enfantillage (sisters collins)

doux matin où les enfants riaient de bon cœur. celui-ci, oui, où les arbres s'endormaient au creux de la main d'enfant attentif à son égard. cela, se réveillant avec un léger sourire naissant avec lenteur sur les timides lèvres de la gamine. elle n'était pas grande, elle était jeune et jolie. la pureté de l'enfance à l'état brut. plus brillant qu'un diamant, plus précieux que de l'or, plus fragile que du verre. et si, dès l'aube, tout avait changé. la lune ne s'appellerait plus comme cela. l'astre illuminant notre horizon ne serait qu'un souvenir vaguant de l'espoir des anciens, une comptine pour les nouveaux arrivants. la vie est loin d'être aussi simple qu'elle en a l'air. plusieurs se s'intéresse perdus dans les labyrinthes piégés par cette dernière. les racines jusqu'aux genoux, impossible de marcher vers la lumière d'un nouvel espoir. et quand la cloche sonne, les âmes se lèvent pour trouver une réponse à l'énigme. aucune idée, rien. le néant sur terre, la fin du monde. il ne restait plus qu'à regarder le mystère droit dans les yeux, alors que les doigts se filent autour d'une poignée. la force utilisée est négatif, l'imagination lancé est positif. la surprise est grande, la gamine retombe sur terre. et, en face d'elle, sourit sa grande sœur tenant dans ses bras sa nièce.