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 refutation of time [r]

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Hudson Reyes
✻ REALLY DON'T CARE
Hudson Reyes
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inscrit le : 18/11/2018
refutation of time  [r] 7eb5e2a865657309d6bb4f4b34afb9ed--thorin-aesthetic-magneto-aesthetic
age : thirty five years old
statut civil : divorced, father of a teenager
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MessageSujet: refutation of time [r]   refutation of time  [r] EmptyLun 19 Nov - 16:54

Aphrodite w/ Hudson
Sometimes people put up walls, not only to keep people out, but also to see who cares enough to tear them down.
@Aphrodite Henckle


C’est pour ainsi dire l’épreuve saisonnière ; une forme de torture impitoyable que l’on inflige à la plèbe, à coup de décorations flashy capables de filer une crise à un épileptique, de vieux adages balancés à chaque phrase ( moralisateurs sur l’importance d’aider son prochain). C’est insidieux comme un sourire qu’on esquisserait, une main agitée de l’autre côté de la rue : l’éclatante hypocrisie circonstanciée – caractérisant une période précise, des valeurs du même acabit.
Hudson grimace et encaisse les remarques bienveillantes – particulièrement douteuses - , lâchées avec application alors qu’il s’engage le long de la rue – il vit à Brooklyn, pas loin de park slope. Un spot agréable, branché, infesté d’individus vegans – devenu au fil des années , un véritable repère à altermondialistes. A peine quatre mètres engagés qu’il se retrouve à échanger quelques palabres, avec le voisin d’à côté – un chanteur de hard rock, à la tignasse un poil trop longue, maquillé comme un raton laveur - , il vient lui agiter une main aux phalanges ornées de bagues en argent, déclinant la tête de mort, à tous les genres trouvables sur le marché underground, sous les yeux.
Les « ça roule ? » sont très vite remplacés par des « désolé, j’suis attendu » pas très crédibles - les pas s’accélèrent, le paysage change et les bestioles locales laissent place aux innombrables cortèges de touristes asiatiques qui s’extasient face à l’architecture, les failles sur le sol, les poubelles, les écureuils, les taxis jaunes – probablement, aussi, tout ce qui touche au domaine microscopique,  susceptible d’être immortalisé par leurs appareils photos ultra haute précision (le type de gadget qui n’arrivera sur le sol américain qu’après deux longues années de retard, le temps nécessaire pour ces as des nouvelles technologies de faire d’autres découvertes (pourquoi pas un accélérateur de particules capable de permettre la téléportation?)).
830 5th Avenue, New York, NY 10065.
Là où  se dresse la Wollman Rink – il y venait, lorsqu’il n’était pas plus haut que trois pommes, accompagné de ses parents ; il y riait aux éclats avant que les éclats n’aillent se ficher directement dans sa jambe.
Il y a tout ce qui ravive les souvenirs amers : des odeurs, des sons, des goûts ; Hudson évoque une tarentule et, cette bébête à plusieurs pattes, velue, tisse sa toile dans sa boîte crânienne, se nourrit des restes d’humanité, le réveille en pleine nuit.
Il n’est pas homme à patiner ; ça ne l’intéresse pas, glisser sur la glace, savoir que d’un mouvement mal exécuté, il pourrait perdre l’équilibre – et, ce serait tellement facile, pour sa prothèse de lui envoyer un gros majeur à la figure (ce que le dispositif n’hésite jamais à faire, précautionneusement). Pourtant, c’est bien à cette adresse là qu’Aphrodite lui a donné rendez-vous – et autant préciser d’entrée de jeu, qu’un seul signe esquissé par la belle, suffirait à lui faire appuyer sur la détente.  Un message texte envoyé, quelques heures auparavant, et le voici à voler à son secours ; bien qu’il ait une  pile de dossiers à passer en revue (ce n’est jamais le travail qui manque mais, le temps – c’est du moins ce que la vie a tôt fait de lui apprendre). Lorsqu’il aperçoit sa silhouette dans la file d’attente, flanquée de part et d’autres par des aficionados, Hudson s’empresse de la rejoindre, le sourire qui lui vrille les lèvres d’une oreille à l’autre, raréfié ces dernières années, est d’une sincérité capable de jeter une ombre sur son appréhension. - J’étais le seul partenaire susceptible de survivre à une séance de patinage artistique de tout ton répertoire ? - lance-t-il, en guise de salamalecs. Je te préviens, oublie les sauts piqués, ne compte même pas sur moi pour les portés.


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Aphrodite Henckle
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Aphrodite Henckle
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age : vingt-neuf pétales beaucoup trop fanées, cernes commençant à apparaître sous tes yeux, ces problèmes beaucoup trop présents pour te donner une vie exemplaire.
statut civil : mariée à cet homme, volage et qui s'est retrouvé dans les bras de ta meilleure amie. perdue, confuse, fâchée, émotions qui sont loin d'être contrôlés.
job/métier : éditrice dans une grande maison d'édition, donnant la chance à ces écrivains de percer dans l'industrie.

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MessageSujet: Re: refutation of time [r]   refutation of time  [r] EmptyLun 19 Nov - 17:41

Calme plat dans l'appartement familial, celui que tu partageais avec ton mari, absent, certainement en compagnie d'une douce moitié, petite folle, les longs cheveux blonds. Ta pensée te jouait des tours, tu ne peux pas t'empêcher de penser à la femme parfaite, loin d'être quelqu'un te ressemblant, ayant toutes les qualités possibles, le genre de femme dont ton mari appréciait la présence. Soupire, emmerdée par la situation, petit message contre le comptoir, message qu'il avait taillé à la main, mensonges comme d'habitude. Idée te venant à l'esprit, message envoyé vers le bon plaisir d'Hudson, homme ayant prit de l'importance dans ta vie, et plus encore depuis que ton mari avait commencé ses infidélités. Simple adresse, sans demander ce qu'il faisait ce soir, ne pouvant refuser ta bonne compagnie et c'est sans doute ce qui allait te redonner le sourire, oublier tes problèmes. Papillons dans le ventre, tu sautilles jusqu'à la chambre, enfilant la première robe que tu trouves sur ton passage, cardigan chaud afin de ne pas tomber malade suite à ce genre d'activité. Le patinage était l'un de tes passes-temps favoris, celui que tu possèdes depuis ton enfance, ayant toujours eu de l'importance dans ta vie. Sortant, ne donnant aucune note à l'homme que tu avais épousé, tu sortis dehors, appelant le premier taxi te tombant sous la main. Le temps était favorable, hiver pointait graduellement le bout de son nez, habitants de New York, confrontés dans les rues, manteaux au corps, tuques et mitaines afin de rester au chaud pendant leur périple. Tu as envoyé ces quelques messages à un homme bien précis, celui dont tu avais en tête depuis quelques instants déjà, une amitié solide, cachée aux yeux de tous, se refusant à passer pour l'infidèle de service, entrant dans le même bateau que monsieur Henckle. Tu t'étais donc pointée la première aux lieux voulus, énorme sapin de Noel en ta vue, l'esprit des fêtes dans ces coeur d'enfants. Le vide, voilà ce qui se passait dans ta tête et ce dont tu avais envie de faire en invitant Hudson, charmante compagnie, celle se retrouvant être facile, douce et lipide. Gants en mains, affichée en file depuis un certain moment déjà, attendant l'homme de service, histoire de recevoir tes patins, telle une Cendrillon avec son soulier de verre, véritable princesse dont tu affectionnais particulièrement lors de ton enfance. Tu sens une présence non loin de toi, observant une silhouette que tu connaissais par coeur, homme à la carrure dangereuse à l'extérieur mais pourtant, tendre, à l'intérieur. Sourire fendu jusqu'aux oreilles, tu hausses aussitôt les épaules, répondant sous un ton de moquerie à ton interlocuteur. le seul qui a daigné me répondre Restant à ses côtés, ne pouvant pas garder cet air sérieux contre ton visage, un rire vient à sortir de ta bouche pulpeuse, yeux bridés pour compenser, rire dont tu n'as pas été capable de sortir depuis l'annonce des infidélités de ton mari. Un sentiment d'appartenance, que quelqu'un s'était accroché à toi sans que tu puisses rien y faire, sentiment dont tu ne pouvais contrôler. promis, je te rattraperai si tu perds pied Petit sourire se voulant taquin, prunelles ancrées dans les siennes, amitié soudée par le contact de ton cher mari, amitié indestructible depuis quelques mois déjà. Avec tes 1m54, tu crois être incapable de l'attraper au vol, tel un duo de patineurs artistiques, élégance au menu. Tu t'es automatiquement rapprochée de lui, posant ta main contre son cou, baissant par la même occasion sa tête, histoire de l'embrasser sur la joue, réflexe purement amical. Je suis contente de te voir Hudson Reprenant une certaine distance, voilà votre tour, payant les deux paires de patins et marchant jusqu'à la patinoire en sa compagnie, posant vos fesses contre le banc de bois. Je ne t'ai pas dérangée j'espère
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Hudson Reyes
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MessageSujet: Re: refutation of time [r]   refutation of time  [r] EmptyMar 20 Nov - 7:22

Aphrodite w/ Hudson
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Il paraît qu’il représente le parangon du casseur d’ambiance, d’après les dires de son adolescente embourgeoisée de fille qui ne rate jamais une occasion de lui effiler les nerfs depuis leurs extrémités jusqu’aux terminaisons neuronales, sans éprouver le moindre scrupule.
Les années faisant, Hudson a appris à ne pas céder aux caprices, intransigeant, il passe facilement pour le parent strict du duetto dysfonctionnel formé avec son ex-épouse.
La préférence semble marquée d’un jour à l’autre, répondant  - il semblerait – à d’infimes fluctuations météorologiques ( peu probable, toutefois, qu’il arrive un jour à saisir la complexité d’un cerveau féminin, les convictions qui l’animent, les broutilles dérisoires qui se transforment en sujets de discussion à la substantialité indubitable).
Il s’agit, pour le quidam, de survivre aux années ponctuant cette période enrageante qualifiée d’adolescence, en espérant qu’avec un peu de chances ( et surtout, énormément de patience), les choses finiront par rentrer dans l’ordre, coulant un peu d’plomb dans la cervelle de sa progéniture. Ça n’est surtout pas avec Ava qu’il viendrait défier les lois de la gravité ; car elle le pense bougon, ringard et « pas juste »  - les trois quarts du temps qu’ils passent ensemble. Ce qui réduit leurs interactions à quelques répliques balancées en vibrato capables de crever des tympans fait d’un matériau assimilé à du kevlar.
Après avoir salué la mort à diverses reprises, pratiquement bu le thé avec, il n’y a pas pire son que celui d’une môme affirmant à la terre entière, s’époumonant sous l’effort, détester profondément son père. Et Hudson, Hudson affectionne le silence ; les fuites calculées, la feinte indifférence. Forgé, lui aussi, de valeurs surannées auxquelles il s’accroche, à s’en jaunir les jointures.
Aphrodite rit et se rapproche perceptiblement ; il se penche  suffisamment ,sous l’impulsion de la pulpe de ses doigts, pour offrir sa joue aux lippes pleines de son amie. Un geste anodin qui, pourtant, pour le trentenaire est étrangement malaisant.
Probablement parce qu’il est de ceux qui considèrent l’amitié homme/femme comme étant une illusion de plus, que les démonstrations affectives faisandent, sans forcément le vouloir.
Davantage parce qu’il n’est surtout pas du genre à s’épancher, parcimonieux dans sa façon de déclarer, de montrer son affection, quelle qu’elle soit .  
Son défunt père lui a pourtant assuré qu’un véritable homme pouvait se permettre d’être attentionné, prolixe concernant ses sentiments. La grimace qui lui distend les traits n’est qu’éphémère ; il ne peut se soustraire à l'envie de faire risette à chaque fois que ce bout de femme se trouve dans les parages.
Elle infuse une joie de vivre qu’il trouve agréable à côtoyer ; ça le change pleinement des donzelles aux personnalités histrioniques qu’il ne peut s’empêcher de baiser.  
Patins entre les mains, ils se dirigent vers un banc sur lequel ils vissent de concert leurs séants ; Reyes porte un regard circulaire autour de lui, la patinoire ne désemplit jamais, attirant toutes sortes d’individus, cela va du couple amouraché aux familles enjouées (un air enthousiasmé auquel Hudson ne croit pas une seule seconde). - Absolument pas, pour être honnête, c’était soit j’accueillais ta proposition comme un excellent prétexte pour refuser l’appel de mon ex, soit je m’embourbais dans une sérieuse controverse avec. J’te rassure, le choix fut expéditif.
Celle-là commence sérieusement à lui casser les couilles avec ses doléances intempestives et abracadabrantes. Leur entente est devenue ingérable pour ne pas dire cordiale, il semblerait qu’elle redouble d’ingéniosité pour trouver une nouvelle technique de guerre psychologique à appliquer, dans le seul et unique but de garder une incidence sur sa vie.
Il se demande , parfois, comment il en est arrivé à la haïr de toutes ses tripes, lui, qui autrefois l’aimait éperdument. Plusieurs années, plusieurs aléas et une entité omnipotente déclarant qu’il fallait qu’il en prenne pour son grade. Après tout, il faut bien qu’il paie pour les horreurs commises à plusieurs milliers de kilomètres de là.
- Je devrais, d’ailleurs, te remercier de me permettre de me changer les idées ; je déteste cette période et tout ce qu’elle ravive – lâche-t-il, se permettant l’aveu, sans laisser transparaître d’émotion particulière.
Le grand brun s’applique à bien serrer les lacets de son patin droit, puis entreprend d’enfiler celui de gauche, et c’est là que l’entreprise se révèle particulièrement ambitieuse, pour ne pas dire impossible. Sa prothèse n'entre malheureusement pas dans tout type de chaussure et se permet de dédaigner les choix sur lesquels ses goûts se portent, aussi souvent que possible.
Sérieusement ?
Peut-être bien qu’une part de lui est rassurée ; il n’avait pas forcément envie de se donner en spectacle sur la glace.
-  Merde, il faut croire que je vais me contenter de t’encourager depuis  la rampe, Nancy Kerrigan. Il défait le patin enfilé, ré-enfile sa paire de sneakers.


Dernière édition par Hudson Reyes le Mer 21 Nov - 7:16, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: refutation of time [r]   refutation of time  [r] EmptyMar 20 Nov - 8:52

L'amour entre un homme et une femme, demeurait éphémère, ne sachant pas jusque où elle allait durer, lorsque celle-ci allait explosé comme c'était le cas avec les infidélités de ton partenaire, relation toxique qui était beaucoup plus grande que le cancer se propageant dans ton corps. Ce sentiment incontrôlé, de ne paraître pas aimée aux yeux de tous, l'envie de disparaître, de devenir une souris dans un trou, construit dans cette maison, vieille de cent ans. Tes envies devenaient grandes, elles prenaient ton être au complet, viles créatures de la nuit, coeur déchiré en plusieurs morceaux, épiés un peu partout dans ton corps entier. Voir Hudson dans ton champ de vision, te faisait un baume au coeur, relation proprement amicale, professionnelle sur les bords comme ton cher mari était l'un de ses bons amis, associé de la vie, ceux qui se voulaient être lier comme les cinq doigts de la main. Venant à presque sautiller sur place, ta main prit possession de sa nuque, baissant sa tête par la même occasion, comme ta taille était trois fois inférieure à celle de l'homme en face de toi. Geste normal pour ta part, lippes collées contre sa joue, défaillance physique, tels d'électrochocs dans tout ton système, geste incontrôlé pour toi. Joues rougies par le froid hivernal, venant à montrer le bout de son nez, tu tentes de te réchauffer, posant tes deux mains ensembles, faisant ces mouvements circulaires, histoire de ne pas mourir de froid. Tout était fluide, le courant passait définitivement bien entre vous, celle te redonnant le sourire face à l'adversité de tes sentiments, imposés par l'homme que tu avais considéré, comme être l'homme de ta vie. Patins en main, tu marches à ses côtés, vous positionnant contre l'un des bancs arborants la patinoire, musique des fêtes rythmant tes tympans, énergie de Noël en vogue et ce depuis quelques semaines déjà. Ce jour de fête devenait presque redondant, homme donnant quelques cadeaux hors de prix à sa femme, affirmant qu'il doit quitter l'appartement, pour affaire. Tu n'es pas dupe, ton petit doigt te dit que ce n'est pas seulement pour affaire, qu'il doit te quitter, élégant costume contre son corps, barbe finement taillée afin de rencontrer la jeune femme qui allait partager son bureau pour la journée entière. Ces images avaient l'impression de te tailler les veines, un mal invisible, celui que tu ne pouvais pas voir, presque inaudible. Couples patinant contre la glace, semblant être heureux de faire cette activité en duo, coup de poignard venant à s'intensifier dans les minutes qui suivirent, émotion que tu ne démontres pas, ne voulant guère plomber l'ambiance. Sourire amusé contre tes lèvres, tu approuves d'un léger signe de tête, connaissant la relation que monsieur Reyes possédait avec son ex, celle ressemblant à un typhon, qui pouvait éclater à tout moment. Tu as donc, bien fait de me choisir, quel privilège Souffles-tu, taquinant le beau brun du regard, comme tu le faisais à tes heures perdues. Tu ne te voyais pas, attendre à l'appartement ce soir, comptant les minutes ou même les heures avant que ton être aimé ne vienne à la maison, totalement épuisé par les heures passées au bureau, te repoussant presque. Cet agissement faisait en sorte que tu te sentais loin d'être une femme à nouveau, celle qui aimerait avoir des enfants, un jour, une véritable mère de famille, celle qui donnerait sa vie entière à sa progéniture et pourtant, une petite voix intérieure te dis que ce n'était pas ce qui risque arriver de si tôt. Hudson souffle quelques mots, un baume se forme tout autour de ce coeur, piétiné par l'amour ainsi qu'une touche de mélancolie, t'affichant ainsi un sourire contre tes lippes. Tu devrais faire comme moi et passer à travers tout ça, les fêtes sont magiques et sont présentes pour te réconforter, t'aider à aller mieux Ta main s'est automatiquement posée contre la sienne, geste attentionné venant de toi, sans aucune arrière pensée. Ne pas te laisser abattre, voilà ce qu'était devenu ton dernier crédo, une phrase simple et qui avait tout son sens, surtout en sachant les mauvais jours où tu te sentais loin d'être heureuse, une femme loin d'être épanouie. Venant à détacher cette fraîche intimité, donnée en vous deux, tu enfiles donc tes patins, penchant ton dos vers l'avant, faisant attention à ne pas qu'ils soient assez serrés tous les deux, ne pas les perdre en cours de chemin. Phrase laissée en suspend, voilà que tes prunelles se posent contre celles de Hudson, remarquant cette prothèse, ne pouvant entrer dans le soulier, décrochant sur ton visage une petite moue triste. Oh, c'est dommage pour toi, moi qui aurait aimé ne pas patiner seule ce soir Souffles-tu, avant de te redresser, posant tes pieds sur le sol, restant en gracieuse équilibre. Sachant qu'il allait se geler dehors, ne pas bouger et te regarder patiner avec grâce sur la glace, tu viens à en déduire que ton temps sur la glace risque fort bien de s'estomper pour quelques minutes, ne voulant pas laisser Hudson seul. Je t'interdis de rire de moi, il y a fort longtemps que je n'ai pas patiner Clin d'oeil, accompagné d'un sourire, voilà que tu marches en démarche de pingouin, jusqu'à poser un premier pied contre l'eau glacée, suivi du deuxième, te laissant ainsi glisser sur cette dernière. Ton enfance vient donc à remonter à la surface, parents voulant impérativement que tu te trouves un passe-temps, patinage artistique, passion qui était restée gravée dans ton subconscient. Faisant un dernier sourire au beau brun, non loin de la patinoire, tu te laisses ainsi voguer, telle une sirène en parfaite équilibre, sur une jambe. Pourquoi avais-tu cesser cette passion qui avait été prolifique pour ton ancienne vie ? Une question restant sans réponse, moment de déni, planant dans ta tête. Ainsi, tu continues à faire le tour de la patinoire, remémorant ces pirouettes athlétiques, celles qui ne s'effaçaient pas avec le temps. Après quelques tours, te voilà, revenant auprès de ton ami, posant tes deux mains contre la rambarde. Je suis sûre que malgré tes souliers, tu pourrais venir avec moi Poussant un rire, tu te pinces ta lèvre inférieure. Tu as pensé à ce que tu aimerais faire dès que je sortirai de la patinoire ?
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MessageSujet: Re: refutation of time [r]   refutation of time  [r] EmptyMer 21 Nov - 7:37

Aphrodite w/ Hudson
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- Aucun risque, j’n’ai pas le rire facile – rétorque-t-il, du tac au tac, offrant à la jeune femme l’occasion de contempler l’air grave qu’il affiche en toute circonstance.
Autrefois, l’adverbe de temps paraît surfait, l’on pouvait facilement le qualifier d’individu sociable.
Ineffable embuscade, expression désincarnée d’un fatum accablant ?
Il a d’abord perdu un bout de lui lors de la première attaque ; en même temps qu’il a perdu deux de ses potes quelques mois plus tard sous le joug d’un groupuscule rebelle.
Puis, littéralement un autre bout de lui, plusieurs années après, même souffrance, scénographie disparate.
Le quotidien lui donne souvent l’impression d’avoir suffisamment de recul : au point d’être capable de porter un regard placide sur les opportunités qu’il a raté (en s’engageant dans l’armée, ces « et si » à la cruauté non négligeable, pointant d’un doigt accusateur l’éventail des possibles abandonné à la folie passagère). Sur le cadavre de l’ancien Hudson Reyes, exsangue, dévoré par des charognards – qu’il se surprend parfois à observer, depuis les hauteurs d’une falaise imaginaire, lorsque la tarentule lui rend visite.
Aucun regret.
Tout juste quelques scrupules, comme tout le monde qu’il se dit, il devine ses failles et les planque, précieusement, préférant se donner les airs d’une épaule solide, d’une pierre angulaire. Sans sa présence, les édifices s’effondrent, les conglomérats se séparent (la symbolique du noyau, autour duquel graviterait inlassablement un nuage électronique ne faisant sens que dans des conjectures particulières).
C’est l’envie continuelle de prouver d’une manière risible ou d’une autre, qu’il existe un chemin de rédemption, pavé de bonnes intentions ; qu’il n’existe qu’un seul pas – désopilant dans tout ce qu’il représente – entre les ténèbres et un  coin lumineux, s’inscrire dans une dualité putride, pour se draper d’un sentiment d’appartenance.
Y trouver du sens. Mais, Hudson possède plein de facettes, il n’est pas seulement bidimensionnel ; père et ancien soldat. Patron et ami. Alors, il demeure silencieux, observe Aphrodite s’éloignant, de ces billes sombres dans lesquelles brille l’impérieux cagnard du no man land, de sa démarche hésitante qui le fait intérieurement sourire à la béatitude qui crée des discordances sur ses traits. Progressivement, il se rapproche de la rampe et se prend au jeu ; peut-être que les choses auraient pu être différentes. Entre Natalie et lui. Ava et lui. Aphrodite et lui. Si les circonstances qui ont concouru à les réunir n’avaient pas été aussi enchevêtrées. Les figures de patinage tiennent la route, il fait froid, il fait nuit, le ciel est d’encre, pourtant, rien ne semble entraver le plaisir que la jeune femme ressent, là, sur la glace, danseuse gracieuse se frayant un chemin sûr, entre les patineurs, imbriquée dans le confort d’une bulle qui échappe aux spectateurs.
Le métissé lui fait signe, remarque que certains la désignent , d’autres filment la performance avec leurs téléphones cellulaires.
Ça le fait tiquer mais, il prend sur lui.
Hudson n’est ni impulsif, ni formaliste – mais il est violent, sur bien des aspects.
- Manger – lance-t-il, d’une voix d’homme des cavernes,  tendant à la brunette un gobelet de chocolat chaud, qu’il vient d’acheter au stand dressé à quelques mètres de là, espérant qu’il n’ait pas refroidi. Il boit une gorgée du café qu’il s’est choisi, arquant un sourcil. Si tu n’as rien d'prévu, bien entendu. Je ne voudrais pas qu'mon pote me fasse la gueule parce que j’aurais accaparé sa femme.
A dire vrai, Hudson ne s’est jamais posé la question ; son ami est-il au courant de ces sorties ponctuelles qu’ils font ? Est-ce contraire au code de conduite tacite ? Pour lui, il n’y a absolument rien d’ambigu dans la démarche ; ses agissements sont clairs, il ne cultive aucune arrière pensée. Le tout bien tout honneur s’applique, sans figure de style.
A priori.
Cette seule pensée le fait grimacer.
- Il y a ce restaurant italien, à quelques blocs de là, où la nourriture est excellente et l’accueil chaleureux ; il est tenu par un ami à moi et je suis assuré d’y trouver une table qu’importe l’heure à laquelle je me pointe - se permet-il de préciser, clignant des sourcils, espérant - probablement- décimer les hésitations qui molestent.


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MessageSujet: Re: refutation of time [r]   refutation of time  [r] EmptyMer 21 Nov - 10:22

Hudson était ce genre d'homme, froid et dont aucun sourire n'émanait de sa bouche, celui dont on ne voudrait s'approcher en temps réel et le seul, qui puisse te comprendre dans cette situation. Petit sourire narquois sur tes lèvres, tu approuves donc d'un seul signe de la tête, au courant de ce qu'il sous-entendait, une vérité pure et dure. Tu devrais essayer plus souvent, ça pourrait t'être vraiment utile Clin d'oeil en guise de soutien, tu sais qu'il n'allait pas mettre ton tour en pratique, garder cet air de dur à cuire, celui dont on ne devait surtout pas emmerder dans toutes les impasses possibles. De ses lobes glaciaux, tu pouvais lire en lui comme dans un livre ouvert, celui qui n'avait pas eu la vie facile et ce depuis ce passé, histoire que ton cher mari t'avais raconté lorsqu'il avait décidé de rentrer plus tôt de son boulot, avant de disparaître tel un oiseau de la nuit. Cette soirée, tu ne voulais pas le laisser seul tandis que toi, tu t'amusais sur la glace, virevoltant sur elle-même, gracieuse sans se rendre compte que l'on te prenait en photo et en vidéo. Avoir été au courant de ces choix, ta maladresse aurait prit le dessus dans tes gestes, peut-être aurais-tu tombé sur le sol, maladroitement. Il est là, contre la rampe surplombant toute la patinoire en son complet. Sa main te fit un signe, revenant auprès de lui en une fraction de secondes, ton regard plonge dans le sien, s'y perdant presque. Tu rigoles, à ses dires. Tu as raison, moi aussi j'ai hâte de manger Sa voix rauque pouvait croire qu'il se retrouvait dans le temps des hommes des cavernes, ceux qui ne savaient dire qu'un seul mot et l'allure en était de mise surtout, vu sa carrure et sa hauteur. Ton ventre criait famine, l'envie de te rendre dans un restaurant, au chaud, était une très bonne idée et surtout, dès que tes mains enroulent le gobelet de chocolat chaud. Prenant donc une gorgée, le liquide chaud traversait ta gorge, faisant frémir ton corps en entier. Merci, je suis frigorifiée Les vêtements que tu portais, n'étaient guère adaptés pour ce froid glacial et c'est pourquoi tu ne te fais pas priée pour sortir, réchauffant tes doigts contre le chocolat chaud, venant enfin à poser tes pieds contre la terre ferme. Au moment où Hudson parle de ton cher mari, l'infidèle de ces femmes, tu laisses échapper un petit soupir, observant le sol en l'espace de quelques secondes, n'ayant pas envie de montrer ce malaise qui surplombait ton visage à l'instant même. À vrai dire, je ne crois pas qu'il soit fâché, surtout en sachant qu'en ce moment, il doit être en très bonne compagnie Mentionnant surtout qu'une sulfureuse blonde devait sans doute être dans ses bras en ce moment... L'homme présentement en ta compagnie, ignorait que son ami continuait à coucher d'un lit à l'autre, se fichant de sa femme par la même occasion, comme s'il ne faisait rien de mal. Tu pouvais très bien avoir cette discussion avec l'homme partageant l'appartement familial, tenter de le rendre jaloux, comme il le faisait souvent avec ses fréquentations féminines et pourtant, tu tenais à la vie de Hudson et ce n'était loin d'être ton genre. Jamais ne t'étais-tu demander si le beau brun avait de mauvaises intentions en arrière de la tête, bien qu'il ne l'avait jamais démontré dans ses gestes ni même dans ses paroles. Excellente idée Petit sourire en coin, un rire sort donc de ta bouche. Ton ventre criait famine, tu as faim et Hudson avait lu dans tes pensées, étant au courant de cette faim soudaine. Posant tes fesses contre le banc de bois, tu retires finalement les patins que tu avais contre tes pieds, prenant ainsi tes souliers que tu enfiles sans te faire prier. Ça ne va pas faire trop louche, aux yeux de ton ami, que tu te pointes dans son restaurant en compagnie d'une femme ? Petit sourire narquois aux lèvres, tu ne peux t'empêcher d'agrandir ton sourire contre tes lèvres, te redressant sur tes jambes, replaçant le bonnet que tu avais sur la tête. L'envie de rencontrer l'un de ses amis, était une bonne idée, cela te permettait de découvrir son monde dans lequel il vivait à cet instant présent et pourtant, tu n'as pas envie que l'on te voit comme sa nouvelle copine, ou un truc du genre. Tu es donc prête, observant Hudson avec un sourire, marchant en sa compagnie jusqu'à la rue, observant les nombreux taxis qui se promenaient non loin, cette rue paisible, calme plat. J'adore marcher dans les rues, le soir... Ces lumières, c'est merveilleux Souffles-tu, légèrement perdue dans ton monde, tentant de lui faire oublier ses soucis en l'espace d'une soirée. Hudson est important pour toi, bien que tu n'oses pas trop le démontrer, de peur qu'il se sente mal à l'aise, qu'il ait peur du regard d'autrui sur sa personne, surtout en sachant que tu étais toujours mariée à son ami... Tu ne trouves pas ? Prunelles posées contre les siennes, tu gardes un léger sourire contre ton visage.
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Hudson Reyes
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MessageSujet: Re: refutation of time [r]   refutation of time  [r] EmptyJeu 22 Nov - 17:52

Aphrodite w/ Hudson
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Mouvement de tête : négatif – rien ne pourrait faire « trop louche », il existe probablement tout un monde entre le platonique et l’équivoque ; son comportement à l’égard d’Aphrodite ne laisse place à aucune ambivalence.
Hudson ne ferait jamais ce qu’il n’aimerait pas qu’on lui fasse ; il ne peut que comprendre l’émotion ressentie par la jeune femme.
Natalie n’a pas été la plus fidèle, quant à lui, il n’a pas été le plus attentionné. Peut-être que n’importe quel psychologue de pacotille aurait pu déceler le déséquilibre au sein de leur couple, avant que les choses ne tournent au vinaigre. Que la tendresse se transforme en compétition déloyale, tout coup permis, palpitant comme cible privilégiée, pour ne laisser que des épreintes dessinées à la craie sur un coin de bitume délaissé. - Ce qui serait extrêmement étrange, ce serait que je me pointe au Four seasons avec toi à mon bras ; je crois qu’on est loin de se genre d’initiative – précise-t-il, cherchant dans les billes jumelées une  forme même infime d’approbation.
S’il fallait se flanquer d’aveux et de vérités, le métissé suggérerait probablement de définir « louche » et d’amener des preuves : forgé d’audace, gamin déjà , turbulent comme il l’était, sa défiance faisait office d’anomalie (et l’avait ,bon nombres de fois,  escorté avec égard jusqu’aux instances autoritaires).
Pour lui, l’idée de sa compagne, assise à une table, dans un restaurant ( de l’établissement réputé « gourmet » au boui-boui dégueulasse situé dans une impasse), en compagnie d’un autre homme, suffirait à le rendre complètement dingue.
Hudson n’est pas partageur, pas pour le compromis, ni la demi mesure.
Certains domaines, du moins, méritent considération. Ils se sont mis en branle ; les décorations ont déjà été installées : guirlandes, fausse neige. Encore un rappel fallacieux ; les baffles diffusent de vieilles chansons gaillardes. C’est partir du postulat que tout le monde est heureux ou devrait l’être.
Ça le débecte, tout ça, le bigotisme conjoncturel.
Il est intolérant aux « fais ceci mais pas cela ».
- Ce qui est merveilleux, c’est ce qu’on essaye de nous vendre – siffle-t-il, cynisme déteignant sur chaque syllabe, à la manière d’un jet d’acide chlorhydrique, desquamant les couches de cellules depuis l’épiderme jusqu’au derme profond. La joie, la bonne humeur, l’abondance, les guirlandes lumineuses comme des accessoires sine qua none accompagnant une période hypocrite.
Toujours cette impression déroutante d’avoir à se conformer, à se taire, à apprécier les démonstrations fantaisistes, accepter qu’elles bornent le réel – comme semble le vouloir la norme.
Les soucis, qui ne s’effacent pas aussi promptement, pas d’un  sourire, ni d’une parole gorgée de réconfort, ni d’un regard chaleureux – il y a le passé qui s’insinue progressivement pour détériorer l’instant présent et lui filer des airs scabreux.
Le 11 septembre, l’Afghanistan.
Las cruces. Puis, New York, Manhattan.
Des réalités différentes. Presque alternatives. Qui se saluent d’une rue à l’autre, d’une échoppe croisée à l’autre ; au milieu de toutes ces festivités, Hudson perd le nord. Le perdrait, si Aphrodite ne lui décochait pas des rafales de sourires de temps à autres, l’ancrant dans une matérialité dont elle semble connaître le secret. Ce qu’il apprécie, c’est cet engouement. Pour tout, tout le temps.
Alors qu’il déteste ce caractère chez les autres, elle arrive presque à le rendre attachant, agréable, légitimé – la nuance est nébuleuse.
- Désolé d’être factuel et caustique dans ma façon de voir les choses  - lâche-t-il, n’en pensant pas un seul mot. Il n’est jamais désolé de rien, puisqu’il assume ses choix, leurs portées, comme devrait le faire l’homme qu’il est devenu, l’aurait fait l’homme qu’il était. Les lumières sont belles, c’est certain mais il ne voit rien de poétique dans la façon qu’elles ont de briller, de se réverbérer sur des visages qui demeureront inconnus.
A New York comme n’importe où ailleurs, ça joue des coudes pour se démarquer. Qu’on le veuille ou non. Et Hudson abhorre cette tendance là , celle qui hurle ‘regardez-moi’. - Peut-être qu’une partie de moi t’envie cette façon de voir les choses – confesse-t-il, désignant de son index l’enseigne du restaurant italien dont il lui a parlé.
‘Parait que les réservations sont très serrées depuis qu’une excellente critique est apparue dans un journal gastronomique, quelques mois auparavant. Une petite file d’attente se distingue ; Hudson invite la jeune femme à le suivre. Il y a ses habitudes et , le personnel n’hésite pas un seul instant à venir s’occuper d’eux. On lui donne du « monsieur Reyes » et on les accompagne à une table près de la baie vitrée. La vue, sans le froid.

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age : vingt-neuf pétales beaucoup trop fanées, cernes commençant à apparaître sous tes yeux, ces problèmes beaucoup trop présents pour te donner une vie exemplaire.
statut civil : mariée à cet homme, volage et qui s'est retrouvé dans les bras de ta meilleure amie. perdue, confuse, fâchée, émotions qui sont loin d'être contrôlés.
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MessageSujet: Re: refutation of time [r]   refutation of time  [r] EmptyLun 26 Nov - 14:55

Le regard des autres, ce jugement pouvant être si facile à créer, émeute dans nos coeur effilochés en lambeaux. Louche est un mot hasardeux, ceux qui pouvaient s'amuser à envoyer une photo de vous deux sur tous les sites existants, presse cachée de New York, pouvant détruire en un claquement de doigt la réputation de ton mari. Étais-ce un karma exploité ? Loin d'être méchante, femme au tempérament de poupée, la brunette typique, née avec une cuillère en or dans la bouche, petite poupée au coeur brisé. Idées mauvaises, karma faisant surface en ton esprit, l'envie de lui renvoyer la balle dans son camp, lui faire subir tout ce qu'il te fait subir au cours d'une vie, ces différentes femmes passant dans ses bras, tous les jours. Rire commun, sourire ornant tes lippes, tête faisant mouvement de haut et bas, approuvant la situation présentée par Hudson, situation presque loufoque qui ne pourrait jamais existé. Je dois avouer que tu as totalement raison, même si je suis une femme mariée, jamais je n'oserais me glisser au bras d'un homme, simplement pour une seule nuit Tu crois au pouvoir de la fidélité, malgré l'égalité entre un homme et sa femme, sentiment perdu avec les jours qui avançaient, s'entre-choquants tous. Tu crois en l'amour, le vrai, celui qui n'oserait jamais commettre d'erreurs et bien que le mot divorce fait partie de ton vocabulaire, tu restes de marbre à l'idée de tout laisser tomber, cette vie de rêve ainsi qu'un cancer déployé. Tu pouvais l'entendre rire à l'intérieur de toi, schizophrénie totale, éveillant le moindre désire, celui de prendre possession de ton corps entier, l'ingrat. Restaurant semblant être huppé, celui dont tu as habitude de fréquenter, arborant ses vraies couleurs, haute couture, clients sortant d'une autre classe que celle des bas fonds de New York. Les lumières des fêtes, omnibulent tes pensées, te donne un nouveau souffle, neige collée contre les trottoirs, ambiance décontractée et festive. Vos opinions restaient vagues, contraire s'attirant et toi, souriant de toutes ces dents blanches, un léger rire venant à s'évader de tes lippes. On a tous une opinion concrète de ce que l'on perçoit, mais un jour, je suis prête à me mettre la main dans le feu que tu retrouveras le sourire, après avoir emmener un sapin dans ta demeure Lorsque tes doigts s'agitaient sous ces boules de Noël, guirlandes décorant l'arbre et musique d'ambiance pour couronner le tout, tu restais calme et posée, comme si ton espace vital devenait insubmersible. Personne ne pouvait détruire ce bonheur, manque étant loin d'être comblé par celui qui partageait ton lit, lorsque son horaire pouvait le lui permettre. Désir présent, cette envie de sourire malgré un temps morose dehors, tu tentais de rester heureuse, qu'un rien ne puisse s'attaquer à tout ça. Ces pas vous menèrent non loin du restaurant, saluant les quelques passants en face de vous deux, signe de la main, sourires ici et là, ambiance décontractée. La différence entre vos deux corps, se sentait, les contraires s'attirant et toi, docile, tentant de surtout lui faire voir le bon côté des choses. Petite poupée de porcelaine, le genre de petite personne à ne voir que ce positivisme à l'intérieur de deux lobes oculaires. Il n'y a pas de remède pour tout ça, tu sais... Ce qu'il faut, c'est essayer et tu verras Arrivé au restaurant italien, petite file se dessinant sur votre chemin, regard vers le beau brun, tentant de chercher à savoir si vous alliez avoir une place de choix, comme il t'avait dit. Vous furent servis comme de principaux atouts de l'endroit, amusée dès que tes oreilles entendirent le Monsieur Reyes distinction méconnue par certains, par de simples clients visitant l'endroit pour la toute première fois, te sentant presque pour une célébrité. Elle vous mène jusqu'à une table, surplombant la grande vitre, frémissant, le froid s'essoufflant afin de laisser place à une chaleur. Alors, c'est un heureux plaisir de pouvoir manger en la charmante compagnie de monsieur Reyes Situation amusante, presque drôle, humour maladroit venant de ta part, tentant de voir un sourire apparaître contre son visage. Posant ton manteau contre le dossier de la chaise, corps assis contre cette chaise de fer forgé, tes mains attrapent le verre d'eau positionné en ton champ de vision. Le patinage t'avais donné soif, surtout étant quelqu'un de peu physique, détestant faire un effort de la sorte, tenter de perdre du poids comme plus d'une car malgré tout, ton corps pouvait donner envie. Verre contre tes lippes, sentant l'eau froide rafraîchir ton corps entier, tu le poses à nouveau, attention lancée vers Hudson. Tu viens souvent à ce que je vois, pas vrai ? Sujets de conversation ayant rapport avec ton mari, viendront certainement plus tard, pour rien au monde, tu ne plomberais l'ambiance de votre table.
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Hudson Reyes
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MessageSujet: Re: refutation of time [r]   refutation of time  [r] EmptyJeu 29 Nov - 14:53

Aphrodite w/ Hudson
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@Aphrodite Henckle


Monsieur Reyes.
Pour lui, le titre appartient à son père ; et il l’a perdu beaucoup trop tôt.
Le sourire sur ses lèvres est une discontinuité qui fait sailli sur la graphie de sa fiole, ses yeux demeurent inchangés, pas de pétillements, pas d’éveil particulier. Hudson se retrouve dans l’une de ces deux tours ; à s’installer, ignorant que dans les dix prochaines minutes, plus personne dans l’étage  ne sera en mesure d’accomplir un cycle respiratoire.
Monsieur Reyes, c’est Ruben Reyes, quarante ans au compteur le jour où il a poussé son dernier soupire.
Ça n’a jamais été lui, le gamin incapable de résister à une occasion de castagne, loin d’avoir assez de jugeote pour envisager le dialogue : champion de lutte, star adulée de son lycée, banderole encourageante à son nom à chaque compétition accrochée.
Une seule matinée et plus rien n’avait de sens. Alors, il précise :  - Monsieur Reyes.
- Non, Hudson Reyes, appelez-moi Hudson. Feinte tentative, couardise qu’il fait passer pour une forme batarde d’humilité ; il la sert à qui veut en déguster toutes les saveurs. Mais, face à Aphrodite, les masques tombent tous dans un fracas familier. - J’y viens, pas aussi souvent que je ne le voudrais – et oui, parfois en bonne compagnie – précise-t-il, lui coupant l’herbe sous le pied.
Il n’y est jamais venu avec Ava, pas plus qu’avec Natalie. Souvent, il lance des « pas avec n’importe qui » puis, invariablement, les gens finissent par se transformer en n’importe qui. D’une parole mal formulée, d’un geste équivoque.
Les envies se défont et se tordent ; et Hudson s’ennuie face aux contorsions. Il a connu Gio au lycée. C’était la mascotte et, Gio avait un frère : Tony. Antonio « The Tank » Rossoni. Une minute il racontait son rencard de la veille, celle d’après, sa cervelle décorait l’habitacle d’un SUV blindé. Tous ces véhicules avaient une faille dans leur conception et, quiconque avait tiré le coup, le savait.
Gio c’était un peu le petit frère qu’ils avaient constamment dans les pattes lorsqu’ils traînaient tous ensemble (nourrissant l’espoir de se mettre une mine ou de draguer de la minette). Après la guerre, pas qu’elle soit totalement finie, que ses incidences sur leurs existences respectives soient lénifiées depuis, Gio a remplacé Tony, sans y parvenir entièrement.
Le pourquoi du pourquoi il ne vient pas se remplir la panse aussi souvent ; à cause de Tony, de la couleur de son sang sur les vitres, les jeux de lumières sur le liquide visqueux et l’odeur, brûlant les sinus, de vomi.
Qu’il soit assis là en compagnie de la jeune femme change  la donne. De manière significative, comme il le lui a dit plus tôt : elle lui a sauvé la mise ; qu’il veuille le reconnaître ou non (une part tend à essayer) elle le fait bien plus souvent qu’il ne le faudrait.
Elle vient peinturlurer de rose un canevas aux couleurs sombres ; il la cale comme transition suave entre de l’impressionnisme et  du surréalisme – si tout part à vau-l’eau, elle ne se situe qu’à un appel téléphonique, qu’à quelques blocs, prête à écraser les cafards du bout d’ses godasses ultra féminines.
Et tout redevient stable, fuligineux, animé.
Tout reprend sa place et Hudson Reyes peut afficher un sourire sincère, presque naif. Il n’a pas le rire facile mais, elle arrive en lui en soutirer, d’une mimique, d’une remarque, d’une démonstration maladroite.
Elle, au moins, il sait que les chances sont minimes qu’elle se transforme en n’importe qui. Pas du jour au lendemain, pas d’une gueulante à l’autre.
A priori.
- Ils cuisinent très bien et je te tiens à haute estime – avoue-t-il, il joue machinalement avec la carte qui a été déposée sous leurs regards curieux ; il pourrait en réciter le contenu. Peut-être est-il venu plus souvent qu’il aime le croire, le dire, l’avouer. S’il assume, il n’avoue pas tant de choses, avec aisance et sans se sentir gêné. Il jette un regard autour de lui, le coin est ravagé par les démonstrations dégoulinantes d’affections et il se sent piégé, cerné par tout ce qui lui soulève l’estomac. Avec les chandelles et le vin sicilien, on risque de véhiculer une image complètement bosselée – il hausse les sourcils et accueille avec impatience le plat de Bruschetta et d’Antipasti ramené par le serveur. Il invite la jeune femme à se servir avant de se servir également. Vous avez des projets pour les fêtes ? Parce qu'il n'est, pour sa part, pas certain de vouloir en avoir.
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age : vingt-neuf pétales beaucoup trop fanées, cernes commençant à apparaître sous tes yeux, ces problèmes beaucoup trop présents pour te donner une vie exemplaire.
statut civil : mariée à cet homme, volage et qui s'est retrouvé dans les bras de ta meilleure amie. perdue, confuse, fâchée, émotions qui sont loin d'être contrôlés.
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MessageSujet: Re: refutation of time [r]   refutation of time  [r] EmptyVen 30 Nov - 11:00

Entendant ce nom de politesse, celui que l'on donne généralement aux personnes influentes de ce monde, parents de ces générations avant nous, un petit sourire vient à se dessiner contre tes lippes, histoire de rendre cette situation amusante. Ces sorties au restaurant devenaient rares, Elias ne te donnait aucun signe de vie et pourtant, tu aimerais avoir cette attention, celle qu'il donnait aux conquêtes d'un soir. Devenais-tu moins importante dans son coeur ? Palpitations beaucoup moins présentes, instinct reprenant le dessus sur tes actes, heure de couvre-feu dépassée pour ce soir. Délinquance faisait maintenant partie de ton vocabulaire, petite poupée perdue. Est-tu en train de dire que je suis de bonne compagnie, pour toi ? Lippes rosées par cette chaleur, ces corps assis non loin de votre table, rire s'échappant tel une bourrasque chaude des tropiques. Tu n'as pas envie que Hudson se sente mal à l'aise face à ce genre de circonstance, assis en face de la femme d'un de ses bons amis, relation interdite et pourtant hors limite. Ces idées étaient loin d'être malsaines, ne te ressemblant guère, loin d'être ce genre de personne pour douter de tout ce qui vous était arriver. Ce manque, ressources manquant à ta vie, cette envie d'être toi-même avec une personne, que les couteaux ne puissent voler bas, dès que tes prunelles s'encraient dans celles d'Elias. Il te ment, te trompe et cette impression de te prendre pour la folle de service dès que ses doigts écrivaient avec ce stylo, un message hypocrite, ne croyant en rien ces belles paroles. Votre relation était vouée à l'échec, ayant le mot divorce écrit sur ton front, tentant de te persuader qu'il n'en est qu'une mauvaise passe et pourtant, tu rêvais. Le plat de vos congénères arrivaient, l'odeur délicieuse de ces assiettes te faisait presque saliver et tu fermes quelques instants les yeux, chassant cette douce pensée, chassant cette envie de manger à la seconde près. Sur ces mots, je te crois... Non mais tu as vu ces assiettes de dingues, j'ai encore plus faim que tout à l'heure Tu rigoles, dévoilant tes dents blanches, parfaites, tentant de soutirer un sourire sur le visage de Hudson, émotion qu'il démontre que très rarement et pourtant, faisant un baume au coeur lorsqu'il souriait à tes blagues. Te perdant contre cette carte, menu suscitant plusieurs excellents plats, le choix difficile, tentant de te demander ce dont tu as véritablement envie de manger ce soir. Entre le tartare de boeuf et de vulgaires pâtes, confectionnées à la maison, seule dans cette immense demeure, le choix était simple. Si tu affirmes que je vais pas mourir, après avoir manger l'un de ces plats, je vais opter pour un tartare de boeuf Clin d'oeil, affirmant que tu te foutais de lui, emmerdeuse que tu étais, celle qui apportait cette petite touche d'humour, dès que l'occasion s'en présentait. Hudson avait déjà fait son choix, démontrant qu'il s'était pointé en ces lieux tout de même souvent, aidant son ami, celui possédant ce petit coin de paradis. Il observe autour de vous, ces tables comportant des couples, se croyant à la saint-valentin, laissant dégager un petit soupir. Ils avaient cette chance de pouvoir offrir ce genre de petite soirée, moment romantique, celui dont tu n'avais jamais eu et ce depuis quelques années déjà. Mariage raté, déclinant tel un avion s'écrasant contre le sol, explosion. Tu as raison, mais je t'avertis, je n'embrasse pas au premier rendez-vous Tu rigoles doucement, prenant ce verre de vin dont le serveur s'était donné une joie de vous apporter au début de votre conversation, laissant le liquide ambré couler le long de ta gorge, alcool faisant effet au niveau de tes veines. Dernière fois où tu avais posé tes lèvres contre un verre d'alcool, Christian avait du venir te chercher, voler à ton secours et depuis, tu t'es résigné à boire. Ventre criant famine, tu ne te laisses pas prier, empoignant un bruschetta en main, l'approchant de tes lippes, extase en bouche. Nourriture exquise, celle que tu allais recommander à toutes ces personnes proches de toi, faisant une très bonne publicité pour cet établissement. Maladroitement, tu t'étouffes, après avoir entendu la phrase de Hudson, laissant le pain contre ton assiette, verre d'eau en main. La question n'était pas difficile à entendre, et pourtant, tu aimais mieux ne pas discuter au sujet d'Elias. Non... Enfin, je ne crois pas que notre mariage survivra jusque-là... Perdant cet entrain, lutin joyeux devenu malheureux, passant tes doigts contre ta nuque, nerveuse, sujet délicat. Et toi ? Déviant la question vers Hudson, ne voulant gâcher ce moment pour rien au monde, facette de ton état d'âme perdu.
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