-- i'll be there for u. (diana)

Essoufflée, la jeune Cami avait passé son après-midi à arpenter la ville entière. Depuis plusieurs jours, elle ne dormait plus, les traits de son visage cerné, fatigué, elle n’arrêtait pas de penser à Kate, espérant à chaque seconde que son téléphone portable sonne, que le numéro de Diana s’affiche et qu’enfin on lui annonce que sa nièce est de retour à la maison. Collins n’y croyait pas, comment quelqu’un peut faire subir cela à une famille ? Comment peut-on kidnapper un enfant ? A ce moment précis, personne sait où elle se trouve. Cami espère au plus profond d’elle-même que Kate est en sécurité, qu’elle est vivante et que rien d’horrible ne lui soit arrivé. Elle doit être traumatisée, effrayée, personne ne doit la bercer le soir, lui lire son histoire. Elle n’a pas son petit doudou, elle est seule et Cami se sent seule. Cependant, la plus jeune des Collins reste forte devant sa sœur, elle essaie de ne pas pleurer et elle reste plus ou moins optimiste. Diana est tellement forte, c’est une force de la nature, un pilier. Ce soir, elle passera chez Di mais avant, elle se doit d’essayer de la trouver, de ne pas rester bloqué et de trouver une solution. La police fait ce qu’elle peut, c’est ce qu’on nous répète chaque seconde mais elle n’y croit pas. Cami se rends dans le parc pour enfants. Un sourire aux lèvres, elle image sa nièce en train de jouer sur les balançoires, glissant sur le toboggan, elle entend même son si doux rire. Sortant de ses pensées, elle sent son téléphone qui sonne, un message de son père, un autre de Di. Elle décide de partir directement vers chez sa sœur. La jeune brune repasse par chez elle, elle enfile un autre pull assez long et enfile sa paire de cuissarde noire, elle coiffe ses cheveux avec une demi-queue de cheval et prends son sac à main. Ce look, était devenue sa signature, elle l’abordait quasiment tous les jours. Descendant les escaliers assez rapidement, la demoiselle pris la route vers l’immeuble de sa sœur à quelques rues du sien. Devant la porte de l’appartement, Cami prends une assez grande respiration, « ne craque pas Cami, soit forte pour elle. » Agée à peine de vingt et un ans, la jeune blonde est très mature, elle sait prendre ses responsabilité et elle le fera encore ce soir. Poussant la porte de l’appartement, elle entre dans le hall et part à la recherche de Di. « Di ? »

elle est en plein cauchemar diana. kate n'est plus là. disparue. kidnappée. à tort, elle pensait que ça n'arrivait qu'à la télévision, dans les séries policières. ou alors, ça ne pouvait arriver qu'aux autres. elle se sentait intouchable, inconsciemment et égoïstement. et puis il a fallu que ça tombe sur son bébé, le fruit de ses entrailles, comme un rappel à l'ordre. la vie qui essaye de lui faire comprendre qu'elle n'est à l'abri de rien, surtout pas des pires choses. le cauchemar qui dure depuis dix jours maintenant. dix jours sans nouvelles, sans aucune piste, sans rien. le vide qui s'est installé. le silence. il n'y a plus les rires de kate qui emplissent l'appartement. l'appartement devenu triste, subitement trop froid et trop sinistre. pourtant elle y reste enfermée, diana. elle passe son temps assise sur le canapé, les yeux rivés sur le téléphone en attendant qu'on lui annonce qu'on l'a retrouvé. ou alors elle va s'allonger dans le lit de kate, juste pour sentir son odeur de bébé et pour pleurer. et c'est ce qu'elle aurait probablement fait en cette fin d'après-midi si matthew ne s'était pas endormi dans le lit de la chambre de leur fille de deux ans. elle sait qu'il essaye de ne pas craquer, de ne pas montrer à quel point la situation le détruit à petit feu lui aussi. il veut être fort pour diana. mais elle sait qu'il souffre tout autant qu'elle. elle n'a pas voulu le réveiller, parce qu'il faut qu'il se repose après tant de nuits passées à veiller dans l'espoir d'avoir des nouvelles. alors elle est restée dans le canapé, à lire ses messages, au cas où quelqu'un l'informe d'avoir aperçu la fillette quelque part. elle est concentrée, plongée dans la lecture qui n'apporte aucun résultat, aucune aide. et puis elle entend une voix qui l'appelle. elle reconnaît aisément celle de sa petite sœur, cami. elle se lève alors, passe une main dans ses cheveux non peignés, et part à la rencontre de sa benjamine qui entre justement dans la pièce de vie de ton penthouse. « Cami... » elle la prend dans ses bras, la serrant contre elle. elle a besoin de ça, de la présence des gens qu'elle aime le plus. ils sont les seuls qui l'empêchent de sombrer, qui lui donnent encore un peu d'espoir. « On n'a toujours aucune nouvelle. » ta voix qui se brise, comme à chaque fois que tu prononces ses mots pour tenir ton entourage informé.

@cami collins

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