I'm a fool, not an asshole. [EFFY]

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Il a encore fait une bourde, Malo. Sûrement qu'il réagit trop rapidement aux paroles de son petit ami. Sûrement qu'il s'prend trop facilement la tête aussi. Il a jamais eu trop l'habitude des relations sérieuses. Avec Effy, c'est une première et il a toujours peur d'se planter. Comme ce soir. Alors qu'ils avaient passé une bonne soirée, désormais, tout ce dont ils se souviendront, c'est la chute brutale de cette dernière. Leur dispute. L'ultimatum donné par Effy. Il entrouvre les lèvres pour couper la parole au beau rouquin, mais se ravise rapidement. Malo il comprend, qu'il a merdé. Encore une fois. Quel con. Pourquoi fait-il sans cesse ce genre de choses avec lui ? Il pourrait pourtant être le petit ami parfait. Il en a vraiment envie. D'rendre Effy heureux. D'lui prouver qu'il peut l'aimer, sans avoir peur qu'il le blesse ou qu'il le fasse pleurer. Il a raison Effy, au final. On peut pas prédire c'qu'il se passera dans dix ans. L'mois prochain non plus au final. Et bon sang, c'que ça fait flipper. Il est normal, oui. C'est Malo qu'est stupide. Qui s'prend la tête pour rien. Qui braille sans aucune raison véritable. Qui s'fait des films. Qui prend la mouche. Qui prend tout de la mauvaise manière. Il est maladroit, Malo, et pourtant, il aime Effy. Il fait d'son mieux, tout le temps. Mais ça lui arrive, d'jouer les idiots, comme ce soir. Alors, Malo se tait. Il écoute simplement son petit ami lui dire qu'il aller se coucher. Le Gaudreault papillonne des yeux, alors qu'il regarde son amoureux se lever. Effy, il va dans la salle de bain, quelques temps, avant d'filer dans la seconde chambre. Celle pour les invités, si jamais y'a un jour l'occasion d'inviter quelqu'un à dormir. Malo se crispe. Pas cette chambre-là. Non.

Le beau châtain déglutit, passant une main nerveuse dans ses longs cheveux, avant de soupirer longuement. Ok. Il a merdé en beauté. Va falloir qu'il se rattrape. Il a mal réagit, il le sait. Effy, il a simplement réagit de manière toute à fait normal, au final. Malo, il aurait encore plus hurler, s'il avait été à sa place. Il le comprend. Sûrement trop tard. Peu importe. Il s'lève rapidement pour aller préparer deux thés, sortant la boîte de chocolats divers, pour poser le tout sur un plateau. Hors de question qu'il aille dormir alors qu'Effy lui fait la tronche. C'pas possible. Il est habitué à sa présence dans leur lit. Et puis, ça ne sert à rien de fuir. Il a l'impression que s'il va pas s'excuser et lui dire qu'il a eu tort, Effy, il lui f'ra la tête un moment. Et ça, il peut pas l'permettre, le Gaudreault. Alors, il s'approche timidement de la porte de la seconde chambre, frappant doucement avant d'entrer. Effy, il est debout. Comme s'il allait sortir d'la pièce. Est-ce qu'il allait le rejoindre ? Ce n'est pas si grave. C'est à Malo d'faire le premier pas. C'lui l'idiot, ce soir. « Eh ... » Il murmure simplement, venant poser rapidement le plateau sur la table de chevet, avant de s'approcher d'Effy, prenant son visage entre ses mains avec douceur. « Écoute … J'suis désolé … J'aurais pas dû réagir comme ça. T'as tous les droits de t'énerver, okay ? J'ai mal compris ta phrase. J'suis un peu con parfois. Et j'm'énerve trop vite. J'essaie d'faire des efforts. Avec toi c'est différent. Je suis désolé, Effy. J'ai vraiment été con ce soir. Tu m'pardonnes pour cette fois ? J'ai fait du thé. Et promis, j'suis gentil. Je suis vraiment, vraiment, vraiment désolé. T'sais bien que … des fois, j'me laisse juste aller à ma colère, sans raison … et faut pas qu'ça tombe sur toi quand ça arrive, j'le sais. J't'aime. Désolé d'avoir pris la mouche. » Il tente, désormais bien plus calme que d'accoutumé. Malo, il essaie d'faire un effort. Parce qu'Effy, il a certainement b'soin de lui. Qu'il s'occupe un peu de sa personne. Alors, il lui embrasse le front, le prend dans ses bras et le serre contre son torse tout en le berçant un peu. « Un bon dodo, pour oublier que j'suis un peu con sur les bords, ça nous fera pas d'mal. J'te promets qu'j'ai pas mis de drogues dans ton thé pour t'amadouer. J'devrais songer à cette idée, tiens. Te droguer. » Il sourit en coin, essayant d'être un peu drôle, pour détendre l'atmosphère.

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Il arrive pas à dormir. Il est sur le dos, les yeux ouverts. Il sait qu’il arrive pas à dormir parce qu’il pense trop, tout ça parce qu’il s’est pris la tête avec Malo. Il aurait aimé faire parti de ses personnes insensibles, qui oublient tout d’un coup, qui passe à autre chose. Sauf qu’il n’était pas comme ça. Ca tournait encore dans sa tête, il se demandait à quel moment la soirée qui avait bien commencé avait pu déraper comme ça. Et puis, il arrivait pas dormir parce qu’il n’y avait personne à côté de lui. Effy avait pris l’habitude de se lover contre son amoureux, de l’avoir contre lui. Ou du moins, de sentir qu’il était là. Il soupira, enleva le coussin de dessous sa tête et l’envoya sur le mur opposé. Ça ne changea rien. Lancer un coussin sur un mur n’était apparemment pas la recette miracle pour trouver le sommeil. Alors il se leva, fit les cent pas. Il devait trouver un truc pour s’occuper jusqu’au lendemain, trouver un truc pour se changer les idées avant qu’il ne se retrouve dans sa cuisine. C’était bête qu’il puisse pas en parler à Munroe. Peut être qu’il l’aurait conseillé sur la situation. Il avait envie de le rejoindre, mais il savait qu’il ne fallait pas. Après tout, c’était pas de sa faute. Il avait fait que s’exprimer. C’était l’chatain qui avait tout compris de travers, sa paranoïa qui avait tiré des conclusions hatives des paroles qu’il avait balancé. Alors Effy, il allait sortir de la chambre et juste se poser sur le canapé. Un poil frileux, il enfila ses vêtements. Il entama un pas quand on toqua à la porte.

Malo entre, Effy reste de son côté. Il le sent venir de loin, avec son plateau, ses chocolats et son air désolé. Mais le rouquin amorce même pas un pas vers lui, il le laisse faire. Il est censé bouder, alors il va bouder et jusqu’au bout. Le plateau est laisse sur la table de chevet tandis qu’il vient vers lui. Il le regarde moins durement qu’il ne l’aurait voulu, il est quand même touché par l’attention. Il a connu des disputes où ils ne se sont pas parlés pendant plusieurs jour, parce que trop têtu et fier pour avouer la faute. Ses mains se posent sur ses joues et le cuisinier, il sait qu’il a déjà posé les armes. Son regard croise le sien. Il se sent aussi mal que lui, finalement. Il le laisse parler. Il évite de dire que ouais, il s’est comporté comme un con, qu’il s’est énervé trop vite. Malo semble déjà le savoir. Effy soupire, que peut il répondre à ça ? Il a pas envie de relancer le debat, il veut juste dormir, profiter de lui. Il finit par hocher la tête. Ça va, t’es pardonné. Il souffle à mi voix avant de se laisser aller contre lui quand il vient le serrer dans ses bras, il se laisse bercer, se surprend à fermer les yeux alors que son visage disparait dans son cou et que ses bras passe dans le bas de son dos. Effy, il cherche pas quelqu’un de parfait. Il veut juste qu’il soit là, qu’il assume d’être avec lui, et qu’il se comporte comme Malo le gentil, comme Malo l’amoureux et pas comme Malo j’ai envie de péter une durite aujourd’hui. Essayes un peu, pour voir. Il le nargue alors en réponse de la drogue. Effy se décolle de lui, prend le plateau dans une main pour retourner dans leur chambre. Il aime pas la déco de l’autre, une histoire de mauvaises ondes. Il pose le plateau sur le lit, prend la tasse de thé avant de lui faire un signe. Tu vas quand même pas te faire prier ? Il râle alors avant de désigner la place à côté de lui. Il finit par se caler contre son petit ami, buvant sa tasse à petites gorgées. Ça va, tu fais bien le thé papy. Il blagua alors avant de poser la tasse sur le plateau.

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Malo, il sait qu'ils ont déjà eu des disputes un peu plus dures, où ils se sont évités durant un jour ou deux, mais cette fois, le châtain a pleinement conscience que tout est de sa faute. Il sait ô combien il peut être un vrai con parfois. Un imbécile de première, qui pourtant, tente de faire un maximum d'efforts pour ne jamais faire pleurer Effy. Il voudrait pas qu'il s'mette à chialer à cause de lui. Non. Il est censé l'faire sourire, l'faire rire, le rendre heureux. C'est tout ce dont il désire, pour le beau Sawyer. Malgré tout. Alors, il entre doucement dans la chambre, posant rapidement le plateau sur la table de chevet d'une couleur claire, pour ensuite s'approcher du joli rouquin. Malo, il prend son courage à deux mains, quand il s'met à parler. Il sait bien qu'il a pas trop l'choix. Il se doit de s'excuser. Et c'est tout à fait normal. Il s'est énervé pour rien. Vraiment pour rien. Quel abruti. « Oh ... » Lâche-t-il, quand enfin, Effy lui annonce qu'il est pardonné. Effy, il a du mal à lui faire la tête très longtemps. Pourtant, Malo ne cherche pas à le manipuler, bien au contraire. Il aurait compris, s'il lui avait dit de dégager. Il aurait pas chercher plus loin. Mais il a voulu faire un pas vers lui. Et cela semble avoir suffit, pour son plus grand plaisir. Alors, Malo s'permet de sourire, un p'tit peu. Il serre le beau rouquin contre lui, le berce un peu, tandis que ce dernier vient se coller un peu plus à lui. Okay. Cela lui fait un bien fou ; il ne peut pas vraiment dire le contraire.

Il tente d'être un peu drôle, le Gaudreault, de détendre l'atmosphère et cela semble marcher quelque peu. Alors, le châtain glousse, secouant doucement de la tête. Très bien. Il lui tire aussitôt la langue, avant de le regarder prendre le plateau. « J'ai pas b'soin de ça avec toi, de toute manière. » Il sourit en coin, restant tout de même immobile. Il part ? Ah oui ! L'autre chambre. Malo glousse et secoue de la tête rapidement. « J'arriiiive ! » Il referme la porte derrière lui, avant de se mettre rapidement en boxer. Malo, il s'fait pas prier, voyons. Cela va de soit. Il se glisse donc rapidement sous la couette, se collant au beau garçon partageant son lit depuis quelques mois maintenant. « Comme si j'allais rester debout comme un idiot alors que t'es là. » Il sourit, lui embrasse l'épaule, puis attrape une tasse à son tour, soupirant d'aise. La soirée va bien se terminer. Il va faire attention, Malo. C'est juré, craché. « Eeeh ! J'te signale que t'es plus vieux que moi, même si t'as toujours une tronche d'ado. » Lance Malo, lui tirant la langue, avant de boire son thé d'une traite. Ce genre de boissons l'aide à dormir un peu plus paisiblement. Il repose ensuite gentiment la tasse, pour poser sa tête contre le torse du beau rouquin. Finalement, il n'a pas très envie de manger quelques chocolats. Le thé a suffit à lui remplir le ventre. « Tu sens bon. Et t'es monstrueusement beau. » Lâche le châtain, avant de se redresser pour embrasser avec amour le cuisiner. « J't'aime Effy. Et on f'rait mieux de dormir si tu veux pas être claqué pour le boulot demain. Moi j'peux faire grasse mat … mais pas toi. » Dit-il, en faisant la moue, alors qu'il se colle un peu plus à Effy, pour mieux dormir. C'est sa peluche vivante, après tout.

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Effy préfère lui pardonner, il préfère faire une croix sur leur dispute que le chasser de la chambre à coup de pantoufle. Il préfère le serrer dans ses bras que de dormir seul, il a pas envie, c’est pas ce soir qu’aura lieu sa révolution. Il a pas la force d’une autre dispute, pas la force de se justifier encore. Alors il lui pardonne, il passe l’éponge sur les malentendus et l’incompréhension. Il entend la porte de l’autre chambre se fermer tandis qu’il rentre dans la leur. Il se pose tranquillement dans le lit, la tasse dans la main. Il le voit enlever ses vêtements, venir se coller à lui. Il a un petit soupire de satisfaction, les choses rentre dans l’ordre. Il rit alors. C’est vrai qu’il a une bouille d’enfant, d’ado. Pourtant, il a bien vingt quatre ans. On lui fait souvent la réflexion, qu’il fait que son âge, on lui demande même encore sa carte d’identité lorsqu’il veut acheter de l’alcool ou juste rentrer dans un lieu qui serait interdit à des ados. Il préfère en rire, il se dit que lorsqu’il aura cinquante ans, en faire trente cinq sera plutôt un avantage. En attendant, c’est pas moi qui boit une tisane tous les soirs sous prétexte que ça fait mieux dormir. Il plaisante alors avant de lâcher un sourire lorsqu’il lui embrasse l’épaule. Malo pose sa tasse, Effy aussi. Il s’allonge, le laisse poser sa tête sur son torse tandis qu’il passe une main dans ses cheveux. Ça l’amuse parfois, de prendre Malo pour sa tête à coiffer, de voir son regard choqué lorsqu’il se rend compte que le rouquin lui a fait une tresse. Ah oui ? Il demanda alors en baissant les yeux sur lui, avec un léger sourire. Il profite du baiser. Il se sent bien. Juste bien. Il est apaisé, la colère s’est dissipée. T’es pas mal non plus. Il sourit alors qu’il libère ses lèvres. Il regarde son visage, le détaille. Il l’aime bon sang, qu’il l’aime. Il répond rien à ses recommandations, il se contente d’hocher doucement la tête, de poser le plateau par terre et d’éteindre la lumière. Il sent son corps contre le sien, il ferme les yeux, pose sa tête sur l’oreiller. Bonne nuit Malo. Il souffle alors, les yeux clos, sa main qui caresse celle posée sur son ventre. Ça ira mieux demain.

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Le calme après la tempête. Les doux sourires. Les baisers tendres. Malo préfère de loin cette atmosphère agréable. C'est plus doux. Plus sympathique ; et bon sang, c'qu'il se sent bien, avec Effy. Il pourrait plus s'passer de lui, de sa présente. Malo, il aurait jamais imaginé pouvoir être aussi sérieux avec quelqu'un. Mais faut croire que l'amour, ça peut changer des hommes. Et cette fois-ci, en l'occurrence, ça l'a changé, lui. « C'est ça, moque toi ! J'te jure que j'dors mieux grâce à ma p'tite tasse de thé ! » Qu'il braille, en faisant mine de parler comme un vieux grand-père sans dent. Rien de très sexy à dire vrai. Mais p't'être que ça leur arrivera, dans quelques années. P't'être qu'dans trente ans, ils riront de tous ces moments passés à s'prendre la tête pour des broutilles. Ce serait chouette, qu'ils puissent passez autant d'temps ensembles. Jusqu'à la fin. Comme dans les films d'amour – même si Malo, il est pas très fan des films romantiques, cucul la praline. Faut admettre qu'être amoureux, c'est clairement agréable. Alors, il s'colle à Effy. Il pose son visage contre le torse imberbe du garçon. Il hume son odeur. Effy, il sent bon. Il a la peau douce. Il est beau. Son rire est contagieux. Et sa voix. Bon sang. Ce qu'il aime l'entendre parler. « J'sais que je suis pas mal. J'suis carrément un Apollon. J'suis sûr que j'aurais pu avoir mon visage sur une statuette, au temps des grecs. » Qu'il balance, un peu taquin, un peu hautain. Mais Malo, il le pense pas vraiment. Tout ce qu'il lui importe, c'est qu'Effy l'trouve beau. Le reste, il s'en tamponne. Il s'en fout qu'on l'regarde bizarrement parce qu'il a les cheveux longs. Effy il aime bien, alors il reste comme ça. C'est parfait. « Bonne nuit. » Il murmure, fermant les yeux, alors qu'il pose une main autour du beau rouquin. Il le tient contre lui, bercé par la respiration calme d'Effy. Demain est un nouveau jour. Les tensions se seront pleinement apaisées et Malo pourra recommencer à faire l'idiot, c'est certain.

FIN.

» this is me, the asshole.
» he who is his own lawyer has a fool for a client (lucian)
» i wish we could be honest. (effy)
» A piece of us. [EFFY]
» effy sawyer