la nuit des fantasmes (noelie)

T'as tout prévu, les boissons avec des bouteilles capables de saouler un groupe de dix mecs, de la pizza que tu as fait livrer et qui sont dans le four juste pour être réchauffées. ce soir tu passes la soirée avec ta voisine, ton amie aussi d'ailleurs. ça fait des années que vous vous connaissez et entre vous, il n'y a rien. jamais rien eu. pas même un baiser chaste sur les lèvres. pourtant tu ne peux pas dire que ce n'est pas l'envie qui te manque, de vouloir découvrir ce corps, mais c'est ton amie et tu ne veux pas mettre en périls cette amitié auquel tu tiens. Noelie, c'est l'une de tes rares seules amies femmes, les autres tu les as toutes baiser au moins une fois. mais elle, tu as toujours résister à la touché. pourtant parfois tu l'as regarde, tu apprécies ses courbes, sa peau délicate. c'est une star, une actrice, elle est belle et sexy alors forcement que tu as déjà eu une érection pour elle, et tu t'es déjà masturber en pensant a un, c'est vrai. mais jamais tu n'as eu un geste déplacé. des paroles oui, parce que tu es comme ça. ça frappe à la porte, tu attrapes ta chemise que tu enfiles sur le chemin mais tu ouvres la porte avant de pouvoir la fermer. mais tant pis, c'est pas comme si tu étais du genre a te balader nu chez toi.. si ? bon. tu passes un bras autour de ses épaules pour l’accueillir, venant posant un baiser sur son front. « la plus belle des voisines. t'es sexy dis-moi.. tu veux faire craquer le tombeur ? » tu l'as taquine, tu l'as taquine toujours a vrai dire. Tu l'accompagnes dans cet endroit qu'elle connait. grand, lumineux, plutôt moderne sans être trop luxueux. t'es un mec après tout alors la déco t'as laissé les professionnels faire ça. tu l'escorte jusqu'au divan, lui montrant les boissons sur la table basse en verre ainsi que quelques amuse-bouche. t'as tout fait livrer, t'es pas un cuisinier mais t'as l'argent pour faire livrer. « on picole, on mange, tout ce que tu veux ce soir bébé. et si tu veux, je te ferais même danser ! » bébé ? bah tu lui donnes plein de surnom tout le temps. Nono. Baby. Bébé à la française, beauté.. c'est juste une marque d'affection.

Dire que Berlioz habite la porte d’à côté n’a rien d’un euphémisme, il habitude réellement au bout du couloir, au même étage que toi. Alors le chemin n’est pas long pour te rendre à son appartement n’est pas long. On pourrait croire que vous vous voyez souvent et que tu débarques à l’improviste mais ce n’est pas le cas, tu sais qu’il n’est jamais vraiment seul Berlioz, alors tu préviens toujours avant de passer pour ne pas interrompre un moment délicat. Tu prends quelques bouteilles qui traînent dans ton frigo depuis une éternité, tu te maquilles parce que si vous décidez de bouger, tu dois être parfaitement présentable -célébrité oblige, et tu enfiles une petite robe noire en dentelle avant de chausser tes escarpins et de quitter ta suite. A peine une minute plus tard, tu frappes à la porte et attend que ton ami vienne t’ouvrir. La chemise ouverte comme toujours, tu lèves les yeux au ciel et lui souris. C’est toi le plus beau, mon chat. Mais dis-moi, t’as été à la salle ou j’rêve ? Un coup d’œil vers ses abdos, tu le flattes et le provoques et tu sais qu’il adore ça. Vous avez une drôle d’amitié tous les deux. Vous êtes beaux, célibataires, désirés et désirables, et pourtant, vous vous contentez de vous tourner autour verbalement. C’est amusant, ça vous fait bien rire tandis que certains trouvent ça déroutant, voire même dérangeant. Toi t’aimes Berlioz, énormément, c’est l’un de tes meilleurs amis mais lui comme toi savez pertinemment que vous ne pourrez jamais êtes plus que des amis. Peut-être le  temps d’une nuit, et encore, le risque qu’il devienne un vrai connard est trop gros et vous ne voulez surtout pas prendre le risque de gâcher votre amitié. Pourtant, il est beau Berlioz, il le sait et il en joue et parfois, ça ne passe pas loin du drame lui et toi. Tu lui accroches le bras et le suit jusqu’au salon pour aller déposer les bouteilles que tu as apporté sur la table basse. Toi, danser avec moi ? Que me vaut cet honneur ? Tu lui fais un clin d’œil et t’assois sur le divan. Il n’y a que nous ce soir ou tu as invité l’équipe des Yankees ? Tu rigoles en voyant le nombre de bouteilles sur la table, encore une soirée qui tournera mal. A moins que tu ne veuilles me saouler pour me mettre dans ton lit ? Question faussement innocente dont la réponse le sera tout autant, barrière floue entre l’amitié et le désir même si vous savez pertinemment que chacun dormira chez lui ce soir. Le jeu, toujours le jeu entre vous.

Noelie, elle sait comment te parler. Elle sait que tu t'adores, que tu adores ton corps, que tu en prends soin. Elle sait que tu adores les compliments, qu'on te dise que t'es beau et tout ces trucs qui te rends encore plus narcissique et égocentrique. Alors tu souris,retirant même la chemise que tu balances avant de prendre la pose pour lui montrer tes muscles. « tu veux toucher ? » et tu ris, avant de vous rendre au salon. Tu ne remets même pas ta chemise, de toute façon elle aurait finit tot ou tard quelques part parce que tu aimes etre torse nu. Tu lui balances le programme de la soirée, riant quand elle remarque le nombre incalculable de bouteille alors, qu'elle même, en ramène. d'ailleurs tu l'as débarrasse de ce qu'elle a entre les bras, les posant sur la table avec les autres et tu viens t'asseoir en sa compagnie. « pas besoin d'alcool pour que tu finisses dans mon lit beauté ! » Le regard sur elle, la mine pourtant sérieux, tu passes même ta langue sur tes lèvres en la fixant, comme un fauve devant sa proie. Pourtant tu finis simplement par lui tirer la langue en souriant, amusé. Entre vous ce n'est qu'un jeu, parfois ça met mal à l'aise ceux qui vous accompagne, mais toi tu t'en moques. tu l'as connais depuis que tu as emménager ici, à l'age de dix huit ans. Au début, t’étais déjà un connard mais moins que maintenant. tu etais plutôt intimidé, avant de prendre confiance en toi et de la charrier. de vouloir l'embrasser sans oser, de vouloir la toucher sans vouloir mettre un terme a votre relation amicale. alors tu n'as fait que fantasmer sur elle pendant des années, sur ce que tu voyais d'elle, sur les photos dans les magasines et sur internet. Mais aujourd'hui ce n'est plus qu'un jeu, et même si elle viendrait a dormir dans ton lit, tu ne l'as toucherait pas. « et puis, pourquoi des yankee quand tu m'as moi !? » tu attrapes deux verres, lui demandant ce qu'elle veut boire avant de servir les verres. tu prends le tien, lui donne le sien avant de vouloir trinquer. « à nos deux corps nus sur le tapis de mon salon ! » tu lui souris, elle sait que tu plaisantes, de toute façon tu lui fais toujours ce genre d'annonce.

Tu t’attendais pas à ça mais ton compliment lui donne des ailes et il retire sa chemine avant de refermer la porte derrière toi. Tu ne peux pas t’empêcher de sourire devant sa mine réjouie. Il te propose de le toucher et tu ne te fais pas prier pour tâter plusieurs fois son biceps, tu lui adresses une moue impressionnée que t’accompagnes de quelques hochements de tête et le voilà comblé, tout comme toi. Tu peux pas le nier, Berlioz est beau, il est attirant, drôle et franchement bien foutu et si vous n’étiez pas amis, tu sais pertinemment que t’aurais finis dans son lit sans broncher. Sa réponse t’arrache un petit sourire en coin, tu te mords la lèvre, le regarde par en-dessous et te penches vers lui pour lui chuchoter, comme si vous n’étiez pas seuls dans la pièce. Chéri, quand tu m’auras goûté, tu me supplieras de remettre ça. Un baiser sur sa joue puis un clin d’œil plus tard et te voilà le sourire aux lèvres. Il te tire la langue et tu fais de même, t’es contente d’avoir Berlioz dans ta vie, il te fait rire, te charrie, mais prend toujours soin de toi. Tu sais que tu peux compter sur lui. Plusieurs fois en soirée, il s’est fait passer pour ton mec pour faire fuir des types relous et insistants, il s’occupe aussi de toi quand t’as bu. Tu sais qu’il pourrait te retirer ta robe plein de vomis et te glisser dans ton lit sans jamais rien tenter, pourtant, tu sais bien que lui comme toi en avez envie. Oui c’est vrai, pourquoi une équipe de mecs super sexy avec qui je pourrais rentrer chez moi et m’envoyer en l’air toute la nuit quand je t’ai toi, mon tendre et beau Berlioz ? Une pichenette sur son nez et tu te mets à rire en levant les yeux au ciel. Un verre tendu vers toi, tu jettes un coup d’œil aux bouteilles entreposées sur la table. Sers moi de ce truc au citron là, on va commencer doucement sinon je ne pourrai pas répondre de mes actes. Il t’a déjà vu saoule Berlioz, c’est l’un des rares d’ailleurs. Avec lui tu t’amuses, tu te sens toi-même et ça te fait du bien, tu sais qu’il ne te jugera pas, parce qu’il est comme toi, unique, un peu bizarre, excentrique. Tu lèves ton verre et le fais claquer contre le sien. Et à cette soirée qui s’annonce pleine de rebondissements. Un clin d’œil vers lui, t’as pas dit oui, t’as pas dit non, mais c’est comme ça entre vous.

Vous vous chariez, c'est toujours comme ça. Toi tu lui dis que tu vas la faire crier et elle en rajoute une couche sans pour autant que tu ne l'as touche. Il n'y a qu'une fois, tu lui as dis que tu l'as ferais crier et t'as eu raison puisqu'elle s'est mise à te hurler dessus en te coursant avec sa chaussure dans la main parce que tu avais fait des bêtises pour l'embêter. et ce soir c'est un peu la même chose, vous vous taquinez mais vous ne passerez pas à l'acte. vous pourrez toujours frôler vos corps, hésiter, mais au final vous savez que tout pourrais détruire ce que vous avez si vous finissez par coucher ensemble. vous résistez a cette envie depuis des années. elle est ton fantasme, celle que tu désir mais que tu n'auras jamais. Tu reviens au salon, prenant la bouteille de ce qu'elle souhaite pour la servir alors que toi tu te serre de la vodka, simplement. Tu ricanes a ses propos, lui tirant la langue alors que tu ajoutes « pas besoin d’être un yankee pour t'envoyer en l'air. un Berlioz Hudson c'est encore mieux ! » tu lui fais un clin d’œil, le sourire amusé sur le coin de tes lèvres et tu bois enfin ton verre, cul sec. tu reposes le verre vide et tu finis par te lever pour aller mettre un peu de musique, en fond sonore et puis, si elle veut danser y'aura pas de soucis. tu quittes le canapé, terminer a quatre patte devant elle, et t'approches pour venir mettre ta tête sous sa robe « t'as mis quoi comme dessous aujourd'hui ? » ça te fait sourire, alors que tu souffles un peu sur le tissu que tu aperçois, elle va te frapper, tu le sais, ou écarter les cuisses pour te provoquer. mais dans tout les cas tu l’embête, la tete restant entre ses cuisses sans toucher a quoi que ce soit.

Tu lèves les yeux au ciel et rigoles à sa boutade, il te fatigue autant qu’il t’amuse. Il te provoque toujours plus, et tu sais que toi comme lui faîtes votre maximum pour ne pas flancher. C’est un peu malsain, t’en as conscience et tu penses que lui aussi. Vous avez toujours fonctionner comme ça et ce serait étrange de changer votre façon d’être maintenant. Tu fais la fille sûre d’elle, provocante et à l’aise, ce que tu es, mais dans le fond, t’as peur qu’un jour les choses ne dérapent, t’as peur de perdre son amitié. Tu veux pas être une fille de plus à ses yeux, tu veux pas qu’il t’ajoute à la liste des filles qui sont passées dans son lit, tu veux pas être une fille lambda parce que tu tiens trop à lui pour le perdre. Pourtant, quelques fois, tu te sens flancher mais heureusement pour toi, il est là pour stopper les choses. Oui, on voit à quelle vitesse avance notre histoire. Tu lui colles un coup de coude dans les côtes avant de pouffer. Évidemment que tu ne t’enverrais pas toute l’équipe des Yankees, mais parfois, tu te sens seule, même entourée de tes amis, même adulée par tes fans. La célébrité t’isole autour qu’elle te fait te sentir entourée. Tu bois une gorgée tandis que ton ami descend son verre d’une traite, pour une fois, tu seras peut-être la dernière debout. Il se met ensuite à genoux devant toi et tu fronces les sourcils, tu t’attends à une connerie au moins aussi grande que lui et c’est pas manqué. Sa tête sous ta robe et son souffle contre ton entrejambe qui t’arrache un petit rire nerveux. Tu remontes le bas de ta robe pour pouvoir le regarder et lui donne une petite claque derrière la tête. T’as de la chance, j’ai faillis ne rien mettre ce soir ! Tu le taquines évidemment. Tu retires vite fait tes escarpins et poses ton pied sur son torse avant d’exercer une pression pour le faire basculer en arrière. Désormais, il est assis au sol devant toi et tu souris avant de venir t’accroupir devant lui, révélant tes dessous sans aucune gêne. Monsieur Hudson, avez-vous conscience qu’à force de me chercher ainsi, vous allez finir menotté à la tête de votre lit ? Cette fois-ci, c’est toi qui descend ton verre d’une traite. L’alcool te réchauffe l’intérieur du corps alors que tu grimaces.

tu te marres, soufflant sur son intimité alors que tu as la tete sous sa robe, à quelques centimètres à peine. Tu pourrais facilement embrasser ses cuisses, et même poser tes lèvres sur la dentelle de son dessous mais non, jamais. enfin, pas tant que tu es encore conscient de tes actes en tout cas. elle te met une claque sur le crane, alors qu'elle te fixe. toi, tu la provoques, tirant la langue alors que tu approches ton visage de sa peau. comme une menace de faire cette chose qu'elle a surement du déjà imaginer une fois. mais elle retire ses escarpins, un pied se posant sur ton torse alors qu'elle te fais basculer et tu ricanes, amusé. tu ne dis rien encore, tu l'as laisse parler. assis a ses pieds. tu prends d'ailleurs celui qui est sur ton torse, tes mains sur sa cheville qui remontent le long de sa jambe avant de la relâcher. Elle s'accroupit, la vision de ses dessous sous les yeux, que tu ne peux pas ignoré malgré tout. « owi.. attache moi au lit et abuses de mon corps !  » tu ris, te redressant en venant poser un baiser sur son front, comme tu le fais bien souvent. tu te lèves, resservant deux verres avant de t'absenter du salon pour aller chercher des glaçons. tu reviens, posant un bol de glace sur la table et ajoutant un glaçon dans son verre « c'est pour refroidir ta petite culotte » tu lui tires la langue. prenant de nouveau place a coté d'elle et prenant un petit four que tu engouffres en une bouchée. c'est pas mauvais, le traiteur fait des trucs pas mal finalement. Tu prends ton verre, le vidant une nouvelle fois d'une traite. t'es habitué à boire, donc les effets prendront un peu de temps avant d'agir et à faire changer ton comportement. « elle est quand même belle, ta petite culotte.. elle sentait bon aussi. » tu lui fais un clin d’œil. Tu reprends un petit four, que t'avale rapidement avant de te resservir. « bon, sérieusement un peu, tu veux faire quoi ce soir ma belle ? j'suis tout a toi ! »

Ce souffle qui t’arrache tout un tas de frissons alors que tu tentes de contrôler tes pulsions, tu te félicites d’être si bonne actrice, de feindre l’indifférence quand il te fait fondre, de savoir garder le contrôle de toi-même alors qu’il n’est qu’à quelques millimètres de ton intimité. Heureusement que t’es entraînée, c’est un peu ton boulot de faire semblant. Comme cette fois où tu as du tourner une scène où t’étais censée t’envoyer en l’air à l’arrière d’une voiture, ton partenaire et toi aviez passé plus de cinq minutes à vous embrasser pour que l’angle de prise et la lumière soient parfaits. En se concentrant sur autre chose, on arrivait vite à faire abstraction de la chaleur qui naît en bas du ventre et de l’humidité qui en découle à certains endroits. Berlioz c’est ton ami, mais il te force à te concentrer sur autre chose parfois, t’es même pas sûre qu’il s’en rende compte. Et tu te félicites de ne pas être tombée amoureuse de lui parce qu’il pourrait vraiment te rendre folle en étant lui-même. La situation dégénère un peu et te voilà accroupie devant lui, tu lèves les yeux au ciel avant de rire avec lui. Non mais t’es vraiment irrécupérable ! Tu te rassois sur son divan et renfiles ta chaussure quand il revient avec des glaçons. Tu ne peux t’empêcher de pincer les lèvres lorsque sa boutade sort. Il te connaît trop bien, vraiment trop bien. Il en a autant envie que toi, tu le sais. Vos soirées à deux sont dangereuses et plus vous vieillissez, plus le désir grandit, ou alors plus il va à la salle et plus il est séduisant, c’est à voir. Tu feras attention, je crois que t’as tâché ton caleçon. Et tu ris à ta blague, t’as pas besoin qu’il en fasse autant tellement t’es hilare. Tu te suffis à toi-même sur ce coup et te félicites mentalement pour ce que tu viens de lâcher. Il remplit de nouveau vos verres et vide le sien d’un coup alors que tu te contentes de tremper tes lèvres dedans. A boire comme ça, tu vas finir saoul et je devrai tenir tes cheveux pendant que tu vomiras. Tu lui fais un clin d’œil avant d’attraper le petit four qu’il tient dans la main et de le gober. Je sens toujours bon très cher, c’est ma qualité première en tant que princesse. Tu te ressers en petit four et lui lances un petit regard malicieux. Ne dis pas des choses comme ça bébé, ça pourra mal tourner. Une nouvelle gorgée avant de savourer le petit canapé au saumon que tu viens d’attraper. J’en sais rien, parles moi des filles et de l’émeute que tu as crées sur ton insta. Tu parles de cette photo où il est avec une fille et où un autre pète un plomb en commentaires. Ça t’a bien fait rire sur le coup.

Une tache sur ton pentalon ? Elle a de la chance, parce que pendant qu'elle rit, toi t'avais une idée de connerie mais tu t'es retenue parce que tu savais très bien que ça aurai pu mal finir. Tu étais prêt a baisser le pantalon et le boxer pour lui prouver que ce n'était pas le cas, et donc finir avec le pénis sous ses yeux, alors non, autant éviter. mais ça aurait pu être marrant quand même. Tu finis par revenir au divan, alcool et petit four. tu lui tires la langue quand elle te pique ta bouchée mais tu finis par hausser les épaules quand elle commence à parler d'instagram. Tu sais qu'elle parle de cat, et en y repensant, tu as la mine qui se fait plus sérieuse. tu t'affales dans le canapé, le bras derrière la tete. position trop sexy quand même et même pas fait exprès pour une fois. « tu sais qui je suis No', tu sais comment je suis. un connard. je baise, je fais crier les filles de plaisir et ça s'arrête là.. mais avec Cat.. » tu soupires. « c'est différent. avec elle, j'suis jaloux, possessif, j'arrête pas de lui dire qu'elle est à moi, que son corps m'appartient.. des conneries du genre. quand je la vois avec un autre, ça me met en rage, tu peux pas savoir.. » tu te redresses un peau, attrapant ton verre que tu remplis pour le vider une fois de plus « je lui ai dis que j'etais un connard, que je peux pas lui promettre l'exclusivité. j'ai jamais été fidèle. et elle.. elle est si belle, si douce.. elle mérite un prince, un mec bien pour elle.. » tu soupires, et tu viens te rallonger mais tu viens surtout poser ta tête sur ses cuisses. « elle s'est amourachée de moi.. je crois.. et je sais que je la fais souffrir. » tu soupires, tournant les yeux vers elle alors que tu viens poser une main sur sa poitrine, l'un de ses seins toujours confiner dans le tissu évidement. tu masses, avant de lâcher « c'est encore mieux qu'un doudou ça. » t'es vraiment irrécupérable, c'est vrai. Mais c'est surtout pour éviter de dire qu'avec Cat, tu te sens bien, que tu es doux avec elle, que tu adores la regarder dormir, caresser sa peau et la voir sourire. que tu adores sa petite voix quand elle gémit ton prénom. que tu adores quand elle danse pour toi. que tu aimes rever d'elle, que tu aimes avoir le coeur qui se serre parce qu'elle te manque, que tu pense à elle, alors que tu es dans les cuisses d'une pauvre fille de passage.

Berlioz soupire avant de s’affaler sur le canapé près de toi, il a l’air soudain plus soucieux, presque inquiet. Le temps n’est plus à la rigolade et tu le sais, tu le vois à sa mine perdue, tu le vois à son regard qui pétille d’une manière différente, alors tu te tais et tu l’écoutes. T’as la mine sérieuse en l’écoutant, visage concentré, sourcils froncés, petit four en attente à quelques centimètres de ta bouche, tu crois que tu commences à comprendre. Bébé, tu crois pas que toi aussi, t’es en train de t’amouraché d’elle ? Fin j’veux dire, ce comportement jaloux et possessif là, ça t’ressemble, toi t’es.. T’es toi, Berlioz, t’es libre, tu cours après aucune fille, t’es pas jaloux, tu partages. Tu le regardes vider un nouveau verre et en fais de même, vu la tournure que prennent les choses, il va te falloir plus qu’un verre pour supporter ton ami. Il vient ensuite poser la tête sur tes genoux et tu souris en lui passant la main dans les cheveux, le regard ailleurs. C’est vrai qu’elle est jolie. Ouais j’ai été voir son insta quand j’ai vu qu’elle commentait tes photos. T’avais jouer la stalkeuse, détaillant ses photos, ses commentaires, t’avais bien compris leur petit jeu. C’est à celui qui rendra l’autre le plus jaloux, il avait posté la photo d’une fille presque nue sur son lit et elle avait posté des photos d’elle avec un autre type. Comme un plus un font deux, il t’avait pas fallu longtemps pour comprendre leur petit manège, et malheureusement, t’es pas sûre que c’était la meilleure solution. A ce jeu-là, les deux partis sortent souvent perdant, mais ça, t’auras le temps de lui expliquer plus tard. Et si t’étais le prince de cette princesse ? que tu lui demandes alors qu’il te pince la poitrine. Tu secoues la tête en souriant et donnes une petite tape sur sa main. Non, définitivement pas, laisses tomber l’idée du prince. Et tu ris parce qu’il te fatigue de tendresse, mais tu n’en oublies pas votre problème. Ouais, Berlioz est ton ami et s’il a un problème, alors toi aussi. Est-ce que ça te paraîtrait aberrant de ne coucher qu’avec elle ? Fin, j’veux dire, est-ce que tu te verrais ne plus coucher avec d’autres filles si tu pouvais l’avoir elle, quand tu veux ? T’essayes de l’aider à s’ouvrir parce que tu sens que tu tiens le bon bout. Berlioz ne t’a jamais parlé d’aucune fille, du moins pas comme ça, c’est une grande première pour lui.

Tu sais qu'elle a raison, que toi aussi t'es en train de t'amouracher de Cat. t'as jamais été aussi possessif et jaloux qu'avec elle. même avec tes anciennes relations sérieuses tu n'étais pas comme ça. tu ne sais pas ce qui t'arrive, mais avec elle t'as cet impression d’être un autre homme. de pouvoir être un prince pour une nuit mais tu sais très bien que tu es incapable de l’être pour la vie. T'as pas envie de la faire souffrir encore plus que maintenant, t'as pas envie de lui promettre des choses que tu ne tiendras pas. T'as pas envie de trahir sa confiance et de piétiner son coeur en lui disant n’être qu'à elle alors que tu baises d'autres filles. Et tout ça, ça te rend totalement dingue, tu ne sais plus quoi penser ni quoi faire. alors y'a eu ce jeu, cette guerre sur instagram pour savoir qui rendra l'autre le plus jaloux et au final elle te déteste aujourd'hui. c'est peut-être mieux ainsi, il vaut mieux qu'elle te déteste plutôt qu'elle continue de souffrir en aimer cet enfoiré que tu es. Est-ce que tu serais capable d’être son prince ? non tu sais que non. mais dans cette discussion sérieuse tu souris quand elle claque ta main parce que tu t'amuse avec sa poitrine, tu lui tires la langue avant de finalement te relever, quittant le divan et ses cuisses par la même occasion. Tu l'écoutes, t'attrapes ta bouteille pour carrément boire au goulot cette fois et tu soupires en l'écoutant. « j'ai jamais été fidèle. avec Ella, même si je l'aimais, j'suis allée me taper quelqu'un d'autre. c'est.. plus fort que moi. j'ai beau penser à Cat.. là tu vois, j'ai juste envie de te bouffer la chatte.. » tu t'énerve contre toi même et tu deviens vulgaire, bah bravo ! tu soupires, reprenant une gorgée de vodka, qui ne brûle plus vraiment ta gorge maintenant, c'est pire que de l'eau. « j'suis pas un prince charmant, Noélie. j'suis pas le mec qu'on aime. pas celui avec qui on veut finir sa vie, sauf si on est maso et qu'on désir souffrir pendant des années.. » tu soupires, finissant par t'asseoir sur le sol. heureusement il y a un tapis du coup c'est un peu plus confortable. tu baisses la tête, soupirant, t'as l'air totalement perdu, triste aussi.

Quand Berlioz se relève pour boire au goulot tu comprends que le problème est bien plus important que ce qui ne paraît, tu comprends qu’il est réellement attaché à cette fille, au point d’en douter, au point de ne pas savoir quoi faire ni comment réagir, et au point de boire excessivement, en espérant que l’alcool l’aidera à y voir plus clair. Sa réponse te fait doucement sourire mais pour une fois tu ne répliques pas, le temps n’est plus à la provocation mais à la discussion même si tu sais qu’il pensait chaque mot qu’il vient de prononcer. Je suis honorée de savoir tout l’effet que j’ai sur toi mais tu ne seras plus capable de bouffer quoique ce soit si tu continues à boire comme ça, dis-tu en lui enlevant la bouteille des mains. Il s’assoit finalement au sol, le dos contre le canapé et tu te décales pour glisser une jambe de chaque côté de lui et lui masser doucement les épaules. T’es peut-être pas un prince charmant maintenant, mais les gens changent Berlioz, qui te dit que cette fille n’est pas déjà en train de te changer ? En réalité, tu sais pas trop si ton ami pourra changer un jour, tu l’as toujours connu comme ça, un connard suffisant courant derrière tout ce qui ressemblait de près ou de loin à une fille. Mais le doute qui s’insinue lentement en lui pourrait peut-être lui faire ouvrir les yeux sur ce qu’est une vraie relation. Et puis cette fille c’est pas Ella, peut-être que t’arriveras à ne pas aller voir ailleurs. T’es franchement pas convaincue par ce que tu lui dis mais l’important c’est que lui le croit. Bébé, c’était quand, la dernière fois que tu t’es envoyé en l’air ? Tu changes de sujet sans en changer en réalité, tu sais que ça le détendra de parler de ça mais surtout, t’espères qu’il te dira que sa dernière nana était cette brune que tu avais admiré sur instagram, ainsi, il se rendrait peut-être compte qu’il pouvait ne coucher avec une seule personne et ne pas en mourir. Tu finis par arrêter de le masser et passer tes bras autour de son cou pour poser ton menton sur sa tête. Câlin de réconfort pour cet ami qui semble en avoir besoin.

elle te prend ta bouteille, si ca n'avait pas été elle, tu l'aurais insulté de garce et de pétasse, ou encore d'autres surnoms peu glorieux. mais tu ne dis rien, lui laissant la bouteille alors que tu prends une petite moue. tu t'installe au sol et elle viens glisser ses jambes de chaque coté de ta tête pour te masser. tu te laisses faire, parce que c'est agréable et que tu en as surement besoin aussi. t’écoutes ses mots, et tu déprimes déjà. tu ne crois absolument pas en tout ce qu'elle peut bien te dire. t'es pas un prince et tu ne peux pas le devenir. T'es pas en train de changer, au contraire, t'es toujours ce même Berlioz, ce connard que les filles adulent le soir et déteste le lendemain. Ce même berlioz qui baise ce qui bouge. tu soupires une fois de plus. Tu ne peux pas changer. « hier soir. elle m'a tellement énervé avec ses  photos sur instagram que j'ai baisé une pauvre fille, même pas sexy en plus. » tu roules des yeux avant de reprendre. « elle aura au moins connu un orgasme une fois dans sa vie celle la ! » t'es un connard, clairement. tu finis par te redresses pour te mettre sur les genoux, te retournant pour lui faire face. tu poses tes mains sur ses cuisses sans pour autant les caresser. « j'suis qu'un connard. et c'est comme ça Nono. je ne ferais pas plus de mal à cette fille, même si ça me rend dingue de la voir avec un autre. » tu as l'air sur de toi en disant sur, résolu dans la manière de faire. tu laisses Cataleya vivre sa vie, sans toi, tu l'as laisse s'éloigner parce que c'est ce qu'il y a de plus sain pour elle. tu te lèves, et tu reprends ta bouteille, pour en boire une gorgée. « et puis laisse moi boire, de toute façon tu me laissera pas te bouffer le minou ! » quel poéte !

Tu pouffes quand il en vient à se confier sur ses performances de la veille. Irrécupérable, que tu lâches alors que tu le laisses finir sa petite histoire. Tu sais que la conversation prend une tournure encore plus sérieux lorsqu’il se retrouve à genoux devant toi, ses mains sur tes cuisses et.. qu’il ne tente rien. Pour que Berlioz ne lâche aucun commentaire déplacé ou n’essaie pas de voir ce qui se passe sous ta jupe c’est probablement que cette fille lui hante l’esprit bien plus qu’il ne le pense. Mais tu ne dis rien, tu le sens déjà bien perdu comme ça. Alors tu l’écoutes, parce que tu sais son amie, probablement la seule. Faut dire qu’avec les filles, le brun a bien quelques problèmes comportementaux mais t’aimes bien être sa seule amie fille, tu te sens un peu privilégiée, bien plus que s’il couchait avec toi et t’envoyais aux oubliettes ensuite, comme toutes les autres. Donc, si je comprends bien ? T’es accro à cette nana mais tu vas la laisser parce que tu penses ne pas être bien pour elle ? Alors qu’il se lève pour reprendre la bouteille, tu affiches une moue satisfaite. Berlioz deviendrait-il un adulte responsable ? Tu le taquines, s’il t’envoie chier parce que tu vas trop loin, tant pis. Tu sais qu’il ne t’en voudra jamais, que vous vous poussez souvent à bout par simple envie, ou ennui. Mais qui aime bien châtie bien, non ? Tu ris avant de finir ton verre et de le lever vers lui pour qu’il le remplisse. Bébé, si le fait de coucher avec moi t’aidait à oublier cette nana, je serais déjà nue sur ton lit, mais toi comme moi savons pertinemment que ça n’y changerait pas. Tu dis vrai, tu coucherais avec lui si t’étais persuadée que ça pouvait l’aider, mais Berlioz était trop imprégné de la jolie brune pour pouvoir s’en détacher désormais.

tu roules des yeux, t'es perdu et tu ne sais pas vraiment comment gérer tout cela. Cat, c'est une obsession, et tu ne sais pas si en dessous de cela, il y a des sentiments mais avec elle, tu te montres jaloux et possessif. pourtant tu ne l'es pas normalement, t'es pas le genre a garder pour toi, sauf pour elle. tu ne veux pas que quelqu'un d'autre la touche, qu'un autre pose ses lèvres sur les siennes, qu'il goutte à sa peau ou entend ses gémissements. tu veux que tout cela ne soit que pour toi. et ça te rend dingue d'imaginer un autre dans ses draps. Quand elle parle de responsabilité, tu roules des yeux avant de grimacer, lui pointant même ton majeur pour lui dire tes pensées. rien d'offancant, elle est habituée. Tu soupires, faisant les cent pas sans vraiment savoir quoi faire de tout cela. c'est de trop pour toi, mais surtout, c'est la première fois que ça t'arrive. quand elle dit que coucher avec elle ne t'aiderait pas, tu prends une petite moue « ça pourrait m'aider un peu quand même » irrécupérable. tu lui serres de nouveau un verre avant de boire une gorgée, venant reprendre place à ces cotés. « il lui faut un prince. et j'suis pas le prince charmant moi.. elle finira par trouver quelqu'un de mieux que moi.. » t'es réaliste, toit 'es qu'un connard, et pour cat, il lui faut un mec bien, gentil, galant. un mec qui n'a pas besoin de faire un énorme effort pour ne pas avoir envie de baiser une autre fille qu'elle. tu penches ta tete, la posant sur l'épaule de ta rouquine préférée. tu soupires. « et toi ? y'a pas de mec ? »