer d’opinion. Peut-être n’était-elle pas si froide qu’il l’avait imaginé. J’espère aussi que, si nous avons à nous recroiser, ce soit sans collision. En fait, il espérait simplement ne pas la recroiser. Faisons ça alors. Il entra dans le café, s’installa en file et attendit patiemment son tour. C’est si évident que ça? Qu’il demanda à la blague. Il savait que son attitude n’était pas typiquement new-yorkaise et que, si ça ne suffisait pas, son accent déjà était un bon indicateur. Mais en effet, je ne suis pas américain. Il hocha la tête. Je viens d’Irlande. Qu’il ajouta, jugeant inutile de spécifier de quelle ville. De toute façon, les gens connaissaient bien souvent Dublin et c’était à peu près tout. J’en déduis que vous êtes de New York, vous? Il avait côtoyé des gens d’un peu partout dans son pub et au fil du temps, il parvenait à identifier les gens et à déduire leurs origines simplement par la façon dont ils parlaient ou se comportaient et Eden lui semblait typiquement new-yorkaise de la haute société.
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