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 Girl let me love you (ft. Babi)

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MessageSujet: Girl let me love you (ft. Babi)   Girl let me love you (ft. Babi) EmptySam 15 Sep - 11:18

Girl, let me love you, and I will
love you, until you learn to love yourself
Girl, let me love you, a heart in numbness
is brought to life, I'll take you there

Depuis quelques jours, Mason s’était montré particulièrement distant et renfermé avec Babi. Ça n’avait rien à voir avec elle bien-sûr, Babi était parfaite sur tous les points, elle lui laissait de l’espace et ne cherchait pas à le faire parler quand elle voyait qu’il n’en avait pas envie, mais c’était plus fort que lui. Cela faisait quelques semaines qu’ils cherchaient un appartement pour pouvoir s’installer à deux et vivre pleinement leur idylle mais ces derniers jours, Mason s’était un peu effacé, laissant sa petite amie gérer les choses. L’overdose de Lula l’avait beaucoup secoué et il avait passé la plupart de son temps à l’hôpital avec elle lorsqu’il n’était pas au poste. Babi s’était montrée particulièrement compréhensive et il l’en aimait davantage. Comme chaque fois que quelque chose arrivait à l’ébranler et a pénétré la carapace qu’il s’était forgé, elle était là pour le soutenir et lui venir en aide. Elle le devinait sans même qu’il ait besoin de parler et c’était ce qu’il préférait chez elle, le fait qu’elle le connaisse si bien et l’accepte comme il était. Ce midi, ils avaient tous les deux pris un moment sur leur pause déjeuner pour venir signer le bail et régler les derniers petits problèmes administratifs avant d’obtenir officiellement les clés. C’était en voyant le sourire radieux de sa bien-aimée que le brun avait réalisé quel enfoiré il avait été ces derniers temps, alors il avait décidé de se rattraper le soir-même.

Plusieurs bougies éclairaient l’appartement et se mêlaient aux lumières de la ville en contrebas pour donner une ambiance tamisée et romantique à leur nouveau chez eux. Du champagne attendait dans un seau plein de glace et Mason avait engagé quelqu’un pour faire installer un matelas en plein milieu de la pièce. Le penthouse n’était pas encore meublé mais ce soir, il dormirait chez eux, leur première nuit ici serait inoubliable. Il avait pensé à tout, à la voiture qui irait chercher Babi à la sortie de son travail et même à des rechanges afin qu’elle puisse s’habiller le lendemain. Pour ça, il avait demandé à l’une de ses collègues de passer chez sa petite amie pour prendre un ensemble accordé –chose qu’il aurait bien été incapable de faire lui-même. Chaque jour, il arrivait en costume, enfilait son uniforme de travail et repartait en costume, toujours classe et parfaitement présentable, comme son père. C’était donc dans cette tenue qu’il attendait l’arrivée de Babi, la veste déboutonnée et la cravate desserrée, il était conscient que cette soirée serait le début de leur nouvelle vie. Alors quand il entendit la clé dans la serrure, il se précipita pour ouvrir la porte, faisant sursauter sa belle et l’embrassa comme s’il ne s’était pas vu depuis plusieurs jours –c’était l’impression qu’il avait en tous cas. Il la souleva et la porta pour franchir le seuil de la porte, c’était niais à souhait, ça ne lui arrivait jamais mais c’est le genre de chose que Babi aimait. Il la posa au sol et l’embrassa de nouveau avant de chuchoter contre ses lèvres. Bienvenue chez nous, mon ange. Et comme le gentleman qu’il avait toujours été, il déposa son sac à main sur le comptoir de la cuisine et l’aida à enlever son manteau.


@Babi Suarez   Girl let me love you (ft. Babi) 974093833  
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MessageSujet: Re: Girl let me love you (ft. Babi)   Girl let me love you (ft. Babi) EmptySam 15 Sep - 12:40

are you the only one
lost in the millions?
i never knew anybody til' i knew you
and i know i was born to be yours

La voilà propriétaire. Pour la deuxième fois. Et c’est un sourire qui marque ses lèvres pour le restant de sa journée. Dans son esprit, la suite des évènements a déjà pris le pas : prendre contact avec l’architecte et la décoratrice d’intérieur, réaliser un book de ses envies, rêver des aménagements parfaits, et puis laisser les ouvriers se charger du reste. Revenir quelques mois plus tard dans son antre. Leur antre. Et vivre là des jours heureux. Tout comme Mason, elle avait gardé son appartement initial et de celui-ci elle ne voulait rien emporter. Acheter du neuf pour créer du neuf, c’est du Babi tout craché. Ce bijou en plein cœur de Manhattan est une pépite à côté de laquelle elle ne pouvait pas passer. Mason n’y avait jeté qu’un coup d’œil rapide et désintéressé la première fois qu’elle le lui avait présenté, au milieu d’autres propositions, mais à force d’insister il s’était laissé charmer lui aussi. Ces dernières semaines n’avaient pas été faciles mais la brunette s’était accrochée à leur projet pour eux deux, menant la barque à bon port. Après tout, c’est la femme qui décide dans quatre-vingt-dix pourcents des achats immobiliers. Son tempérament de meneuse avait fait le reste et les papiers avaient été signés quelques heures plus tôt. La journée au studio se termine et alors que la photographe sort de l’immeuble, elle se fait surprendre par un chauffeur qui lui ouvre la portière d’une Tesla et lui demande de bien vouloir la suivre. Elle ne se fait pas prier et prend place à l’arrière de la voiture tout en se demandant ce qui l’attendait.

Si le chemin entre son boulot et son nouvel appartement ne lui est pas encore familier, elle devine la destination à cinq pâtés de maison du lieu qui l’accueillera chaque jour d’ici quelques mois. Un sourire se dessine sur ses lèvres alors que la voiture s’arrête devant l’entrée à porte tambour qui fait le charme de l’immeuble. Le chauffeur suit les instructions de son commanditaire en lui indiquant qu’elle sait à présent où elle doit se rendre et c’est toute excitée qu’elle se rend jusqu’à l’ascenseur et tourne la clé dans l’ascenseur, la menant tout droit jusqu’au dernier étage. Elle trépigne d’impatience et la montée des étages lui parait infiniment longue. Une dernière clé à tourner dans une porte et elle retrouvera son Mason. Ce dernier se précipite pour l’accueillir et la soulève d’une dextérité déconcertante. Les craintes qu’elle avait pu avoir au sujet du choix de leur vie future commune furent balayées en un instant, par ce sourire et cette frimousse qui la fait fondre à chaque fois. C’est un rire franc et surpris qui s’échappe de sa bouche alors qu’elle s’accroche à sa nuque pour passer le porche de leur appartement. Leur chez eux. Leur nouvelle vie. « Je t’aime, Mason Martins. Bienvenue chez nous. » laisse-t-elle échapper sincèrement, plongeant son regard dans son bleu azur, s’y perdant, se délectant avant de l’embrasser tendrement. Ce n’est que lorsqu’elle reprend pied au sol qu’elle se rend compte du décor. Des bougies dispersées ci et là, un chemin qu’elle suit instinctivement, s’avançant lentement dans ces pièces qu’elle a l’impression de découvrir pour la première fois. L’émerveillement fait pétiller ses yeux. Elle se laisse aller, découvre le matelas au centre de la pièce principale, tourne sur elle-même, sourit à ce rêve éveillé. « Quand as-tu eu le temps de préparer tout ça ? » demande-t-elle, admirative de la scène qui s’offre à elle. Et son homme qui se tient debout au milieu de tout ça. Il ne lui a jamais paru aussi beau qu’à cet instant. Le décor est parfait. C’est alors qu’elle croyait avoir signé les papiers l’envoyant tout droit vers la monotonie qu’il parvient à la surprendre. De l’ennui et des habitudes ? Jamais avec Mason. « Je ne me lasserai jamais de cette vue. » avoue-t-elle en parlant des lumières de la ville sous leurs pieds, de l’immensité du ciel face à eux, du reflet de celui qu’elle aime dans leur palais de glace.
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MessageSujet: Re: Girl let me love you (ft. Babi)   Girl let me love you (ft. Babi) EmptySam 15 Sep - 17:57

Girl, let me love you, and I will
love you, until you learn to love yourself
Girl, let me love you, a heart in numbness
is brought to life, I'll take you there

Alors que Babi rit dans ses bras, Mason réalise qu’il s’est rarement été aussi bien, depuis le décès de son frère il y a deux ans, l’overdose de Lula il y a quelques jours et l’angoisse de faire du mal à Camila, le brun se rend compte qu’il est heureux ce soir alors il savoure cet instant et en profite. Elle est si belle quand elle rit, elle semble tellement insouciante, chaque fois c’est comme s’il la redécouvrait. Les petites mains de sa douce viennent s’accrocher à sa nuque et c’est tout son corps qui frissonne, qui la réclame. Et puis c’est au tour de son cœur de s’emballer quand elle lui dit qu’elle l’aime. Chaque fois qu’elle le fait, son cerveau remonte automatiquement le temps et le ramène à leur seize ans, alors qu’ils se rapprochaient doucement et secrètement, alors qu’ils s’échangeaient des messages tard le soir et que leurs bras se frôlaient presqu’involontairement quand ils marchaient côte à côte. Babi, il l’a toujours aimé. Il le réalise aujourd’hui alors qu’ils s’installent ensembles pour la première fois. Et dire qu’il y a dix ans, ils m’étaient fin à leur relation parce qu’ils n’étaient pas prêts. Pas prêts à s’engager corps et âme dans une relation définitive, à passer tout leur temps libre avec l’autre, à s’installer avec l’être aimé et affronter les problèmes du quotidien ensemble, à tout se dire et ne jamais rien se cacher, même les choses les plus intimes. Et aujourd’hui, ils emménagent ensembles, elle et lui, lui et elle. Je t’aime aussi, Babi Suarez.

C’est avec beaucoup de regrets qu’il la repose mais la voir s’émerveiller ainsi n’a pas de prix. Son regard pétillant détaille leur appartement, comme si elle le voyait pour la première fois, elle qui a prit des photos de chaque recoin afin de pouvoir imaginer la meilleure décoration possible une fois rentrer chez elle le soir. Avant que Babi n’entre dans sa vie, Mason n’avait jamais comprit tous ces gens qui prétendaient que voir la personne qu’on aime heureuse suffisait à vous rendre heureux. C’est comme si, d’un coup, tout prenait sens, comme si le brun finissait enfin par comprendre toutes ces choses qu’on lui avait raconté sur l’amour et qu’il croyait être de vraies conneries. Haussant les épaules, il la joue mystérieux et fourre les mains dans ses poches en s’appuyant contre le bar séparant la cuisine du salon. J’ai toujours du temps pour toi, mon ange. Tu devrais le savoir depuis le temps. Un immense sourire vient fendre son visage, Mason vit à mille à l’heure mais parvient toujours à trouver du temps pour sa famille et ses amis. Parfois, il lui semble que les jours ne sont pas assez longs, qu’une vingt-cinquième heure ne serait pas de trop mais il se débrouille toujours pour tout caser en temps et en heure, quitte à sacrifier son sommeil. De toute manière, en école de police, il a vite comprit que le sommeil ne lui était d’aucune utilité, depuis, il fait partit de ces gens qui peuvent tenir plusieurs jours avec très peu de sommeil. Imitant sa douce, il tourne la tête vers l’immense baie vitrée et admire la vue en souriant, comme on se sent puissant quand le monde est à nos pieds comme ça. Cette vue grisante le pousse à se rapprocher d’elle à pas de loup, à l’enlacer et à poser sa tête sur la sienne. Tu as raison, je pense qu’on va être bien ici. Rafael et Camila vont être fous en voyant notre nouvelle maison. Mason se souvient qu’un jour, sa nourrice pour ne pas franchement dire, la femme qui l’a élevé, lui avait dit que la maison n’est pas le lieu où l’on vit mais le lieu où se trouve notre cœur. C’est niais à souhait, probablement une citation de femme, mais étrangement, cette phrase prend tout son sens lorsque Mason regarde Babi s’émerveiller pour si peu. Comme une danseuse, il lui prend la main pour la faire tourner sur elle-même et la plaque contre lui. Babi, promets-moi que cette fois-ci tout se passera bien, qu’on ne refera pas les mêmes erreurs qu’il y a dix ans. Ce qu’il veut entendre en réalité, c’est qu’elle est prête, comme lui, qu’elle peut assumer ça, qu’elle peut supporter la pression extérieure et commencer à vivre pleinement.


@Babi Suarez   Girl let me love you (ft. Babi) 974093833  
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MessageSujet: Re: Girl let me love you (ft. Babi)   Girl let me love you (ft. Babi) EmptyDim 16 Sep - 6:14

are you the only one
lost in the millions?
i never knew anybody til' i knew you
and i know i was born to be yours

Le Mason romantique et attentionné de ce soir est un privilège qui lui est exclusivement réservé et la brune en est consciente. Elle savoure, sachant très bien que s’il fait tout ça, c’est pour elle, et uniquement elle. Une part de lui qu’il ne dévoile pas souvent mais que Babi connait depuis des années. Ces phases rares n’en restent pas moins une explosion d’aveux. Une mise à nu du jeune homme qui se montre vulnérable devant elle, à ses pieds. Elle est sa princesse, sa reine, et ça ne prend jamais assez de sens que lors de ces instants. Chacun de ses mots glissent sur sa peau et s’engouffrent dans son cœur en le renforçant encore plus. Elle ne se sent jamais aussi bien que lorsqu’elle est aimée de son cher et tendre. Fermer les yeux quelques secondes pour s’imprégner du temps, de ces moments uniques. Le doute qui s’était installé en elle concernant les réelles envies de Mace à emménager ensemble sont balayées d’un revers de main. Elle le connait par cœur son homme. Elle sait qu’il a besoin de temps et d’espace, que lui mettre la pression ne sert à rien, et que viendra bien un moment où il manifestera son opinion, son ressenti. Une nouvelle petite bataille de gagnée, ensemble, et cette simplicité présente, éloignant les tracas du quotidien : l’overdose de sa sœur, la pression du boulot, la peur de franchir le pas. « Et j’ai bien de la chance de t’avoir. » surenchérit-elle, mesurant en effet ce qu’il a dû mettre en place pour que cette soirée soit aussi parfaite qu’elle en a l’air.

Non, elle ne se lassera jamais de le voir dans son sillage. Adossé au bar nonchalamment, les cheveux légèrement en bataille après le passage de ses mains douces dans ses cheveux, il est beau quoi qu’il fasse. Mais cette distance l’électrise, Babi. Elle le veut près d’elle. Elle veut le contact de sa peau, humecter son odeur sans s’en rendre compte et se laisser aller dans ses bras. Son corps tout entier l’appelle et c’est instantané, celui du beau blond s’approche pour l’enlacer. Sa tête légèrement posée sur la sienne. Ça y est, elle se sent en sécurité, Babi, et leurs dix dernières années de galère s’évaporent instantanément. Le parfum de son Mace la réconforte. Le chemin que ces deux-là ont parcouru est semblable à une césure brutale, violente mais nécessaire. Il leur avait fallu se quitter pour mieux se retrouver, faire ce bout de chemin qu’ils ne pouvaient faire ensemble séparément. Avant de se rendre à l’évidence. À force de se retrouver sous les draps, de rire, de se comprendre, d’avancer en symbiose, il était temps de se rendre à l’évidence. Leur histoire était repartie sans crier gare, sans leur demander leur avis, les prenant dans son sillon et les menant en plein cœur d’une tornade qu’ils ne voient pas encore venir. Mais pour l’instant et durant quelques heures encore, il ne s’agit que d’eux, à l’abri dans leur petit cocon. « Je suis très fière de ce que nous avons accompli. » avoue-t-elle. Le choix de vivre ensemble s’est installé petit à petit et est leur première décision commune en tant qu’adultes. Une réflexion aboutie, un choix plus qu’une évidence. En passant ce cap, ils laissent derrière eux les gamins qu’ils étaient, les peurs qu’ils avaient, ce frein qui caractérisait leur relation précédemment. Il est certain que leurs amis se réjouiraient pour eux, bien qu’elle soit consciente du fait que cela prendre plus de temps pour Camila que pour Rafe. Mason s’empare de sa main et la fait tourner avant de la plaquer contre son torse. Il n’en fallait pas moins pour que les pensées négatives de Babi s’échappent à nouveau. La cage thoracique du jeune homme est un refuge, un bâtisse qu’elle s’est appropriée. Noisette dans azur, elle se laisse bercer tout en pesant l’importance de ses mots. Elle aussi, elle a peur, et elle a cette sensation bancale sous ses pieds. Mason et elle sont deux êtres fragiles qui une fois réunis sont capable de se porter mutuellement. C’est bel et bien leur avenir qui s’ouvre à eux. Une immensité faite d’inconnus. Évidemment que ça fait peur. Aujourd’hui est le début de tout. Dans toute sa force et sa grâce, ne laissant aucun doute paraitre, la brune pose une paume délicatement sur sa mâchoire, tandis que l’autre trouve refuge dans sa nuque, là où commencent ses cheveux. « Notre histoire ne fait que commencer, mon amour. » Elle peut sentir ses craintes mais ne se laisse pas contaminer. Ils seront fort tant qu’ils seront tous les deux et qu’ils s’accrocheront à ce que tout le monde voit sauf eux. Il n’y a pas de Mason sans Babi. De Babi sans Mason. C’est un fait. Une loi universelle. Elle l’embrasse tendrement avant de caresser ses lèvres de son pouce. « Je te le promets. » Ces mots sont nécessaires, vrais, et scellent un accord entre eux, celui de ne jamais se laisser tomber et d’affronter le monde extérieur ensemble. Ce n’est qu’en prononçant ses mots qu’elle réalise elle-même. Elle est prête. Vraiment. Ils ne sont plus les ados qu’ils étaient. Non mais regardez-les.

Babi s’abandonnerait bien à ses bras pour inaugurer leur appartement sur le champ mais c’est sans compter sur un gargouillement monstrueux provenant tout droit de son estomac qui vient rompre le silence. Elle rit, un peu gênée de rompre ce moment de la sorte. Ce n’est qu’en s’éloignant de quelques centimètres qu’elle remarque la bouteille de champagne qui les attends. « J’espère qu’en plus de prévoir de me saouler, tu as prévu de me nourrir ? » plaisante-t-elle. Il faut avouer que le champagne lui monte très vite à la tête, une faille parmi tant d’autres que Mason connait par cœur. Impossible de passer à côté aux vues des circonstances. « Je te laisse l’ouvrir ? » propose-t-elle, persuadée que si elle vient à prendre les choses en main, elle détruira d’emblée leur faux plafond.
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MessageSujet: Re: Girl let me love you (ft. Babi)   Girl let me love you (ft. Babi) EmptyDim 16 Sep - 8:19

Girl, let me love you, and I will
love you, until you learn to love yourself
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is brought to life, I'll take you there

De la chance de l’avoir ? C’était vraiment ce qu’elle pensait, de la chance de l’avoir lui, dans sa vie ? Mason était persuadé que Babi ne le voyait pas tel qu’il était vraiment, arrogant, suffisant et un brin dysfonctionnel. Comment pouvait-elle dire qu’elle avait de la chance qu’il fasse partit de sa vie ? Ils avaient traversé tellement de choses tous les deux, elle l’avait connu au lycée alors qu’il faisait partie de ces types populaires qui se tapaient sans aucun honte les plus belles filles dans les vestiaires. Et puis ils s’étaient mis ensembles et leur couple avait résisté aux fasses rumeurs de tromperie, parce qu’elles adoraient ça les lycéennes, les couples qui se déchirent sur des malentendus ou des non-dits. Etait ensuite arrivée l’époque de la fac, leur premier logement chacun de leur côté où Mason aurait pu inviter n’importe quelle fille n’importe quand, là encore Babi était restée à ses côtés. Et quand le brun avait carrément disjoncté et avait commencé à dealer, elle avait fini par le découvrir mais, encore une fois, elle était restée avec lui, lui apportant soutien et sagesse. Elle avait pris le risque de se retrouver impliquée dans tout ce merdier, d’entacher sa réputation et celle de sa famille uniquement par amour. Mais elle était restée, encore et toujours. Même quand il n’y avait plus de elle et lui, même quand ils avaient décidé d’en rester là, même quand il avait vécu cette histoire avec Camila, sa meilleure amie. Babi avait été là, toujours, près de lui, ange-gardien silencieux veillant sur lui, épaule sur laquelle pleurer et se lamenter, confidente au cœur d’or qui conseille malgré tout ce qu’elle ressent. Et puis la rupture avec Cami, les disputes avec Timéon, le décès de son frère et maintenant l’overdose de sa sœur. Camila avait été présente bien-sûr, elle avait été là, soutien indéfectible, meilleure amie vigilante et attentionnée, conseillère pleine de sagesse mais Babi, c’était différent. Babi avait été là les soirs de doutes ou de déprime, elle avait su lui faire oublier ce qu’il ressentait ou ce qui l’inquiétait par la seule manière qu’il connaisse pour le faire, en se glissant dans ses draps le soir. Babi, son échappatoire, sa bouée de sauvetage. L’évidence avait mis du temps à lui sauter aux yeux mais ça avait toujours été Babi, depuis le début. Non, c’est moi qui a de la chance de t’avoir dans ma vie, Babi. C’était sortit avec tellement de sincérité que ça en était déconcertant, comme si c’était une évidence, qu’elle était la lumière et qu’il était l’obscurité.

Il la serra un peu plus contre lui, ses bras s’enroulant autour d’elle comme un cocon protecteur tandis qu’ils admiraient le spectacle à leurs pieds, les passants, minuscules petites fourmis qui vont et viennent, insouciants, inconscients de ce qui se passe autour d’eux. Encore une fois, Mason se retint de tout commentaire lorsqu’il réalisa que Babi l’idéalisait un peu trop, il n’avait rien accompli du tout. Elle était celle qui avait tout débloqué en lui, celle qui l’avait réparé et avait fait de lui un homme meilleur –en imaginant qu’il puisse véritablement l’être. Elle l’avait poussé à s’ouvrir, à se dévoiler lentement jusqu’à lui dire clairement qu’il l’aimait et qu’elle lui manquait. Et puis tout ça, l’appartement, les visites, les idées déco qu’elle avait déjà en tête. Il n’avait rien fait Mason, égoïstement accaparé par ses propres problèmes, il s’était contenté de la suivre et d’aller dans son sens. Il ne regrettait rien, le penthouse était parfait, et à leur image, distingué, élégant, inaccessible au sommet de cette tour de verre, calme et rassurant. Alors il se contenta de déposer un baiser au sommet de son crâne. Non, c’est toi qui as fait tout ça, mon ange. Toi et moi, ce nouvel endroit pour nous deux, c’est toi, ça a toujours été toi. Message subliminal au milieu du fouillis de ses propos, de ses pensées.
Là, blotti contre elle, il n’avait plus peur. La crainte du nouveau et de l’inconnu s’était évaporée, laissant place au désir de s’engager, de croquer à pleine dent cette nouvelle vie à deux qui débutait. Le désir qu’il ressentait pour elle, lorsqu’elle plongeait son regard dans le sien et l’embrassait tendrement, son petit doigt contre ses lèvres qui faisait s’enflammer son corps. Il déposa une pluie de baiser dans son cou, descendant jusqu’à la naissance de sa clavicule et chuchota contre elle. Tu as raison, ce n’est que le début alors s’il te plaît Babi, ne me quittes pas, jamais. Ses lèvres remontèrent pour retrouver celles de sa douce, chaudes et impatientes, jusqu’à ce que leur petit moment d’intimité soit interrompu par le gargouillement de son estomac.

Après une pichenette sur le bout de son nez, il s’écarta d’elle et consulta sa montre, le livreur ne devrait pas tarder à arriver. Je nous ai fait livrer italien, je sais que tu adores les lasagnes de chez Marco. Il déposa un baiser sur la petite main qu’il venait d’attraper et la guida jusqu’à la cuisine pour s’occuper de la bouteille de champagne. C’est tout sourire qu’il lui tendit deux flutes vides et déclara, le plus sérieusement du monde. Évidemment que j’ai prévu de te nourrir. Mais tu as raison, j’ai également prévu de te saouler et de te faire plein d’autres choses. Cet appartement sera baptisé ce soir. Le pop ! familier d’une bouteille qu’on débouche et voilà que le champagne coulait à flots et que la soirée pouvait enfin démarrer. Levant sa coupe vers celle de Babi, Mason sourit bêtement. A la plus belle femme de cette Terre et à notre nouveau départ, puissions nous explorer sexuellement toutes les pièces de ce penthouse, la terrasse y compris. Pour le romantisme, il repasserait. Leurs verres tintèrent et un liquide frais et pétillant vint réchauffer le corps du brun. A cet instant, le téléphone sonna, le repas été arrivé. Ne bouges pas, je reviens, lui dit-il en reposant sa flute avant de disparaître vers l’entrée avec un regard en arrière vers sa belle.


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