la nuit des fantasmes (noelie)

Tu envoies un baiser invisible à Berlioz lorsqu’il te gratifie de son plus beau et sincère doigt d’honneur avant de lui faire un clin d’œil, drôle que relation que vous avez là, quelque chose d’unique, un mélange d’amour fraternel, de désir charnel et d’amitié chien et chat. Ça te plaît d’avoir quelqu’un comme ça dans ta vie, quelqu’un de vrai alors si tu devais être tout à fait honnête, t’avouerais que savoir qu’une autre femme que toi fait battre son cœur t’ennuie un peu. T’es pas jalouse, t’es pas amoureuse de lui mais tu veux pas être délaissée au profit d’une autre, parce qu’il est trop important à tes yeux le brun, même si tu ne lui dis jamais, préférant jouer les dures. Tu lèves les yeux au ciel devant sa réplique sur le fait de coucher ensembles, tu tiens bon même si ton corps le réclame un peu quand même. Les princes c’est passé, maintenant les femmes veulent des hommes qui savent se servir de leur corps, elles veulent des mecs vrais, qui assument leurs sentiments, pas des princes en collant toujours puceau avant le mariage. Tu lui serres un peu la main et lui souris, toujours là pour remonter le moral des troupes. Tu poses ensuite ta tête sur la sienne et fixes le liquide dans ton verre. Plus ou moins. Tu soupires. Il y a ce gars qui travaille pour moi, fin il promène mes chiens et je lui ai dis qu’il me plaisait. Ton ami te connaît assez pour savoir que tu es franche et que tu ne tournes jamais autour du pot, t’es le genre à parler sans filtre, à dire ce que tu penses au moment où tu le penses. Mais il a l’air de me prendre pour une potiche superficielle. Tu fais la moue et bois une gorgée d’un liquide qui te brûle la gorge.

tu serres sa main dans la tienne, restant sur le divan avec ta tete contre la sienne. tu fermes les yeux un instant, avant de porter la bouteille a tes lèvres pour en boire une gorgée. les femmes veulent de vrais hommes ? mais bon t'es pas pour autant un vrai homme. oui, tu sais te servir de ton corps et tu sais les amener à l'orgasme mais c'est tout, pour le reste t'es un connard qui n'est même pas capable de comprendre ou dévoilé ses propre sentiments. alors clairement t'es à la ramasse, et tu sais que tout cela doit se terminer ainsi. t'es pas faites pour une poupée comme Cataleya. Tu l’écoutes ensuite parler de cet homme qui semble lui plaire, tu prends une petite moue, tournant les yeux vers elle en faisant mine d'etre choqué. « donc tu lui dis qu'il te plait, et moi tu me laisses pas glisser ma langue dans ta bouche ? y'a du favoritisme là ! » tu l'embetes, la taquine, tu fais semblant d'etre outrée parce que c'est comme ça que tu fonctionnes, le sexe, c'est surement ta seule façon d'exister. tu secoues la tete ensuite « ha bon ? parce que t'es actrice ? t'as rien d'une potiche superficielle babe. sinon tu serais pas actuellement dans mon canapé avec moi ! si tu l'avais été, t'aurais déjà crier mon nom de plaisir et tu aurais été comme les autres potiches que j'ai baiser.. toi, t'es pas une potiche. » oui c'es ta façon de la booster, de lui dire qu'elle n'est pas idiote, pas superficielle. tu secoues la tête. « c'est qui cet idiot qui pense ça ? » et hop, une nouvelle gorgée. la bouteille est vide, tu vas devoir en ouvrir une autre.

Ta tête contre celle de Berlioz, tu le laisses méditer tes paroles. Tu pourrais ajouter quelque chose, en remettre une couche, lui dire que c’est un chic type, qu’il se sous-estime, que c’est un gars bien auquel tu tiens énormément mais tu n’en fais rien. Il a pas besoin de ça pour le moment, et il sait pertinemment ce que tu ressens pour lui, ce qu’il représente pour toi. Il ne se voit pas comme toi tu le vois, sa vision de lui est biaisé, parce qu’on se voit toujours pire que ce que l’on est vraiment, tu l’as appris à tes dépens. Mais tu ne dis rien, c’est tout sauf le moment. Il a pas besoin que tu lui fasses la morale, il a juste besoin que tu le soutiennes, que tu sois là pour lui, comme lui serait là pour toi si les rôles étaient inversés. Tu le laisses boire, ça t’inquiète de voir qu’il a quasiment descendu la bouteille de vodka à lui tout seul mais tu ne dis rien, tu sais que tu seras là pour t’occuper de lui en cas de problèmes, que tu le mettras au lit et que tu veilleras sur lui s’il le faut. Finalement, le sujet dévie vers toi, et tu comprends qu’il a besoin de parler d’autre chose pour ne pas paraître trop vulnérable à tes yeux. Tu pouffes à sa réplique et baisses la tête pour déposer un petit baiser sur sa joue, juste au coin de ses lèvres. Tu resteras toujours ma préférence, dis-tu en lui faisant un clin d’œil, le cœur battant la chamade après ce petit rapprochement. Tu reprends ensuite ta place initiale et déposes un baiser dans ses cheveux. Je suis trop intelligente pour être baisée, je sais pas trop comment le prendre mais je te remercie. Tu souris, c'est bien le genre de déclaration d'amitié spéciale Berlioz, ça. C’est Félix, tu ne l’as jamais encore croisé je crois, il ne vit pas ici. Tu te pinces les lèvres avant d’avouer. Je crois qu’il me prend pour une sale gosse de riches qui vit dans un immense appartement et qui obtient tout ce qu’elle veut quand elle veut, il me voit pas vraiment comme je suis. On est tellement différents lui et moi, il a peut-être raison de dire qu’on ne vient pas du même monde. Tu hausses une épaule, l’autre étant toujours contre la joue du brun. C’est pas le moment où tu arrêtes de boire, bébé ? T’espères qu’il ne te fera pas un coma éthylique, parce que tu ne saurais pas comment réagir.

t'as surement trop bu, quand tu regardes la bouteille. mais tu ne dis rien, en souriant a Noelie quand elle embrasse ta joue. t'es content, t'aimes bien etre son préféré, c'est débile mais t'aimes bien ça, tu te sens important. tu l'écoutes parler de ce type, felix, tu comprends pas trop. mais finalement tu ricanes.  « ha ha il croit que tu es moi en fait » après tout c'est toi le gosse de riche, qui vit dans un bel appart et qui a tout ce qu'il veut. tu assumes parfaitement et tu en profites largement. mais t'es tout de même embêter pour elle, t'as pas envie qu'un mec la fasse douter de son intelligence, de son humour, de sa personnalité. t'as pas envie qu'elle soit triste pour un connard. Tu te lèves, lui tirant la langue, attrapant une autre bouteille que tu ouvres pour en boire une longue gorgée. « je l'aime pas déjà lui.. faut pas rendre triste ma Nono ! » tu titubes, apportant la bouteille de nouveau à tes lèvres. tu restes debout, enfin, tu tentes de le rester et de ne pas te casser la figure. « t'es la meilleure de toutes les meilleures ! t'es mon amie.. ma vrai amie. alors on s'en fiche s'il est pas content ! s'toi la mieux ! » t'es bourré, et pas qu'un peu c'est sur.

Berlioz et toi, vous en avez fait des soirées ensembles, mais jamais tu ne l’as vu boire comme ça, aussi rapidement. T’as su à l’instant-même où il a commencé à boire au goulot que les choses risquaient de dégénérer, et tu n’avais pas tort. Sûrement, mais il croit ça parce qu’il ne me connaît pas. Les gens ont des à priori sur nous parce qu’on a de l’argent, mais toi et moi on sait qu’on vaut mieux que ça. Tu lui souris pour lui remontrer le moral et le regarde se lever, il a l’air bancal et ça t’inquiète. Mais ce qui t’inquiète le plus c’est quand tu le vois entamer une autre bouteille et boire de longues gorgées. Là c’est le moment où tu interviens, parce qu’il est ton ami et que tu ne voudrais pas qu’il se blesse en tombant. Je suis pas triste bébé, et je ne le serai jamais tant que tu resteras avec moi, dis-tu en te levant pour lui faire face. Tu lui prends la bouteille et en boit une petite gorgée, tu sais qu’il ne te l’aurais pas laissé si c’était pour l’empêcher de boire, alors tu fais mine de te saouler avec lui. Tu ne sais pas ce qu’il boit mais ça a un goût immonde. Il titube de nouveau et tu passes ton bras en-dessous de son épaule pour le stabiliser. Tu te retrouves alors dans ses bras et souris, ton visage près du sien. Si tu n’étais pas saoul, je t’embrasserais tellement tu es adorable. Tu lui souris et te mords la lèvre, vous n’avez jamais été trop proche physiquement et même s’il pue l’alcool, ça te fait bizarre d’être collée à lui comme ça. Tu veux pas t’asseoir, tu me fais peur à tanguer comme ça. Ou alors je t’accompagne jusqu’à ta chambre ? Tout pourvu qu’il ne s’éclate pas la tête sur le coin de la table basse.

Tu ne sais pas vraiment pourquoi tu bois autant et si vite surtout. c'est pas dans tes habitudes mais, parler de Cat, de tes sentiments, du fait que tu l'as laisse parce qu'elle mérite mieux que toi alors que ton coeur saigne déjà de son absence. elle te manque déjà. tout cela, tu veux l'oublier, tu ne veux plus avoir mal à l’intérieur même si tu ne le dis pas, même si tu ne prononces pas les mots. noelie doit s'en douter, ou voir en tout cas que quelque chose se passe dans ta tête. Tu picoles donc, directement à la bouteille et tu ne sens même plus le gout affecte de ce que tu peux bien boire. Mais tu t'en fiche, tu bois. Elle approche, ta rouquine, te piquant la bouteille pour boire elle aussi et tu ricanes à sa grimace. Tu l'écoutes aussi, enfin, tu tentes de te concentrer pour l'écouter et tu prends une petite moue quand elle dit qu'elle peut pas etre triste si t'es là. ça te fait plaisir, vraiment, alors tu viens passer tes bras autour d'elle pour la câliner avant qu'elle ne parle de t'embrasser. tu ris à nouveau.  « dans mon lit ? tu veux me mettre tout nu ? coquine ! » que tu prononces avec un air taquin et amusé. pourtant t'as du mal à tenir debout, t'as bu trop vite, et les effets sont plus brutale que d'habitude ou tu prends le temps de boire. Là, t'as vidé une bouteille et tu en as commencé une nouvelle en très peu de temps. « tu veux voir mon zizi c'est pour ça ! » tu ris, alors que tu poses tes mains sur ta ceinture pour la retirer. déjà que t'as toujours pas de chemise sur le dos, tu vas bientôt finir à poil.

Tu ris alors qu’il tangue et te serre contre lui. Parfois tu te demandes ce que tu ferais sans Berlioz dans ta vie, vous ne vous connaissez pas depuis toujours mais à tes yeux c’est tout comme. Et finalement, le fait qu’il habite au bout du couloir a tellement aidé à vous rapprocher, il était là quand personne d’autre ne l’était, il a toujours été là et ce soir c’est à ton tour. Pourtant, alors que c’est lui qui est triste et noie sa peine dans l’alcool, c’est lui qui te fait rire. Il est comme ça Berlioz, il se voit comme un monstre, un mauvais garçon mais il ne se rend pas compte du cœur en or qu’il a. Toutes ces fois où il t’a remonté le moral sans même s’en rendre compte, et ce soir encore. Et là, le voilà qu’il te fait rire alors que c’était censée être à toi de le divertir pour la soirée. Comme si je t’avais jamais vu nu, dis-tu en levant les yeux au ciel. T’es sûre que t’as déjà dû le voir à poil au moins trois ou quatre fois, quand il était vraiment trop bourré et qu’il commençait à se déshabiller, ou quand t’ouvrais la porte de sa chambre et qu’il n’était pas seul, ou simplement pas prêt. Ouais, ce serait pas une première ce soir, ce qui en est une par contre, c’est la quantité d’alcool qu’il a ingurgité. Tu rigoles et le rattrapes alors qu’il tangue. Bébé, tu veux pas t’assoir s’il te plaît, parce que tu me fais peur à virer de bord comme ça. T’as pas envie qu’il aille s’éclater la tête sur le coin de la table. Finalement, tu sais ce qu’il te reste à faire, tu le prends par la main et le tires vers sa chambre. Okai, je crois que c’est terminé pour ce soir, monsieur Hudson. Tu rigoles parce que tu l’entends grogner derrière toi, le pauvre aura une sacrée migraine demain matin.

Tu es totalement déchiré, ivre. l'alcool a agit bien plus vite qu'à ton habitude mais t'es sur que ça amuse ton amie. tu lui parles de ton sexe, évidement, sinon c'est vraiment pas drôle. Mais Nono t'indique clairement qu'il est temps de stopper tout ca. tu ricanes comme un con et tu la laisses te traîner jusqu'à ta chambre ou tu t’effondres dans le lit. une fois de plus, tu veux retirer ta ceinture « aide moiiii » et tu ris encore plus alors que tu n'arrives vraiment pas à virer cette fichu ceinture. « tu veux manger une grosse sucette ? » tu te redresses, et t'attrape le bras de Noelie pour la tirer vers toi, pire, la faire tomber au dessus de toi. et tu attrapes ses lèvres, avec les tiennes. c'est pas un baiser glamour, t'es ivre il faut le rappeller, mais tu l'embrasses avant de reculer « voila, je peux murir heureuz mai'nant ! » tu roules, tu ne lui laisse pas le choix et tu passes au dessus d'elle. la pauvre fille, tu dois l'ecraser surtout. « diiiis, tu crois que je vais finir ma vie tout seul ? »