troubles aside, ensley

CHARMING && ENSLEY
— But just for the minute, let's push all our troubles aside
Alright, 'cause we got the keys to the universe
Inside our minds, yeah, we got the keys, babe  —

C'est la merde, t'es à la bourde. T'en as marre. C'est pas une bière qui va te faire plaisir ce soir dans ce petit appartement de merde. T'entends les voisins s'envoyer en l'air, tu fais tout pour rester calme même si tu sais que le mec ne mérite que ton poing sur la gueule. Il est marié et à tous les soirs de la semaine, il a une nouvelle meuf dans son lit, une vraie merde. T'as une clope en pleine gueule, tes clefs d'une main, ton portable dans l'autre. Une idée stupide te prend à la tête. Dès que tu passes la porte du building, t'as déjà son nom sous le pouce. Andrea. T'as la sèche intention de l'inviter à prendre un verre. C'est bel et bien ce que tu fais. Tu lui envoies ces simples mots : à la même place, dans une heure?. T'as pas de discrétion, toujours bien directe, tu ne tournes jamais les coins ronds. Tu t'es contenté de fumer en silence. Qu'elle réponde ou non, tu y serais de toute façon. Ce serait du gâchis si elle ne venait pas. Une quarantaine de minutes plus tard, tu pousses la porte du bar en question avant d'aller t'installer à la table habituelle, t'as même eut de la chance, elle s'est libéré quand t'es arrivé. En fait, tu ne leur as pas vraiment donné le choix. " Bougez vos culs de là. " Ils se sont tous les quatre levé en grognant avant que tu te laisses tomber sur cette banquette demi-lune. Il y en a un qui est revenu sur ses pas pour récupérer sa bière. " T'as perdu, elle est à moi maintenant. " Il de dévisage et grogne à nouveau avant de foutre le camp. Tu te cales contre ce manque de confort et boit tranquillement cette bière. C'est pas la meilleure, mais ça commence bien la soirée, tu l'avouerais peut-être plus tard. T'y penses pas, t'y penseras pas à toute cette merde qui peut te tomber sur le crâne, ce soir, rien ne t'atteint. T'as le temps de commander deux bières de plus avant de voir l'heure briller. Une heure tapante. Ça fait une heure. Tu appuies tes coudes contre la table et fixe la porte en sirotant en douceur ta bière.

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ça y est, argie a quitté new york et toi t'étais laissée à ton compte. tu lui en avais voulu, de t'avoir laissée en plan avant de partir pour vivre la grande vie histoire de faire le plus de contrats payants. ça n'avait pas été trop rose ces derniers temps, avec tes sentiments envers cette dernière sauf que malheureusement, cela n'avait pas durer. tandis que tu es couchée contre ton lit, le regard posé contre le plafond de ta chambre, glissant tes doigts le long de tes bouclettes blondes. un soupir sortit de ta bouche, tu t'emmerdais et la seule chose que tu savais faire ces derniers temps, c'était de sortir un maximum de temps, de boire et oublier tes problèmes en une fraction de secondes. vibration venant de la part de ton téléphone, tu l'empoignes aussitôt avant de voir le prénom de la personne qui vient tout juste de t'envoyer un message. petit sourire en remarquant que c'était de charming, tu te redresses sur tes jambes, histoire de marcher jusqu'à la douche, te préparer et pouvoir t'habiller d'une manière beaucoup plus conventionnelle. t'es au courant que de mentir sur ton âge est un truc très difficile, surtout sur le prénom que tu lui as mentionné car tu sais que le beau brun était dans la quarantaine alors que toi, tu n'avais que vingt-trois ans. après une trentaine de minutes, tu te regardes dans la glace, faisant deux et trois tours sur toi-même, replaçant les quelques mèches rebelles qui s'étaient pointées. une fois prête, t'en profites pour appeler ton chauffeur privé, pour que celui-ci se dépêche sur les lieux et qu'il t'emporte à l'endroit désigné. il y avait beaucoup de trafic, tu observes l'heure de temps en temps, ordonnant presque à ton chauffeur d'aller plus vite mais il ne pouvait rien faire de plus qu'attendre. soupirant, ton regard se pose contre la vitre, restant un long moment sans bouger jusqu'à ce le véhicule s'immobilise. ne prenant aucun moment pour saluer ton chauffeur, tu sors de la voiture avant de marcher jusqu'à l'entrée du bar, ouvrant la porte et cherchant ton interlocuteur du regard. marchant jusqu'à la banquette, tu poses tes fesses sur cette dernière, observant charming avec ce même petit sourire. « j'suis désolée du temps d'attente, tu sais ce que c'est manhattan. » haussant les épaules, tu lui souris lentement jusqu'à ce que le serveur ne s'approche pour te demander ce que tu voulais. « une bière, ça ira merci. » tu n'avais pas envie de montrer que tu adorais les cocktails dispendieux.

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Une main dans tes cheveux, tu te cales dans la banquette à force d'attendre, tu as vu deux bières s'ajouter à ta liste du soir. Tu lèves les yeux vers le cadran, l'heure a passé et tu pousses un soupire. Tu agites ta bière sous ton nez, elle est presque vide et c'est la quatrième. Soudainement, un rayon de lumière de la porte. Tu lèves tranquillement les yeux et c'est là que tu la vois, la jolie blonde bouclé qui s'impose à tous. Tu vois les regards s'attacher à elle et même ces quatre mecs à qui tu as volé la place. Tu agrippes un cure-dent qui traîne dans ta poche pour le foutre entre tes deux. Tu observes sa démarche jusqu'à ce qu'elle arrive à ta haute. Tu vois et sens les regards rester sur elle plus elle s'installe à la table. Tu les fixes avec rage jusqu'à ce que le serveur arrive. Tu lui demandes une bière à nouveau avant de te pousser plus près de la belle Andrea. Ton regard reste plaqué sur les autres qui la dévore des yeux. Tu glisses ton bras autour d'elle pour la ramener près de toi, un comportement de mâle, les vieux de la vieille quoi. Tu baisses la tête vers elle et glisses tes lèvres près de son oreille. " Tu fais tourner les têtes ma jolie, ça te dévore comme si tu étais un buffet. " Tu serres la mâchoire avant de lui faire un sourire. Tu arrêtes le serveur dès qu'il revient. " Tu mets ça sur mon nom. " Tu lui fais signe d'attendre. " Tu prends ce que tu veux, ne te gêne pas. Peu importe ce que c'est. " Tu te cales contre le banc à nouveau, laissant ton bras plané sur le dossier. Ton regard reste posé sur elle. " T'avais rien de prévu ce soir alors? T'avais une petite place pour moi, j'apprécie. " Tes doigts jouent à distance dans ses cheveux et tu te concentres sur elle. Tu serais capable de leur éclater leur bouteille sur la tête si tu n'avais rien de mieux à faire.

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passant le seuil de la porte, t'es au courant que certains regards se posaient contre toi, ces mêmes regards presque pervers des ivrognes de l'endroit mais t'aimes malgré tout ça, surtout depuis le départ d'argie qui s'était envolée vers de nouveaux horizons sans te donner la moindre explication. ça t'avais fait du mal, déchirer ton coeur en d'infimes petites parties mais tu voulais recoudre les plaies, ne plus penser à ce qui se passait présentement et oublier ton premier amour. t'as peur que charming soit quelque peu déstabilisé par l'heure à laquelle tu te pointes dans le bar, sauf qu'avec la circulation à new york, c'est loin d'être bien facile. t'es au courant que ce que tu faisais avec le beau brun, c'est mal, très mal mais tu n'y peux rien. il faut dire qu'il était mignon dans son genre, bien qu'il ne ressemblait aucunement aux hommes que tu fréquentais dans les quelques galas de charités que ton père organisait. posant tes fesses contre la banquette, il ne fallut pas beaucoup de temps avant que ce dernier pose son bras autour de ton corps, glissant ce dernier contre le sien, histoire de montrer à ces hommes que pour ce soir tu étais prise. sentant sa tête se baisser, ses lèvres souffler ces quelques mots, un petit frisson parcourut ton corps entier, posant quelque peu tes yeux vers les hommes qui t'observaient avec envie. « malheureusement pour eux, j'suis prise à l'instant. » soufflais-tu, toi aussi, posant ton regard vers charming, ce même petit sourire amusé sur les lèvres. t'as bien l'intention de rester en sa compagnie, tu n'es pas l'une de ces putains qui adoraient se frotter contre le premier mec qu'elles voyaient simplement pour se changer les idées. demandant au serveur une bière, le beau brun t'indiques que tu peux prendre tout ce que tu veux. t'as l'argent pour payer n'importe quoi, donc tu t'en fous un peu sauf que ça t'as un peu prise au dépourvu d'entendre que c'était lui qui payait tout. « tu sais, t'es pas obligé. » non, tu ne veux pas qu'il perde tout son argent pour les beaux yeux d'une blonde, qui plus est, avait la moitié de son âge. tandis que le serveur s'approche, tu empoignes la bouteille dans ta main, plongeant ton regard dans le sien, toujours ce petit sourire présent. « tu sais très bien qu'au moment où tu m'envoies un message, je ne peux rien te refuser. » puis t'as besoin de te changer les idées, tu voulais boire et ne plus penser à ce qui s'est passé les derniers jours. ses doigts se glissaient contre tes cheveux blonds, t'offrant un petit frisson. « sinon, à ce que j'vois, je t'ai manqué. » te mordillant la lèvre inférieure, tu te rapproches un peu plus de lui, ta main plaquée contre son torse histoire que ces mecs détachent leurs regards, qu'ils ne cessent de te voir comme un vulgaire morceau de viande et pour leur montrer que ce soir t'es à charming et à personne d'autre.

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T'avais de ces idées parfois Charming. Vingt-huit ans... En réalité, son âge tu t'en fiches. T'es pas un saint et tu le seras jamais. Ça gênera peut-être tous ceux autour de vous, mais tu sais très bien que pour toi, ce n'est qu'un chiffre. Tu as tes limites, c'est vrai, des limites que tu ne seras peut-être pas prêt à franchir. Pour ta sécurité physique. Tu sais jamais qui peut bien se trouver derrière une femme. Un père, un frère, un ami trop protecteur. T'as pas le temps de t'ajouter des problèmes de ce genre. Tu tiens ta limite et faut avouer que même malgré cette limite, Andrea passe sous le radar. Un sourire de ce genre, on ne peut pas dire non. Un regard de ce genre, c'est dure de résister. Tu t'es lancé dans cette aventure, peut-être le nez pointé et sans trop chercher à comprendre. Elle est là. à tes côtés, tu sens déjà la chaleur se dessiner entre vous. C'est peut-être toi qui en dégage autant, que ce soit à cause de l'alcool, ou la testostérone qui fume en toi. Tu poses ton regard, encrant ton corps près du sien, tourné vers elle. " Je ne les laisserais pas de toute façon. " Oui, tu as cette tendance maladive de jalousie. Lorsqu'une femme partage son temps avec toi, tu sais être très possessif envers elle et personne n'a le droit de l'approcher sans passer par toi. Un défaut, une qualité, peu importe. Puis l'alcool entre dans l'équation. Tu te souviens que ta femme te disais que tu devenais plus bestiale quand il s'agissait de la femme qui partage cet instant. On dirait un lion en protection de territoire. Elle appréciait beaucoup cette partie de toi, plus sauvage, purement mâle. Malgré tout, une femme est un bijou, lèves la main sur elle et tu meurtries cette main qui a oser faire du mal. Tu portes un respect énorme envers les femmes, malgré que tu n'en as pas qu'une en tête. " chérie. manquer de pognon c'est pas mon problème. " Tu laisses un rire léger s'installer entre vous deux avant que tes yeux ne baissent contre ses mains sur ta poitrine. Tu te cales contre le dossier l'entraînant avec toi. Tes mains se glissent un peu plus dans ses cheveux et tu l'observes en haussant les épaules. " Un peu. " En fait, t'as toujours eut cet attitude détaché, mais déjà que tu lui aies écris pour attirer son attention pouvait bien dire le contraire de tes mots.

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t'as vue le regard que ces hommes portaient à ton égard, qu'ils avaient envie de plus que te connaître pour ce soir et tu connaissais charming, tu sais qu'il n'est pas le genre de mec à laisser filer la fille qu'il a gentiment inviter à passer la soirée en sa compagnie. oui, c'est peut-être un peu trop possessif pour toi mais tu avais besoin de ça, depuis la disparition d'argie, celle qui t'avais fais croire qu'elle t'aimait alors que c'était tout autre, tu voulais montrer de l'importance aux yeux de certaines personnes. c'est bien ce que tu voyais dans ceux du beau brun, assis à tes côtés. il ne comptait pas te laisser t'en aller et tu appréciais le moment. son regard ténébreux dans le tien, ton corps réagissait à tout, tes muscles se décontractaient et la chaleur de ton corps devenait de plus en plus présente, comme si tu avais remis de l'huile sur le feu. à ses dires, un petit sourire mesquin se dessine sur tes lèvres, charming montrait ses talents, de mâle dominant et ça avait l'impression de te faire sentir plus femme, beaucoup importante pour lui. « m'en voilà ravie. » souffles-tu, posant ta main contre son torse, histoire de te coller un peu plus contre lui. il se cale contre la banquette, t'emportant dans la course en sa compagnie et tu ne peux t'empêcher de presser ta poitrine contre son torse, sentant ses doigts masculins caresser ta longue crinière dorée. tu lui demandes si tu lui avais manqué, sa réponse te fis sourire. « rien qu'un peu, je suis déçue. » petite moue, tu te décales légèrement de lui, attrapant ta bouteille au passage avant de boire une puis deux gorgées pour la peine. t'avais envie de lui faire cracher le mot, de l'entendre te dire que tu lui avais manqué, beaucoup plus que 'un peu.' « si je ne t'ai pas manqué plus que cela, peut-être devrais-je aller voir quelqu'un d'autre qui me ferait sentir que j'compte pour lui. » tu souris, le regard provocateur, le genre de regard de princesse que tu faisais lorsque tu voulais avoir ce que tu voulais. tu ne demande pas sa permission, ne demande pas s'il veut que tu le quittes mais c'est ce que tu faisais, marchant d'un pas décidé jusqu'à la piste de danse, tu commences à bouger, passant ta main dans tes cheveux, sans quitter charming du regard.

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C'était plutôt étrange cet attache envers cette jeune femme. Elle et ses bouclettes hypnotisante, ce sourire si accrocheur, comment est-ce qu'elle avait bien pu faire son coup avec toi ? T'as jamais vraiment chercher de conquête sous la trentaine, mais elle a bien réussi à t'avoir dans sa poche et ça t'énerve un peu. Tu n'arrives pas à mettre le doigt sur ce qu'elle a de spécial. Tu as beau la regarder, là à tes côtés, c'est dure de penser qu'elle a réussi à t'avoir. Ça t'énerve, c'est la rage, pourtant, tu lui as tout de même écrit pour qu'elle te rejoigne ici et elle l'a fait.. Elle te joue dans la tête, c'est ce que tu crois et tu continues tout de même à vouloir la voir. Tu ne te comprends pas, c'est à ce demander si tu te tortures ou si tu es simplement curieux ou encore les deux. Elle t'intrigue, il y a quelque chose qui cloche et tu n'arrives pas à mettre le doigt dessus. Un petit quelque chose de mystérieux, t'as l'impression de rajeunir et ça te plait bien.Tu lui souris, elle perché contre ton torse. Tu la regardes un moment avant de tourner la tête vers ta bière. Le temps de la prendre, elle se décolle de toi. Tu arques un sourcil et prend une gorgée. Tu te redresses et t'appuie contre la table en serrant les dents. Tu la suis des yeux au moment ou elle se lève. Mais qu'est-ce qu'elle peut bien faire ? La mâchoire qui se contracte, tes poings qui se resserrent, tu n'aimes pas ça et tu ne peux pas décrocher ton regard d'elle. Elle recule, elle s'éloigne, elle rejoint la piste de dance et tes mains se posent contre la table. Tu secoues la tête négativement, tentant bien de la faire revenir, mais la voilà qui se met à danser. Tu fermes un court moment les yeux et ta main se glisse contre ta nuque. Elle t'avait bien eut cette fois. Tu te lèves calant ta bière d'une simple gorgée. Tu la rejoins en coup de vent et tu la colles à toi glissant ta main main contre ses hanches la déposant dans son dos pour l'empêcher de s'éloigner. " Tu sais très bien que tu m'as manqué Andrea, c'est ce que tu voulais entendre? " Que tu es jaloux Charming, comme si tu arriverais à te passer de sa présence ce soir.

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malgré son âge, tu t'étais tout de même attaché à cet homme, ne pas dire ton vrai âge et ton prénom est tout de même difficile car t'es au courant que charming n'allait pas être de bon humeur, qu'il allait péter un câble sans doute et t'aimes mieux ne pas y penser. ton regard se pose contre le beau brun, ta main s'étant posée contre son torse finalement musclé, ce qui avait le don de te faire saliver, que ton coeur battait la chamade dans ta poitrine. par chance, ce dernier était présent dans ta vie, il te faisait oublier toutes les mauvaises choses qui se sont produites dernièrement comme la fuite d'argie vers los angeles ou même de la rencontre que t'as fais avec cet homme qui te troublait énormément. bref, tu laisses la musique entrer dans tes oreilles, l'alcool qui coule à flot dans tes veines et surtout, charming qui était à tes côtés. t'as envie de le titiller, entendre de sa propre bouche que tu lui avais manqué et que inversement c'était la même chose. finalement, contre toute attente, tu te redresses sur tes jambes avant de pouvoir reculer, faisant attention aux personnes qui se trouvaient déjà présentes contre la piste de danse. ton regard était toujours contre le beau brun, tu lui disais presque de venir te rejoindre, de danser contre ton corps. en une fraction de seconde, ses bras s'enroulent autour de ton corps, ta poitrine collée contre son torse et ton souffle contre le sien. « c'est bien, j'suis contente. » tes doigts se posèrent contre son corps, remontant le long de son bras, caressant au passage sa mâchoire. « tu sais que tu me fais fondre en agissant comme ça. » dis-tu dans un souffle, approchant ton visage du sien, posant un baiser rapide contre ses lèvres. tu bouges ton corps frénétiquement contre le sien, sous le rythme de la musique.

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T'as la quarantaine mon vieux et te voilà, une jeune toujours dans la vingtaine, berçant dans tes bras au rythme de la musique. Tu sais bien que tu ne devrais pas, tu sais bien que ce serait mieux de foutre le camp et d'effacer son numéro, que de la garder là dans tes bras. T'aimes jouer avec le feu Charming, c'est sûrement ça ton problème. Tu continues, tu la gardes contre toi, bien accroché, comme si elle pouvait s'envoler. Tu gardes tes bras autour d'elle et tes doigts qui se glissent en douceur contre son dos. Toi qui pensait vraiment danser ? T'es sérieux? Toi, danser. La dernière fois que tu as danser, c'est dans les bras de la mère de ton fils, les années ne se compte plus, il faut l'avouer. Tu lui en veux de t'avoir quitter au centre de ce feu, de votre maison en feu, elle t'a simplement donné ce couteau, ce putain de couteau qui t'a été déposé dans une main ligoté. Elle aurait bien pu te laisser cramer, ça aurait été moins douloureux. C'est dangereux de fricoter avec une femme de cet âge, de cette beauté, elle pourrait t'être fatale. Tu fermes les yeux sur cette pensée, tu n'as peur de rien. Tu sens ses mains glisser contre toi et tu as ce sourire en coin. Ses lèvres légères ont frôlé les tiennes et tu es resté un instant figé et ton regard mesquin reste figé sur elle qui danse contre toi. Tu ne prends pas le temps de réfléchir que du bout des doigts tu ramènes son visage vers le sien avant de plaquer tes lèvres contre les siennes avant de murmurer à son oreille. " Et toi tu me rends dingue avec cette légèreté. " Tu la regardes à nouveau dans les yeux et ta langue se glisse contre ta lèvre inférieur avant de la mordre du bout des dents.

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t'as peur d'ouvrir les yeux, que charming soit au courant pour ton jeune âge bien que tu adores bien le goût du risque. c'est quelque chose de dommage car tu n'as pas envie d'oublier votre relation à tous les deux, de ne plus discuter avec le beau brun bien qu'il soit tout de même dans la quarantaine. l'âge ne t'as jamais vraiment fait peur et pour une raison que tu ignores, tu étais bien en sa compagnie. c'est le genre d'attention que l'on ne t'a jamais donné, enfin pour argie mais elle s'était jouée de toi. tes bras étaient presque soudés ensembles, tu ne pouvais décoller ton corps de celui de l'homme. tes doigts faisaient un chemin, désireux de savoir ce que l'avenir allait vous réserver tous les deux, de toute manière la soirée était encore jeune alors il n'y a pas de quoi à avoir peur. vous dansiez, sans aucun mot et toi, t'en profites pour approcher ton visage du sien, embrassant le coin de ses lèvres, petit sourire narquois au visage. t'as pas envie d'aller trop rapidement, tu veux prendre ton temps et c'est ce qui devrait aller dans les prochaines minutes. tu veux te faire désirer, t'adores jouer le rôle de la femme qui était presque inaccessible. ses doigts se plaquent contre ta nuque, faisant en sorte que vous glissiez vos lèvres ensembles, échangeant un véritable baiser, ton coeur battant la chamade dans ta poitrine et entendant sa voix contre ton oreille. tu souris légèrement, te pinçant la lèvre inférieure. « heureuse de te l'entendre dire. » souffles-tu, tournant la tête vers lui, plongeant tes pupilles dans les siennes. avec le temps, tu n'avais plus vraiment envie de te tenir au milieu de ces gens, non tu voulais être seul à seul avec lui. « ça te dirait d'aller dans un endroit plus... tranquille. » tes doigts se posent contre son menton si masculin, tes lèvres se reposent contre les siennes et tu ne peux détacher ton regard, attendant une réponse de sa part.

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T'as déjà pensé à toute la merde que tu pourrais causer juste en l'embrassant? Faut croire que non, puisque tu le fais malgré tout. Une poigne de fer contre sa nuque, t'as pas envie qu'elle fout le camp. Ses lèvres étaient si douce, elles paraissaient comme un souvenir. Un frisson t'a parcouru l'échine et tu l'as gardé contre toi. Cette voix suave et différente des femmes que tu avaient l'habitude, elle arrivait même parfois à te déstabiliser. Tu te racles la gorge à travers cette musique et tu te sens bousculer de tout bord tout côté. T'as la mâchoire qui se tend et tu grognes. C'est à ce moment qu'elle te suggère un endroit plus intime, plus tête à tête. T'as ce sourire au coin des lèvres et ses lèvres à nouveau posé contre les tiennes. Tu lui agrippes la main en douceur y déposant un baiser avant de reculer de quelques pas. Tu l'entraînes vers votre table à nouveau avec en tête de prendre la sortie arrière. Sortir en sauvage, sans payer l’addition, mais tu la sens tirer sur ton bras. Ton regard se tourne vers elle et à nouveau ta mâchoire se tends et ton regard croise celui de cet homme, celui à qui t'a récupérer la bière. La main de Andrea qui te glisse entre les doigts, littéralement. Tu tentes de la rattraper, mais ils sont deux maintenant. Ton regard s'assombri et tu reviens sur tes pas, coincé entre les danseurs de la piste qui vous entour. Il y a trois personnes entre elle et toi, elle retenue par deux mecs qui te donne la gerbe à distance et qui te regarde avec un sale sourire.

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cette relation, pouvait être toxique pour toi car jamais ô grand jamais, tu n'es tombée amoureuse de quelqu'un, de passer un moment en la compagnie d'un homme. avec charming, c'est différent malgré votre énorme différence d'âge, un mensonge sur ton prénom surtout. t'adorais l'embrasser, ça peut te permettre d'oublier un peu les problèmes occasionnés suite à tout ce qui s'est passé. tu lui proposes de partir, aller dans un endroit beaucoup plus calme, plus posé. t'as envie de rester seule avec lui, de ne pas le partager avec les autres danseurs ou même les femmes qui semblaient se posées sur les tabourets, attendant qu'un homme ne vienne les accostés. tu l'embrasses, rapidement avant de sentir les doigts de charming se posés contre les tiens, marchant à travers la piste de danse, s'approchant de la table que vous occupiez tous les deux sauf que le destin en avait décidé autrement. tu sens une nouvelle main agripper celle qui était libre, ton corps se retrouve propulser vers l'arrière, lâchant la main de l'homme par la même occasion. « charm... » t'as pas le temps de terminer d'épeler son prénom, que l'inconnu de tout à l'heure te tire vers la piste de danse, en compagnie de son copain. il donne un coup sec, ton corps se retrouvant carrément collé au sien. « mais lâches-moi bordel. » tu tentes de le repousser, il rigole, refermant sa possession autour de toi. ils sont deux, ceux qui te retiennent presque en séquestration. tu cherches charming du regard, parmi la piste de danse bondée. ils tentent de te garder contre eux, trois autres personnes vous séparant, tous les deux. il rigole, n'hésite en aucun cas pour passer ses mains sur ton corps, tu trembles presque, remarquant que les autres danseurs ne semblaient pas se rendre compte de cet agression.

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Une séparation qui te semble être assez déchirante. Sa main glisse de la tienne et ça attire ton attention. Ton coeur s'arrête un moment et pourquoi ? Bonne question. Ta gorge s'anime, elle s'enflamme, tu grognes. Tu n'aimes pas vraiment quand on joue sur tes plates bandes et il faut l'avouer qu'il cherchait l'animal en toi ces connards. Tu la vois, prise dans leur filet, tu la vois comme les demoiselles en détresse dans les films à l'eau de rose. T'as jamais vraiment été le plus romantique des hommes, mais faut croire que tu avais quelque chose de particulier pour qu'elle s'attache malgré tout à toi, ou comme ton ancienne fiancé est resté si longtemps avec toi. Peut-être qu'elle est resté pour votre fils, elle a foutu le camp le soir même de sa mort. Ton regard se pose sur Andrea, plaquée contre cette vermine, la pire espèce, le genre de mec bourré qui s'enfle la tête parce qu'il se croit invincible. Puis ils se mettent deux sur elle, c'est parti, tu ne vois plus rien. Tout disparaît autour de toi, les gens qui te séparait d'elle ont disparu de ta vu. T'as foncé dans le tas. T'as fait tomber les invisibles et tu t'es retrouvé à deux pas de la belle et les deux imbéciles. T'en as attrapé un par le col et tu as prit ton élan avant de balancer ton poing en pleine figure. Tu le repousses pour qu'il bascule vers l'arrière et se retrouve plaqué au sol. L'autre, le plus baraqué tiens toujours Andrea dans ses bras et ses mains s'agitent sur son corps. T'as les jointures en sang et la respiration courte. Les gens autour ont prit leur distance, t'as ce regard noir et tu le fixes. " Lâches-la connard. J'ai pas que ça à faire de ma soirée. " Tu craches à ses pieds et tu serres la mâchoire.

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tu sens les mains de l'inconnu contre ton corps, ses doigts de vermine contre ta peau dénudée à cause de la robe que tu portais en ce moment. t'as peur, t'ignores ce qui va se passer par la suite des choses, tout ce que tu sais c'est que ces deux hommes te tenaient près d'eux, sourire qui voulait tout dire, ils veulent faire passer un sale quart d'heure à charming. tes membres tremblaient, ton coeur voulait défoncer ta poitrine afin de s'enfuir. qu'allait-il se passer. t'es prise au piège, cherchant le beau brun qui t'accompagnais, du regard. tu ne sais pas comment réagir, repoussant les mains baladeuses des hommes, sauf que ceux-ci étaient perspicaces, ils n'allaient pas lâcher comme ça. en quelques instants, voilà que l'un d'eux vient par disparaître, l'envoyant valser loin des autres, un coup de poing en pleine figure. le plus baraqué des deux, venait finalement par te faire reculer de quelques pas, ses mains toujours contre ton corps, tu tentais de te retirer de son emprise, de rejoindre charming et de tout laisser ça derrière toi, de ne plus penser à rien. t'entends sa voix derrière, celle qui lui disait de te lâcher, t'es au courant que l'inconnu ne va pas s'arrêter là si facilement, qu'il allait te garder contre lui contre toute attente. soudainement, tu ne sais pas pourquoi tu réagis, c'est rapide dans ta tête, tu donnes un coup de pied contre son entre jambe, le faisant reculer par la suite. cet ordure avait été beaucoup trop loin avec toi, mais la suite ne s'arrête pas là. l'homme rage et te frappe, te faisant tomber sur le sol, ta lèvre en sang, la tête qui tournait surtout. tu ne sais plus où tu te trouves en ce moment...

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Alright, 'cause we got the keys to the universe
Inside our minds, yeah, we got the keys, babe  —

On a su trouver la peste en toi. Toi qui passais une journée tranquille. T’es en mode sauvage, tu as la rage. T’aimes pas que l’on s’en prenne à tes conquêtes et surtout pas à Andrea. Tu grognes en manque de silence et t’as écarté tous ceux qui vous séparait. T’en as déjà mis un au plancher. Il ne reste que celui qui la retient. Tu vois ses mains se balader sur son corps et tu entends tes dents grincer de l’Intérieur. Tu les vois, ces tremblements qui s’émane de son corps. Tes poings se serre un peu plus, t’as peut-être frappé trop fort, t’as les jointures rougies par cette force et ensanglanté par le dernier coup donné. Tu fais un pas, mais il te fait signe d’arrêter, glissant sa main sous son haut. Tu détournes la tête, la mâchoire bien tendue. Pourquoi est-ce que tu détournes les yeux ? Pourquoi tu ne fonces pas ? Peut-être parce que si tu ne réfléchis pas, tu pourrais le tuer. Tourner sa langue sept fois qu’on te dit. Sept fois. Tu le regardes à nouveau et la voilà plaqué au sol, la lèvre en sang. Tu pestes. Et voilà, tu t’élances. Ton bras bien tendu qui se plaque sur sa gueule, ton autre main qui lui agrippe les doigts en en cassant quelques-uns. Tu le pousses au sol et récupère la blonde contre toi. Ton bras l’accroche trop fort contre ton torse pour qu’elle ne tombe pas. Tu marches de reculons et tu pousses un soupire avant de fermer les yeux. Tu recules à nouveau, observant autour de toi avant de enfin pousser la porte arrière pour se retrouver à l’extérieur. Tu la gardes contre toi et tu relèves son visage. « Est-ce que tu vas bien ? » Tu prends son visage entre tes mains et ton pouce qui dessine cette plaie sur sa lèvre. On voit encore cette rage sur ton visage.