first meeting - (christian)

Une soirée comme tant d’autre, mensonge. MENSONGE. MENSONGE. Elle se regarde dans le reflet du miroir, la tête en vrac. Ce soir, elle va passé la soirée avec un acteur. Quel acteur a besoin de payer une femme pour passer une soirée ? Elle n’en sait rien et pourtant c’est ce qu’elle va faire, passer une soirée en compagnie d’un homme riche. Il attendra surement à ce qu’elle couche avec lui, elle refusera, gentiment. elle essayera de l’être, elle ne le connaissait pas vraiment, elle n’avait pas le temps d’aller au cinéma, elle n’avait pas le temps de regarder des films, elle luttait pour ne pas sombrer, ne pas couler sous la paperasses, les dettes et la merde dans laquelle elle était. Elle ne savait pas à qui elle avait affaire, hormis le fait qu’elle devait venir en tenue de soirée, et qu’elle devrait sourire à des inconnus. Elle espérait que la presse ne soit pas trop là, elle ne voulait pas que ses proches connaissent sa double vie. Pute. Parce que oui, elle était une pute. Elle n’avait jamais couché avec un de ses clients, mais un jour elle devra le faire, elle le sait. Et elle est terrifiée à cette simple constatation. Elle portait une robe assez sexy, le genre de robe qu’elle n’aurait jamais osé mettre dans d’autre circonstance. Elle était longue, mais la fente sur le côté dévoilait sa longue jambe puis le bustier laissait deviner un corps de rêve. Elle en avait un, mais elle n’osait plus le montré, elle était aux antipodes de sa vie au quotidien, elle portait des jean, des t-shirt rien qui ne ressemble à cela. Elle s’était légèrement maquillée, les cheveux détachées elle était prête. Lorsqu’elle arrivait à l’endroit, on lui avait très gentiment prêté une voiture avec chauffeur pour la chercher, elle se demandait ce qu’elle faisait là. Elle avait peur. Pour des raisons pratiques, elle était entrée par derrière afin d’éviter le tapis rouge et les photographes, et là voilà qui l’attendait. Il arriva, de toute sa splendeur, avec sa physique impressionnant. Elle se sentait toute petite, vraiment toute petite et pourtant elle ne l’était pas. bonsoir, monsieur Miller. Elle souriait, essayant d’être naturelle même si au fond, comme toujours elle était terrorisée.

Il ne sait pas, il ne sait plus comment il en est venu à faire cela. Prendre cette décision. Il le sait dans le fond. Il n’avait personne pour l’accompagner, personne pour être à son bras après cette décision folle de son agent. Il pouvait avoir toutes les femmes qu’il voulait. Après tout, il en recevait des lettres, des messages, des propositions, parfois indécentes d’ailleurs. Il a de la chance, il n’était pas encore énormément connu en tant qu’acteur los de son mariage. Bien sûr, sa famille, son nom, était connu. Lui n’était pas trop dans les tabloïds, les médias et tout le tralala. Il ne porte pas sa bague d’ailleurs, non pas parce qu’il n’aime pas sa femme ou quoique ce soit. Il préfère éviter toutes les questions possibles et la presse peut parfois se montrer cruelle. Ou trop intrusive dans la vie des autres. Il avait besoin de quelqu’un, une femme, sexy qui plus est. Quelqu’un pour être à son bras. Il a été sur ce site, il a fouiné comme d’autres probablement. Il a trouvé, a cliqué et de là c’est suivi tout le truc. Ils ont discuté, ont eu un rendez-vous et désormais, c’était le jour J. La première fois. Pas sexuelle, non, loin de là. Il a ce gala où il doit être présent. Ce fameux gala où il a besoin d’elle. Il se prépare, enfilant un costume, une cravate. Pas de tapis rouge et photos pour le moment, il doit la retrouver. Il devra peut-être y passer mais pour le moment, il fallait qu’il retrouve Jazz. Son agent, il s’en occuperait plus tard, il en faisait déjà assez. Il souriait, saluant quelques personnes poliment avant de la chercher du regard. Il l’avait déjà vu et heureusement. Il fallait être naturel. Foutaises qu’il pensait. Elle est sexy, bordel, carrément torride. Il ne savait pas si c’était le manque qui parlait pour lui, mais soit, il fallait être aveugle pour ne pas le constater. Il s’approchait d’elle, glissant naturellement sa main autour de sa taille pour la rapprocher de lui. Il était acteur après tout, c’était plus facile pour lui. « Bonsoir, Jazz. » Il lui lançait, son sourire charmeur aux lèvres. « Comment vous vous sentez ? » Il lui demandait, question idiote peut être car elle avait peut-être l’habitude de sortir aux bras d’autres. A moins qu’elle couche avec, à vrai dire, il préférait ne pas savoir. « Vous voulez prendre un verre ? » Il proposait, voulant la mettre à l’aise.

Quand tu observes le décor qui se décline devant tes yeux, tu sais que tu n'as pas ta place dans ces lieux. Ce n'est pas toi, le luxe, les riches, toutes ces personnes qui ne te ressemblent pas. Tu fais semblant et tu ne veux même pas leur appartenir, à ce monde parce que tu n'as jamais aspiré à faire parti de ce monde là. Tu survis, seulement en mettant la tête hors de l'eau. Tu essayes de tout ton coeur d'y arriver et clairement, tu n'y arrives pas forcément. Tu te demandes encore ce que tu fais ici, tu n'as pas ta place, tu sais que ça peut-être dangereux que l'on te voit au bras d'un homme riche, d'un homme connu. Tes amis penseront surement que tu as retrouvé l'amour, ceux qui te connaissent réellement, comprendront que quelques cloches. Et tu devras leur mentir, encore, parce que non... tu ne comptes pas leur dire la vérité, tu ne veux pas voir cette pitié, ce dégout dans leurs yeux quand ils seront ce que tu as finis par faire. Que penserais ton mari, s'il savait ce que tu avais fait. Cette pensée te donnait la nausée rien que d'y penser, et tu n'avais pas le temps de penser. Ton client, cet acteur était désormais là devant toi. tu n'avais même pas pris la peine de regarder ses films, tu ne voulais pas avoir une image faussée de la personne avec qui tu allais passer la soirée. Tu t'en fichais, tu étais en pilotage automatique, et tu allais devoir résister à cela, toute une soirée. cependant, il te surpris. Rapidement, lorsque sa main glissait contre ta taille. Tu n'étais pas prête, il avait été trop rapide, trop vite, trop quelque chose. Et là, tu ne savais pas quoi faire, tu ne savais pas comment te comporter. Il envahissait ton espace personnel et tu savais que tu ne devais rien dire absolument rien. Bien, merci. Et vous ? Tu avais envie de vomir en disant cela. Comment tu te sentais ? Comme une poule de luxe, qu'on payait pour montrer qu'on payait pour coucher. Comment un homme comme cela pouvait-il avoir besoin de cela ? En un claquement de doigt tu le savais mais tu ne comprenais pas. Tu ne devrais pas boire en tout cas pas te noyer sous la boisson mais trop tard... tu savais que tu avais besoin de cela. Vraiment. Oui avec plaisir. Et là comme par magie, un homme habillé en pingouin vint avec son plateau et des coupes de champagne. Il en prit deux me tendant le mien. Tu le remerciais en souriant te demandant bien ce qu'il pouvait attendre de toi. Il ne te regardais pas avec des yeux de pervers, c'était déjà un pari gagné. Y'a-t-il quelque chose que vous souhaitez faire ou que vous désirez que je fasse ? Dans mon attitude etc ? Tu l'observais dans l'espoir d'avoir ta réponse, même si finalement tu n'osais imaginer une seule réponse, et tu avais même peur de cette dernière malgré tout.

Il fallait le faire. Il avait ce gala à faire et il n’avait pas trop le choix que de s’y rendre. C’était donc une bonne manière d’y aller accompagner avec Jazz. Après tout, c’était ce qu’ils devaient faire et ils avaient déjà eu un rendez-vous à ce sujet, histoire de faire une petite mise au point quoi. Christian s’était préparé, bien qu’il avait quand même reculé le moment où il allait arriver. Non pas qu’il n’avait pas envie. Enfin, il n’aimait pas trop cela mais il n’avait pas vraiment envie de faire semblant avec toute cette histoire. Malheureusement, il n’avait pas trop le choix et il devait y aller. Il la retrouvait, cette blonde, sexy dans sa robe. Elle ferait tourner des têtes. Probablement que c’était déjà le cas et il ne comprenait pas pourquoi elle faisait cela. Il ne comprenait pas pourquoi les femmes le faisaient surtout. Il s’était approché d’elle, la rapprochant de son corps. « Bien aussi, merci. » Pour le moment, vous n’échangiez que des politesses. Personne ne vous écoutait ou ne s’occupait vraiment de vous pour le moment. Cela risquait de ne pas tarder mais vous pouviez discuter un peu en tout cas. Le serveur approcha et Christian prit une coupe de champagne pour lui et en donnait une à Jazz. Il but une gorgée avant de déposé la coupe sur la table à côté. Il réfléchissait à sa question, il n’y avait pas vraiment pensé et puis bon, elle n’avait rien fait qu’il ait à lui reprocher. « Vous savez, ne vous prenez pas la tête pour cela. » Bon, il ne la rassurait peut être pas vraiment. « Je veux dire, je vous le dirai si quelque chose ne va pas mais soyez naturelle. » Lui était acteur alors il savait jouer et c’était plus simple quand on l’était. Cela risquait de se voir si c’était trop joué, que quelque chose clochait. « Et pareil, si quelque chose vous dérange, n’hésitez pas à me le dire. Je ne sais pas.. je ne suis pas habitué à cela. » A payer une femme pour être à ses côtés, non, c’était bien la première fois.

Tu préférais être sure et certaine que la situation était sous contrôle. Vous vous étiez vu avant pour mettre les choses au clair. Pour le moment, il n'avait jamais été question de sexe ou de coucher avec lui. Juste d'être à son bras et de se montrer auprès des autres. Tu ne comprends pas pourquoi il faisait cela, mais tu étais très mal placé pour parler ou de juger quoique ce soit. Tu préférais faire ton métier, il n'était pas moche loin de là, il avait cette assurance que l'on retrouve uniquement chez les acteurs, cette façon de briller même dans l'obscurité et tu devais bien admettre que ses yeux pouvaient provoquer en toi des sensations que tu avais bien évidemment oublié. Tu n'y pensais pas, la chaleur de sa main sur ta taille, ni le regard qu'il te posait, il ne te voyait pas comme Jazz la chef cuisto un peu trop rigide non il te voyait comme Jazz la femme sexy qui vendait son corps et ses services pour de l'argent. Tu penchais la tête portant ta coupe de champagne à tes lèvres. Le gout réveilla tes papilles, et te poussait à te détendre, tu allais gérer cela. Il ne semblait pas être un pervers et cela te convenait parfaitement. Je ne comptais pas jouer un rôle. J'accompagne un homme séduisant, ce n'est pas compliqué. Et ce n'était pas vraiment ce que tu avais en tête. Tu ne savais pas si tu devais lui tenir la main, ou faire quelque chose du genre. tu ne savais pas comment te comporter mais tu allais surement faire en sorte que ça se passe bien. Tu riais légèrement avant d'ajouter. Tant que vous ne me mettez pas la main aux fesses, tout ira bien. Tu lui souriais alors que tu ne comprenais pas trop, ça semblait être une première, payer une femme pour l'accompagner. Pourquoi maintenant ? Pourquoi comme cela ? tu penchais une seconde fois la tête après avoir bu ton verre, tu avais encore l'impression que t'enivrer te ferait du bien. tu te pinçais les lèvres. Ai-je le droit de vous tenir la main ? Vous allez me présenter comme ? Votre petite amie ou une personne lambda ? Dois-je dire quelque chose sur nous ? Vous en aviez parlé auparavant, mais rien de bien concluant, rien d'arrêté, là tu voulais savoir, tu voulais comprendre aussi... Tu glissais ta main autour de sa taille pour confirmer ses dires, tu ne savais pas ce que tu pouvais faire, ce que tu voulais faire, ce que tu allais accepter de faire avec lui. Et c'était, étrangement... excitant.

Christian avait beau avoir une assurance, surtout concernant son métier, mais ce n’était pas pour autant qu’il l’était. Il ne se trouvait pas vraiment confiant en ce moment à cause de cette histoire. Il payait une femme pour être à son bras alors qu’il n’avait jamais fait ça. Il ne l’aurait jamais fait sauf qu’il n’avait pas vraiment le choix. Il souriait malgré tout à son compliment. Est-ce que ça en était un ? Il le prenait comme telle. Il n’allait pas s’en plaindre. « Merci, je vous retourne le compliment. » Il ne le disait pas pour lui faire plaisir mais il le pensait en tout cas. Bon, c’est vrai qu’il avait aussi choisi la jeune femme pour ça. Lui mettre la main aux fesses ? Il fronçait les sourcils, ne comprenant pas. Enfin, ils n’allaient pas coucher ensemble mais il supposait qu’elle l’avait fait avec d’autres hommes qui avaient pu l’avoir pour une soirée pour cela. Il ne voulait pas demander, ne voulant pas être indiscret. Ce n’était pas non plus le moment et personne ne devait savoir leur arrangement. Il se doute aussi qu’elle ne veut pas qu’on sache ce qu’elle faisait. « Alors je ne le ferai pas. » Il pensait cela mais.. se disait tout de même qu’il n’aurait pas été contre. Il chassait cette vilaine pensée salace de sa tête. Ils avaient été d’accord et il ne pense pas que ce soit ce que veuille la jeune femme de toute façon. Il buvait une gorgée alors qu’elle lui posait une multitude de questions. Okay.. par où commencer. Il semblerait que certaines choses ne soient pas claires alors. « Oui c’est bien cela, comme ma petite amie alors vous avez le droit de me prendre la main. Je pense que l’on pourrait se tutoyer si vous le voulez, surtout si on doit se présenter comme telle. » Déjà cela ferait plus naturel et ils n’allaient pas se vouvoyer face aux autres. Du moins, c’est ce qu’il pensait mais il voulait tout de même son accord. Il se mordillait la lèvre, réfléchissant à ce dont ils devaient être au point. « Je pense qu’il faut qu’on se mette d’accord sur quand date notre relation, et peut être notre rencontre. Ils ne poseront pas plus de questions que ça. » Ni d’autres questions plus personnel. Il y avait quelques amis et connaissances mais pas vraiment des proches. Cela suffirait donc pour ce gala. Il ne pensait pas que ce serait si compliqué. Il remontait sa main dans son dos, là, il pouvait.

Tu étais professionnel, certes dans une telle situation, ça ne donnait pas l'impression. Mais tu l'étais... C'était pour cette raison qu'elle lui posait autant de questions, parce qu'à ses yeux c'était le plus important. elle voulait des réponses et ne voulait pas rater sa prestation. si elle voulait gagner de l'argent et recommencer, elle devait faire une chose pareille. Plaire au client. Tu devais lui plaire et tu faisais en sorte que ce soit crédible. Le compliment, il n'était pas obligé, tu avais du mal à le croire et tu ne disais rien. Absolument rien pour le contredire, si ça pouvait lui faire plaisir une chose pareille, tu n'allais pas le contredire, même si tu avais clairement du mal avec cette simple idée. L'histoire des fesses, t'amusaient cependant, il semblait surpris. Il ne savait pas combien certains hommes pouvaient abuser avec ce genre de gestes. Tu n'appréciais pas vraiment, en tous les cas c'était assez intime. Comme embrasser un homme d'ailleurs. ça tu avais du mal à l'imaginer... Merci. Tu te contentais juste de le remercier et il n'y avait aucun doute dessus. C'était gentil mais après tu ne savais pas ce que tu voulais. Tu étais un peu perdu, le stresse surement. Tu buvais une nouvelle gorgée d'alcool, ça te réchauffait et ça tu aimais. Tu fronçais les yeux, il marquait un point. Effectivement, tutoyons-nous. Tu souriais avant d'ajouter. D'accord... Tout dépend de ce qui est le mieux. tu réfléchissais, tu ne voulais pas parler de ton métier, de ta vie personnelle. Tu devais clairement créer un personnage, qui ne te ressemblait pas vraiment. Qui ne devait rien lui apporter, tu essayais juste de te détacher de tout cela, c'était à tes yeux le plus important. Tu venais à lui sourire. Nous allons faire rêver les gens alors... J'étais serveuse dans un restaurant, et j'ai pris ta commande. Coup de foudre immédiat. Cela fait deux mois, assez récent et pas trop non plus ? tu espérais que ce serait crédible même si pour toi le coup de foudre n'était qu'une chimère, rien de réel rien de concret à tes yeux, juste un truc comme cela. Tu fronces les yeux un moment avant de sentir sa main dans ton dos tu auras vraiment du mal... surement parce que c'est différent et tu ne l'expliques pas pourquoi. Je pense que nous sommes prêt à nous jeter dans la gueule de loup ? Lui demandais-tu, alors que tu ne savais pas dans quoi tu t'embarquais, tu ne savais rien du tout.

Jazz remerciait alors Christian de ce qu’il avait dit. Il le pensait vraiment et ne disait pas cela pour lui faire plaisir. Il aurait pu. Il lui souriait donc gentiment, se demandant encore comment les choses allaient se passer. Ni comment il allait devoir faire avec toute cette histoire. Peut-être bien qu’ils devaient improviser mais, il fallait quand même réfléchir à certaines choses. Il lui proposait donc de se tutoyer pour commencer. « Super alors. » Bon, ce serait peut être un peu compliqué au départ, il n’avait pas l’habitude après tout. Elle non plus. Cela viendrait avec le temps enfin, il ne savait pas pour combien de temps il en avait. Il fallait sûrement qu’ils s’inventent une vie, du moins une relation. Si elle devait joué sa petite amie, il fallait qu’ils soient d’accords pour que ce soit crédible. « Je pense que c’est très bien, c’est crédible ça fait pas trop longtemps. Tu travailles vraiment dans un restaurant ? » Il lui demandait donc. Il ne savait pas si elle faisait un autre métier ou bien si elle ne faisait que ce truc d’escort. Ce n’était pas vraiment un métier d’ailleurs, même si cela lui permettait de vivre. Si c’était le cas il ne savait pas. Il ne la connaissait pas plus que ça et il pensait bien que c’était une question indiscrète. Ce n’était pas trop le moment. Il buvait une dernière gorgée alors qu’il se disait qu’ils n’avaient pas le choix cette fois. « Hm.. je pense que oui, allons y. » Il lui disait en glissant sa main autour de sa taille. « Je vais juste saluer quelques personnes et puis il y a un dîner ensuite, je sais que c’est un peu barbant. » Il aimait cela oui mais pas tout le temps. Par moment et là, il n’avait pas vraiment envie. Il n’avait pas le choix alors, il emmenait Jazz voir et saluer quelques-uns de ses amis. « Bonsoir, je vous présente Jazz. » Il leur disait, leur tendant une main puis il plaçait de nouveau sa main dans le dos de sa fausse petite amie.

tu devrais écouter, tu devrais vraiment écouter le signal d'alarme qui n'arrête pas de sonner dans ta tête. C'est une très mauvaise idée, ce que tu es en train de faire. tu n'aurais pas du parler du restaurant, parce que maintenant il te demande si tu travailles vraiment dans un restaurant. Tu n'aimes pas mentir, pas spécialement en tous les cas mais tu n'as clairement pas le choix. Tu ne veux pas parler de ta vie privée, tu ne veux pas que ce soit abordé, parce que ça t'appartient et tu ne veux pas mélanger la Jazz que tu es vraiment et cette Jazz là, qui est à son bras pour séduire ses amis et lui par la même occasion. Tu dois briller, il doit te trouver éblouissante, rien de plus. Tu ne veux pas en parler. Non, je l'ai inventé. Et voilà, en plus d'accompagner des hommes riches, tu mens désormais. Tu touchais vraiment le fond et tu n'aimais clairement pas cela. Comment allais-tu faire ? Tu ne savais pas, peut-être que ce serait la seule soirée en sa compagnie. Tu ne savais pas, pourquoi il trouvait cela ennuyeux, toi tu trouvais cela incroyable en réalité. Tu n'avais pas l'habitude de côtoyer le luxe d'aussi prêt. ça ne te faisait pas rêver, mais tu te disais qu'avec un peu plus d'argent ta vie serait nettement plus simple. La chaleur de sa main dans ton dos, ne te dérangeait pas, il était gentleman tu devais bien l'admettre, car elle n'était pas descendu, il ne te caressait pas, il t'accompagnait juste. c'est une soirée de charité. Comme si ça suffisait comme réponse, en tous les cas, c'était la seule qui t'était passé par la tête. Tu le suivais alors que vous alliez de personne en personne. Certaines que tu arrivais à reconnaitre quand d'autres te paraissaient bien étranges. Tu répondais aux questions, en affirmant d'un mouvement de la tête la plupart du temps, répondant aux quelques questions indiscrètes. La main de Christian était toujours logée dans le creux de ton dos sans te déplaire, c'était rassurant, tu savais qu'il était là. Une femme, dans la quarantaine, te regardait étrangement. On ne se connait pas ? La panique te prit... Mince tu ne savais si tu lui servais un repas ou pas, elle semblait trop sophistiqué pour aller à ton restaurant tu préférais bluffer. J'ai un physique lambda, on croit toujours me connaitre. tu souriais avant de t'éloigner. C'était bientôt l'heure du repas et tu te demandais si Christian arrivait à gérer la situation. Observant des regards sur vous, tu te tournais vers lui, caressant sa cravate d'un geste intime avant de relever les yeux vers lui. ça va ? Tu lui demandais si il allait bien, si toi tu allais bien et surtout si ta performance lui convenait.

Christian ne savait pas trop comment cela se passait avec ces femmes, enfin, s’il avait le droit de la questionner ou quoi. Ils passaient des moments avec elle, parfois plus intime. Non, finalement ils ne devaient pas avoir le droit. Il devait sûrement arrêter de se casser la tête et se poser des questions. Inventé ? Très bien alors, cela lui allait. Il glissait donc sa main dans son dos pour l’accompagner ensuite afin de faire connaissance avec quelques personnes. Pour lui c’était barbant ce genre de soirées mais il espérait qu’elle n’allait pas s’ennuyer. Ou vouloir partir, après tout il n’en savait rien. Certes il lui devait de l’argent pour sa présence mais on n’était pas obligé de tout supporter. Il se trouvait donc en compagnie de quelques personnes puis finalement, il vit Jazz revenir vers lui. Il lui souriait bien que surprit qu’elle touche à sa cravate. C’était sûrement qu’il n’était pas habitué à cela. Il mit une mèche de ses cheveux derrière son oreille. « Bien et toi, tu ne t’ennuies pas trop ? » Il préférait demander et s’en rassurer. Finalement, on vint leur convier à aller dîner. « Tu viens ? » Il glissait sa main dans la sienne pour qu’ils aillent s’installer dans la salle afin de dîner. Il tirait sa chaise afin qu’elle s’installe puis il s’installait à ses côtés. Il posait une main sur son genou alors qu’ils attendaient d’être servi. Une fois que tout le monde fut installé, les entrées commencèrent à être servies. « Bon appétit. » Il lançait alors qu’il trinquait. Il commençait à manger alors que l’homme à ses côtés commençait à lui parler. Un vieux monsieur. « Oh au fait, vous êtes venu accompagné d’une ravissante jeune femme, Jazz. » Il lui lançait tandis que Christian vint trouvé sa main pour y mettre la sienne. « Ma femme et moi serions ravis de vous avoir à dîner un soir. » Il eut envie de soupirer. Pas qu’il ne voulait pas mais.. elle avait mieux à faire. Lui aussi.

Tu ne connais pas Christian mais il a l'air d'être un mec attentif, il fait en sorte que tu te sentes bien ce qui n'est pas vraiment gagné. Tu te détends bien sur mais en même temps c'est étrange en réalité. Tu pourrais y croire, tout ce luxe, tout ce tape à l'oeil, si tu n'étais pas assez idiote tu pourrais croire que c'est vrai. Mais rien de tout cela n'était vrai, c'était du vent en quelques sortes, quelque chose qui ne te ressemblait absolument pas. tu ne voulais pas te mentir, tu ne voulais pas mentir aux autres, tu voulais juste faire ton "job" et penser à autre chose que tes problèmes. Tu en avais trop. Christian, tu ne devais pas l'apprécier, il devait juste passer dans ta vie, comme cela, un client de plus et tu avais la ferme attention de ne pas l'apprécier plus que cela. Non, ça va... c'est instructif. Lui avouais-tu alors que tu regardais le monde qui t'entourait alors qu'un frisson, que tu ne vis pas venir, prit possession de ton corps, lorsqu'il remit une mèche de tes cheveux. Tu souriais, troublée mais cachant cela derrière un masque. Depuis quand ne t'avions pas fait ce simple geste ? Trop longtemps... Oui. Tu le suivais, prenant sa main et te dirigeant vers la table. Tu étais assise et les gens vinrent vous servir les entrées. Ce n'était pas mauvais, mais égoïstement tu savais ta nourriture bien meilleure que cela. Tu souriais alors que tu le laissais mettre ta main sur ta cuisse. Assez possessif comme geste mais rien d'alarmant. Il ne dépassait aucune limite invisible. Tu souriais à l'homme et à sa proposition. Oui pourquoi pas, il faut voir avec l'emploi du temps de Christian, vous savez les acteurs sont des bourreaux dans le travail. Tu souriais espérant que tes paroles allaient. Pour en être sur tu caressais la main de Christian lui lançant une oeillade. La femme qui était à côté du vieil homme, je ne reconnaissais pas les prénoms prit la parole. L'amour quand on est jeune que c'est beau. Tu souriais consciente que cette femme était à côté de la plaque. tu continuais de manger tranquillement posant à ton tour ta main sur sa cuisse, en tout bien tout honneur bien évidemment.

Instructif ? Christian fronçait les sourcils en ne comprenant pas vraiment pourquoi est-ce qu’elle disait cela. Il ne comprenait pas mais bon, si elle s’ennuyait pas alors tant mieux. Cela lui faisait plaisir enfin, c’était déjà quelque chose que de devoir être ici en sa compagnie, il ne voulait pas rendre les choses plus insupportable pour elle. Il l’emmenait avec lui pour aller dîner, maintenant que le repas allait être servi. Christian commençait à avoir faim alors, il ne disait pas non à enfin manger. Puis, qui disait manger disait aussi que la soirée se terminerait plus vite. Finalement, ce vieux monsieur à ses côtés vint leur parler. Il souriait aux mots de Jazz. « C’est vrai que mon emploi du temps va être particulièrement chargé ces prochaines semaines. » Et il ne mentait pas, il avait de la promo ainsi qu’un tournage à faire. Cela lui faisait plaisir bien sûr et il avait hâte de s’y mettre. C’était quelque chose dont il se sentait à l’aise et qu’il aimait faire. Il hochait la tête aux mots de la femme du vieil homme. Il n’était plus si jeune que ça enfin, comparé à eux c’était sûr. Il ne savait même pas quel âge avait Jazz mais ce n’était pas le moment de demandé puis.. ce n’est pas comme si il devait apprendre toute sa vie. Il appréciait bien la main de la jeune femme sur sa cuisse. Il n’allait pas s’en plaindre et elle aurait pu aller plus haut. Il terminait de manger l’entrée tout en discutant tandis qu’ils servaient le plat et le dessert. « C’est délicieux. » En tout cas pour lui, il aimait cela en même temps, cela devait coûter une fortune ce genre de repas. Fortune qu’il avait lui-même. « Est-ce que tu veux aller danser, ou prendre l’air sur la terrasse ? » Il lui proposait, histoire aussi de s’éloigner un peu et d’être en toute intimité. Ils ne pouvaient pas vraiment discuter librement entouré de ces personnes.

Tu es en pilotage automatique. Tu essayes de ne pas analyser tout ce qui se passe sous tes yeux mais c'est compliqué. Surement, un peu trop compliqué. La petite phrase que tu lançais semblait satisfaire le vieux monsieur ainsi que Christian et tu étais surprise de cette facilité avec laquelle tu pouvais mentir sans rougir de honte. Ce n'était pas un mensonge, tu imaginais les acteurs courir un peu partout pour les tournages et promotions. Tu ne devais pas être loin de la réalité. Tu grimaçais en te rendant compte que finalement, tu fréquentais, pour de l'argent certes, mais quand même, un acteur et cela te rendait soudainement mal à l'aise. Tu ne faisais clairement pas partie de ce monde-là. Tu regardes autour de toi, alors que les plats défilent inlassablement. Nous mangeons le repas puis le dessert. Tu souris de sa remarque avant de répondre. Ce n'est pas mauvais. Délicieux, tu ne sais pas. Tu portes surement un mauvais jugement parce que tu aimes cuisiner et que tu n'aurais pas fait ce genre d'association mais tu détestes le luxe et tu es surement en train de faire une comparaison. C'est stupide, tu le sais bien, tu juges sans connaitre. Tu réfléchissais à sa proposition. Vous étiez là pour vous montrer, alors tu devais le faire. Je veux bien danser. Tu posais ta serviette sur la table avant de te lever et d'embrasser sa tempe d'un geste tendre. Un flash-back te surprit au moment tu faisais cela, te rappelant ce geste que tu avais pour ton mari. Tu refusais d'y penser, lui prenant la main pour aller sur la piste de danse. Tu posais tes mains sur ses épaules avant de lui dire. C'est toujours comme cela tes soirées ? Lui demandais-tu curieuse de savoir si la vie d'une star devait ressembler à cela. Si c'était le cas, ça pouvait se montrer ennuyeux, surtout seul. Et tu comprenais mieux ta présence même si tu ne savais pas vraiment ce qu'il attendait de toi finalement. Voulait-il t'emporter dans son lit ou juste passer la soirée avec lui. Tu n'avais pas la réponse.

Christian espérait que Jazz appréciait la soirée. Du moins, que cela ne soit pas ennuyeux pour elle et qu’elle s’y plaise. Bon, pas s’y plaire quand même mais en tout cas qu’elle ne veuille pas prendre ses jambes à son cou et ce serait déjà une très bonne chose. Ils étaient installés pour manger, c’était donc probablement plus simple. Ils n’avaient qu’à manger, rien à faire de plus ou de compliqué. Il lui adressait un sourire quand elle disait que ce n’était pas mauvais. Il espérait qu’elle appréciait le repas en tout cas. Il est vrai qu’il ne lui avait pas demandé si quelque chose lui déplaisait ou autre. Une allergie ? Non, elle l’aurait dit tout de même. Finalement et après le repas, tu lui proposais de danser. Ou prendre l’air, peu importe. Il fut un peu surpris encore une fois de son baiser sur sa tempe mais il devait s’habituer à ce genre de choses. Il ne savait pas combien de fois il allait la voir ou quoi. Il se levait donc de sa chaise pour pouvoir aller danser en sa compagnie. Il n’était pas danseur mais se débrouillait quand même un peu. « Oui souvent, des discussions des dîners et voilà, rien de bien passionnant en soit. Après il y a les cérémonies où c’est un peu différent. » Enfin, elle aurait le loisir de le découvrir si jamais ils devaient se revoir. « Et toi, comment tu te sens ? » C’était le plus important. Elle l’accompagnait et maintenant qu’elle l’avait accompagné il ne pouvait pas se permettre de la perdre. Surtout qu’il l’avait présenté. Il regardait un instant autour de lui avant de lui demander. « Est-ce que.. je pense que l’on devrait s’embrasser. » Il baissait le regard sur ses lèvres avant de revenir à elle. Elle était sa petite amie après tout et.. il fallait une première à cela, non ?

Il était prévenant, tu ne pouvais pas lui enlever cela. Il faisait en sorte que tout se passe bien, vraiment bien. Il était prévenant et tu aurais pu apprécier cela chez lui, mais ce soir tu trouvais cela juste agréable. Tu ne voulais pas se poser de questions, tu ne voulais pas y réfléchir comme si trop pensé allait gâcher le moment. Le repas était somptueux, certes mais ce n’était pas ce que tu aurais fait, si tu avais été la cuisinière du jour. Non, tu étais l’escorte du jour et tu devais vivre avec cela, un point c’est tout. Tu dansais désormais avec lui, au milieu d’autres personnes. Tu n’étais pas une danseuse professionnelle mais tu savais bouger tout de même, ça suffisait amplement pour toi. Puis tu adorais également te déhancher quand tu en ressentais l’envie… Le besoin. Ta vie ressemble donc à cela ? Wahou. C’était pour cette raison, qu’il pouvait se permettre de te payer pour passer la soirée. Tu trouvais le prix exorbitant mais quand tu étais dans sa vie, c’était quoi ? De la poussière rien de plus. Tu soufflais légèrement, te demandant à quel moment les personnes qui avaient perdu un être cher devait être endetté au point de vendre son corps. Tu soupirais avant de plaquer un sourire sur tes lèvres. Très bien, merci. Comment ce mec si gentil pouvait-il faire appel à toi ? Tu ne comprenais pas… Il n’y avait pas de logique, quoique… à sa dernière phrase, tu ne pouvais t’empêcher de poser des questions. Venait-il vraiment de te demander la permission de t’embrasser ? Tu… Tu n’y croyais tout simplement pas. Ce n’était pas possible qui faisait cela ? Un homme qui n’a pas d’expérience… Non, non bien sur que non. Tu n’en croyais pas, mais il fallait surement pas se fier aux apparences. Oui bien sur… Tu le regardais un instant, à moins qu’il soit gay ? Tu t’entendis dire Tu es puceau ? Ou Gay ? Tu plaquais ta main sur tes lèvres pour te faire taire. Désolée, c’est hyper déplacée.