somebody save me (christian)

Tu es là, accrochée contre le comptoir de bois, avalant verre par dessus verre, sans vraiment te rendre compte des chances positives qu'il y avait pour qu'un homme n'abuse de toi. Ton mari a eu la brillante idée de faire en sorte qu'il rentrerait tard de son boulot, sans doute pour passer un moment en compagnie de son assistante ou d'une cliente. Tu réfléchis, pense à ce qu'il ferait avec cette blondinette à grosse poitrine, le genre de femme que tu es loin d'être. Soupire de ta bouche, la paume de ta main moite contre ton visage. Qu'est-ce qui t'arrives, toi la fille forte, aimante pour son mari. Ça ne te ressemble pas de boire pour oublier, tu adores faire le ménage, faire à manger pour ton homme qui se fiche pas mal de toi. Tu as mal, ton coeur risque d'exploser et de ne plus être présent dans ta poitrine. Pourquoi tu agis de la sorte ? Ta main contre ton téléphone, pianotant quelques mots, difficiles à déchiffrer surtout. De l'aide, c'est ce dont tu as besoin, que quelqu'un ne vienne te chercher avant que tu t'écroules, que tu oublies que tu bois pour te saouler. Christian, preux chevalier, vient de t'informer qu'il viendra te chercher d'ici quelques minutes, si la circulation le lui permettait. Sourire contre tes lèvres, te voilà en train de commander un nouveau verre au barman, le genre de mec qui n'en avait rien à faire de te voir ivre morte contre le comptoir. Emmerdeur. Prenant ton verre, tu picoles, attendant de voir ton Christian, le si beau Christian...

Christian se trouvait tranquillement chez lui lorsqu’il a reçu ce message. Un message d’Aphrodite. En soit, au début ce n’était pas inquiétant avoir son message. Ce fût seulement en lisant ledit message qu’il se rendit compte que quelque chose n’allait pas. Elle n’écrivait pas normalement et, quand elle lui avait demandé d’aller se bourrer avec alors.. il comprit qu’elle avait été dans un bar. Il poussait un soupir, ne pouvant pas laisser son amie toute seule ainsi. Bon, c’était risqué pour lui d’y aller puisqu’il savait qu’il risquait d’être découvert. Il décidait de sortir camouflé, enfilant un sweat à capuche et des lunettes. Il empruntait sa voiture avant de se rendre au bar où se trouvait la jeune femme. Il espérait bien pouvoir la retrouver sans difficulté et rapidement, histoire de sortir de là. Il espérait surtout qu’elle n’ait pas bougé car ce serait compliqué de la trouver sinon. Surtout dans cet état. Il se garait avant de sortir du véhicule et entrer dans le bar. Il la cherchait mais compliqué avec ses lunettes de soleil sur le nez. Finalement, il l’apercevait au bar et s’approchait d’elle. « Hey Aphrodite. » Il lui disait avant de venir déposer une main sur son épaule. Il ne voulait pas lui faire peur non plus. « Je suis là, venu te chercher. On peut partir. » Il lui disait avant d’attraper son verre, qu’elle allait boire pour le boire à sa place. Elle était déjà assez éméchée et il n’avait pas besoin qu’elle le soit davantage. Elle non plus et elle le remercierait le lendemain matin. Bon, encore faudrait-il qu’elle se souvienne de cela et ce n’était pas sûr que ce sera le cas.

Messages envoyés, la tête dans les nuages, la vue qui devenait de plus en plus floue, tu ne savais pas trop comment réagir face à tous ces démons, problèmes qui te rendaient la vie insupportable. Christian devait arriver d'une minute à l'autre, venir sans doute boire en ta compagnie, chanter comme de vieux matelot. La musique qui sonnait dans tes oreilles, bougeant ton corps au rythme de cette dernière, les yeux clos, petit sourire béat contre tes lèvres. Tu te retrouvais dans ton monde, personne ne se trouvait autour de toi, pas même le regard de ces hommes qui devaient très certainement te trouver étrange. Toi qui ne buvait jamais, c'était surtout ton mari qui se trouvait derrière une bouteille d'alcool, picolant au bras d'une jolie demoiselle. Soudain, un homme s'approche, connaissant ton prénom, te faisant sursauter quand sa main se glisse contre ton épaule. Quoi ? Question idiote, tu croises l'homme avec ses énormes lunettes de soleil fumées sur le bout de son nez, inquiétude se dessinant sur ton visage. Ma mère m'a toujours dit de ne pas suivre un inconnu. Il était presque effronté, ce dernier prendre le verre que tu possédais il y a quelques instants de cela, le buvant d'une traite, ce que tu n'apprécies guère. Mais vous êtes fous ? Pourquoi vous avez bu mon veeeeeerre. Tu n'avais pas reconnu Christian sous ces lunettes, c'est donc pour cela que tu décides de te redresser, ayant du mal à rester droite sur tes jambes surtout. Tu pointes le torse de l'homme. Je ne vous connais pas, vous ne me connaissez pas, maintenant laissez moi tranquille. Ayant de la difficulté à aligner un mot, tu tentes de le contourner.

Christian espérait que son amie irait bien. Il la connaissait et il savait les soucis amoureux qu’elle pouvait avoir. Il le comprenait même très bien puisque sa femme était dans le coma depuis plusieurs semaines. Il était perdu dans ses sentiments et sa vie amoureuse. Il se demandait s’il s’était passé quelque chose pour que son amie soit dans un bar en train de se bourrer. Finalement, il n’y avait qu’un seul moyen de le savoir. Il devait se rendre là-bas pour aller la chercher. Cela pouvait être dangereux également. Elle pouvait finir dans les bras de quelqu’un dont elle ne voudrait pas. Tu arrivais finalement alors qu’elle semblait ne pas le reconnaître. Super. « Je ne suis pas un inconnu Aphrodite. » Sinon, comment pouvait-elle expliquer qu’il connaisse son prénom ? Enfin, elle ne semblait pas avoir les idées claires de toute façon. Il avait bu son verre car elle n’avait pas besoin d’en boire davantage. « Je pense que tu es assez alcoolisé comme cela. » Elle dirait non et il le savait bien sûr. Elle ne se rendrait compte de son état et de ce qu’elle avait fait le lendemain matin. Son mal de crâne en tout cas le lui rappellerait. Bon, encore faut-il qu’il réussisse à la sortir d’ici et, cela ne semblait pas gagner. « Bien sûr que si, tu m’as envoyé un message pour venir te chercher alors je suis là. » Il cherchait son portable dans les poches pour le lui montrer mais.. il semblait bien l’avoir oublié. Il ne le trouvait pas. Mince. Bon, il devrait faire sans. « Allez viens avant de finir par tomber. » Mouais, pas sûr qu’elle te suive.

Toi qui n'embrassait pas la vie de délinquante, te voilà assise au bar pour boire tous les verres que l'on te mettait devant les yeux, que tu termines ta soirée ivre ou même retrouvée dans le fond d'une ruelle, sans doute poignardée par un meurtrier en série. Tu possèdes tout de même le cancer, tu ne peux absolument pas dire oui pour le traitement, personne ne t'attendais à la maison ou ne t'aimais assez pour te laisser partir. Ces lunettes de soleil contre le bout de son nez, tu n'as en aucun cas reconnu Christian, ce célèbre acteur très médiatisé qui était surtout devenu ton ami puisque vous vous étiez rencontrés tous les deux dans cet hôpital. Je n'irai pas avec vous, bon ! Petite moue d'enfant contre ton visage, détournant le regard vers certaines personnes qui jouaient au billard, sans aucune gêne. Il bu ton verre, d'une traite, ce qui te faisait presque sortir de tes gonds, tu avais tout de même payé ce verre et le voilà, loin de maitriser toutes ses fonctions. Moi ? Jamais, je sais supporter l'alcool. Tu sors un petit hoquet, peu contrôlé. Arquant un sourcil, tes bras se sont donc croisés contre ta poitrine, signe de désapprobation de ta part, baissant les yeux vers les poches de l'homme. Ah oui, vraiment ? Je veux une preuve. Tu as envoyé un message à Christian, pas un homme qui sors de nul part, ces lunettes contre le visage et que tu ne reconnaissais aucunement. Mais je ne vous connais pas ! Au secours on veut me violer ! Hurlais-tu, venant même à faire retourner quelques regards vers vous deux, levant les yeux au ciel.

Christian avait bien l’impression qu’il n’allait jamais réussir à partir d’ici avec la jeune femme. En même temps, si elle pouvait être un peu moins alcoolisée et le reconnaître ce serait mieux. Sauf que ça n’était pas le cas. Il ne pouvait pas retirer sa capuche ou ses lunettes, de peur qu’on le remarque ici. Il levait les yeux en ciel en l’entendant. C’était la preuve même qu’elle supportait l’alcool. Ou pas. Elle lui montrait très bien en ce moment même. « Je n’en suis pas si sûr que toi figure toi. » Qu’il lui disait alors. Elle aurait pu le reconnaître si elle n’était pas alcoolisée, ça prouvait bien qu’elle n’était pas dans son état normal. Une preuve en plus il lui fallait ? Bon sang. Il n’avait pas son téléphone portable en plus de cela. Quelle idée de l’avoir oublié mais bon, il ne pensait pas que ce serait compliqué. Il n’avait pas vraiment de preuve. Sauf que, Aphrodite se mit à hurler et on les regardait. Le monde autour se demandait ce qui se passait. « Non c’est rien, je suis un ami. » Il tentait de rassurer les personnes autour d’eux. Christian n’avait pas non plus envie de finir chez les flics ou quoi alors qu’il n’avait rien fait. Il ne lui voulait aucun mal, bien au contraire. Il soupirait et finissait par baisser ses lunettes. « C’est bon, tu me reconnais ? » Il lui demandait avant de les remettre sur son nez. Non parce que là, si elle ne voyait pas alors il ne pouvait rien faire. « Bon sinon, pose moi une question dont je suis le seul à avoir la réponse ? » Elle connaissait Christian, il était son ami alors elle aurait bien une question.

Il ressemblait à un voleur, ce genre d’escroc qui avait besoin de voler ces demoiselles en détresse, le genre de femme à laquelle tu ressemblais à cet instant présent. Ce dernier ne lâche pas le morceau, tu te poses des millier de questions, pourquoi ne veut-il pas aller embêter quelqu'un d'autre ailleurs dans ce bar, endroit où des dizaines de demoiselles s'y retrouvaient ? Ton coeur bat fortement dans ta poitrine, cette impression qui fait en sorte qu'il va céder ou que rien ne peut l'arrêter. Il est téméraire, cet homme. Tu fronces le regard, restant presque de marbre, tentant de te tenir contre le tabouret se trouvant non loin de toi, toujours sur quatre pattes. On pari ? Tu le défies du regard, petit sourire amusé, venant même à rigoler. Ton humeur changeait, tu passes de la femme qui délirait à cette qui criait au loup, en un claquement de doigts. Hurlant au danger, certaines personnes tournaient la tête vers toi, se demandant presque si tu divaguais ou si c'était la pleine réalité. Non, je ne le connais pas Renchéris-tu, après l'avoir entendu qu'il était l'un de tes amis. Ce même petit regard, posé vers Christian, te voilà perplexe lorsque ses énormes lunettes fumées vinrent à tombées pour un petit moment, te demandant si tu le reconnaissais. Long silence. Arquant un sourcil, tes bras se croisent automatiquement autour de ta poitrine, restant un moment contre tes jambes, tremblotantes par certains moments. Est-ce que mon mari m'a trompée avec ma meilleure amie ? Quel est mon nom de famille ? Pourquoi je passe le clair de mon temps à l’hôpital ? Pauvre petit, il allait devoir répondre à toutes ces questions, telles un bombardement dans ses oreilles.

Parier ? Il ne manquait plus que cela pour Christian. Il n’avait pas vraiment envie de jouer à cela et puis bon, cela ne servait à rien. Elle avait déjà bien assez bu comme cela. Boire encore ne ferait qu’aggraver son cas. Rien de plus. « Ce n’est pas la peine. » Et puis, il voyait bien qu’elle avait déjà bu et qu’elle n’était pas dans son état normal. Pas besoin de parier là-dessus. Christian commençait à se dire qu’il allait avoir des problèmes. Elle commençait à crier et alerter les personnes autour de lui. Bien sûr, les gens se retournaient sur eux afin de voir ce qui se passait. Il espérait ne pas avoir de soucis, surtout qu’il venait pour la chercher mais bon, à part Aphrodite, personne ne le connaissait. Enfin, s’il retirait ses lunettes et son sweat, si. Il n’avait pas envie de se retrouver dans les médias et pour raconter des conneries en plus de cela. Il se mordillait la lèvre en entendant ses questions. Okay, il avait demandé une seule question mais en plus de cela, elle choisissait les pires. Il comprenait son état de ce soir. « Henckle et parce que tu es malade et on s’est rencontré là-bas. » Il n’avait pas envie de parler de son mari et sa meilleure amie. Il n’avait pas envie de lui rappeler cela. C’était assez douloureux comme cela et il le savait. « Tu veux bien partir avec moi maintenant ? Tu vas finir par tomber. » Et il préférait éviter une catastrophe.

Tu hurles, ce qui ne te ressemblait guère car tu gardais tout à l'intérieur de toi, peu importe le sentiment que tu possèdes en ce moment, tu gardes tout au creux de ton être. L'alcool te montait en tête, ton coeur débattant dans ta poitrine et surtout, le liquide qui traversait tes veines en une vitesse fulgurante, il n'y a rien qui y met un terme. De nature très délicate, tu serais surtout partie sans te retourner, ni rien faire et pourtant, c'est ce qui se passe. Moment de délibération dans ta tête, tu poses ces questions que seul un véritable ami connais de ta personnalité. Tu le vois mordiller sa lèvre inférieure, tes yeux sont plongés dans ses ébènes, ton coeur bat la chamade dans ta poitrine et te voilà les deux oreilles, grandes ouvertes pour la suite des choses. Hm, intéressant Posant l'un de tes doigts contre ta lèvre inférieure, celui-ci semblait presque emmerdé par ton attitude, surtout lassante pour une personne qui voulait t'aider. Tu passes l'une de tes mains contre ton visage, le voyant presque t'implorer de le suivre, histoire de ne pas te retrouver avec un oeil bleu le lendemain matin. Bon d'accord Ayant un peu de la difficulté à marcher, tu te retrouves maladroitement contre lui, poussant un rire. Désolée, je suis maladroite Tu l'observes quelque peu, tes mains collées contre son torse, petit sourire amusé collé contre tes lèvres. On t'as déjà dit que tu étais vachement musclé Rigolant de plus bel, tu laisses donc Christian t'aider à sortir du bar en sa compagnie.

Intéressant ? Christian ne voyait pas trop ce qu’il y avait d’intéressant dans cette histoire. Loin de là. Il n’avait fait que dire la vérité en omettant de parler de sujets qui fâchent et dont il n’avait pas envie de le faire. Il la respectait bien assez pour cela. Il n’en parlerait donc pas. Au moins, elle semblait le croire et c’était le plus important. Il put souffler un peu, surtout lorsqu’elle se décidait enfin à le suivre. Il la rattrapait, la tenant contre lui afin qu’elle ne tombe pas par terre. « Tu as surtout trop bu. » Heureusement qu’elle était légère comme une plume, sinon cela aurait été plus difficile. Elle se cramponnait à son torse et il la tenait contre elle. « Oui on me l’as déjà dit mais je crois surtout que tu me vois en double. » Ou en triple qui sait mais elle ne devait pas voir correctement. Il avait déjà été dans cet état donc il savait ce que c’était quoique.. il n’en avait que rarement souvenir de ce qui se passait la veille. Il l’accompagnait jusqu’à la voiture où il l’aidait à s’installer. « Bouge pas que je te mette la ceinture. » Il était préférable d’éviter un accident également. Une fois fait, il se glissait à sa place, côté conducteur avant de boucler la sienne également. « Je te ramène chez toi ça te va ? Ou tu veux rester chez moi ce soir ? » Sans aucune arrière-pensée bien sûr. Elle était juste pompette et il fallait peut-être quelqu’un afin de veiller sur elle. Quelqu’un pour qu’elle ne fasse pas de bêtises.

L'alcool te faisait parler, tes mouvements devenaient presque difficiles à être assimilés dans un sens. La seule chose dont tu as envie était d'oublier tout ce qui s'est passé avec ton mari, ne pas croire qu'il est en ce moment, avec une sublime blonde, tout le contraire de toi. Être maladroite, était l'un de tes pires défauts dans la vie de tous les jours et maintenant, tu le lui démontrais tout bonnement. En entendant ce qu'il te disait, le fait d'être maladroite à cause de l'alcool que tu as bu, un petit sourire se dessine contre tes lèvres. C'est pas vrai... Bon okay, un peu Faisant le petit mouvement avec tes deux doigts, histoire de montrer que tu as bu un petit peau - chose qui n'est pas vraie - Tu restes donc contre son torse, tes mains qui étaient toujours au même endroit, relevant la tête par la même occasion, plongeant tes prunelles dans celles de l'acteur. Deux Christian, pourquoi pas Rigolant encore, tu ouvrais tes poumons un peu plus afin de presque crier. Marchant donc vers la sortie, tu tentes d'avancer un pied par un pied, tentant de ne pas tomber sur les fesses ou même te rendre jusqu'à l'extérieur, accrochée au cou de Christian, comme un koala. Une voiture était stationnée là, celle du beau brun sans doute et surtout sans broncher, te voilà assise côté passager, tournant la tête vers lui, petit sourire sur tes lèvres. Je suis sage comme une image Haussant les épaules, ta tête était contre l'appuie. Une fois Christian derrière le volant, ce dernier te pose une question, hésitante bien que tu n'ai pas vraiment les esprits propres à toi, tu te pinces la lèvre inférieure. Je n'ai pas envie de le voir ce soir... La question ne se posait pas, tu n'as pas envie de voir ton mari revenir dans le lit conjugal, comme s'il n'y avait rien.

Avoir deux Christian ? Non, Christian lui-même ne le souhaitait pas. Pas autant que pour lui mais pour les autres aussi. Il ne voulait pas qu’Aphrodite le voit en deux fois, ni même être en deux. Il n’était pas sûr qu’elle dirait cela si elle était sobre. Après tout, une fois suffisait et était bien assez chiant. Il se faisait déjà emmerder par la presse, par des fans alors x2 ? Non, ça ira. « Tu ne sais pas ce que tu dit. » Il n’en avait pas l’impression. Comment est-ce qu’elle le pouvait si elle avait trop bu. Christian l’emmenait alors jusqu’à sa voiture et l’aidait à s’installer. Il fit comme il put même si son état n’aidait pas trop. Une fois terminé, il se glissait à sa place, cherchant à savoir où il devait accompagner la jeune femme. C’est vrai qu’il y avait son époux chez elle, enfin, ce n’était même pas sûr. Il n’avait pas trop envie de tomber sur lui au risque de lui balancer ses vérités et lui montrer l’état de sa femme. Il n’avait qu’à la chercher un peu et s’en occuper. « Bon.. tu veux bien venir chez moi ? » Sans aucune pensée et elle le savait de toute façon. Elle savait aussi qu’il avait une épouse, dans le coma mais une épouse tout de même. « Je te déposerais chez toi demain matin si tu le veux. » Il voulait quand même avoir son avis avant de démarrer. Son accord plutôt.

L'alcool coulait dans tes veines, tu ne sais pas trop ce que tu disais en ce moment. Deux Christian pouvait être trop, enfin non, tu sais particulièrement qu'une seule personne comme lui, était assez. Observant le regard du brun changer en une fraction de seconde, tu te pinces la lèvre inférieure, laissant échapper un petit rire. Non, t'as raison. Il est difficile pour toi de rester concentrée dans un contexte pareil, que cette soirée était trop avancée pour que tu te rendes compte de ce que tu fais. Observant la voiture qui se retrouvait en face de vous deux, tu fais le tour de la voiture pour prendre place côté passager. La question ne se pose pas, le choix est facile à faire car ton mari risque d'être présent à la maison, sans doute dans le même lit qu'une autre femme. Rien qu'à penser à un truc du genre, tu as cette crainte que ce ne soit cela qui arrive. Oui Ta tête se pose contre l'appuie-tête. Tu sais que vous n'alliez rien faire tous les deux, Christian est tout de même l'un de tes bons amis et ce n'est pas ton genre de coucher à droite et à gauche. C'est bon, j'appellerai le chauffeur demain Puis, c'est tout de même une soirée assez compliquée en ce moment, tu te sentais légèrement mal à l'aise d'avoir réagit de la sorte avec ta personne. Demain allait être difficile, le fait d'ouvrir les yeux une bonne fois pour toute et en plus, peut-être prendre une décision sur un présumé divorce. Tes papiers avaient été arrivés par la poste ce matin, sans doute que c'est à cause de cela, qui t'as forcée à boire jusqu'à devenir ivre en un claquement de doigts.

Non, Aphrodite ne savait pas de quoi elle parlait. En même temps, elle n’avait pas toute sa tête pour cela donc, c’était normal. Il ne pouvait pas la laisser lire des bêtises ou même la laisser se dénigrer ou quoique ce soit. Christian était venu la chercher et il comptait bien la ramener saine et sauve chez elle. Bon, cela attendrait le lendemain puisqu’il devait l’emmener chez lui, elle n’était pas en état d’être seule. Ou avec son mari, s’il était là. Il préférait ne prendre aucun risque. Il l’accompagnerait demain matin. « Je préfère te déposer. » Bon, il n’avait pas envie de tomber sur son mari non plus, il n’avait pas envie que celui-ci l’accuse de quoique ce soit. Loin de là. Surtout qu’il était innocent et déjà marié, il pourrait bien le lui dire. Cela n’excusait rien c’est vrai, et le mari d’Aphrodite était le mieux placé pour savoir. Christian ne trompait personne, lui de son côté. Okay, il faisait semblant mais cela n’avait rien à voir. Le jeune homme se mit à courir jusqu’à chez lui. Il se garait finalement avant de sortir et d’ouvrir la porte à Aphrodite. « Allez viens, accroche toi à moi. On est arrivé. » Il l’aidait à sortir avant de l’accompagner jusqu’à chez lui. Ils prirent l’ascenseur avant d’arriver jusqu’à la porte où il ouvrit. Il entrait donc en fermant derrière lui. « Tu veux passer par la salle de bain ou te coucher ? » Il lui demandait alors.  

Par chance, Christian avait répondu à ton appel à l'aide, hors de question de te laisser aller dans les griffes de la nuit, ces hommes qui n'avaient aucune raison en pleine tête. Tu es loin d'être ce genre de femme, à se laisser aller dans les bras de n'importe qui, sans avoir le moindre jugement dans l'esprit. Tu pouvais être heureuse de l'importance que le brun avait vis-à-vis toi. Le lendemain matin risquait d'être assez difficile pour toi, les pertes de mémoire allaient être présentes et c'est de ça dont tu n'avais pas envie de penser. Petit sourire amusé sur le coin de tes lèvres, tu ne cessais de poser tes prunelles vers lui, après qu'il t'ait posé cette question. Elle ne se posait pas vraiment car hors de question pour toi de faire face aux représailles de ton cher mari, qui allait certainement te faire la morale, te voyant déambuler dans l'appartement, sans trop savoir le chemin du lit conjugal. Bon, d'accord Tu ne vas pas t'opposer aux décisions qu'il prenait pour toi, surtout pout ton bien-être. Le chemin fut bref, sentant le véhicule s'arrêter en face d'un immeuble, ta tête se retourne donc vers lui, ouvrant la porte, te demandant même de t'accrocher à lui histoire de ne pas tomber face contre terre. Dis donc, c'est le luxe ici Tu pousses un rire, passant tes bras autour de son cou, gardant la tête droite histoire de ne pas perdre pied à nouveau. Prenant l'ascenseur, tu restes calme, ayant la tête qui tournait comme si le monde n'était plus droit. Dès que la porte vous fut ouverte, t'avances en sa compagnie pour tourner la tête, te demandant ce que tu voulais faire. Tu crois que... Je pourrais prendre une douche Tu sens un haut-le-coeur arriver, ton regard chercher la salle de bain aussitôt, venant à marcher d'un pas rapide jusqu'à la pièce, posant ta tête contre la toilette, évacuant l'alcool ingéré il y a quelques temps.