I'm a fool, not an asshole. [EFFY]

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Malo, il s'est levée du mauvais pied, c'matin. Le joli brune à glisser dans la salle de bain, s'ouvrant malencontreusement le mollet, en s'écrasant au sol. IL s'est occupé tout seul de sa petite blessure, recouvrant le petit bobo d'un pansement marron pour l'occasion, parce qu'Effy était pas là. Sûrement au boulot, alors que Malo était presque à la bourre, lui. Il s'est alors empressé d'aller déjeuner, sur le p'tit balcon, tout en ignorant, au départ, les marmonnant de la vielle folle habitant l'appartement d'à côté. Elle le fixait, de son regard ingrat l'mécano, il a finit par lui faire un joli doigt d'honneur avant d'lui montrer son chibre. Faut pas pousser. Être en caleçon, c'pas d'l'abus des droits d'l'homme quand il fait doux, l'matin. Et ce n'est certainement pas une vieille dame épiant les gens de son quartier de part la fenêtre de sa cuisiner crasseuse qui le fera changer d'avis ! Ainsi, après avoir enfilé sa tenue, Malo est parti. Durant plusieurs heures. Il n'a pas pris la peine de renter l'midi. De toute manière, Effy d'vait certainement être occupé, au boulot et lui, il avait du r'tard sur une bagnole toute rouillée.

Néanmoins, le bougre a pu quitté avec un peu d'avance, envoyant alors un doux message sur le téléphone de son petit ami, pour lui indiquer qu'il rentrait, et qu'il était toujours partant pour une soirée en amoureux. A l'extérieur. Il a toujours les chocottes, Malo. D'filer dehors, aux côtés d'Effy. Il a parfois envie d'l'embrasser. D'lui claquer les fesses sans ressentir de gêne, sans se soucier qu'on puisse les voir faire. Mais l'con, il arrive pas à assumer. Son frangin l'est pas au courant. Tout comme son meilleur ami. Ou tous ses proches, au final. Et Malo, il sait qu'ça fait pas du bien au joli rouquin, mais il est égoïste, le Gaudreault. Son équilibre avant celui des autres. Pourtant, en cette fin d'après midi, le jeune homme essaie de se faire beau. Il se lave les cheveux, les attaches en un chignon pour qu'ils frisent légèrement, le temps qu'il sèche. Il enfile un joli jean, une chemise blanche, qu'il laisse entrouverte. Malo, il aime se faire beau. Il aime voir le regard que lui porte Effy. Ca l'émoustille. Plus qu'il n'oserait l'avouer. Et quand la porte s'ouvre, le beau chevelu rejoint tranquille l'entrée de l'appartement que les deux garçons partagent, venant l'embrasser, une fois la porte refermée. « J't'ai pas vu ce matin, chaton ... » Il sourit tendrement, un peu bêtement, le bonheur aux lèvres.

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Effy s’est levé le premier, c’matin. Tôt, beaucoup trop tôt à son goût, il aurait facilement pu dormir une demie heure ou une heure en plus. Mais maintenant qu’il était réveillé, il savait qu’il ne pourrait pas se rendormir. Alors sans réveiller Malo, endormi à ses côtés, il avait réussi à s’extirper du lit. Il le regarda l’espace de quelques secondes. La vision de son visage encadré de ses cheveux lui arracha un sourire. On le confondrait presque avec un ange, quand il dort. Il ferma la porte derrière lui, déambula dans l’appartement. Le même rituel tout les matins. Bailler, se faire son café, regarder par la fenêtre la météo. Et puis enfin, avant de prendre sa douche, regarder son téléphone. Et ça n’a pas raté, il avait déjà un message d’Alec qui lui demandait de venir le plus rapidement possible. Effy aurait quand même aimé être encore là quand son petit ami ouvrirait les yeux. Mais il obéissait à son boss, même s’il était aussi son ami.

Il débat sur l’importance du citron avec du poisson quand son téléphone vibre dans sa poche. Le rouquin sourit aux mots de son amoureux avant de ranger son téléphone dans sa poche. Encore une dizaine de minutes et lui aussi, il partait. Il avait de la chance, ce soir, le restaurant fermait. C’était son jour de repos, alors il allait en profiter. Et c’était encore mieux lorsqu’il pouvait passer la soirée avec Malo. Enfin, quand son petit ami se permettait d’être son petit ami. Ce qui était assez rare quand ils sortaient, même très rare. Il se frotta les yeux alors qu’il entrait dans la bouche de métro. C’était pas le moment de penser à ça, il voulait passer une bonne soirée. Il entre dans le grand immeuble, monte les marches avant de glisser sa clef dans la serrure. Il rentre, laisse tomber son sac au sol et esquisse un sourire en coin lorsqu’il voit Malo avancer. Il l’observe, remarque sa chemise ouverte, ses cheveux qui cascadent sur ses épaules, légèrement bouclés. La porte se ferme derrière lui, ses lèvres viennent se poser sur les siennes. T’es beau. Il souffle alors avec un sourire débile, heureux de le voir. Je me suis levé tôt et après j’ai dû partir parce qu’Alec avait des idées. Il termina avec une grimace. Ces idées là n’étaient finalement pas très bonnes. Mais au moins, ils avaient pu régler les derniers petits réglages avec la brigade pour le lendemain. Bref, tu m’as pas parlé d’une sortie ? Il demanda alors, avec un visage ravi en posant ses mains sur ses hanches.

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Parfois, Malo, il essaie d'faire des efforts. D'être un peu moins con, avec son p'tit ami. Il sait qu'il peut être idiot et désagréable quand il s'y met, pourtant, vous savez, il l'aime, le rouquin. Plus qu'il ne pourrait l'imaginer. D'un amour pur et sincère, comme il s'en croyait incapable, lorsqu'il n'était encore qu'un pauvre lycéen. L'coup de foudre, soudain, comme on en subit qu'une seule et unique fois dans toute sa chienne de vie. Mais Malo, il s'rait incapable de dire qu'c'était un coup d'foudre pour l'instant.. P't'être qu'il le pourra dans quelques années. Pour l'moment, il s'contente de simples mots doux, qu'il pense pourtant et qu'il dit avec le cœur au bord des lèvres. Et quand il l'entend, la jolie voix d'Effy, Malo sent son cœur bondir hors de sa poitrine. Il peut pas s'passer de son accent à croquer. Ni même de son beau regard. Ou encore, des cheveux à l'odeur sucrée. « Merci … T'es beau aussi, tu sais. » Il répond, prolongeant doucement son baiser, tout en glissant ses mains sur ses joues, avant de froncer légèrement les sourcils. Ah. Son pote. Il s'est vraiment cassé aussi tôt pour ça ? Malo, il répond rien, il hoche simplement d'la tête. Jalousie maladive qu'il contient au fond d'lui. Il lui fait confiance, pourtant, à Effy. C'est des autres qu'il se méfie.

« Si, une petite sortie, rien que toi et moi. » Sourit le chevelu, avant de tapoter le torse du beau rouquin, le détaillant du regard. « Mais avant, tu dois prendre une douche et te changer, non ? J't'attends. J'réserve dans un restaurant, ou t'as déjà une idée ? » Qu'il demande, en espérant que le jeune homme ne lui proposera pas un endroit où des gens qu'ils connaissent se rendent. Ca l'fait stresser. Pourquoi est-ce qu'il a voulu sortir déjà ? Maintenir son couple ? Ils peuvent pas juste le maintenir en restant tranquillement à la maison, à s'faire un p'tit dîner romantique dans leur salle à manger ? Non. Il sait bien qu'c'est impossible. Et il veut éviter la dispute. Il veut éviter d'entendre Effy lui dire qu'il aimerait bien sortir, comme un couple. Il a pris les devants, cette fois, mais Malo, il a l'sentiment qu'ça peut l'briser. Qu'il pourrait être obligé d'faire son coming-out d'vant des gens qui n'ont pas b'soin d'savoir qu'il aime un homme. C'est trop difficile à imaginer, pour l'instant.

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Effy, il aime l’avoir contre lui. Il aime quand il arrive à être lui même, il aime ces petits moments qu’ils arrivent à partager. Pourtant il sait, qu’il pourra pas indéfiniment jouer la comédie, qu’un jour, il en aura vraiment marre. Parce que le rouquin, il a déjà eu d’autres relations, avec des hommes plus vieux, des hommes qui s’assumaient. La différence est qu’il ne tenait pas aux autres comme il peut tenir à Malo maintenant. Il se voit mal se réveiller sans lui à côté, il se voit mal ne pas l’entendre râler à tout bout de champ. Mais il sait pas encore combien de temps il va pouvoir tenir. Un immense sourire se dessine sur le visage du cuisinier. Il a pas le temps de lui dire à quel point il aime ses compliments, ses lèvres reviennent à la charge. Il sent ses mains sur ses joues et après, il voit ses sourcils se froncer. Effy, il attend presque qu’il dise quelque chose. Ce à quoi il répondra qu’Alec est son supérieur, son pote aussi. Mais rien ne vient et il en est presque soulagé. Il s’permet même de respirer un peu. Y’a des moments comme ça, où il a l’impression de tout le temps marcher sur des œufs. Ils ont la dispute facile, les deux.

Ça semble prometteur. Il commente tandis qu’il lâche un léger rire lorsqu’il tapote son torse. Rien que toi et moi. Mais il sait bien que d’une façon ou d’une autre, y’a aussi les autres. Ça sera jamais qu’eux deux. Y’a toujours des gens qui doivent pas savoir, ce secret qu’il faut gardé. J’ai déjà une idée ! Il répliqua alors avant d’échapper à son étreinte. Il envoie valser ses chaussures. Surprise. Il ajoute à la va vite avant de prendre d’aller en direction de la salle de bain. Il connait bien un endroit, Effy, où ils ne seront que tous les deux. Et puis même qu’après, ils pourraient peut être se faire un cinéma. Qui sait. Il laisse l’eau couler avant d’entendre dans la cabine de douche. Il se lave rapidement, mouille ses cheveux qui sècheront dès qu’il aura fait deux pas en dehors de la salle de bain. Il en sortit, une serviette sur les hanches avant d’enfiler lui aussi une chemise et un pantalon. Ça s’est bien passé le boulot ? Il demande machinalement en passant une main dans ses cheveux encore humide avant de réenfiler ses chaussures. Il était motivé pour cette soirée, ça ne pouvait que bien se passer. Enfin, il l’espérait.

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Malo, il a du mal à cont'nir sa jalousie. Il supporte pas d'savoir ce type aussi proche de son petit ami. Encore moins quand ce dernier part de la maison, tôt le matin, sans même un petit mot doux, ou un baiser. Il aimerait le lui dire, jouer les enfants, mais Malo, il a tellement d'choses à s'reprocher. Comme le fait qu'ils sortent pas beaucoup. Qu'il l'embrasse pas d'vant les autres. Qu'il l'a toujours pas présenté à son frère comme étant son petit ami, ni même à ses plus proches amis. Malo, il sait qu'il merde. Qu'il fait qu'des conneries, mais pourtant, il veut pas l'perdre, Effy. Il l'aime. Vraiment. Comme on aime une seule et unique personne dans sa vie. Alors, il se tait. Pour pas faire d'histoire. Parce qu'il est pire qu'Effy. Parce qu'il sait qu'il peut pas lui d'mander de faire plus de concessions. Il peut pas l'forcer à plus avoir d'amis. Ce serait idiot. Ce s'rait d'la folie. « Alors, j'ai hâte de voir ton idée. Garde ta surprise, tu sais que j'aime pas ça, mais j'm'habitue doucement, avec toi. » Il sourit, sous-entendant qu'il s'ra p't'être prêt à faire plus d'efforts un jour, au fil du temps. A force d'être avec lui. Ce beau garçon aux cheveux orangés.

Malo, il attend, ensuite. Sagement. Même s'il tourne un peu en rond. Il aimerait l'coller, Effy. Parce qu'ils se sont pas vu de la journée et qu'il ressent toujours quelques picotements dans l'coeur. Quel con. Cela ne va clairement pas avec son image de gros dur qu'il se donnait au lycée. Cela n'a rien à voir avec c'qu'il essaie de montrer aux gens. C'est une tapette, Malo. Il aime les hommes. Il aime Effy. Et pourtant, ça lui va. Oui. Mais est-ce qu'aux autres, ça leur ira ? La peur du regard est certainement la peur la plus impressionnante de toutes. « Mmh … La routine. Tu m'as manqué. J'voulais te voir, mais j'avais zappé mon téléphone dans la bagnole d'un client. Il m'l'a ramené vers quinze heures. » Avoue-t-il, s'approchant pour l'embrasser de nouveau. Il en profite. Parce qu'après, il osera plus. Parce que lorsqu'ils auront passé le pas d'la porte, Malo, il s'ra un peu distant, un peu inquiet. « Et toi ? Pas d'nouvelles blessures de guerre ? » Qu'il demande, en prenant les mains d'son petit ami pour vérifier qu'il ne s'est ni coupé, ni brûlé, avant d'lui voler un dernier baiser. Malo, il sort ensuite, l'coeur lourd. Il sait qu'il va encore lire la déception d'Effy dans son regard. Et putain, c'que ça craint. Il descend rapidement les escaliers, poussant la porte, la tenant tout de même au joli garçon. « On prend l'métro ? » Qu'il demande, haussant un sourcil. Après tout, il ne sait pas où ils vont, ce soir.

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Il sourit à ses mots, sourit au sous entendu qu’il décèle facilement. Il sait à quel point son cœur craque encore un petit peu plus quand il lui dit des choses comme ça. Pour Effy, c’est la promesse que ça pourrait s’arranger, que bientôt il serait peut être autre chose que le simple ami, le simple colocataire qui partage l’appartement avec lui. Ou peut être qu’il en attend un peu trop de son petit ami. Il s’était déjà posé la question. Et s’il ne s’assumait jamais ? Ça arrivait, parfois, de refouler tout ça pour correspondre à la supposée norme, pour ne pas s’exposer. Finalement, il avait plus peur qu’autre chose le rouquin, il avait peur que son homme lui échappe, qu’il préfère être comme tout le monde. Il préfère se laisser, convaincre par ses belles paroles. Super. Il souffle avant de disparaître. La douche lui fait du bien, ça lui permet de mettre tout ce qu’il ressent à plat. Comme quand il cuisine. Il aurait peut être déjà pêté un câble, plus qu’il ne l’a déjà fait, s’il n’avait pas tout ces échappatoires.

Il s’habille, retourne dans la même pièce que Malo. Il tourne comme un lion en cage, ça le fait rire. Il hoche la tête, sent ses joues se colorer lorsqu’il entend lui dire qu’il lui a manqué. C’est sûrement ses mots qui le font rester, ses mêmes mots qui ont réussi à conquérir son petit cœur, ces mots qui le font fondre à chaque fois. Il l’embrasse, oublie ses emmerdes de la journée, les doutes qui auraient pu l’assaillir. Et si pour une fois, il profitait sans se poser de questions ? Sans se prendre la tête, comme il avait l’habitude de le faire ? Un gémissement lui échappe lorsqu’il s’écarte. Lui aussi, il lui avait manqué. Une journée, c’était long quand même. Non, doc, j’suis entier. Il plaisante alors qu’il prend ses mains dans les siennes. C’était souvent qu’il se coupait, qu’il se brûlait parce que dans le feu de l’action, il avait pas fait gaffe à ce qu’il faisait. Effy était impulsif, mais seulement derrière ses fourneaux. Le rouquin le laisse s’en aller. Il ferme derrière, garde cette distance qui prouve qu’ils ne sont pas ensemble. Il s’empêche de faire une remarque, il s’empêche de lui lancer un regard peiné. Parce qu’il l’est et de toute façon, Malo le sait, qu’il n'aime pas ça. Et oui, on voyage ce soir. Il plaisante alors en s’engouffrant dans la bouche de métro. Il préfère regarder devant lui, ça l’empêche d’avoir envie de le prendre dans ses bras ou de tenir sa main. Y’a pas beaucoup de temps de trajet entre le resto et chez eux, alors ils arrivent vite devant la porte de service. Effy a les clefs, il ouvre avec un sourire. Tadaaam, c’est le meilleur restaurant que je connais. Il lui confie avec un sourire en coin avant de fermer derrière lui. Il allume les lumières de la cuisine, étudie son territoire. Il laisse Malo quelques secondes avant de lui apporter la carte. Avez vous choisi monsieur ? Il demanda, quelques minutes après en enfilant son attirail de cuisinier.

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Malo, il sent l'impatience pointer l'bout d'son nez. Il a besoin de cette douce soirée, aux côtés d'Effy. Pour s'prouver que tout va bien, entre eux. Encore pour quelques temps. Il n'a pas envie d'une nouvelle dispute. Il veut simplement profiter d'la présence de son petit ami. Comme au départ. Comme lorsqu'ils ont débuté cette relation cachée. « Alors ça va, si t'es entier. T'sais que j'm'inquiète toujours pour toi quand tu cuisines. Tu vas trop vite. Même à la maison. » Avoue-t-il en souriant tendrement, volant un dernier baiser au joli garçon, avant de sortir rapidement de leur appartement. Malo il essaie d'se donner du courage, mais il est toujours incapable de prendre la main d'Effy en public. Et c'est con. Incroyablement idiot comme réaction. Pourtant, Malo, il sourit. Il essaie de se détendre, tente parfois de capter le regard du beau rouquin, mais rien n'y fait. Effy, il fuit son regard. Il s'met à l'éviter, lui aussi. Malo il peut pas lui en vouloir. Parce qu'ils feraient quoi, si leurs regards se croisaient, dans l'métro ? Rien. Rien du tout. L'Gaudreault il aurait bien trop les chocottes pour glisser une main sur sa hanche, ou lui embrasser l'front.

« Oh … Ton restau … » Il murmure, papillonnant des yeux, avant de le suivre à l'intérieur. Malo, il a l'air étonné. Faut dire qu'il était jamais v'nu ici. Il avait jamais vu où travaillait son p'tit copain. Et il est plutôt touché, par cette idée. « C'est cool. Vraiment trop cool ... » Il sourit, s'approchant un peu d'Effy pour lui caresser le dos, avec douceur. Y'a personne ici. Il peut s'le permettre, non ? Tout est fermé. Ils peuvent s'accorder quelques douceurs sentimentales, non ? Malo, il espère juste que l'autre abruti s'pointra pas. Ce serait trop la loose. Et il supporterait certainement pas d'voir l'meilleur ami d'Effy. C'est son ennemi. L'épine dans son pied, il le sait. Il a bien vu comment cet abruti r'gardait Effy, quand il les a croisé, par hasard, y'a pas long. Il supporte pas ça. Il lui casserait bien la gueule pour lui faire comprendre, mais Effy lui pardonnerait sûrement pas un tel affront. Alors, il reste calme, mais sur ses gardes, tout d'même. « J'sais pas trop … Un truc pas trop compliqué, j'voulais pas vraiment te faire travailler ce soir, tu sais. Alors, pourquoi les beignets et légumes frits ? » Il propose, pointant du doigt le nom de l'assiette, dans un sourire, avant de se mordiller la lèvre inférieure, lorsqu'il remarque qu'Effy a enfilé sa tenue de travail. « T'es canon, Effy. » Qu'il balance, en détaillant le beau rouquin du regard. Il aurait presque envie d'lui. Enfin. Il lui donne clairement envie, mais Malo, il sait s'contenir. Malgré son regard qui en dit long sur ses intentions.

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C’était le métier qui voulait ça. Effy, il devait aller vite, faire le maximum de chose dans le plus petit laps de temps possible. Et la plupart du temps, il savait ce qu’il faisait. Il savait qu’il coupait des légumes même s’il arrivait que son couteau glisse et que sa main remplace une carotte. Le rouquin, il le trouve mignon son amoureux, quand il prend soin de lui, quand il vérifie qu’il a rien, quand il le regarde l’air paniqué alors qu’il manipule son couteau. Les risques du métier, je m’en sors toujours, t’en fais pas. Il hausse les épaules, garde son petit sourire en coin. Le métro, c’est un peu l'épreuve du feu quand ils sortent à deux. Effy, il veut pas croiser son regard, il veut pas être proche de lui, il veut pas espérer un geste qui ne viendra pas. Il est jaloux, de ces couples qui eux, peuvent se tenir, peuvent se comporter comme lui aimerait le faire. Ça le gave que tout ça se passe dans leur appartement. Parce que clairement, le monde ne se limitait pas à leur appartement. Non, Effy, il voulait le dire à ses amis, il voulait qu’on soit heureux pour eux.

C’est notre journée de fermeture, je me suis dit que ça pouvait être une bonne idée. Il sourit, fier de lui. La main qu’il passe dans son dos le rassure un peu. Il se détend d’un coup. Ça va mieux. Content que ça te plaise. C’était une certitude, qu’ils seraient seuls. Parce qu’Effy avait laissé les clefs dans la serrure, alors personne ne pouvait entrer. Il lui tend la carte, attend son choix tout en se changeant. Il lève les yeux au ciel. C’est pas vraiment du travail, il veut juste lui faire plaisir en lui faisant découvrir le lieu où il travaille. Ça changeait du fast food du coin de la rue. Je travaille pas, j’ai juste à allumer la friteuse, et puis si je te fais plaisir, c’est pas du travail. Il répond en riant avant de récupérer la carte. Il voit aussi, cette lueur dans ses yeux, sa façon de se mordre la lèvre. Il a le cœur qui fait des bonds Effy. Le rouquin, il a décidé d’en jouer. Il lève un sourcil, désigne sa tenue avant d’hocher la tête. J’vais commencer à me balader comme ça à l’appart, vu l’effet que ça te fait. Il le taquine envie de venir lui voler un baiser. Rien de langoureux, juste poser ses lèvres sur les siennes avant de s’attaquer à cette histoire de légumes frits. Une idée de Munroe qui avait fonctionné, comme quoi, toutes ses idées n’étaient pas forcément mauvaises. Et tandis qu’il cuisine, il s’amuse à faire des mouvements de bassin, de droite à gauche. C’est son petit démon qui le pousse à se trémousser sous le nez de son petit ami. Ça faisait longtemps qu’ils ne s’étaient pas retrouvés comme ça.

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Le métro, c'est vraiment pas l'truc préféré du beau châtain. Il a du mal, avec ce genre d'espaces confinés, où, en cas d'attaques ou de feu, il y a peu d’échappatoires. Malo, il a tendance à penser toujours au pire. Il n'sait pas vraiment pourquoi. C'est comme ça d'puis qu'il est tout p'tit. A s'prendre le choux, intérieurement, sans pour autant laisser transparaître quoi que ce soit sur son beau visage. Et puis, Malo, il a peur du r'gard des autres. Il n'peut pas s'permettre de toucher Effy, ici. Pas pour l'instant. Il a pas les couilles, Malo. C'qu'un lâche. Un idiot. Mais pas un connard, loin d'là. Parce qu'il serait prêt à beaucoup d'choses pour Effy. Mais pour oser affronter l'regard de ses proches, il lui faudrait simplement un bon coup d'pieds au cul. C'tout. Il a toujours été ainsi. Pour les grandes décisions. Comme pour le lycée. C'le redoublement qui lui a fait quitter l'école. Il voulait pas s'taper une nouvelle année dans un lieu aussi ennuyant. Et puis, il avait envie d'bosser, d'se faire du blé, l'gamin. « Et c'est vraiment une superbe idée … J'étais encore jamais v'nu ici … Je suis désolé, tu sais. Je tâcherai de venir de temps en temps, même pour te faire un coucou ... » Il annonce, avec douceur, sans que cela veuille dire qu'il l'embrassera devant tout le monde, ici. Non. Mais un p'tit sourire, un signe de mains, tout en prenant un p'tit café sur la terrasse. Un moyen aussi, pour Malo, d'vérifier qu'l'autre bougre le touche pas trop, le colle pas trop. Munroe. S'il pouvait l'dégager d'la vie d'Effy, ce serait vraiment bien.

« Je sais, Effy. J't'aiderai quand même à faire la vaisselle. Y'a pas qu'toi qui dois tout faire. » Il lance, lui souriant doucement, avant de détailler le rouquin du regard. Effy, il lui a toujours fait beaucoup d'effets. Certainement bien plus que tous les hommes sur lesquels il a fantasmé. P't'être parce qu'il est à lui, aussi. C'est étrange. Mais Malo, il r'garde personne d'autre, d'puis qu'ils sont ensembles. Il s'le permettrait pas. Il aimerait pas qu'Effy le fasse, alors il le fait pas. Ne fais pas aux autres, ce que tu ne veux pas que l'on te fasse. Hm. Sages pensées, il faut l'avouer. « Putain. Si tu fais ça, tu risques d'avoir du mal à marcher pendant quelques jours. » Malo il plisse les yeux, frémissant au baiser volé. Il aurait voulu plus. Beaucoup plus, mais Effy part aux fourneaux avec rapidité. Mais Effy, il s'agite, il se trémousse. Et Malo, ça lui fait un effet de dingue. Il s'humecte les lèvres, se les mordille. Détourne parfois le regard pour ne pas perdre le contrôle. C'pas l'moment. Pas ici, quand même. Pourtant, Malo, il suit l'envie d'son corps. Il finit par se lever de table, rejoignant la cuisine, dont la porte est restée grande ouverte pour venir se coller au dos du beau garçon. « Tu l'fais exprès, hn ? » Qu'il murmure à son oreille, taquin, avant de glisser ses lèvres dans le cou du beau rouquin. « Concentre-toi sur la cuisine, va pas t'brûler. » Qu'il continue, se pressant un peu plus contre lui en lui caressant le torse, regardant par dessus l'épaule d'Effy, pour le regarder cuisiner, curieux tout de même,de le voir à la tâche.

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Il hausse les épaules. Désolé de ne pas être venu ? Désolé de faire de sa vie un secret ? Pas de problème, il a l’habitude. Néanmoins, la dernière réplique passe mal aux oreilles d’Effy. Honnêtement, il veut pas de son coucou si c’est pour le présenté comme un ami, comme un colocataire. Il passe une main sur son visage. Une visite de mon coloc, j’ai hâte. Il lâche avec un rire nerveux, avec un soupçon d’ironie dans la voix. Pas d’sa faute, il aime pas cette situation. Alors ouais, peut être qu’au début, c’était drôle deux minutes, de se cacher, de faire comme s’ils n’y avaient rien entre eux. Mais Effy aimait Malo. C’était pas un béguin d’adolescent et il pouvait pas juste faire comme si de rien n’était jusqu’à la fin des temps. Il a bien trouvé le courage d’abandonner sa famille derrière lui pour faire ce qu’il aimait, il a eu le courage de suivre Munroe dans son entreprise, alors pourquoi son petit ami ne pourrait pas avoir le courage de le suivre lui ?

Il se met alors aux fourneaux, répéte ces gestes qu’il a l’habitude de faire tous les jours depuis un bail, maintenant. On a un lave vaisselle. Il rit alors en montrant le fameux lave vaisselle du doigt. Bah, la brigade déjeuner ici le midi et parfois après le service du soir, c’était plus pratique que de laisser les plongeurs se noyer dans la vaiselle. Il lance un regard vers lui, quand il le menace. Des menaces qui lui laissent un frisson dans le dos. Que des promesses. Il renchérit en continuant son jeu. Il sait comment l’enflammer, lui faire perdre le peu de contrôle qu’il peut avoir. Et tandis que son corps se balance, ses mains restent concentré sur sa tâche, les yeux suivant les mouvements des aliments. Un grand sourire se plaque sur son visage quand il sent le poids de son corps contre le sien. Effy, il aime bien quand il se met comme ça, quand il cuisine. Il sait pas pourquoi, mais dans un certain sens, ça lui fait du bien. Il hoche la tête quand il murmure à son oreille, s’immobilise pendant quelques secondes quand il pose ses lèvres dans son cou. Difficile de son concentré quand votre petit ami vous cajole de la sorte. Il sent ses mains remonter sur son ventre, sur son torse. Il est à doigt de tout abandonner pour l'embrasser comme il en rêve depuis que son regard à croise le sien en rentrant. Il imagine même pas combien il est désirable avec sa chemise entrouverte et ses cheveux longs. Si tu continues comme ça, on va pas manger tout de suite. C'est à son tour de rire en continuant pourtant de cuisiner. Il pose un baiser sur sa joue au passage avant de s'éloigner de lui pour même ses fameux légumes à frire.

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Malo, il perd soudainement son sourire. Il a l'coeur qui se serre et l'ventre qui se tord en même temps, alors que son visage se décompose. Effy vient de toucher une corde sensible. Si le châtain pensait pouvoir avoir un peu d'courage, le rouquin vient simplement de refermer une porte qui semblait s'entrouvrir. Un encouragement aurait été préférable, mais Effy a préféré jouer la corde de l'ironie. Et Malo contracte la mâchoire en détournant le regard, sans prendre la peine de répondre. Ils ne sont pas là, ce soir, pour se disputer. Bien au contraire. Les deux garçons sont censés passer une bonne soirée et Malo tente de faire en sorte que tout aille pour le mieux. Alors, il évite soigneusement de renchérir sur le sujet de son coming-out, essayant de détendre l'atmosphère en indiquant qu'il l'aidera à faire la vaisselle. Bien-sûr, qu'il l'aidera. Effy ne va pas non plus tout se taper, après tout ! Le Gaudreault n'a pas été éduqué ainsi, même s'il est parfois bien plus désagréable que son frère jumeau ; Félix. « D'accord, alors pas d'vaisselle ce soir. » Il sourit tendrement, se détendant un peu. Tant que Malo ne remet pas le sujet sur la table, cela lui va. Pour ce soir, en tout cas. Il sait que tôt ou tard, il n'aura plus le choix, après tout.

« Promesse que j'pourrais tenir. J'te jure que tu pourrais plus marcher. Vraiment. » Qu'il continue, un sourire en coin étirant ses jolies lèvres rosés, alors qu'il se colle au beau rouquin, en faisant glisser ses doigts contre son torse fin avec une certaine tendresse. Effy, il est à lui. Et à personne d'autre. Il voudrait pas qu'on le lui pique, ni même qu'il se mette à en aimer un autre. Ce serait trop douloureux. Il aurait certainement bien du mal à s'en remettre. P't'être même qu'il s'en remettrait jamais. Et ça lui fout l'cafard, rien qu'd'y penser. Faut pas qu'Effy parte. Il a b'soin de lui. Autant qu'il l'aime. « Pardon, pardon. J'calme mes ardeurs … J'y peux rien si t'es carrément sexy comme ça … On s'rattrapera une fois à la maison. Dans le lit. Ou la douche. Ou les deux. » Il sous-entend, mordillant la joue du jeune homme avant que celui-ci ne s'éloigne pour faire frire les légumes. Bien. Malo se rassoit sagement à la table, tout en ne quittant pas du regard le beau rouquin, qui semble se concentrer sur la cuisson de leur futur repas. Et quand enfin, il semble avoir terminé, Malo se redresse. « Alleeeeez ! J'commence à avoir vraiment faim, moi. L'service laisse à désirer ! » Il sourit en coin, taquin, lançant un clin d'oeil au jeune homme, tout en gloussant. « Ca sent divinement bon, tu sais. Pas autant qu'toi, mais, presque. » Il essaie d'lui lancer tous les compliments qui lui viennent à l'esprit. Ce soir, c'est leur soirée. Rien qu'à tous les deux. En amoureux.

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Il sait que c'est un sujet sensible. Ça les touche tous les deux, à des degrés différents, bien entendu, mais Effy il supporte mal de rester dans l'ombre. Malo doit s'en douter, qu'un jour, ils finiront par vraiment en parler et ça se fera pas dans la joie. Il a pas l'intention de rester comme ça éternellement. Le rouquin sent bien que la remarque n'est pas passé mais il avait pas pu la retenir. Ça le démangeait, il y avait des choses sur lesquelles ça ne passait plus. Tout ne pouvait pas se balayer avec de belles paroles. Ça fonctionnant plus. Il y a un temps où ça aurait marche, ou ça avait marche. Mais il avait changé Effy, il était plus le même qu'il y a trois mois, quand il avait accepté d'être son coloc. Il ajoute rien, le laisse encaisser. Il sait bien que se disputer était pas le but principal de la soirée mais il avait le cœur lourd. Et il sait qu'il ne pourrait pas supporter ça longtemps. Il voit qu'il se détend un peu quand il parle du lave vaisselle. Tant mieux. Il éclate de rire quand il dit qu'il pourrait tenir sa promesse. Il se mord la lèvre inférieur, lui accorde un regard sulfureux. Je demande à voir. Il répond, pas gêné pour deux sous. Aucune gêne entre eux, à quoi cela servirait de toute façon ?

Il a du mal à se concentrer sur ses gestes lorsqu'il se colle à lui. Ça lui manquait parfois, quand il était seul à la maison le midi, parce que Malo bossait. Il hausse un sourcil intéressé lorsqu'il lui dit qu'il est sexy, rit quand il parle de lit et de douche. C'est un truc sur lequel on peut se mettre d'accord . il répond, joueur. Effy le laisse se rassoir à table tandis qu'il se concentre sur la cuisson. En réalité, c'était plus compliqué que ça en avait l'air, alors il essaye de pas se laisser déconcentré par le regard de Malo qui traîne sur lui. Il a l'impression que ça le brûle, que ça laisse une traînée sur sa peau. Il dresse les assiettes, adresse un doigt d'honneur à son amoureux avant de les amener à table. OK, j'pense qu'on peut partir sur la douche et sur le lit à ce tarif la. Il rit en plaçant l'assiette devant lui, les joues un peu rouge à cause du compliment. Il a toujours été sensible aux mots, surtout à ceux de Malo. Bon'app et sois sincère, j'voudrais pas que ça reste à la carte parce que tu m'aimes trop pour me mentir. Il plaisante en posant les couverts devant eux. Il attend toujours un signe d'appréciation de son invite avant de commencer à manger. Un genre de superstition qu'il avait depuis qu'il cuisinait.

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effy & malo

Malo, il essaie d'calmer ses ardeurs. Faut dire que voir Effy dans son habit de travail ne le rend pas vraiment indifférent, bien au contraire et il sait qu'c'est pas le moment. Enfin. C'est toujours le bon moment. Pour une partie d'jambes en l'air avec son petit ami, mais le rouquin, il a pas trop l'air d'accord, là tout de suite. Trop concentré sur sa cuisine. Malo, il voudrait pas qu'il s'blesse. Alors, il laisse tomber ; restant tout de même un peu sur sa faim. Ils s'rattraperont ce soir, quand ils seront à la maison, c'est certain. « Ah ouais, tu crois ? Alors on est d'accord. » Sourire en coin étirant ses lèvres, Malo lance un clin d'oeil au beau garçon partageant ses jours et ses nuits depuis presque huit mois maintenant. Il en est littéralement tombé amoureux. A tel point qu'il ne pourrait décemment plus se passer d'lui. C'est con. C'est niais. Ca craint. Parce que Malo, il sait qu'l'amour ça peut faire des ravages. Et qu'ça laisse des gens qui croient plus en rien, parfois. Mais Malo, il espère. Il s'dit qu'leur histoire est p't'être faite pour durer. Et qu'il finira par l'avouer à tout le monde sans qu'il y aie de problèmes. « T'es tout rouge, Effy. J'adore quand tu rougis à cause de moi. T'es encore plus mignon comme ça. » Malo, il en r'met une couche. Parce qu'il aime voir Effy dans cet état-là à cause de lui. C'est adorable. Cela lui donne envie d'lui dire tout ce qu'il pense de lui. Mais ça s'rait trop niais et Malo, il essaie d'pas trop l'être, en temps normal.

« J'serai sincère, promis. L'odeur m'donne déjà l'eau à la bouche, alors ... » Avoue-t-il, tout en se saisissant d'une fourchette, sourcils froncés. Il hume encore l'air, avec douceur, avec envie. Le plat sent tout de même divinement bon. Alors, il pique quelques légumes des pointes de son instrument argenté parfaitement nettoyé, enfournant rapidement la fourchette entre ses lèvres rosées. Il mastique doucement, Malo. Il a toujours aimé prendre son temps quand il mange. Cela permet une bonne digestion, paraît-il. Il se redresse ensuite, détaillant le visage d'Effy de son regard de braise, avant de sourire. « C'est vraiment bon, tu sais. Tu pourrais m'faire ça tous les soirs que j'en mangerai sans m'lasser. » Qu'il avoue, hochant doucement de la tête alors qu'il s'attaque aux quelques morceaux de viande épicée, mangeant tranquillement. « L'restaurant marche toujours aussi bien, alors ? C'est cool, je trouve. C'pas loin de l'appart' en plus. » L'seul problème, c'est que le dirigeant, c'est Munroe. Et qu'Malo, il voudrait bien l'voir disparaître. Du jour au lendemain. Sans nouvelles pour Effy. C'est en quelque sorte, souhaiter un peu d'malheur à son p'tit ami, mais Malo, il aurait plus peur qu'il l'abandonne pour cet imbécile au visage d'abruti. « On pourrait p't'être aller au cinéma après le dîner, t'en penses quoi ? On s'ra dans les temps je pense. » Qu'il propose, souriant à son petit ami, tout en penchant la tête sur le côté, alors que ses deux pieds se glissent autour des jambes du garçon pour l'emprisonner avec une certaine douceur.

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malo & effy

Effy rougit facilement. Ça a jamais été un gros dur, il a des faiblesses qu’il assume totalement. Il a peur que ce tout pourquoi il s’est battu s’effondre du jour au lendemain, il a peur que Malo ne s’assume jamais, il a peur du vide aussi. Et il sait pertinnement que lorsque son petit ami le taquine comme ça, ses joues reprennent une teinte cramoisie. C’est pas de sa faute, son corps réagit beaucoup trop vite pour qu’il le contrôle. Il est pas de ces personnes insensibles, qui rit lorsqu’elles se brûlent. Lui, il rit pour rien, il pleure parfois pour rien. Un peu trop sensible, c’est que lui répétait son père au masque de glace. Sûrement la meilleure décision de sa vie, de quitter cette famille. Depuis, il en avait trouvé une autre. Il avait son oncle, Malo et Munroe. Il s’assoit, hoche la tête quand il lui dit qu’il sera sincère. Il en doute pas. Il le regarde attentivement, choisir son morceau, le sentir. Tout un cérémonial quand il mange. Ça lui arrache un sourire. Et quand enfin, il enfourne le légume dans sa bouche, Effy se permet de manger. Heureux que ça te plaise. Il souffle alors, avec un doux sourire. L’avis de proche a toujours plus compté que ceux d’inconnus. Toujours aussi bien ! On envisage même de rajouter le restaurant à une de ces applis de livraisons à domicile, ça permettrait de nous faire connaître un peu plus. C’était aussi une charge de travail supplémentaire, de s’occuper à la fois de la salle et des livraisons, si ça prenait de l’importance. Mais il semblait qu’ils étaient prêts. Et puis, les avantages dépassaient les inconvénients, alors peut être bien qu’ils allaient le faire. C’était une des raisons parmi lesquelles il était parti tôt ce matin. Pour discuter encore et encore des envies qu’ils avaient pour le restaurant avec son meilleur ami. Grave, ça fait une éternité que je suis pas allé au cinéma. Parce que la plupart du temps, il bossait en soirée, pour assurer le service du soir. Il n’y avait que pendant son jour de pause qu’il pouvait se permettre d’aller au ciné. Une idée de film joli cœur ? Il demanda en reposant ses couverts dans son assiette et de poser sa tête sur la paume de sa main. Et puis quand il remarqua que leurs assiettes étaient vides, il se leva pour débarasser. J’pense que le dessert va te plaire. Il dit alors en farfouillant dans le frigo. Il en sortit deux tartelettes, des restes de la soirée d’hier, préparait par leur patissière. Il prit des cuillère qu’il posa en équilibre sur les deux assiettes avant de revenir avec son butin.

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effy & malo

La nourriture, c'est sacré pour Malo. C'est un vrai gourmand. Enfin, il pouvait s'enfiler un gâteau au chocolat à lui tout seul et le vomir le lendemain, simplement parce que cela lui faisait plaisir. Il n'a jamais été très compliqué ; il mange de tout. Mais quand il s'agit de la cuisine d'Effy, Malo, il en reste souvent bouche bée. Cela ne fait certainement pas très masculin et pourtant, le beau rouquin cuisine vraiment comme un chef. Et désormais, le châtain a bien du mal à se passer de sa cuisine. Faut dire que lorsqu'Effy ne cuisine pas, Malo, il a l'impression qu'c'est fade. C'est idiot, mais il s'est peut-être un peu trop habitué à la présence de son petit ami. « Ah oui ? Tu penses que tu arriveras à tout gérer ? J'veux dire, ça va te rajouter du boulot, non ? Tu travailleras pas plus, hein ? » Qu'il demande, en faisant la moue. Il est parfois difficile pour les deux jeunes hommes de se voir très longtemps durant quelques jours. Parce qu'Effy travaille parfois tard le soir, alors que Malo, lui, s'occupe la journée, au garage où il est mécanicien. Mais ils trouvent toujours du temps pour eux, c'est vrai. Pas assez selon Malo, bien qu'il ne soit pas vraiment en position de force, pour faire ce genre de caprices. Ils se verraient certainement bien plus si Malo avait les couilles d'assumer son homosexualité devant autrui.

« Moi non plus, tu sais. Félix est pas trop dispo ces derniers temps et tu travailles le soir, alors … Ca nous fera du bien à tous les deux ! » Il sourit, innocemment, terminant finalement son assiette avant de s'essuyer rapidement les lèvres. Sait-on jamais. Il peut parfois manger tel un enfant de six mois, quand il s'y met. Joli cœur. Le surnom le fait rougir jusqu'aux oreilles. Il est pas trop habitué, le Gaudreault, à c'genre de surnom un peu trop mignons à son goût. Et pourtant, quand il s'agit d'Effy, Malo, il laisse tout faire. Même lui donner des surnoms de ce genre alors qu'il ne l'avait jamais permis à qui que ce soit. Mis à part son jumeau, peut-être. « Mmh … L'dernier Marvel est toujours en liste, ça te tenterait ? » Qu'il demande, tout sourire. Un bon film d'action. Pas un truc où il pourrait prendre le risque d'se mettre à chialer à cause d'une histoire affreuse racontée dans un film indépendant. Non merci. Pas ce soir. Il se redresse alors, quand Effy débarrasse, et hausse un sourcil à l'entente d'un dessert qu'il va certainement aimer. Une tartelette au citron, ses préférées ! Il écarquille légèrement les yeux. « Haaaan ! Tu me connais beaucoup trop bien. J'devrais me méfier ? » Il plisse les yeux, attrapant rapidement son assiette, tout sourire. Il s'attaque ensuite sans attendre à son dessert, se trémoussant légèrement tout en affichant un air béat. « Elles sont vraiment trop bonnes … Tu pourrais m'en ramener si vous avez des restes parfois ! » Se plaint-il, en faisant les yeux doux au rouquin, alors qu'il recommence à caresser les pieds du garçon, des siens.

» this is me, the asshole.
» he who is his own lawyer has a fool for a client (lucian)
» i wish we could be honest. (effy)
» A piece of us. [EFFY]
» effy sawyer